Victoire à Alep: quelles
leçons en tirer?
Le porte-parole de l’état-major des forces armées iraniennes a
félicité la Syrie et les combattants du « grand front de la
Résistance » ainsi que « l’oumma islamique » à l’occasion de
la libération d’Alep.
Le général de brigade Massoud Jazayeri a aussi mis en garde
les États-Unis contre la poursuite de leurs ingérences dans la
région, conseillant à Washington de tirer leçon de leur
défaite à Alep et d’en faire une raison pour retirer leurs
forces du Moyen-Orient.
Le porte-parole de l’état-major des forces armées iraniennes,
le général Jazayeri. ©Tasnim
« La stratégie des guerres par procuration en Irak et en Syrie
a échoué et les États-Unis et leurs acolytes ont bien prouvé
leur incapacité à faire face aux peuples de cette région et à
mettre en oeuvre leurs politiques. Que la nouvelle
administration américaine tire leçon des revers subis par les
démocrates et ne se donne plus de peine ! », a-t-il affirmé.
Le commandant iranien a vivement conseillé aux sponsors
régionaux du terrorisme de se dissocier au plus vite de l’axe
Israël/USA et d’arrêter de jouer le jeu des grandes
puissances. Il a émis l’espoir de voir le terrorisme
disparaître,totalement, dans la région et ce, dans un très
proche avenir.
Bruxelles: les leçons de
Paris oubliées?
La communauté internationale n’a pas tiré les leçons des
attentats de Paris. A quoi sert de renforcer l’OTAN et
d’investir dans le renforcement de la sécurité européenne,
alors que cette sécurité européenne n’existe plus ?,
s’interroge la diplomate russe Maria Zakharova.
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Chaque tragédie, aussi terrible soit-elle, nous donne des
leçons, et il faut bien les apprendre afin de prévenir de
nouvelles catastrophes. Aujourd’hui, il y a trois leçons à
tirer des attentats de Bruxelles, estime la porte-parole du
ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Premièrement, indique la diplomate, il est nécessaire de
comprendre qu’il n’y a plus d’endroits sécurisés dans le
monde et que la menace terroriste concerne désormais tout un
chacun.
« L’idée qu’il y a aujourd’hui des îlots de sécurité où les
gens puissent se sentir en sécurité totale est un rêve, et il
faut se réveiller. Ces lieux n’existent pas, ce paradis où le
terrorisme n’a pas mis le pied n’existe pas », indique-t-elle
dans une interview accordée à Sputnik.
La deuxième leçon, selon la porte-parole du ministère russe
des Affaires étrangères, consiste à comprendre que la seule
possibilité de faire face au terrorisme est d’unir ses
efforts au niveau international sous la bannière de la lutte
antiterroriste. Alors que tant de temps et tant de vies ont
été perdus, cette coopération doit être inconditionnelle.
« Répartir les terroristes en bons et mauvais, en ceux qui
luttent pour la liberté et la justice et ceux qui sont des
terroristes, tout cela encourage les terroristes à poursuivre
leurs activités », poursuit-elle.
Finalement, d’après Maria Zakharova, « il faut que tout le
monde comprenne que les jeux géopolitiques, les stratégies de
renversement des régimes, de soutien externe à des mouvements
séparatistes, amènent à ce que le monde est devenu
aujourd’hui : l’insécurité complète face au terrorisme
international ».
Évoquant les attentats qui ont frappé Paris en novembre
dernier, la diplomate russe rappelle que ce fut un choc pour
le monde entier. Mais les déclarations pleines de
détermination ainsi que l’intention d’adresser une riposte
ferme au terrorisme international, y compris à Daech, qui ont
suivi l’attaque, n’ont finalement débouché sur rien.
« Et même après cette tragédie, les leçons n’ont pas été
tirées », estime-t-elle. « On se pose la question ‘à quoi
servent alors toutes ces conférences internationales, à quoi
sert de renforcer l’OTAN, d’investir l’argent dans le
renforcement de la sécurité européenne, alors que cette
sécurité européenne n’existe plus?’ Et le terrorisme
international ne fait que monter en puissance ».
Sont en cause, selon Mme Zakharova, les intrigues politiques
qui se tissent au Proche-Orient ces dernières années et où,
sous le couvert d’intentions honorables, de nombreux États
ont été détruits.
« Et personne ne s’est jamais posé la question de savoir ou
iraient tous ces gens qui n’ont ni abri, ni argent, ni
famille, car une partie de leurs proches ont péri dans ces
incessants conflits. Cette question, nous l’avons maintes
fois évoquée », précise la diplomate russe.
D’après Maria Zakharova, les Européens mènent une politique
qui consiste à fermer les yeux face aux problèmes existants,
alors que ces questions sont au cœur des préoccupations du
public.
« Pratiquement toutes les semaines, nous commentons les
informations concernant des sommes énormes investies dans la
lutte contre la propagande et la menace russes. Et ce serait
nous la menace ? Ils inventent une histoire pour détourner le
regard des gens des problèmes réels qu’il faut résoudre.
Alors que nous leur proposons toujours de coopérer »,
explique-t-elle.
Selon Maria Zakharova, le fonctionnement de multiples
structures antiterroristes censées fonctionner à différents
niveaux « est aujourd’hui arrêté par nos collègues
occidentaux sous prétexte de divergences politiques ».
« Mais quand nous disons que les divergences subsisteront
alors que nous serons exterminés, personne ne nous entend.
Les États-Unis répètent qu’il faut arrêter toute coopération
avec la Russie, le conseil Russie-OTAN étant déjà suspendu.
Nous recueillons aujourd’hui les fruits de cette coopération
suspendue », conclut-elle.
100 ans du génocide des
chrétiens arméniens par
l’islam, et la Turquie donne
des leçons de morale !
1,2 million de chrétiens arméniens ont été massacrés en une
seule année, entre 1915 et 1916, dans l’ex Turquie islamique
alors Empire ottoman.
Parce qu’il s’agit d’un génocide commis par la religion de
paix et d’amour contre des chrétiens, l’ONU refuse encore et
toujours de le reconnaitre.
Mais à l’occasion du centenaire de l’un des trois plus
importants récents massacres de l’histoire de l’homme avec le
nazisme et le communisme, seul le nazisme est largement
reconnu pour son idéologie de mort, tandis que le communisme
est entourée de tous les soins pour le protéger de son passé
de mort, et l’islam continue ses massacres.
L’universitaire spécialiste de l’Arménie, Michel Marian,
espère que le centenaire sera l’occasion d’une reconnaissance
du génocide par la communauté internationale.
Je crois qu’il s’illusionne. Il suffit de contempler
l’indifférence du monde face au massacre de 200.000 syriens,
qui rachète sa bonne conscience en réclamant une enquête
internationale lorsqu’un jeune activiste palestinien est
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