Espagnol Madame GARCIA Maria Le texte à résumer, écrit par la poétesse espagnole Amparo Carballo, aborde le thème de l’industrie de l’armement dans un monde de plus en plus exposé aux conflits et aux guerres de toutes sortes. Amparo Carballo y dénonce l’autosatisfaction dont fait preuve un industriel de son pays devant le succès du dernier modèle de fusil d’assaut sorti de ses usines. Elle résume la célèbre nouvelle de Maurice Druon, Tistou les pouces verts, un vibrant appel en faveur du pacifisme et du désarmement. Contrairement aux années antérieures, ce texte ne présentait pas de difficultés particulières. Les candidats n’avaient qu’à tâcher de le résumer dans une langue correcte, en respectant les différentes parties et en évitant les paraphrases et le « copier-coller ». La correction a révélé de très bonnes copies, un bon tiers, quelques travaux également convenables, et un autre gros tiers passable. Un seul candidat se situe nettement en dessous de la moyenne. Le jury attire l’attention des futurs candidats sur l’importance d’éviter un certain nombre d’écueils. Rappelons en premier lieu que résumer ou contracter un texte ne consiste pas à coller quelques phrases plus ou moins judicieusement choisies dans ce texte. La paraphrase est à proscrire absolument Sur le plan du vocabulaire, il faut tout d’abord se méfier de la facilité consistant à employer des gallicismes (des mots formés sur le français) et surtout des barbarismes (mots inventés) tels que « militarios » (militares), « armada » (ejército), « divisado » (dividido), « survida » (sobrevivencia). Une autre erreur fréquente est celle qui consiste à placer la préposition « de » devant un verbe complément d’un autre verbe ou d’un adjectif : permite de luchar contra la violencia…, es fácil de entender este problema…au lieu de la forme correcte : « permite luchar... es fácil entender... Revoir les emplois des prépositions en général est toujours utile, notamment ceux de « a », dont l’utilisation diffère souvent de celle que nous faisons en français, ainsi que ceux de « por » et « para », beaucoup plus faciles pourtant que nos « pour » et « par »... S’entraîner également aux oppositions entre « ser » et « estar » (ce dernier étant à proscrire absolument, par exemple, devant un nom), et réviser les quelques règles fondamentales de l’orthographe espagnole (seules redoublent les consonnes CRN, utilisation de J et G...) ne serait pas inutile non plus. Enfin, nous ne cesserons jamais d’insister sur la nécessité de maîtriser un minimum de connecteurs logiques (coordination, opposition, conséquence…), qui permettent d’articuler le résumé et de rendre un travail clair et précis. __________ - 21 -