4. Réalisation du mémoire
La réalisation du mémoire s’étend idéalement sur les deux années du master. Plus l’étudiant(e) s’engage tôt
et avec intensité dans la réalisation du travail qu’il projette, plus le mémoire a de chances de se transformer
en une aventure passionnante et gratifiante, d’être mené à bien dans de bonnes conditions, et de produire un
résultat qui satisfasse à la fois l’étudiant et le jury. A cette fin, l’étudiant(e) veillera également à s’entretenir
régulièrement avec son directeur de mémoire de l’avancement de son travail. L’étudiant(e) a également tout à
gagner à prendre contact et à solliciter des conseils ou des suggestions complémentaires auprès de
l’assesseur, membre du jury qui évaluera le mémoire conjointement avec le directeur. Contrairement à ce
qu’annoncent certains manuels de méthodologie, le processus de recherche obéit rarement à une séquence
linéaire bien ordonnée : les tâtonnements sont inévitables. Prévoyez donc un calendrier généreux et
commencez tout de suite !
Du sujet à l’objet de recherche
Une fois le sujet choisi, il faudra faire de celui-ci un objet de recherche : formuler une problématique (une
ou plusieurs questions de recherche), impliquant de dégager des pistes de recherche (une direction dans
laquelle vous allez diriger votre curiosité et votre imagination scientifique), voire de véritables hypothèses
(des réponses envisageables), et certainement un cadre interprétatif (des outils théoriques que vous allez
soumettre à l’épreuve de votre objet de recherche). À partir de là, il s’agira d’envisager la méthodologie la
plus adéquate pour suivre ces pistes, éprouver ces hypothèses et répondre à ces questions.
Le moment subjectif de la recherche (motivations intellectuelles, éthiques ou esthétiques) qui a déterminé le
choix du sujet trouve sa place dans la présentation du travail où il convient également d'expliciter les
présupposés théoriques et axiologiques de la recherche. Cependant, dans le cadre du développement de son
sujet, soit le moment objectif de la recherche, l'étudiant veillera à observer une sobriété de l'argumentation
qui marquera son aptitude à rédiger un texte scientifique. La méthodologie sera définie en fonction du sujet et
en concertation avec le directeur du mémoire.
Tout objet de recherche devant être situé dans l’espace des productions scientifiques existantes, la réalisation
d’un mémoire implique inévitablement une recherche bibliographique, qui permettra de dresser un état de
l’art sur telle ou telle question. Internet est devenu à cet égard un outil formidable, mais ne vous contentez
pas de Google scholar ! Découvrez les ressources de la bibliothèque de l’ULB qui organise des séances
d’initiation à la recherche documentaire et notamment sur les différents catalogues électroniques belges et
étrangers.
Certains types de recherche requièrent exclusivement un travail intra muros (bibliothèques, archives, musées,
etc.), d'autres demandent aussi un travail extra muros (enquête par questionnaires, enquête de terrain, etc.).
La qualité d'un mémoire n'est pas déterminée par le type de démarche choisie mais par la pertinence de ce
choix et la rigueur scientifique de sa mise en œuvre. Cela dit, l'étudiant sera particulièrement attentif aux
problèmes éthiques dans le cas d'un travail de terrain. Dans tous les cas, l'étudiant doit maintenir un lien entre
l'analyse théorique et l'analyse empirique (observation, expérience, etc.).
Rédaction et présentation
La rédaction et la présentation du travail constituent aussi un élément extrêmement important dans
l'appréciation du mémoire. Aussi attirons-nous l'attention des étudiants sur les points suivants : le texte doit
être structuré de manière logique et synthétique (pas de digressions inutiles) et être rédigé dans un français
correct.
La structure classique d'un mémoire est la suivante:
- page de garde (voir modèle à la fin de ce document) ;
- remerciements (facultatifs) ;
- tables des matières avec mention des numéros de pages ;
- corps du mémoire: introduction, succession des différents chapitres et conclusion ;