Le gouvernement est pleinement conscient des grandes difficultés
auxquelles font face les professionnels du bâtiment. C’est pour cela qu’il a
annoncé un nombre important de mesures dans le cadre du plan national de
relance pour le logement et du projet de loi de transition énergétique : je pense
notamment à l’assouplissement et l’élargissement du Prêt à Taux Zéro (PTZ),
aux exonérations fiscales sur les plus-values de cession pour libérer le foncier
privé, ou encore à la création du crédit d’impôt de transition énergétique (CITE).
Mais force est de constater que le retour de la croissance dans ce secteur
nécessite une mécanique d’ensemble – une démographie dynamique, une
demande privée soutenue – qui va au-delà du seul investissement public.
En revanche, et c’est une bonne nouvelle pour l’économie lozérienne, les
entreprises de nombreuses communes du département sont à présent éligibles
aux aides à finalité régionale (AFR), dont la carte a été définie pour la période
2014-2020. L’entrée de la Lozère dans ce dispositif est une victoire arrachée de
haute lutte, qui va permettre à nos entreprises de bénéficier de dispositifs de
soutien à l’investissement propices à leur développement.
Par ailleurs, l’économie lozérienne commence à bénéficier des
premiers effets des politiques de renforcement de la compétitivité de nos
entreprises mises en œuvre par le Gouvernement.
Je pense notamment au Pacte de responsabilité et de solidarité, avec en
particulier la montée en puissance du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et
l’Emploi. Plus de 750 entreprises lozériennes ont bénéficié de ce dispositif en
2014, pour un montant total de 4,2 millions d’euros. Un montant qui est
d’ailleurs amené à augmenter encore cette année, puisque le taux de subvention
passe de 4 % à 6 % des rémunérations versées au titre de l’exercice 2014 pour
les salaires inférieurs à 2,5 SMIC.
Je pense également aux mesures issues du choc de simplification, qui
témoigne de la volonté permanente du gouvernement de simplifier la vie des
entreprises. D’ailleurs, le climat des affaires s’améliore, même si la croissance
n’est pas encore suffisamment forte pour que le chômage baisse dans la durée.
En revanche, point positif, les emplois d’avenir ont été, cette année
encore, utilisés à leur maximum, grâce en particulier à la forte mobilisation des
partenaires du service public de l’emploi et des employeurs publics. Nous avons
eu en 2014 150 nouvelles embauches en emplois d’avenir, et ce sont au total 325
jeunes qui ont trouvé un emploi depuis le lancement de ce dispositif en
novembre 2012, avec une très forte représentation des contrats de longue durée.
4