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Royaume-Uni
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Source : «GEOATLAS.com
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Données générales
Superficie : 243 610 km²
Capitale : Londres
Monnaie : Livre Sterling (GBP)
Langue : Anglais (langue officielle) ; Gallois, Ecossais, Gaélique écossais,
Irlandais et Cornique (langues régionales reconnues au Royaume-Uni)
Population: 63,8 M d’habitants (2015)
Démographie (2014) :
0-14 ans: 17.3% (homme 5,660,891/femme 5,380,448)
15-24 ans: 12.6% (homme 4,116,859/femme 3,945,146)
25-54 ans: 41% (homme 13,299,731/femme 12,843,937)
55-64 ans: 11.5% (homme 3,621,110/femme 3,702,717)
65 ou plus: 17.5% (home 4,990,024/femme 6,182,114)
Age médian 40.4 ans. (femme 39.2/ homme 41.6)
Espérance de vie : 80.42 ans. (Homme 78,26 ans/ femme 82,69 ans)
Infrastructures
- Réseau routier : 245 728 miles soit 395 461 km (2013)
- Réseau ferré: 16,423 km (2014).
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Données politiques
Type de régime
Nature du Régime : Monarchie parlementaire
Dernières élections : Elections nationales le 7 mai 2015
Principaux dirigeants
Chef de l’Etat et titre: Elizabeth II, Reine
Chef de gouvernement et titre : David CAMERON (Parti conservateur, « Tory »), Premier ministre
Durée du mandat: mandat législatif de 5 ans. (Deuxième mandat, renouvesuite à l’élection générale du 07 mai
2015)
Données économiques en 2014
Principaux indicateurs économiques par pays
Indicateurs
Royaume-Uni
France
PIB
2 848 Md USD (2 232 MD EUR)
2060,6 Md EUR
Dette publique
1 483,3 Md GBP, (soit 2 017,288 Md EUR)
2 023,7 Md EUR
Dette publique
en % du PIB
80,9%
95%
PIB / habitant
44 141 USD
45 384 USD
Taux de
croissance
2,6 %
0,4%
Taux d’inflation
0,55%
0,5%
Taux de
chômage
5,8%
10,3%
Sources : FMI, INSE
Situation économique
Le PIB du Royaume-Uni en 2014 a atteint 2 848 Mds d’USD. 6ème puissance économique mondiale en 2014, selon les
prévisions du FMI, elle pourrait devenir d’ici fin 2015 la cinquième puissance mondiale au détriment de la France.
L’après-crise a commencé
Le Royaume-Uni enregistre depuis le début 2013 une nette amélioration de sa situation économique avec une
croissance relativement élevée (2,6 % en 2014). L’inflation s’établit à 0,5 % en décembre, très en dessous de la cible
de 2 % de la Banque d’Angleterre, alors qu’elle était au-dessus de 2009 à 2013. Le PIB britannique dépasse désormais
de 3,4% son pic d’avant crise (atteint au premier trimestre 2008).
Le marché du travail est bien orienté, avec de fortes créations d’emplois. Le taux de chômage s’élevait à 5,8 % en
novembre 2014, contre 7,1 % un an plus tôt. Les créations nettes d’emploi restent à un niveau très important de
512 000 sur les douze derniers mois.
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Principal moteur de la croissance des années pré-2008, la consommation des ménages reste toutefois contenue par
un fort endettement (à hauteur de 117% du revenu en moyenne).
Dans ce contexte tendu, le commerce de détail continue à enregistrer des résultats en demi-teinte. La faillite de
certaines grandes chaînes, comme HMV (produits culturels), s’ajoute à la fermeture de centaines de boutiques
indépendantes pour entraîner une vacance de locaux commerciaux qui reste importante malgré une légère
amélioration depuis 1 an. On l’estime ainsi en 2014, à 9% (contre 11% en 2011) en centre-ville et en centres
commerciaux. En dehors de Londres, ce taux approche les 20% (contre 30% en 2011).
Politique du pays et élections nationales du 07 mai 2015 :
En dépit des sondages, qui annonçaient un parlement très partagé, rendant nécessaire la mise en place d’une nouvelle
coalition, les conservateurs du Premier ministre David Cameron détiennent la majorité absolue des 650 sièges avec
331 élus. Leurs partenaires de coalition, les libéraux-démocrates, ont subi une importante défaite et sont réduits à
huit députés. Les travaillistes sont notamment défaits en Écosse au profit du SNP. UKIP a réussi une percée en voix,
sans réussir à les transformer en sièges.
L’agenda politique va désormais être dominé par la double question européenne (David Cameron s’est engagé à
organiser un referendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’UE) et écossaise (le parti indépendantiste a obtenu
une victoire écrasante lors des dernières élections législatives).
Politique fiscale
Taxe professionnelle
Au Royaume-Uni, il n’existe aucune taxe comparable à la taxe professionnelle. Trois distinctions sont à faire lorsque
l’on s’intéresse au régime des impositions :
- une première entre société (personne morale) et travailleur indépendant (personne physique) ;
- une deuxième entre société de capitaux (personne morale) et société de personnes (ensemble de personnes
physiques exerçant une activité professionnelle) ;
- une troisième entre société résidente et société non-résidente.
L’impôt sur les sociétés
Le système fiscal britannique présente certaines différences avec le système français principalement :
- au niveau du bénéfice fiscal, calculé sur l’année comptable qui commence au Royaume-Uni le 6 avril et se
termine au 5 avril de l’année suivante ;
- au niveau du résultat d’exploitation, calculé en procédant à un certain nombre de déductions autorisées
selon les règles de la comptabilité.
Le taux de l’IS est de 20%. Le Royaume-Uni est positionné comme l’un des pays offrant un taux d’impôt sur les
sociétés les plus attractifs parmi les pays du G20 (5ème position).
L’impôt sur le revenu
L'employeur est responsable de la retenue à la source de l'impôt sur le revenu payable par ses employés. La société
doit s’inscrire en tant qu’employeur auprès de l'Inspecteur des impôts compétent pour le lieu se situent les locaux
de la société. L'administration fournit à l’employeur tous les documents et références nécessaires au calcul, à la
déduction et au règlement des impôts et charges (tables contenant des échelles de salaires et les codes utilisés pour le
calcul des impôts). Le paiement de l’impôt sur les salaires et les cotisations sociales est réalisé par prélèvement à la
source (« Pay as You Earn » = P.A.Y.E.).
L’assiette et le taux d’imposition sur le revenu des personnes physiques pour l’année fiscale 2013-2014 sont les
suivants :
- 20% sur le revenu annuel jusqu'à 31 865 GBP;
- 40% sur le revenu annuel compris entre 31 866 et 150 000 GBP;
- 45% sur le revenu annuel supérieur à 150 000 GBP.
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Chaque individu a droit à un abattement appelé « Personal Allowance », qui est de 10 000 GBP pour 2014-15.
Cotisations sociales
Tout employeur doit inscrire ses employés à la « National Insurance » et s’acquitter des cotisations sociales patronales
et salariales afin que ceux-ci puissent bénéficier des prestations du Department of Health et du Department for Work
and Pensions qui couvrent l’assurance maladie, les allocations familiales, le minimum vieillesse et le chômage. Une
seule cotisation couvre toutes ces prestations.
La TVA
Au Royaume-Uni, il existe trois taux de TVA :
- le taux ordinaire de 20 % qui s’applique à la quasi-totalité des transactions sur les biens et services ;
- le taux réduit de 5 % qui s’applique à l’électricité et au gaz ;
- le taux de 0 % qui s’applique aux produits alimentaires courants, aux livres, à la presse, aux vêtements et
chaussures d’enfants et au transport public.
L’obligation de s’immatriculer pour la TVA n’incombe qu’aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel
supérieur à 82 000 GBP.
Même les sociétés qui ne sont pas physiquement implantées sur le sol britannique peuvent être amenées à
s’enregistrer à la TVA britannique selon les règles de la vente à distance. Le seuil appliqué au Royaume-Uni est de
70 000 GBP: si une entreprise qui n’est pas britannique vend des biens à un particulier (ou autres personnes « non-
taxables ») sur le territoire britannique, et qu’elle dépasse ce seuil, l’obligation automatique pour la société de
s’enregistrer sera déclenchée. Ces règles s’appliquent particulièrement aux biens vendus par correspondance ou par
Internet.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Le Royaume-Uni a réussi à réaliser une décolonisation relativement pacifique, lui permettant de garder des liens
étroits et solides avec ses anciennes colonies au sein du Commonwealth, qui regroupe 54 États, le souverain
britannique étant le chef d’État de 16 d’entre eux.
Le Royaume-Uni a signé de nombreux accords internationaux. Il est membre fondateur de l’Organisation du traité de
l’Atlantique Nord (Otan) et de l’Organisation des Nations unies (ONU), il dispose d’un siège permanent au Conseil
de sécurité. Il appartient également depuis l’origine au groupe des huit principales nations industrialisées (G8) et est
membre fondateur du Conseil de l’Europe, du Fonds monétaire international (FMI) et administrateur de la Banque
mondiale (Bird). Il est enfin membre actif de l’Organisation pour la coopération et le développement en Europe
(OCDE) et administrateur de la Banque européenne de reconstruction et de développement (Berd).
Membre de l’Union européenne depuis 1973, le Royaume-Uni conserve cependant un caractère insulaire fort qui
l’amène parfois à se marquer des orientations adoptées en Europe continentale. A titre d’exemple, il a choisi de ne
pas adhérer à la zone Euro et de conserver la Livre sterling comme monnaie nationale. De nombreux Britanniques
sont des « eurosceptiques », qui estiment que l’Union européenne est (et doit rester) une union avant tout
économique et commerciale, et ne pas s’engager dans la voie d’une unité politique rapprochée, quelle qu’elle soit. A
ce titre, David Cameron a annoncé en début d’année 2013 la tenue d’un referendum populaire, subordonné à sa
réélection du 07 mai 2015, sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ce référendum aura lieu en 2017.
Commerce extérieur
Importations de biens et services en 2014: 683 Mds USD
Exportations de biens et services en 2014 : 505 Mds USD
Poids de la France dans les importations du Royaume-Uni : 5,8%
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Etat des lieux du commerce extérieur
Commerce Mondial : le rôle primordial du Royaume-Uni
En 2014, le Royaume-Uni a dégagé un déficit commercial de 178 Mds USD.
Les importations britanniques proviennent principalement de l'Allemagne (14%), de la Chine (9%), des Etats-Unis
(7,8%), des Pays-Bas (7,5%) et de la France (5,7%).
Les exportations du pays se dirigent vers les Etats-Unis (14%), l'Allemagne (10%), les Pays-Bas (7,2%) et la France
(6.4%).
En 2014 :
- Les exportations de la France vers le Royaume-Uni représentaient 40,2 Mds USD
- Les importations françaises depuis le Royaume-Uni représentaient 26 Mds USD
- Le solde commercial bilatéral a représenté 14 Mds USD, notre plus important excédent dans le monde.
Déficit du commerce extérieur britannique
Après une année 2012 le déficit commercial a atteint un niveau record (218 Mds USD, source : GTA) la situation
s’est redressée en 2013 avec un déficit de 115 Mds USD, avant de se dégrader à nouveau en 2014 à 178 Mds USD.
Notons que le commerce extérieur britannique est essentiellement tiré par les exportations de services. En effet, alors
que le Royaume-Uni est le 11e exportateur mondial de marchandises, il est le numéro 2 mondial en ce qui concerne
les exportations de services commerciaux, derrière les Etats-Unis. L’importance des services financiers et juridiques de
la finance lui assure une place prépondérante, de même que de nombreuses entreprises technologiques s’installent
au Royaume-Uni intéressées par le dynamisme et la politique fiscale avantageuse.
Les secteurs porteurs
L’agro-alimentaire
La dépense alimentaire est estimée au Royaume-Uni à 232 Mds GBP (soit 283 Mds EUR) (source : Defra sur 2013) en
progression de 3,5% sur l’année précédente.
Le pays importe près de 40% des produits nécessaires à ses besoins alimentaires, et les volumes de consommation
sont amenés à progresser du fait des perspectives d’évolution de la population (la population britannique devrait
atteindre 67,2 millions en 2020, et 73,2 millions en 2035)
Dans un contexte de reprise économique, on observe deux types d’évolution.
Une forte reprise du « eating out » (Consommation hors domicile : Restauration etc.). Après une longue période de
crise de nombreuses dépenses ont été en diminution, en particulier les sorties au restaurant, on assiste à une
reprise dynamique de la dépense alimentaire engagée « hors foyer » avec une croissance de près de 4 % sur les
dernières périodes observées (fin 2014/début 2015). A ce constat il faut ajouter que cette évolution démarrée à
Londres se propage peu à peu à l’ensemble des régions du Royaume Uni. Les éléments moteurs de cette croissance
sont la consommation nomade (Food To Go), les tendances « casual » de la restauration (restauration « informelle »
privilégiant la spontanéité) et le développement de chaines de restaurant à marques-enseignes. Enfin on observe
également que le haut de gamme de la restauration, le « Fine Dining », bénéficie d’une bonne dynamique. Il y a donc
une conjoncture favorable dégageant de nombreuses opportunités sur un marché de proximité très ouvert aux
importations et aux cuisines du Monde.
La distribution alimentaire subit les effets de la sortie de crise.
Le retour à des consommations sacrifiées durant la longue période de crise (ex : les voyages ou achats de voitures etc.)
se fait au détriment des dépenses alimentaires. A ce constat s’ajoute une concurrence forte entre le secteur marginal
mais en forte progression du Discount (Aldi et Lidl) et les quatre leaders de la distribution (Tesco, Sainsbury’s, Asda et
Morrisson). Conséquence de cet affrontement entre les « Big Four » (les quatre leaders) et la forte progression du
discount : une réduction de 30% du nombre des fournisseurs annoncée par Tesco, et une guerre des prix dans un
contexte de quasi déflation des prix alimentaires.
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