
1 - Ventilation mécanique
2 - Parois opaques
3 - Eau chaude sanitaire
4 - Parois vitrées
5 - Refroidissement
6 - Eclairages
7 - Chauffage
8 - Energies renouvelables
LES 8 POINTS
Rampant < 60° : R = 4 m2k/W
Plancher de combles perdus : R = 4,5 m2k/W
Toiture terrasse : R = 2,5 m2k/W
Mur extérieur : R = 2,3 m2k/W
Mur sur local non chauffé : R = 2 m2k/W
Plancher bas sur extérieur ou parking collectif 
 R = 2 ,3 m2k/W
Plancher bas sur vide sanitaire : R = 2 m2k/W
Exemple pour les parois opaques (Bretagne)
RT existant « élément par élément » : 
les 8 points
Domaine : bâtiments existants non soumis à la RT
« globale » soit :
• Tous les bâtiments(8) de moins de 1 000 m2
• Tous les bâtiments(8) achevés avant 1948
• Tous les bâtiments(8) de plus de 1 000 m2 dont le 
coûtdestravauxest<25%delavaleurdubâti-
ment (Arrêté du 20 décembre 2007)
  Lors de travaux de rénovation, d’améliora-
tion, d’installation, de remplacement de l’isolation
  Exigences de caractéristiques thermiques 
et de performances énergétiques des équipements, 
ouvrages et systèmes installés ou remplacés
TYPE DE TRAVAUX PRECISION
CRITÈRES DE 
PERFORMANCES REQUIS 
PAR LA RT BÂTIMENTS 
EXISTANTS EN BRETAGNE 
(Arrêté du 3 mai 2007)
CRITÈRES DE PERFORMANCES REQUIS POUR LE BÉNÉFICE 
D’AIDES FINANCIÈRES VOIR ÉGALEMENT LE TABLEAU
 AIDES FINANCIÈRES  EN PAGE 11
CRITÈRES DE PERFORMANCES 
REQUIS PAR LE DISPOSITIF 
CREDIT D’IMPOT
Art. 200 quater du code général des impôts 
et Art. 18 bis de l’annexe IV à ce code
CRITÈRES DE 
PERFORMANCES REQUIS 
PAR LE DISPOSITIF 
ECO PTZ 
Arrêté du 30 mars 2009 et Art
 R319-16 du Code de la construction
ISOLATION DES PAROIS 
OPAQUES
(Surface  0,5m2)
Murs en contact avec 
l’extérieur et rampants de 
toiture de pente > 60°
R ≥ 2,3 (m².K)/W  R ≥ 3,7 (m².K)/W (~15 cm d’isolant) 2,8 (m².K)/W
Murs en contact avec un 
volume non chauffé R ≥ 2 (m².K)/W Pas dans le dispositif Pas dans le dispositif
Toitures terrasses R ≥ 2,5 (m².K)/W  R ≥ 4,5 (m².K)/W (~18 cm d’isolant) 3 (m².K)/W
Planchers de combles 
perdus R ≥ 4,5 (m².K)/W R ≥ 7 (m².K)/W (~28 cm d’isolant) 5 (m².K)/W
Rampants de toiture de 
pente < 60° R ≥ 4 (m².K)/W R ≥ 6 (m².K)/W (~28 cm d’isolant) 4 (m².K)/W (« rampants de 
combles aménagés »)
Plancher bas donnant 
sur l’extérieur ou sur un 
parking collectif
R ≥ 2,3 (m².K)/W 
R ≥ 3 (m².K)/W (~12 cm d’isolant) Pas dans le dispositif
ISOLATION DES PAROIS 
VITRÉES
(Surface  0,5m2)
(sont exclues : verrières, 
vérandas non chauffées, 
vitrines anti-effraction…)
Fenêtres et portes-fenêtres 
(excepté verrières et 
vérandas non chauffées)
Uw = 2,3 W/(m2.K)
Uw ≤1,4 W/(m².K) (PVC) - 31/12/12
Uw ≤
Uw ≤ 1,8 W/(m².K) (Alu) - 31/12/12
Uw < 1,3 et Sw > 0,3
Uw < 1,7 et Sw > 0,36
Plus de précision dans l’article 18 bis de 
Uw ≤ 1,8 W/(m².K) 
Ujn ≤ 1,8 W/(m².K) 
Pose d’une double fenêtre : 
Uw ou Ujn≤ 1,8 W/(m².K)
coulissante Uw = 2,6 W/(m2.K) Pas dans le dispositif Pas dans le dispositif
COFFRE DE VOLET 
ROULANT
Les coffres de volet roulant 
séparant l’ambiance 
chauffée de l’extérieur, 
installés ou remplacés,
doivent être isolés
Uc ≤ 3 W/(m2.K)
Les coffres isolés sur toutes les faces 
autres que latérales avec 1 cm d’un 
matériau d’isolation thermique sont
réputés satisfaire à cette exigence.
Pas dans le dispositif Pas dans le dispositif
PORTES DONNANT SUR 
L’EXTÉRIEUR R ≥ 1,7 (m².K)/W 1,8 (m².K)/W
Des données complémentaires portant sur : les sas donnant sur l’extérieur, le chauffage, l’eau chaude sanitaire, le refroidissement, la ventilation et l’éclairage 
sont disponibles dans l’Arrêté du 3 mai 2007
Les 4 principales solutions ITE (Solutions de principe)
VÊTURE
ENDUIT MINCE
SUR ISOLANT
ENDUIT
 HYDRAULIQUE
SUR ISOLANT
BARDAGE
RAPPORTÉ
Polystyrène expansé moulé en densité 
13 à 20 kg/m3 dans la plupart des cas 
(économique, facilité de mise en œuvre). 
Résistance feu : 
Euroclasse B ou C
Laines de roche de forte densité (90 à 150 
kg/m3. Polystyrène extrudé et mousse 
polyuréthane plus rarement.
Les matériaux utilisés en peau 
externe sont similaires à ceux 
des bardages rapportés : 
métal laqué, aluminium, plaque 
céramique, ardoise, fibre ciment, 
PVC, bois... Il est possible 
également de réaliser des enduits 
ou des mortiers hydrauliques 
directement sur l’isolant.
Les composants, dont les chants sont en général 
à profils d’emboîtement mâles/femelles, sont fixés 
mécaniquement à la structure porteuse, en principe 
sans ossature intermédiaire, à l’aide de fixations 
traversantes (vis et chevilles), de pattes d’ancrage 
ou de profilés supports. Dans le cas des vêtures, le 
parement extérieur est solidaire de l’isolant thermique 
(contrecollage). L’ensemble est donc mis en œuvre 
en une seule opération. Plus ancien, le vêtage est 
constitué d’éléments en plaques, panneaux ou 
carreaux céramiques. Pour obtenir un vêtage isolant, 
il convient d’interposer, entre le mur et les éléments 
du vêtage, un isolant thermique préalablement fixé 
ou collé au support ou maintenu en compression par 
le vêtage ou la peau du système.
Polystyrène expansé ignifugé, laine de 
roche, de verre cellulaire ou de polyuréthane, 
de fibres de bois.
Polystyrène expansé ignifugé, laine de 
roche ou fibre de bois.
Dans la plupart des cas, c’est de la laine 
minérale hydrophile ou, plus rarement, du 
polystyrène expansé et liège.
La fibre de bois peut être utilisée avec 
pare-pluie, ou sans pare-pluie si la couche 
extérieure des panneaux de fibre fait office 
de pare-pluie sous un bardage type XIII ou 
XIV.
Enduit à base de liants organiques 
(résine) qui forment une pellicule 
d’une épaisseur de 3 à 5 mm de 
préférence ouvert à la diffusion de 
vapeur.
Enduit à base de sable, de ciment 
ou de chaux comprenant peu de 
résine d’une épaisseur de 15 à 
20 mm. Tous les types de finition 
peuvent être envisagés.
Traditionnels : tuiles, ardoises 
naturelles ou artificielles, carreaux 
de céramique, bois en clins ou 
bardeaux, zinc, aluminium laqué...
Non-traditionnels : plaques à base 
de mortier de polyester ou de 
ciment armé de fibres de verre, 
stratifiés mélaminés à base de 
cellulose... La pierre attachée 
peut, dans une certaine mesure, 
être considérée comme un 
système de bardage rapporté.
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La fixation de l’isolant sur mur support est réalisée 
soit par collage au moyen d’un mortier-colle 
identique ou similaire au sous-enduit, soit par 
fixation mécanique au moyen de profilés en PVC 
ou de connecteurs plastiques vissés au support. 
Dans le cas d’un isolant laine de roche, le collage 
est complété par une fixation cheville plastique. 
L’armature en treillis de fibres de verre enrobé est 
noyée dans le sous-enduit. Ce dernier doit contenir 
5 à 15 % de résines vinyliques ou acryliques. Il peut 
être formulé à l’emploi ou avec adjonction d’une 
quantité variable de ciment. En finition, il s’agit le 
plus souvent d’un revêtement plastique épais (RPE) 
ou d’une couche d’enduit recevant par projection des 
granulats de marbre.
La fixation de l’isolant au mur support est réalisée 
soit par collage avec un mortier-colle complété de 
fixations mécaniques, soit par fixation mécanique 
avec des chevilles plastiques expansibles en 
polyéthylène ou en polypropylène, à raison de sept 
à dix fixations par mètre carré selon les systèmes. 
L’enduit est renforcé par une armature métallique 
(treillis métallique soudé, galvanisé, en plaque ou 
rouleau), par une armature souple (treillis en fibres 
de verre ou fibres mixtes verre/Kevlar, traité contre 
l’action des alcalis, en rouleau) ou par des fibres 
de verre - fibres longues incorporées à l’enduit en 
remplacement du treillis ou fibres courtes utilisées 
dans certains systèmes comportant une armature.
Mise en œuvre en conformité avec le 
« Cahier des prescriptions techniques 
d’emploi et de mise en œuvre des 
systèmes d’isolation thermique 
extérieure avec enduit mince 
sur polystyrène expansé », 
(Cahier du CSTB 3035, avril 1998)
et Modificatif n°1 (Cahier du CSTB 
3399, mars 2002). Avis techniques 
des fabricants.
L’ossature en bois, en acier, en aluminium ou mixte 
bois/métal, est fixée au mur soit par vis traversantes, 
soit - cas le plus fréquent - par des pattes métalliques 
chevillées au mur. En général, l’ossature est décalée 
du support au moyen de pattes métalliques de 
manière à laisser la place à l’isolant thermique. 
Une lame d’air ventilée de 2 cm minimum doit être 
ménagée entre l’isolant et le parement.
La mise en oeuvre s’effectue 
conformément aux règles 
de l’art lorsqu’il s’agit 
d’un système traditionnel 
et conformément aux avis 
techniques des fabricants pour les 
techniques non-traditionnelles. Il 
convient de se référer aux « Règles 
générales de conception et de mise 
en oeuvre - ossature bois et isolation 
thermique des bardages rapportés 
faisant l’objet d’un avis technique 
ou d’un constat de traditionalité » *.
Avis techniques des fabricants.
Il s’agit de systèmes non-
traditionnels d’isolation extérieure à 
base de composants associant un 
parement et un isolant.
Non-traditionnels, ces systèmes 
sont constitués d’un enduit mince 
armé d’un treillis de fibres de verre 
appliqué sur un isolant.
Non-traditionnels, ces systèmes 
sont constitués d’un enduit mono 
ou bicouche appliqué sur un 
isolant sur une épaisseur comprise 
entre 3 et 12 cm.
Le système de bardage rapporté 
est constitué d’une ossature fixée 
au mur support et d’éléments 
manufacturés de parement fixés 
sur ladite ossature.
DESCRIPTION ISOLANT EMPLOYÉ REVÊTEMENTS MISE EN ŒUVRE TEXTES RÉFÉRENCE
Avis techniques des fabricants.
* : http://tdb-atec.cstb.fr/fichiers/pdf_cpt/CPT_3585_V2.PDF
Source : Moniteur
VÊTAGE
Cas
N°2
6Rénovation thermique par l’extérieur
(8) Sauf exclusions
((voir page 3 « Quand s’ap-
plique la réglementation ? »)
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