Les animaux
La Lozère, avec ses grands espaces et un environnement préservé, abrite une faune sauvage
particulièrement riche. A lui seul, le parc national des Cévennes abrite plus de 2 400 espèces dont 89
espèces de mammifères, plus de 200 espèces d'oiseaux sans oublier les reptiles, les amphibiens et les
poissons.
Parmi ces espèces, certaines sont emblématiques :
le loup
En Lozère, plane encore l'ombre de la Bête du Gévaudan. Le parc du Gévaudan dédié uniquement au loup
a été créé en 1985.
Aujourd'hui, il y a une centaine de loups qui vivent en semi-liberté.
Parfois, le loup faît parler de lui en dehors du parc, cadavres de chevreuils, traces, l'homme de chasse alors.
La Lozère semble être un couloir de migration pour cette espèce entre les Alpes et les Pyrénées.
le bison
Au Moyen-âge, le défrichement et l'élévage d'animaux domestiques chassa le bison de son milieu naturel.
Seuls quelques bisons persistaient à l'état sauvage en Pologne. C'est à Ste Eulalie que le bison fut
réintroduit en 1991 : 6 mâles et trois femelles. Il existe aujourd'hui une quarantaine d'individus qui vivent
en semi-liberté et qu'on espère un jour voir retourner à l'état sauvage.
le cheval de Przewalski
C'était le dernier cheval sauvage de la planète. Il peuplait l'Asie centrale ainsi que l'Europe il y a encore
quelques milliers d'années. Sur les causses de Méjean, un programme de réintroduction de ces chevaux a
vu le jour. D'une population de 11 individus elle est passée à près de 40. Le but est de réintroduire le cheval
de Przewalski dans les plaines de Mongolie.
Ces animaux ont été réintroduits en Lozère pour le climat qui y est rigoureux et la population peu
nombreuse.
D'autres animaux peuplent naturellement cette région aride :
Le mouflon
: Il doit en exister environ 500 en Corse. Quelques rares individus ont trouvé refuge en
Lozère. Le climat et l'aspect "sauvage" de la région leur convient parfaitement.
Le chevreuil
: Ce sont des ruminants qui vivent dans des forêts de feuillus ou des forêts mixtes
(feuillus et conifères). C'est un animal rapide et très agile. Il porte des bois caducs (qui tombent chaque
année) et plutôt courts. Le chevreuil est dit anoure (c'est-à-dire sans queue) et artiodactyle (il marche sur un
nombre pair de doigts porteurs, à chaque membre).
Le sanglier
: C'est est un mammifère omnivore, forestier, proche du porc. Sa femelle se nomme la «
laie », les petits sont des «marcassins», les jeunes sont parfois appelés « bêtes rousses » et les mâles adultes
des « solitaires ».
Le blaireau
: Il est plantigrade (il pose toutes la plante de pied sur le sol, comme les êtres humains).
Nocture et omnivore, il n'a pas bonne réputation chez les chasseurs et les agriculteurs. Un blaireau adulte
peut ingurgiter annuellement près de cent kilogrammes de lombrics. Il apprécie aussi beaucoup les
grenouilles et les vipères dont le venin ne lui fait aucun effet. C'est un animal fouisseur, capable de
construire de vastes galeries familiales dans des sols très durs.
Le lièvre
: Ce sont des petits mammifères sauvages herbivores proches des lapins qui se déplacent à une
vitesse de 60 km/h en moyenne et qui peut atteindre 80 km/h en pointe. Il peut aussi faire des bonds de 2
mètres à la verticale, ce qui est impressionnant pour un animal de sa taille.
Le renard
: appelé également "goupil" qui est son nom d'origine. En effet, le terme actuel de «renard »,
pour désigner l'animal, n'est autre qu'un prénom donné à un « goupil » dans le Roman de Renart. Au centre
de ce recueil d'histoires imaginaires, le goupil Renart est très rusé et les tours qu'il joue aux autres animaux
et aux humains ont rendu le personnage très populaire (on disait : « malin comme Renart »).
De nombreux oiseaux partagent également cette région.
La fauvette à tête noire
est une espèce de passereau très discret que l'on repère à cause de son
chant. On le voit également en hiver car il se nourrit, comme les mésanges et les rouge-gorges, avec les
mangeoires placées à cet effet.
La fauvette des jardins
est également une espèce de passereau.
Rossignol Philomèle
: Il habite la forêt, de préférence proche de l'eau, mais on peut le trouver aussi
dans les jardins, les bosquets ou vergers. Son chant est très mélodieux et très complexes avec près de 120 et
260 séquences différentes. Elles durent en général de 2 à 4 secondes. Le jeune mâle apprend à chanter en
écoutant les plus expérimentés et marque ainsi son territoire, ou tente de séduire les femelles.
Pouillot Véloce
: C'est un petit passereau migrateur insectivore dont la femelle construit un nid en
forme de dôme sur ou près du sol, et assume l'essentiel de la couvaison et l'alimentation des oisillons,
tandis que le mâle a peu d'implication dans la nidification, mais défend son territoire contre ses rivaux, et
attaque les prédateurs potentiels.
Mésange bleue
: Elle se caractérise par sa calotte, son dos, ses ailes et le dessus de sa queue bleus, ses
joues et son front blancs, un bandeau noir sur les yeux, sa poitrine et son ventre jaunes, ce dernier étant
parfois marqué d'une très fine ligne noire.
Toujours très active et familière, c'est une visiteuse habituelle des mangeoires en hiver. Cette mésange est
très acrobate et se suspend volontiers aux boules de suif. Elle aime également s'ébrouer dans les mares peu
profondes afin de rafraîchir son plumage. Elle reste toute l'année dans son environnement, elle ne change
pas d'endroit comme le ferait une hirondelle, par exemple.
Pinson des arbres
: C'est également un petit passereau qui a un cri caractéristique. Il préfère se
nourrir sous les mangeoires que dedans. On le trouve souvent en train de sautiller sur le sol. Il est très
social sauf en priode de reproduction. Il est alors très agressif. Il est souvent confondu avec le rouge gorge
de part sa couleur rosé/rougeâtre sur le poitrail.
Rouge-gorge
: La couleur caractéristique de son poitrail lui a donné son nom. On le confond pourtant
souvent avec le pinson des arbres. Il a un gros ventre caractéristique, ce qui permet de ne pas le confondre.
Troglodyte mignon
: Lorsqu'il est excité, le troglodyte mignon pousse des cris ; c'est souvent un «
trrrrt » roulé ou un « tic tic tic... » sec. Son chant puissant et mélodieux est composé d'une longue série de
notes aiguës et de trilles répétitifs. Il est possible de l'entendre en hiver. Il est sédentaire.
Merle noir
: Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque
individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt. Le mâle établit son
territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de
nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l'exception de son partenaire.
Pour défendre l'exclusivité de son territoire, un mâle chasse les autres mâles par des postures de menace :
une course brève vers l'intrus, la tête d'abord levée, puis penchée vers le bas au fur et à mesure que la queue
s'abaisse. Si un combat s'ensuit, les deux mâles se font face et, voletant à quelques centimètres du sol en
poussant des cris, les pattes tendues vers l'adversaire. Ces combats sont généralement de courte durée, plus
démonstratifs que violents, et l'expulsion de l'intrus est rapide. La femelle aussi est agressive au printemps,
quand elle entre en compétition avec d'autres femelles pour un partenaire ou un territoire de nidification.
Bien que les combats de femelles soient moins fréquents, ils ont tendance à être plus violents.
Bergeronnette des ruisseaux
: Comme toutes les bergeronnettes, la bergeronnette des ruisseaux
hoche fortement la queue et a un vol onduleux. C'est un oiseau protégé; on le trouve même dans Paris.
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