Guide du mémoire - Faculté de Philosophie et Sciences sociales

publicité
Guide du mémoire
Département des sciences sociales et des sciences du travail
1. Objectif
Le mémoire est le produit d’un travail de recherche mené dans le cadre d’un master. Au
travers de la réalisation de son mémoire, l’étudiant(e) fait la preuve de sa capacité à rédiger un
texte scientifique en respectant les principales règles et contraintes qu’implique une telle
entreprise. Nécessairement, il/elle y développera, à l’aide de séquences logiques et
rigoureuses, une démarche argumentative qui mettra en évidence certains aspects originaux
d’un sujet par rapport aux recherches déjà effectuées dans le domaine choisi.
La préparation du mémoire représente donc une initiation à la recherche par laquelle
l’étudiant découvre comment les connaissances s’élaborent pour l’avoir vu faire et pour
l’avoir ensuite fait lui-même. Il mesure ainsi les limites de toute recherche, est capable de les
remettre en cause et d’en produire de nouvelles.
2. Choix et agréation du sujet
Le choix d’un sujet de mémoire fait appel à la curiosité intellectuelle de l'étudiant. L’étudiant
doit aussi veiller à la faisabilité de la recherche endéans le temps imparti : le mémoire doit
être réalisable, son ambition doit être raisonnable eu égard aux moyens et au temps dont
dispose l’étudiant pour réaliser la recherche qu’il envisage. Le choix d’un sujet de mémoire
doit donc se porter sur une question de recherche bien circonscrite dans le temps, dans
l’espace, ainsi que du point de vue thématique.
Le choix du sujet peut s’appuyer sur les propositions de sujets que font certains professeurs du
département. Il peut aussi être le fruit d’un intérêt personnel pour tel ou tel domaine ou thème
de recherche. Dans l’un comme dans l’autre cas, l’étudiant(e) a tout à gagner à se déterminer
le plus tôt possible, et à commencer à travailler à son mémoire dès le début de son master, en
contactant et en rencontrant d'abord le(s) professeur(s) susceptible(s) de le conseiller et de
l’orienter, puis en arrêtant le choix d’un sujet qui sera d’abord agréé par le directeur du
mémoire, lequel doit être membre du corps académique du département. Une fois obtenu cet
accord d’un directeur de mémoire pressenti, ce sera ensuite le Jury de Département qui
procédera à l’agréation officielle du sujet et du titre du mémoire.
Sauf dérogation accordée par le Jury du Département, les mémoires sont écrits et défendus en
français.
Pour ce qui est des modalités pratiques, le dépôt d'un sujet de mémoire doit se faire sur le
document ad hoc (« Formulaire sujets de mémoire »), disponible dans les secrétariats des
masters du département et sur le site web du Département (http://http://fsp-scsoc.ulb.ac.be/)
Pour les masters en sciences du travail, les secrétariats sont : celui de Madame Fabienne
Hoebeeck pour les étudiants de Bruxelles et celui de Madame Annie Siot pour les étudiants
de Charleroi.
1
Pour les autres masters organisés par le département, ce secrétariat est celui de Madame
Hendrika Di Vincenzo.
Une fois complété, ce formulaire reprendra :
-
le titre suggéré ;
le nom du directeur qui accepte de diriger le travail et sa signature ;
le nom de l’assesseur proposé par le directeur;
une description concise du projet ;
une série de références bibliographiques.
3. Calendrier
Le sujet de mémoire doit être déposé au secrétariat du département au cours de la première
année du master, au plus tard aux dates suivantes :
-
Master 1 en anthropologie, toutes finalités : 17 décembre 2012
Master 1 en sociologie, toutes finalités : 13 mai 2013
Master 1 en Sciences de la population et du développement : 13 mai 2013
Master 1 en Gestion des ressources humaines : 13 mai 2013
Master 1 en sciences du travail : 13 mai 2013
Master année unique en sociologie et anthropologie (1 an) : 17 décembre 2012
Master année unique en sciences du travail (1 an) : 15 décembre 2012
Aucun retard ne sera toléré. Si le sujet du mémoire n'est pas déposé dans les délais, le
mémoire ne peut pas être défendu en fin de master.
Le jury du département examine ensuite les sujets et la composition des jurys de mémoire (le
jury du mémoire est formé par le directeur pressenti et l’assesseur choisi par le Jury du
département). Les sujets agréés et la composition des jurys de mémoire sont affichés aux
valves "Mémoires", au 3e niveau du bâtiment H. Les sujets non agréés sont également
affichés. Dans ce cas, les étudiants doivent modifier ou compléter leur projet selon les
indications du Jury du département et le remettre au secrétariat endéans les 15 jours qui
suivent l'affichage.
Une fois agréé, le titre du mémoire ne peut plus être modifié sans entamer une nouvelle
procédure administrative : il convient dès lors, dans la mesure du possible, de choisir une
formulation assez générique pour ne pas devoir entamer cette procédure de révision. En effet,
si un étudiant a des raisons sérieuses à faire valoir, il peut demander à changer le sujet ou le
titre de son mémoire en réintroduisant un dossier, selon les mêmes modalités d’agréation (sur
même formulaire ad hoc, avec nouvelle signature de son directeur ou de son nouveau
directeur). La date limite pour introduire un changement de sujet ou de directeur est le 6
février de l’année de la défense (MA2).
Disposition particulière relative aux mémoires conjoints
Le cas échéant, et pour autant que l'ampleur du sujet s'y prête, deux étudiants peuvent
proposer un mémoire conjoint. Une telle proposition doit faire l'objet d'une discussion et
d'une mise au point préalable avec le directeur, avant d’être validée en jury de
2
département. Le partage des tâches respectives de chacun des étudiants devra être
clarifié dès le départ, et la complémentarité des deux travaux justifiée. Un tel travail
débouchera in fine sur le dépôt de deux mémoires complémentaires mais indépendants.
4. Réalisation du mémoire
La réalisation du mémoire s’étend idéalement sur les deux années du master. Plus
l’étudiant(e) s’engage tôt et avec intensité dans la réalisation du travail qu’il projette, plus le
mémoire a de chances de se transformer en une aventure passionnante et gratifiante, d’être
mené à bien dans de bonnes conditions, et de produire un résultat qui satisfasse à la fois
l’étudiant et le jury. A cette fin, l’étudiant(e) veillera également à s’entretenir régulièrement
avec son directeur de mémoire de l’avancement de son travail. L’étudiant(e) a également tout
à gagner à prendre contact et à solliciter des conseils ou des suggestions complémentaires
auprès de l’assesseur, membre du jury qui évaluera le mémoire conjointement avec le
directeur. Contrairement à ce qu’annoncent certains manuels de méthodologie, le processus de
recherche obéit rarement à une séquence linéaire bien ordonnée : les tâtonnements sont
inévitables. Prévoyez donc un calendrier généreux et commencez tout de suite !
Du sujet à l’objet de recherche
Une fois le sujet choisi, il faudra faire de celui-ci un objet de recherche : formuler une
problématique (une ou plusieurs questions de recherche), impliquant de dégager des pistes
de recherche (une direction dans laquelle vous allez diriger votre curiosité et votre
imagination scientifique), voire de véritables hypothèses (des réponses envisageables), et
certainement un cadre interprétatif (des outils théoriques que vous allez soumettre à l’épreuve
de votre objet de recherche). À partir de là, il s’agira d’envisager la méthodologie la plus
adéquate pour suivre ces pistes, éprouver ces hypothèses et répondre à ces questions.
Le moment subjectif de la recherche (motivations intellectuelles, éthiques ou esthétiques) qui
a déterminé le choix du sujet trouve sa place dans la présentation du travail où il convient
également d'expliciter les présupposés théoriques et axiologiques de la recherche. Cependant,
dans le cadre du développement de son sujet, soit le moment objectif de la recherche,
l'étudiant veillera à observer une sobriété de l'argumentation qui marquera son aptitude à
rédiger un texte scientifique. La méthodologie sera définie en fonction du sujet et en
concertation avec le directeur du mémoire.
Tout objet de recherche devant être situé dans l’espace des productions scientifiques
existantes, la réalisation d’un mémoire implique inévitablement une recherche
bibliographique, qui permettra de dresser un état de l’art sur telle ou telle question. Internet
est devenu à cet égard un outil formidable, mais ne vous contentez pas de Google scholar !
Découvrez les ressources de la bibliothèque de l’ULB qui organise des séances d’initiation à
la recherche documentaire et notamment sur les différents catalogues électroniques belges et
étrangers.
Certains types de recherche requièrent exclusivement un travail intra muros (bibliothèques,
archives, musées, etc.), d'autres demandent aussi un travail extra muros (enquête par
questionnaires, enquête de terrain, etc.). La qualité d'un mémoire n'est pas déterminée par le
type de démarche choisie mais par la pertinence de ce choix et la rigueur scientifique de sa
mise en œuvre. Cela dit, l'étudiant sera particulièrement attentif aux problèmes éthiques dans
3
le cas d'un travail de terrain. Dans tous les cas, l'étudiant doit maintenir un lien entre l'analyse
théorique et l'analyse empirique (observation, expérience, etc.).
Rédaction et présentation
La rédaction et la présentation du travail constituent aussi un élément extrêmement important
dans l'appréciation du mémoire. Aussi attirons-nous l'attention des étudiants sur les points
suivants : le texte doit être structuré de manière logique et synthétique (pas de digressions
inutiles) et être rédigé dans un français correct.
La structure classique d'un mémoire est la suivante:
page de garde (voir modèle à la fin de ce document) ;
remerciements (facultatifs) ;
tables des matières avec mention des numéros de pages ;
corps du mémoire: introduction, succession des différents chapitres et conclusion ;
bibliographie ;
annexes éventuelles.
Il est indispensable que les citations soient présentées entre guillemets. Elles requièrent des
notes dans le corps du texte ou des appels de notes en bas de page au même titre que les
passages qui s'inspirent de la pensée d'un auteur. Pour ce faire, mentionner, en bas de page ou
entre parenthèses dans le texte, le nom du ou des auteurs, la date de publication, une virgule,
et le numéro des pages. La règle est la même qu'il s'agisse d'une référence provenant d'un livre
ou d'un article. De la même manière, les cartes ou les schémas reproduits à partir de
publications existantes doivent être référencés de manière précise.
Déontologie
Toute recherche se doit de citer précisément ses sources. À tout moment, le lecteur doit
pouvoir clairement identifier "qui parle?" Un mémoire juxtapose en effet inévitablement
différents types d’informations. On en distinguera deux ici, selon leur originalité :
a. les informations obtenues par enquête : la déontologie de l’enquête en sciences sociales
et la protection de la vie privée imposent en général la discrétion à l'égard des informations
obtenues et des sources qui ne sont pas publiquement disponibles. Les répondants d'une
enquête par questionnaire ou par entretien doivent être assurés de la confidentialité de leurs
déclarations et ne sont désignés qu'à travers des caractéristiques impersonnelles (fonction,
profil) ou – pour faciliter la lecture – des pseudonymes. L'anonymat souvent annoncé avant
enquête doit être totalement respecté.
Par contre, les personnes « publiques », exerçant une mission politique ou porte-parole d'une
institution et interrogées à ce titre, sont censées assumer la publicité de leur identité et de leurs
déclarations, sauf accord contraire convenu avec elles. Ainsi, le choix de citer ou pas le nom
des experts et autres "témoins privilégiés" sera tranché, cas par cas, en concertation avec les
principaux intéressés.
Si nécessaire, le risque d'indiscrétion ou de recoupements peut être prévenu en déguisant les
indices susceptibles de révéler telle entreprise, organisation, institution. De toute manière,
l'autorisation d'enregistrement audio ou audiovisuel doit chaque fois être demandée avant de
commencer un entretien.
4
b. les informations (documents écrits et non écrits) déjà rendues publiques et à diffusion
restreinte (publications, documents, communications orales, conférences, site Internet, etc.).
L'origine de telles informations doit être précisément citée et référencée. Les extraits doivent
être disposés entre guillemets. Toute omission de citations ou de références sera assimilée à
un plagiat, vol d’idée qui sera sanctionné par l'ajournement et le refus du mémoire.
Disposition relative au plagiat
L'honnêteté intellectuelle de l'étudiant doit être totale. Il y va du respect le plus élémentaire
des auteurs mobilisés comme des lecteurs du mémoire. Toute omission de citation ou de
référence d’un texte cité ou paraphrasé (c’est-à-dire dont certains segments ont été légèrement
reformulés pour tenter de déguiser l’emprunt) sera assimilée à une forme de plagiat et, à ce
titre, sera sanctionnée avec la plus grande vigueur. La nécessité absolue de citation ou de
référence est valable pour tous les types de publications (écrites ou électroniques) mobilisées
(en ce compris donc les textes n'ayant reçu qu’une diffusion restreinte ou issus de
téléchargement). Pour éviter tout risque d’être soupçonné de plagiat, lisez attentivement la
définition qui est donnée du phénomène :
http://www.bib.ulb.ac.be/fr/aide/eviter-le-plagiat/index.html
Le plagiat constitue une transgression majeure de l’éthique de la recherche scientifique, et
sera toujours fermement condamné par le département. La sanction est dans tous les cas le
refus du mémoire, voire l’annulation par le Jury du Département de l’ensemble des
notes de l’année.
5. Dispositions particulières relatives à la longueur
5.1. Masters en anthropologie et en sociologie (toutes finalités)
Le mémoire comportera entre 80 et 100 pages, en ce compris les notes et la bibliographie
(taille de police 12, marge de 2,5 cm, interligne 1,5). Les tableaux, graphiques et illustrations
éventuels doivent être dûment référés et comporter toutes les mentions nécessaires à leur
compréhension. Des annexes peuvent être jointes si nécessaire.
Disposition particulière pour le MA en anthropologie
Les étudiants du MA en anthropologie sont tenus, durant leur première année, de
présenter un Travail préparatoire au mémoire (10 ECTS). Ce travail, dont les modalités
sont définies dans le cadre de discussions avec le directeur du mémoire, est une
première étape du travail basée sur la recherche, le dépouillement et l’analyse de la
littérature existant sur le sujet choisi. La bibliographie spécifique dépouillée devra
atteindre 1000 pages minimum. A la fin de la première année du master, en première
session de préférence, l’étudiant remet à son directeur un document faisant la synthèse
de la littérature et débouchant sur la formulation d’une problématique anthropologique à
laquelle il consacrera ses recherches – et vraisemblablement (mais pas nécessairement)
un travail de terrain ethnographique – durant la seconde année de master.
Ce document comportera 30 pages maximum sans la bibliographie (taille de police 12,
marges de 2,5 cm, interligne 1,5). Ce n’est pas un futur chapitre du mémoire de fin
d’étude en ce sens qu’il est à la fois un état des lieux et une programmatique. Il est
l’occasion pour l’étudiant de démontrer qu’il est capable de suggérer une piste de
5
recherche originale – c'est-à-dire de formuler une question anthropologiquement
pertinente – au départ de recherches déjà existantes.
5.2. Masters en sciences de la population et du développement et en Gestion des Ressources
Humaines
Le mémoire comportera entre 60 et 80 pages, y compris notes et bibliographie (taille de
police 12, marge de 2,5 cm, interligne 1,5). Les tableaux, graphiques et illustrations éventuels
doivent être dûment référés et comporter toutes les mentions nécessaires à leur
compréhension. Des annexes peuvent être jointes si nécessaire.
5.3. Mémoire en sciences du travail
Dans le cadre du master en sciences du travail, la longueur maximale du mémoire est de 60
pages (moins de 130.000 caractères), taille de police 12, marges de 2,5 cm, interligne 1½.
5.4. Travail de fin d’études (TFE) du MA60 en sociologie et anthropologie
Le TFE qui clôture un MA60 comporte 50 pages maximum (taille de police 12, marges de 2,5
cm, interligne 1,5). Etant réalisé dans un délai plus court, il s’agira plutôt d’un travail
documentaire sur une problématique, d’un état des lieux : un travail de terrain n’est pas exigé.
Le TFE ne donne pas lieu à une défense orale.
5.5. Travail de Fin d’Etudes (TFE) du MA60 en sciences du travail
Pour n’être pas un mémoire à part entière, le Travail de fin d’études est le produit d’un travail
de recherche effectué par l’étudiant. Il doit traiter une problématique précise en un texte
concis (maximum 35 pages ou environ 75.000 caractères – police 12 – interligne 1 ½). Ainsi,
le TFE doit ressembler à ce que pourrait être un article scientifique dans une revue
spécialisée.
6. Maniement des références utilisées et normes de présentation
bibliographique
La bibliographie du mémoire reprendra l’ensemble des références citées dans le travail, et
uniquement celles-ci. Les références bibliographiques seront présentées en une liste unique, et
non en listes séparées selon les types de publication (livres, articles, etc.). Les références
seront classées par ordre alphabétique des auteurs.
Le département suggère l’utilisation d’un système de renvoi bibliographique via la mention
dans le corps du texte et entre parenthèses du nom de l’auteur et de l’année de publication,
accompagnée si nécessaire de la ou des pages citées ou évoquées, selon que l'idée est ou non
précisément localisée dans l'ouvrage. La citation littérale implique l’usage de guillemets. La
reformulation d’idées centrales dans une publication implique le renvoi à ce document et, le
cas échéant, directement aux pages concernées, sans toutefois que des guillemets soient alors
nécessaires (puisqu’il n’y a pas citation au sens littéral du terme). La paraphrase,
reformulation paresseuse qui consiste à ne changer que quelques mots dans une citation pour
éviter d’avoir à citer une référence (avec l'éventuelle intention de faire croître indûment la part
du mémoire qui apparaît comme originale, par exemple) est déconseillée. Si elle est pratiquée,
6
l'origine du texte ou de l'idée paraphrasée doit être mentionnée; l’absence de renvoi à la
référence paraphrasée peut être pleinement considérée comme du plagiat, et sanctionnée à ce
titre – voir supra.
Exemples d’usages appropriés de références:
- citation littérale (impliquant donc l’usage de guillemets) : « Il paraît qu’elle est là
depuis des années. Des années à planter quatre mille crochets par jour, des années à
répéter ces coups de pouce frénétiques. Pense-t-elle s’en sortir comme ça ? » (Linhart,
1978 : 41-42) ou (Linhart 1978, 41-42).
- reformulation d’une idée empruntée à une référence bibliographique (ne
demandant pas l’usage de guillemets) : Comme on pouvait s’y attendre, l’existence
d’un marché du travail rend impossible l’adéquation de la formation à l'emploi
(Perelwoman, Brozer & Child, 1992: 225) ou bien (Perelwoman, Brozer et Child 1992,
225).
- Si un même auteur est cité plusieurs fois dans le mémoire, pour des publications
différentes datant de la même année, on ajoute une lettre minuscule permettant de
préciser la publication concernée (sans oublier de faire de même dans la bibliographie):
…. (Marx, 1865b)…
- Pour les citations de seconde main, il convient de procéder comme suit: « parler, c’est
tomber dans la tautologie » (Borges, 1957, cité par Eco, 1986: 13).
- Si une partie de la phrase citée peut être omise, il faut signaler la suppression de mots
par (...) ou par [...], c’est-à-dire :
... suivant la thèse de Gardner, « l'arbre peut, dans certaines circonstances, (...)
dissimuler la forêt » (Gardner, 1965a: 28).
- Si la citation littérale est incompréhensible sans précision, il faut ajouter cette
précision entre crochets: ... ce même auteur confirme que « les végétaux qu'il [le
jardinier compétent] aura plantés en espaliers, fleurissent parce qu’ils sont soumis à un
stress intense » (Dujardin, 1965a: 38).
- Citation d'un ouvrage en langue étrangère: si cette langue n'est pas supposée connue
des lecteurs, prévoir une traduction en note de bas de page.
Pour ce qui est de la liste des références citées (bibliographie), qui figure en fin de
mémoire, les références bibliographiques complètes auxquelles il a été renvoyé dans le corps
du texte y figurent classées par ordre alphabétique d'auteur et présentées comme suit :
- pour un livre :
Corten, André, 1995. Le pentecôtisme au Brésil. Paris, Karthala.
- pour un ouvrage collectif :
Corten, André et André Mary (éds.), 2000. Imaginaires politiques et pentecôtismes.
Afrique/Amérique latine. Paris, Karthala.
- pour un chapitre dans un ouvrage collectif :
7
Fonseca, Alexandre Brasil, 2003. « Ingreja Universal do Reino de Deus: um império
médiatico », in Ari Pedro Oro, André Corten et Jean-Pierre-Dozon (éds.), Igreja
Universal do Reino de Deus : do Rio para a mundo, pp. 259-280. Sao Paulo, Editoria
Paulinas.
- pour un article dans une revue:
Palmie, Stephan, 1986. « Afro-Cuban religion in exile : Santeria in South Florida »,
Journal of Carribean Studies, 5 (3), pp. 171-179.
Les différentes références d’un même auteur sont présentées par ordre chronologique. Si vous
devez citer plus qu’une référence par an pour un auteur, attribuez une lettre spécifique aux
différentes références d’une même année, à la fois au moment du renvoi bibliographique situé
dans le corps du texte (ex : de Heusch 1986a, 1986b) et dans la bibliographie.
Exemple :
de Heusch, Luc, 1986a. Le sacrifice dans les religions africaines. Paris, Gallimard.
—, 1986b. « Le structuralisme comme méthode comparative en anthropologie », Revue
européenne des sciences sociales, XXIV, n°72, pp. 47-58.
Moyennant l’accord explicite de son directeur de mémoire, l’étudiant peut choisir un autre
système de renvoi bibliographique (par exemple via des notes en bas de page). L’essentiel est
ici avant tout dans l’utilisation d’un système cohérent, identique et rigoureux dans l’ensemble
du document, comme c’est d’ailleurs le cas pour les travaux de séminaire que les étudiants ont
à remettre en cours de master. Il est interdit de changer de système de renvoi bibliographique
selon les parties du mémoire.
Dans le cas où le mémoire repose, en tout ou en partie, sur l’exploitation d’un corpus de
sources écrites (articles de presse, documents d’archives, etc.), celles-ci seront présentées dans
une liste différente de la liste des références bibliographiques, dans une section « Sources »
spécifique, elle aussi située en fin de mémoire.
7. Dépôt et défense publique du mémoire
L'étudiant doit déposer son mémoire achevé auprès du secrétariat du master dans lequel
il est engagé :
- pour les Masters en Sciences du travail à Bruxelles – secrétariat de Madame Hoebeeck
- pour les Masters en Sciences du travail à Charleroi – secrétariat de Madame Siot.
- pour les autres Masters du Département – secrétariat de Madame Di Vincenzo.
Votre mémoire doit être déposé en trois exemplaires afin qu'ils y soient enregistrés (cachet
du secrétariat). L'étudiant emporte ensuite deux de ces trois exemplaires qu'il remet au plus tôt
à chaque membre de son jury1.
Si le jury compte, comme le cas se présente parfois, trois personnes et non deux, l’étudiant
remettra quatre exemplaires auprès du secrétariat concerné et, une fois le cachet du
secrétariat apposé, en récupérera trois, qu’il remettra alors aux trois membres de son jury.
1
Pour les étudiants de Charleroi, les 3 exemplaires sont à déposer au secrétariat qui se
chargera de les transmettre aux membres des jurys de mémoire.
8
L’exemplaire de votre mémoire conservé par votre secrétariat est destiné aux bibliothèques de
l’ULB.
Pour pouvoir être présenté en première session de l'année académique 2012-2013, le
mémoire doit être impérativement déposé :
 1ère session : Vendredi 17 mai 2013 (tous masters confondus)
 2ème session : Vendredi 16 août 2013 (Sc. Du Travail- Charleroi)
Lundi 19 août 2013 (Sc. Du Travail – Bruxelles)
Mardi 13 et mercredi 14 août 2013 (Autres)
Le respect de ces échéances est impératif. Seuls les étudiants ayant passé le deuxième
semestre de leur MA2 à l’étranger dans le cadre d’un programme officiel d’échange (erasmus
ou autre) peuvent bénéficier d’un délai supplémentaire, après avoir obtenu l’accord du
Président du Département.
Un agenda reprenant toutes les dates utiles (défenses orales, dates de délibérations, etc.) est
disponible sur le site web du Département : http://http://fsp-scsoc.ulb.ac.be/)
Tous les mémoires de master donnent lieu à une défense publique. Le calendrier et
l’horaire de la défense publique du mémoire sont communiqués début juin pour la première
session, et peu après mi-août pour la seconde session, par voie d'affichage ainsi que par
courrier électronique.
La défense dans son ensemble ne dépasse pas au total 45 minutes. Elle se déroule en 4 temps:
(1) le jury se concerte pour savoir si le mémoire est recevable et si on peut procéder à la
défense ;
(2) si le mémoire est déclaré recevable (comme c’est le cas le plus souvent), l'étudiant est
invité à entrer dans la pièce et présente brièvement son travail ;
(3) l’assesseur et le directeur font une série de commentaires et posent des questions à
l’étudiant, auxquelles celui-ci est invité à répondre ;
(4) l'étudiant est invité à quitter la salle pendant que le jury délibère.
Les étapes (2) et (3) sont publiques.
L’exposé de présentation, d’une dizaine de minutes maximum, doit comporter une brève
introduction au mémoire qui en rappelle le thème et son intérêt, la question de départ et/ou
l'hypothèse ou les hypothèses; la méthodologie suivie; les résultats. Soyez clair et concis.
Evitez de lire un texte. N'hésitez pas à adopter un point de vue critique sur votre propre travail
(à la relecture…) et à tirer les leçons de cette expérience dans la perspective "si c'était à
refaire". Si entre le dépôt et la défense, vous avez relevé des erreurs dans le texte, vous
pouvez apporter un erratum en 3 exemplaires.
Chaque membre du jury va vous faire ses remarques et poser des questions. Certains vous
laisseront répondre au fur et à mesure, d'autres vous livreront le tout en vrac avant de vous
rendre la parole. Dans ce second cas, n'hésitez pas à prendre des notes pour éviter de perdre le
fil. Quoi qu'il en soit, évitez d'interrompre votre interlocuteur. Ce n'est pas à vous de mener le
débat. C'est généralement le promoteur qui préside. Lorsque la parole vous est rendue, sachez
que vos capacités à répondre et à argumenter sont aussi importantes que l'exposé lui-même.
9
Le Travail de Fin d’Études (TFE) du MA60 en Sciences du travail donne lieu à une
défense orale. Par contre, le TFE du MA60 en sociologie et anthropologie ne donne pas
lieu à une défense orale.
Les membres du jury du mémoire attribuent au mémoire une note sur 20 points. Cette note est
remise au Secrétariat compétent par le directeur de mémoire au plus tard à la date indiquée en
temps utile pour permettre la préparation de la délibération. La note est jointe aux autres notes
d'examen; elle intervient dans la moyenne avec une pondération et dans l'appréciation finale
du jury du département.
La pondération est de :
- 5 (équivalente à 5 notes sur 20 points) en MA en anthropologie (toutes finalités), MA
en sociologie (toutes finalités) et MA en sciences de la population et du
développement, MA en sciences du travail (toutes finalités).
- 3 (équivalente à 3 notes sur 20 points) en, MA en gestion des ressources humaines,
MA60 (année unique) en sociologie et anthropologie, MA60 (année unique) en
sciences du travail.
Lors des délibérations, les étudiants qui ont réussi l'ensemble de leurs épreuves mais qui n'ont
pas défendu leur mémoire sont proclamés « admis au mémoire » en première session. Ils
peuvent conserver le bénéfice de toutes leurs notes pour la seconde session.
Les étudiants admis au mémoire en première session doivent se réinscrire en deuxième
session pour y présenter leur mémoire, ainsi qu’aux examens qu’ils souhaitent
représenter. Lors de la deuxième session, les étudiants qui étaient admis au mémoire, et qui
n'ont pas déposé et défendu leur mémoire dans les délais imposés, sont proclamés ajournés
pour l'année académique écoulée. Ils ne pourront donc défendre leur mémoire qu’à la
condition de se réinscrire en MA2 et à une session d’examens. Les notes égales ou
supérieures à 12 sont reportées au maximum pour les cinq années suivantes; les autres
examens doivent être représentés.
8. Les coûts
La réalisation du mémoire peut parfois engendrer des coûts non négligeables. Les étudiants
peuvent bénéficier des aides suivantes:
- le service social peut dans certains cas dégager un crédit;
- les bourses de voyage de la CUD peuvent constituer une aide bienvenue pour les
mémorants dont le projet de recherche implique de se rendre dans un pays du Sud et
dont le thème de recherche a trait au développement, au sens large;
- les directeurs de mémoire disposent de crédits dont ils peuvent faire bénéficier les
étudiants travaillant sur des thèmes liés à leurs propres recherches.
10
9. Les prix
Voici une liste non exhaustive de prix auxquels les étudiants peuvent concourir pour leur
mémoire.
- Prix de l'Université des Femmes;
- Prix de l'ASPEBr (les mémoires soumis au Jury du Prix sont sélectionnés par le Jury
du Département);
- Prix de la Coopération belge au Développement;
- Prix de la Fondation économique et sociale du Brabant wallon.
Certains prix sont liés à des thèmes de recherche (prix de l’Université des Femmes, prix de la
Coopération belge au Développement), d’autres sont ouverts à tous (prix de l’ASPEBr).
11
UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES
FACULTE DES SCIENCES SOCIALES ET POLITIQUES
Département des sciences sociales et des sciences du travail
Année académique 2012 - 2013
TITRE
Prénom NOM
Mémoire présenté en vue de
l'obtention du grade de Master
en … à finalité …
Directeur: M. le Professeur X.
12
Téléchargement