Une école pour tous
Depuis le 1er juillet 2000, les écoles publiques québécoises n’ont plus de
reconnaissance confessionnelle, c’est-à-dire qu’elles ne se définissent plus
en fonction d’une tradition religieuse donnée. Aujourd’hui, c’est plutôt
autour du projet éducatif que se rallient le personnel enseignant, la
direction, les élèves et les parents.
L’école publique se veut maintenant :
•commune : elle est au service de tous les élèves du territoire;
•inclusive : elle rassemble les élèves quels que soient leurs talents, leurs
limites, leurs origines sociales, culturelles et religieuses, etc.;
•démocratique : elle accorde de l’importance aux droits et libertés des
personnes;
•ouverte : elle donne accès au monde des connaissances et à une large
culture, enracinée dans la communauté qu’elle dessert, dans toute sa
diversité sociale, culturelle, religieuse, etc.
Cette école, qui vise l’intégration sociale et culturelle de tous les élèves, doit
faciliter leur cheminement spirituel afin de favoriser leur plein épanouissement,
dans le cadre d’un projet éducatif qui respecte la liberté de conscience et de
religion des élèves, des parents et du personnel.
De plus, la possibilité pour une école publique d’adopter un projet particulier de
nature religieuse est désormais exclue, quelle que soit la religion (catholique,
juive, évangélique, musulmane, etc.). Les autorisations qui étaient accordées en
ce sens cesseront le 1er juillet 2001.