Rénovation
thermique
par l’extérieur
bibois
Le réseau des professionnels du bois en Bretagne
bois
construction
Tome 1
Aide mémoire
Les enjeux
RT existant
Solutions bois
Quelle démarche ?
Aides financières
Sécurité incendie
Ressources
2
3
8
10
11
12
12
Mise à jour
Avril 2012
QUELQUES DONNÉES SUR LE PARC
 Habitat privé breton
880 000 logements construits avant 1975 (sur un total
de 1,6 million). Les maisons individuelles représentent
90% du gisement d’économie d’énergie. La typologie
est variée et les interlocuteurs nombreux.
 Logement social breton
155 000 logements sociaux : enjeu environnemental
moindre que l’habitat privé, mais mise en place d’ac-
tion « démonstration » facilitée par le nombre limité
d’acteurs à mobiliser.
RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS
ET LES REJETS DE CO2
L’objectif du « facteur 4 » (diviser par 4 les rejets de CO2
avant 2050) impose la mise en œuvre d’un scénario volon-
tariste (très ambitieux) de rénovation thermique :
• 24 000 logements par an à rénover en Bretagne
(~2000/an à Rennes)
• 4 Mteq CO2/ an (27Kg/an/m2) :
à réduire à 850 000 teqCO2/an (6kg/an/m2)
• 24 000 GWh/an : à réduire à 4 400 GWh/an
METTRE EN ŒUVRE DES SOLUTIONS À FAIBLE
IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Dans une logique de cohérence des moyens, les solutions
d’isolation mises en œuvre doivent intrinsèquement avoir
un faible impact environnemental.
EVITER LES DÉLOGEMENTS ET LIMITER LA
DURÉE DES CHANTIERS
La traduction des objectifs gouvernementaux conduits
par exemple à la rénovation de plus de 2000 logements
par an pour la ville de Rennes. Ces chantiers se cumule-
ront aux chantiers de construction et aux chantiers d’en-
tretien. L’isolation par l’extérieur doit être privilégiée et à
durée minimale :
• Pour éviter le délogement - relogement des occu-
pants
• Pour des raisons de sécurité et de fluidité de circula-
tion piétonne et automobile
• Pour limiter les nuisances
LANCER DES OPÉRATIONS EXEMPLAIRES
ET DÉMONSTRATIVES
La rénovation thermique de l’existant peut présenter une
complexité et des contraintes supérieures à la construc-
tion neuve, ce qui représente un frein au développement
rapide des opérations d’isolation. Des opérations de dé-
monstration peuvent permettre de faciliter l’appropriation
de la démarche de rénovation.
QUAND S’APPLIQUE LA RÉGLEMENTATION ?
À l’occasion de travaux de rénovation, de remplacement
ou d’installation susceptibles d’apporter une amélioration
dans un bâtiment existant. Elle concerne tous les bâti-
ments existants faisant l’objet de travaux, à l’exclusion
des cas suivants :
• SHON < 50 m²
• Lieux de culte
• Constructions provisoires < 2 ans
• Usage industriel
• Usage agricole
• Résidentiels habités moins de 4 mois par an
• Bâtiments classés (monuments historiques,...)
• Pas d’énergie pour réguler la température intérieure
DEUX MESURES RÉGLEMENTAIRES
Les mesures réglementaires sont différentes selon l’im-
portance des travaux entrepris par le maître d’ouvrage :

Pour les rénovations « lourdes » (voir cas n°1 page 5) de
bâtiments de plus de 1000 m², achevés après 1948, la
réglementation définit un objectif de performance globale
pour le bâtiment rénové. Ces bâtiments doivent aussi faire
l’objet d’une étude de faisabilité des approvisionnements
en énergie préalablement au dépôt de la demande de per-
mis de construire. Ce premier volet de la RT est applicable
pour les permis de construire déposés après le 31 mars
2008.

Pour tous les autres cas de rénovation (voir cas n°2 page
6), la réglementation définit une performance minimale
pour l’élément remplacé ou installé. Ce second volet de la
RT est applicable pour les marchés ou les devis acceptés
après le 1er novembre 2007.
Les enjeux Réglementation thermique
des bâtiments existants
La réglementation thermique des bâtiments existants (RT Ex) s’applique aux bâtiments résidentiels et tertiaires exis-
tants, à l’occasion de travaux de rénovation prévus par le maître d’ouvrage.
Elle repose sur les articles L. 111-10 et R.131-25 à R.131-28 du Code de la construction et de l’habitation, ainsi que sur
leurs Arrêtés d’application (voir page 4 et www.rt-batiment.fr).
2 mesures différentes selon limportance des travaux
Une enquête TNS Sofres
réalisée en février 2009 pour
le compte de Cap Consom-
mateurs Habitants sur la motivation
des propriétaires révèle que les
économies d’énergie ne sont pas
la première motivation pour l’enga-
gement de travaux. Selon l’étude,
cela passe principalement par le
chauffage (60 %), l’espace (34 %),
la luminosité (33 %), l’aménagement
fonctionnel (31 %) et enfin l’isolation
phonique et thermique (30 %).
95 % d’entre eux déclarent que le
prix de l’énergie va augmenter ces
prochaines années, 76 % d’entre
eux pensent même que ce sont les
logements les moins énergivores
qui vaudront plus cher dans le futur.
Enfin, 85 % des personnes interro-
gées pensent que les travaux d’éco-
nomies d’énergie sont une priorité
pour protéger l’environnement.
« Le confort : motivation principale des travaux,
avant les économies »
Facteurs influençant le confort : température des parois,
température de l’air, vitesse de l’air, humidité, métabolisme, habillement
(3) : Besoin Bioclimatique
Maximal = Bbiomaxmoyen x
(Mbgéo+Mbalt+Mbsurf)
Précision sur
www.rt-batiment.fr
8 zones
H2a
H2b
H2c
H3
H2d
H1c
H1b
H1a
ZONES
CLIMATIQUES
COEFFICIENT
a
H1a, H1b 1,3
H1c 1,2
H2a 1,1
H2b 1
H2c, H2d 0,9
H30,8
ALTITUDE COEFFICIENT
b
< 400 m 0
> 400 m et
800 m 0,1
> 800 m 0,2
(1) Coefficients de modulation
selon les zones géographiques
(2) : Consommation en énergie
primaire maximale.
Précisions sur
www.rt-batiment.fr
(4) : voir sur www.legifrance.fr
RÈGLEMENTATION THERMIQUE POUR LE NEUF ET SON ÉVOLUTION
L.111-9, R.111-R.111-20 du Code de la construction et de l’habitation
DPE
Décret 14 09 2006
Arrêté 21 09 2007
RT 2005
L.111-9, R.111-6 et R.111-20
du Code de la construction
et de l’habitation
kWhep/an/m2
SHON
Label BBC
puis
RT 2012
(Règles ThBCE)
kWhep/an/m2
SHON
Label BEPAS
& BEPOS
puis
RT 2020
2006
2007
2008
Concerne :
Toute location, construction
neuve, extension (> 50m2),
vente (Sauf exceptions cf.
Art. R134-1 du code de la
construction)
ERP > 1000m2 =>
Obligation d’affichage

CepmaxH1 130 (1)
CepmaxH2 110 (1)
CepmaxH3 80 (1)

si > 1000m2 =>
Etude approvisionnement
en énergie
Labellisation volontaire
Cepmax 50*(a+b) (1)

d’élaboration
BEPAS
BEPOS
Effinergie
Eco-Mobilité
DOM
Cepmaxpassif ?
Coeff. Bbiomaxpassif ?

BesoinChauffage 15 kWhep/an/m2
SHAB
Cep totale < 120 kWhep/an/m2
SHAB

• 10% logement
• 20% ANRU et social
• 20% tertiaire
2011
RT 2012
•Nouveau Cepmax
(2)
Cepmax= 50 x Mctype x
(Mcgéo+Mcalt+Mcsurf+McGES)
+
•Nouveau Coeff. « Bbiomax(3) »
Besoin Bioclimatique Maximal
Caractérise l’efficacité enveloppe +
équipements.
Bbiomax
=
besoin chauffage + refroidissement +
éclairage
1/7/2011 :

2013 
2020 Validité du DPE : 10 ans RT 2020
Sensation
de froid
Tparoi = 14°C
Sensation
de confort
Tparoi = 18°C
Tressentie= Tmoy. parois + Tair
2
Extérieur
Extérieur
Tair = 20°C
24 % Evaporation / Sudation
1%
Paroi froide
Trs = 14 + 20 = 17°C
2
Paroi chaude
Trs = 18 + 20 = 19°C
2
Conduction
RAPPEL
NEUF
35 % Convection
35 % Rayonnement
35 % Ingestion nourriture
2Rénovation thermique par l’extérieur 3
Rénovation thermique par l’extérieur
bibois
bibois
CAS DES BÂTIMENTS
SOUMIS À LA RT EXISTANT

CONSOMMATION MAXIMALE APRÈS RÉNOVATION (kwh)
Cepmax après travaux < Cepref Kwhep /an/m2/SHON
LOGEMENTS

(voir carte en marge de la page 4) H1 H2 H3

 130 110 80

(dont PAC) ou réseau de chaleur 165 145 115
BÂTIMENTS
NON RÉSIDENTIELS Gain de 30% sur la consommation par rapport à l’état antérieur
RAPPEL VALEURS POUR LE NEUF (kwh)
Cep
max
après travaux < Cep
ref
Kwh
ep
/an/m
2
/
SHON
Z
(voir carte en marge de la page 4)
H1 H2 H3


130 110 80

(dont PAC)
250 190 130
QUELS SONT LES BÂTIMENTS CONCERNÉS ?
La réglementation thermique « globale » s’applique
aux bâtiments (7) résidentiels et tertiaires respectant
simultanément les trois conditions suivantes :
-
rieure à 1 000 m²,

au 1er janvier 1948,
-
cidés par le maître d’ouvrage est supérieur à 25%
de la valeur hors foncier du bâtiment, ce qui corres-
pond à 322 euros HT/m² pour les logements et 275
euros HT/m² pour locaux non résidentiels (cf Arrêté
du 20 décembre 2007).
Pour vérifier cette dernière condition, le maître d’ou-
-
tant sur l’enveloppe et les systèmes du bâtiment.

prévus pour les deux années à venir ; il intègre no-


Cette comparaison est réalisée avant le dépôt de la
demande de permis de construire ou d’autorisation
de travaux.
LES EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES
À RESPECTER
Compte tenu de l’importance des travaux entre-
pris, les principes retenus dans la réglementation
sont proches de ceux de la RT 2005 applicable aux
constructions neuves (sont requis : Cep max après
travaux selon la méthode de calcul « Th CE ex »
< Cep ref, le respect du confort d’été, le respect des
garde-fous).
RT existant « globale »
RÈGLEMENTATION THERMIQUE POUR LE PARC EXISTANT
L.111-10 et R.131-28 du Code de la construction et de l’habitation
Rappel : la consommation actuelle moyenne de chauffage : ~ 240 KWhep/an/m²SHON
RT Rénovation
DPE 


Règles Th CE ex



Labels HPE & BBC
Rénovation
Décret du 29 septembre 2009
Arrêté du 29 septembre 2009
Règles Th CE ex
Résidentiel Non résidentiel
2006
2007
2008
DPE





d’optimisation
Sont concernés les bâtiments :
•>1000m2
•>1948(achevéaprès1948)
•Coûttravaux>25%valeurdu
bâtiment
1er avril 2008
Limites de consommation :
voir tableau page 5
Etude d’approvisionnement
énergétique
Tous les cas autres que
« global »
1er nov. 2007
Pas de limite de consommation
MAIS
Des obligations élément par
élément
2009
1/10/2009
kWhep/an/m²SHON
BBC < 80 x (a+b)(6)
HPE < 150 x (a+b)(6)
1/10/2009
Cep
(Cref Réno-40%)
2012 Objectif : - 12% en 2012
soit : 210 kWhep/an/m² SHON
  
DPE
Logements
existants
RT 2005 RT Existant

LABEL BBC
RENOVATION
 3 CL - DPE Règles Th CE Règles Th CE ex


gaz à effet de serre Cepmax Cepref Cepinitial, Cepprojet Cepref
 19 19 19 19
     
Refroidissement     
ECS     
  Non   

Eclairage Non Non   
(HiFi,
 Non Non Non Non Non
Coeff. de conversion

énergie primaire (ep)
 2,58 2,58 2,58 2,58
Bois 1 1 0,6 0,6
Pétrole, gaz... 1 1 1 1
 SHAB SHON SHON (R. 112-2 du code de l’urbanisme) SHON (R. 112-2 du code de l’urbanisme)
Étanchéité à l’air
I4
n50
Calcul
spéficique au
DPE adapté au
diagnostic
«in situ»
I4 1,3
I4 0,8
m3/(h.m2)
Q4Pa_surf :
1,7 logt bureaux hôtels,
restauration, enseignements,
établissements sanitaires
Autres : 3
Mesure de l’étanchéité
obligatoire pour le résidentiel.
Pas de valeur cible mais le
résultat valeur utilisée
pour le calcul
Sommes des CONSOMMATIONS en
énergie primaire
kWhep/m2/an
Cep < Cepmax
soit 110
Cep < Cepmax
soit 190 (élec.)
Cep<Cepref
Cepprojet< Cepref< Cepinitial
En zone H2, Cep < 110 ou 145
si chauffage électrique
(y compris PAC)
Logement :
Cepprojet < 80*(a+b)
Ubatprojet Ubatmax -30%
Résidentiel :
Cepprojet (Cref -40 %)
ZONES
CLIMATIQUES
COEFFICIENT
a
H1a, H1b 1,3
H1c 1,2
H2a 1,1
H2b 1
H2c, H2d 0,9
H30,8
ALTITUDE COEFFICIENT
b
< 400 m 0
> 400 m et
800 m 0,1
> 800 m 0,2
(6) Coefficients de modulation
selon les zones géographiques
8 zones
H2a
H2b
H2c
H3
H2d
H1c
H1b
H1a
A
C
D
E
F
Logement économe
Logement énergivore
X X X
Logement
kWhep/m2/an
A
C
D
E
F


X X X
Logement
kgéqCO2/m2/an
!
RT existant
élément par
élément
Ou
RT existant
globale
?



er
Règlementation thermique « élément par élément »
Coûtdestravauxde
rénovation thermique < 25%
de la valeur du bâtiment (5)
Coûtdestravauxde
rénovation thermique > 25%
de la valeur du bâtiment (5)
(5) Soit :
321,75 euros HT/m² en résiden-
tiel et 275 euros HT/m² en non
résidentiel pour l’année 2008
(Arrêté du 20 décembre 2007)
(7) Sauf exclusions
(voir page 3 « Quand s’ap-
plique la réglementation ? »)
EXISTANT
Quelle mesure sapplique
à mon bâtiment ?
Cas
N°1
4Rénovation thermique par l’extérieur 5
Rénovation thermique par l’extérieur
bibois
bibois
bibois
1 - Ventilation mécanique
2 - Parois opaques
3 - Eau chaude sanitaire
4 - Parois vitrées
5 - Refroidissement
6 - Eclairages
7 - Chauffage
8 - Energies renouvelables
LES 8 POINTS
Rampant < 60° : R = 4 m2k/W
Plancher de combles perdus : R = 4,5 m2k/W
Toiture terrasse : R = 2,5 m2k/W
Mur extérieur : R = 2,3 m2k/W
Mur sur local non chauffé : R = 2 m2k/W
Plancher bas sur extérieur ou parking collectif
R = 2 ,3 m2k/W
Plancher bas sur vide sanitaire : R = 2 m2k/W
Exemple pour les parois opaques (Bretagne)
RT existant « élément par élément » :
les 8 points
Domaine : bâtiments existants non soumis à la RT
« globale » soit :
• Tous les bâtiments(8) de moins de 1 000 m2
• Tous les bâtiments(8) achevés avant 1948
• Tous les bâtiments(8) de plus de 1 000 m2 dont le
coûtdestravauxest<25%delavaleurdubâti-
ment (Arrêté du 20 décembre 2007)
 Lors de travaux de rénovation, d’améliora-
tion, d’installation, de remplacement de l’isolation
 Exigences de caractéristiques thermiques
et de performances énergétiques des équipements,
ouvrages et systèmes installés ou remplacés
TYPE DE TRAVAUX PRECISION
CRITÈRES DE
PERFORMANCES REQUIS
PAR LA RT BÂTIMENTS
EXISTANTS EN BRETAGNE
(Arrêté du 3 mai 2007)
CRITÈRES DE PERFORMANCES REQUIS POUR LE BÉNÉFICE
D’AIDES FINANCIÈRES VOIR ÉGALEMENT LE TABLEAU
 AIDES FINANCIÈRES  EN PAGE 11
CRITÈRES DE PERFORMANCES
REQUIS PAR LE DISPOSITIF
CREDIT D’IMPOT
Art. 200 quater du code général des impôts
et Art. 18 bis de l’annexe IV à ce code
CRITÈRES DE
PERFORMANCES REQUIS
PAR LE DISPOSITIF
ECO PTZ
Arrêté du 30 mars 2009 et Art
R319-16 du Code de la construction
ISOLATION DES PAROIS
OPAQUES
(Surface 0,5m2)
Murs en contact avec
l’extérieur et rampants de
toiture de pente > 60°
R 2,3 (m².K)/W R 3,7 (m².K)/W (~15 cm d’isolant) 2,8 (m².K)/W
Murs en contact avec un
volume non chauffé R 2 (m².K)/W Pas dans le dispositif Pas dans le dispositif
Toitures terrasses R 2,5 (m².K)/W R 4,5 (m².K)/W (~18 cm d’isolant) 3 (m².K)/W
Planchers de combles
perdus R 4,5 (m².K)/W R 7 (m².K)/W (~28 cm d’isolant) 5 (m².K)/W
Rampants de toiture de
pente < 60° R 4 (m².K)/W R 6 (m².K)/W (~28 cm d’isolant) 4 (m².K)/W (« rampants de
combles aménagés »)
Plancher bas donnant
sur l’extérieur ou sur un
parking collectif
R 2,3 (m².K)/W
R 3 (m².K)/W (~12 cm d’isolant) Pas dans le dispositif
ISOLATION DES PAROIS
VITRÉES
(Surface 0,5m2)
(sont exclues : verrières,
vérandas non chauffées,
vitrines anti-effraction…)
Fenêtres et portes-fenêtres
(excepté verrières et
vérandas non chauffées)
Uw = 2,3 W/(m2.K)
Uw 1,4 W/(m².K) (PVC) - 31/12/12
Uw 
Uw 1,8 W/(m².K) (Alu) - 31/12/12
Uw < 1,3 et Sw > 0,3
Uw < 1,7 et Sw > 0,36
Plus de précision dans l’article 18 bis de

Uw 1,8 W/(m².K)
Ujn 1,8 W/(m².K)
Pose d’une double fenêtre :
Uw ou Ujn 1,8 W/(m².K)

coulissante Uw = 2,6 W/(m2.K) Pas dans le dispositif Pas dans le dispositif
COFFRE DE VOLET
ROULANT
Les coffres de volet roulant
séparant l’ambiance
chauffée de l’extérieur,
installés ou remplacés,
doivent être isolés
Uc 3 W/(m2.K)
Les coffres isolés sur toutes les faces
autres que latérales avec 1 cm d’un
matériau d’isolation thermique sont
réputés satisfaire à cette exigence.
Pas dans le dispositif Pas dans le dispositif
PORTES DONNANT SUR
L’EXTÉRIEUR R 1,7 (m².K)/W 1,8 (m².K)/W
Des données complémentaires portant sur : les sas donnant sur l’extérieur, le chauffage, l’eau chaude sanitaire, le refroidissement, la ventilation et l’éclairage
sont disponibles dans l’Arrêté du 3 mai 2007
Les 4 principales solutions ITE (Solutions de principe)
VÊTURE
ENDUIT MINCE
SUR ISOLANT
ENDUIT
HYDRAULIQUE
SUR ISOLANT
BARDAGE
RAPPORTÉ
Polystyrène expansé moulé en densité
13 à 20 kg/m3 dans la plupart des cas
(économique, facilité de mise en œuvre).
Résistance feu :
Euroclasse B ou C
Laines de roche de forte densité (90 à 150
kg/m3. Polystyrène extrudé et mousse
polyuréthane plus rarement.
Les matériaux utilisés en peau
externe sont similaires à ceux
des bardages rapportés :
métal laqué, aluminium, plaque
céramique, ardoise, fibre ciment,
PVC, bois... Il est possible
également de réaliser des enduits
ou des mortiers hydrauliques
directement sur l’isolant.
Les composants, dont les chants sont en général
à profils d’emboîtement mâles/femelles, sont fixés
mécaniquement à la structure porteuse, en principe
sans ossature intermédiaire, à l’aide de fixations
traversantes (vis et chevilles), de pattes d’ancrage
ou de profilés supports. Dans le cas des vêtures, le
parement extérieur est solidaire de l’isolant thermique
(contrecollage). L’ensemble est donc mis en œuvre
en une seule opération. Plus ancien, le vêtage est
constitué d’éléments en plaques, panneaux ou
carreaux céramiques. Pour obtenir un vêtage isolant,
il convient d’interposer, entre le mur et les éléments
du vêtage, un isolant thermique préalablement fixé
ou collé au support ou maintenu en compression par
le vêtage ou la peau du système.
Polystyrène expansé ignifugé, laine de
roche, de verre cellulaire ou de polyuréthane,
de fibres de bois.
Polystyrène expansé ignifugé, laine de
roche ou fibre de bois.
Dans la plupart des cas, c’est de la laine
minérale hydrophile ou, plus rarement, du
polystyrène expansé et liège.
La fibre de bois peut être utilisée avec
pare-pluie, ou sans pare-pluie si la couche
extérieure des panneaux de fibre fait office
de pare-pluie sous un bardage type XIII ou
XIV.
Enduit à base de liants organiques
(résine) qui forment une pellicule
d’une épaisseur de 3 à 5 mm de
préférence ouvert à la diffusion de
vapeur.
Enduit à base de sable, de ciment
ou de chaux comprenant peu de
résine d’une épaisseur de 15 à
20 mm. Tous les types de finition
peuvent être envisagés.
Traditionnels : tuiles, ardoises
naturelles ou artificielles, carreaux
de céramique, bois en clins ou
bardeaux, zinc, aluminium laqué...
Non-traditionnels : plaques à base
de mortier de polyester ou de
ciment armé de fibres de verre,
stratifiés mélaminés à base de
cellulose... La pierre attachée
peut, dans une certaine mesure,
être considérée comme un
système de bardage rapporté.
1
2
3
4
La fixation de l’isolant sur mur support est réalisée
soit par collage au moyen d’un mortier-colle
identique ou similaire au sous-enduit, soit par
fixation mécanique au moyen de profilés en PVC
ou de connecteurs plastiques vissés au support.
Dans le cas d’un isolant laine de roche, le collage
est complété par une fixation cheville plastique.
L’armature en treillis de fibres de verre enrobé est
noyée dans le sous-enduit. Ce dernier doit contenir
5 à 15 % de résines vinyliques ou acryliques. Il peut
être formulé à l’emploi ou avec adjonction d’une
quantité variable de ciment. En finition, il s’agit le
plus souvent d’un revêtement plastique épais (RPE)
ou d’une couche d’enduit recevant par projection des
granulats de marbre.
La fixation de l’isolant au mur support est réalisée
soit par collage avec un mortier-colle complété de
fixations mécaniques, soit par fixation mécanique
avec des chevilles plastiques expansibles en
polyéthylène ou en polypropylène, à raison de sept
à dix fixations par mètre carré selon les systèmes.
L’enduit est renforcé par une armature métallique
(treillis métallique soudé, galvanisé, en plaque ou
rouleau), par une armature souple (treillis en fibres
de verre ou fibres mixtes verre/Kevlar, traité contre
l’action des alcalis, en rouleau) ou par des fibres
de verre - fibres longues incorporées à l’enduit en
remplacement du treillis ou fibres courtes utilisées
dans certains systèmes comportant une armature.
Mise en œuvre en conformité avec le
« Cahier des prescriptions techniques
d’emploi et de mise en œuvre des
systèmes d’isolation thermique
extérieure avec enduit mince
sur polystyrène expansé »,
(Cahier du CSTB 3035, avril 1998)
et Modificatif n°1 (Cahier du CSTB
3399, mars 2002). Avis techniques
des fabricants.
L’ossature en bois, en acier, en aluminium ou mixte
bois/métal, est fixée au mur soit par vis traversantes,
soit - cas le plus fréquent - par des pattes métalliques
chevillées au mur. En général, l’ossature est décalée
du support au moyen de pattes métalliques de
manière à laisser la place à l’isolant thermique.
Une lame d’air ventilée de 2 cm minimum doit être
ménagée entre l’isolant et le parement.
La mise en oeuvre s’effectue
conformément aux règles
de l’art lorsqu’il s’agit
d’un système traditionnel
et conformément aux avis
techniques des fabricants pour les
techniques non-traditionnelles. Il
convient de se référer aux « Règles
générales de conception et de mise
en oeuvre - ossature bois et isolation
thermique des bardages rapportés
faisant l’objet d’un avis technique
ou d’un constat de traditionalité » *.
Avis techniques des fabricants.
Il s’agit de systèmes non-
traditionnels d’isolation extérieure à
base de composants associant un
parement et un isolant.
Non-traditionnels, ces systèmes
sont constitués d’un enduit mince
armé d’un treillis de fibres de verre
appliqué sur un isolant.
Non-traditionnels, ces systèmes
sont constitués d’un enduit mono
ou bicouche appliqué sur un
isolant sur une épaisseur comprise
entre 3 et 12 cm.
Le système de bardage rapporté
est constitué d’une ossature fixée
au mur support et d’éléments
manufacturés de parement fixés
sur ladite ossature.
DESCRIPTION ISOLANT EMPLOYÉ REVÊTEMENTS MISE EN ŒUVRE TEXTES RÉFÉRENCE
Avis techniques des fabricants.
* : http://tdb-atec.cstb.fr/fichiers/pdf_cpt/CPT_3585_V2.PDF
Source : Moniteur
VÊTAGE
Cas
N°2
6Rénovation thermique par l’extérieur
(8) Sauf exclusions
((voir page 3 « Quand s’ap-
plique la réglementation ? »)
7
bibois
bibois
ITE : les solutions bois
Chevrons bois
plaqués au mur
Structure existante
« mur plein »
Structure existante
« mur plein »
(Solutions de principe : se reporter aux DTU, avis techniq ues, cahier du CSTB, AQC...pour les détails techniques)
• Pré-fabriquées
• Pré-isolées
• Avec ou sans menuiserie intégrée
• Enduits mis en œuvre en atelier
ou sur site
• Pré-fabriquées
• Pré-isolées
• Avec ou sans menuiserie intégrée
• Bardées en atelier (ou sur site)
Finition enduit
sur fibre
Structure existante
« refend-dalle »
« poteau-dalle »
Finition bardage
Bois - Métal - Minéral - ...
MONTAGE 100% SUR SITE MONTAGE AVEC PRÉFABRICATION
Chevrons bois
déportés du mur
(correction de
planéité et forte
isolation)
+
une couche d’isolant
panneau de laine de bois
ou cellulose entre
les chevrons
Une couche d’isolant
fibre de bois rigide
devant chevrons
Une couche d’isolant
ouate de cellulose
insufflée entre les
chevrons
Une couche d’isolant
fibre de bois rigide
devant chevrons
+
Pare-pluie type HPV
Classe de résistance 3
avec bords auto-collants
+
Isolant fibre de bois
collé fixé mécaniquement
Tasseaux de 45x45
fixés sur chevrons
Ouate de cellulose
insufflée
+
RELEVÉ DES COTES
FABRICATION DES OSSATURES EN ATELIER
POSE DES OSSATURES SUR SITE
• ARCHITECTE :
- Projet architectural
- Extension/Surélévation
• BET :
- Structure/thermique/fluide
- Possibilité dintégrer des gaines
(ventilation...) dans l’ossature
• CHARPENTIER :
- CAO/DAO pour préfabrication
TRANSPORT
DES OSSATURES
SUR SITE
Finition enduit
Finition bardage
Bois - Métal - Minéral - ...
8Rénovation thermique par l’extérieur 9
Rénovation thermique par l’extérieur
MAQUETTE NUMÉRIQUE
RELEVÉ DES COTES AU LASER
Remarque : certains panneaux de fibres de bois peuvent intégrer la fonction pare-pluie.
bibois
bibois
bibois
bibois
bibois
bibois
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