Rouge-gorge
: La couleur caractéristique de son poitrail lui a donné son nom. On le confond pourtant
souvent avec le pinson des arbres. Il a un gros ventre caractéristique, ce qui permet de ne pas le confondre.
Troglodyte mignon
: Lorsqu'il est excité, le troglodyte mignon pousse des cris ; c'est souvent un «
trrrrt » roulé ou un « tic tic tic... » sec. Son chant puissant et mélodieux est composé d'une longue série de
notes aiguës et de trilles répétitifs. Il est possible de l'entendre en hiver. Il est sédentaire.
Merle noir
: Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque
individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt. Le mâle établit son
territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de
nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l'exception de son partenaire.
Pour défendre l'exclusivité de son territoire, un mâle chasse les autres mâles par des postures de menace :
une course brève vers l'intrus, la tête d'abord levée, puis penchée vers le bas au fur et à mesure que la queue
s'abaisse. Si un combat s'ensuit, les deux mâles se font face et, voletant à quelques centimètres du sol en
poussant des cris, les pattes tendues vers l'adversaire. Ces combats sont généralement de courte durée, plus
démonstratifs que violents, et l'expulsion de l'intrus est rapide. La femelle aussi est agressive au printemps,
quand elle entre en compétition avec d'autres femelles pour un partenaire ou un territoire de nidification.
Bien que les combats de femelles soient moins fréquents, ils ont tendance à être plus violents.
Bergeronnette des ruisseaux
: Comme toutes les bergeronnettes, la bergeronnette des ruisseaux
hoche fortement la queue et a un vol onduleux. C'est un oiseau protégé; on le trouve même dans Paris.