Du développement au développement durable

Géographie 2 nde
Mme Douterluingne
THEME INTRODUCTIF
LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT
Séquence 1 : Du développement au développement durable
Manuel utilisé Hatier, 2014, 2ème édition.
Documents d’accroche :
-La Bombe Humaine, Le Point, 2010.
Réponses pour construire l’introduction
Brainstorming
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Introduction :
Le développement désigne la capacité d’un État à satisfaire les besoins
essentiels de sa population donc à améliorer ses conditions de vie.
Mais ce développement est inégal est déséquilibré à toutes les échelles
géographiques. Ceci est – entre autres– lié aux inégalités de richesse mais aussi
à la croissance démographique (qui complique la satisfaction des besoins dans
certains pays). Afin de corriger les inégalités de développement et pour
répondre aux besoins d’une humanité d’environ 9.5 milliards d’individus à
l’horizon 2050, il convient de réfléchir à de nouveaux modes de
développement.
PROBLEMATIQUE
Dans quelle mesure l’augmentation des populations
et de leurs besoins oblige-t-elle les différentes
sociétés à modifier leurs modes de développement ?
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Plan du cours
I] Comment se manifestent les inégalités de développement dans le monde ?
1) Qu’est-ce que le développement ? Comment le mesurer ?
2) Des Nords, au développement ancien et des Suds, au
développement récent à l’échelle mondiale
3) D’importantes disparités à toutes les échelles : mondiales,
nationales, régionales, locales
II] Comment subvenir aux besoins de 9.5 milliards d’Hommes en 2050 ?
1) Une vision prospective démographique
2) Urbanisation, développement et nouveaux besoins
3) 2050 : De nombreux défis
III] Quels modes de développement durable mettre en œuvre pour répondre
aux besoins ?
1) Aux origines du développement durable
2) Enjeux et pratiques du développement durable
3) Des développements durables : de la globalité au local, du
consensus aux débats
I] Comment se manifestent les inégalités de développement dans le monde ?
1) Qu’est-ce que le développement ? Comment le mesurer ?
P16 doc.1 : Qu’est-ce que le développement ? (B.Bret, 2013.)
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-Définition :
Croissance
économique
Progrès social
Développement
Progrès de la démocratie
Développement : Processus qui marque le passage d’une économie agricole
et d’une société rurale, avec une pauvreté généralisée, à une économie
urbaine et une société citadine où la pauvreté est minoritaire.
La production plus importante et plus diversifiée de biens, l’apparition de
nouveaux services, l’accroissement des échanges permettent une
amélioration générale des conditions de vie de la population.
La mise en place ou la consolidation de la démocratie accompagnent ces
évolutions.
-Comment le mesurer ?
-p16 : Les constats : le PIB + Carte par anamorphose PIB
-Dossier p.18/19 Questions n°1/2/3 + bilan (Manuel Hatier)
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Les indicateurs statistiques les plus utilisés
Indicateurs de richesse économique
-PIB Global : valeur de la richesse annuelle
produite dans un Etat
-PIB /Habitant : PIB global divisé par la population
d’un espace donné (Etat, Région, ville.)
Indicateurs de progrès social
-Santé : Taux de mortalité infantile, espérance de
vie, part des maladies infectieuses
-Education : Taux d’alphabétisation, de
scolarisation garçons/filles, accès à l’université
-Conditions de vie : alimentation, accès à l’eau, à
l’énergie, aux communications, conditions de
logement.
IDH : Indice de
développement
humain
Indicateurs de démocratie :
Il n’existe pas d’indicateur statistique mesurant le
niveau de démocratie d’un pays. Mais le
pluralisme politique, les atteintes aux droits de
l’Homme, la liberté de la presse, peuvent être
évalués.
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L’IDH, Indice de développement humain, permet une mesure globale du
niveau de développement. Il est calculé chaque année à partir :
- du revenu par habitant (exprimé en dollars selon le pouvoir d’achat tenant
compte du coût de la vie dans chaque pays)
- de l’espérance de vie à la naissance en années
- de deux indicateurs sur la durée moyenne et maximale de la scolarisation.
La valeur de l’IDH s’exprime entre 0 et 1.
En 2013, la Norvège dispose de l’IDH le plus élevé au monde [0.955] et le Niger
le plus faible [0.304].
L’IPM, Indice de pauvreté multidimensionnelle :
En 2010, le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le développement)
instaure un nouvel indicateur : l’IPM, Indice de pauvreté multidimensionnelle.
Il combine de multiples facteurs qui prennent en compte les privations
cumulées subies par une personne.
2) Des Nords, au développement ancien et des Suds, au développement
récent à l’échelle mondiale
Le monde a connu depuis la Seconde Guerre mondiale une forte croissance
économique.
Mais cet enrichissement spectaculaire s'accompagne de l'accentuation
manifeste des inégalités :
15 % de la population contrôlent de 75 % (industries, commerce) à 85 %
(capitaux, technologies, informations) de la richesse mondiale.
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On distingue globalement deux groupes de pays dans le monde :
-les Nords regroupant les pays développés
Et
- les Suds qui rassemblent les pays en voie de développement (PVD), encore
appelés pays en développement (PED).
Plusieurs éléments les opposent :
• Le niveau de vie : élevé pour le Nord, faible pour le Sud.
• La modernité de l'économie :
Les pays développés se caractérisent par une agriculture productive, une
gamme variée d'industries comprenant des industries de pointe (informatique
et télécommunications), des services et des infrastructures très développés.
À l'inverse, l'économie des pays en voie de développement est dominée par
une agriculture extensive, dont la production ne suffit pas toujours à nourrir la
population. D'où une moindre importance dans le commerce mondial.
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• La croissance de la population :
Carte par anamorphose de la croissance de la population mondiale, Revue
Mappemonde, 2002.
Que constatez-vous ? Comment se lit ce type de carte ?
Faible dans les pays du Nord, elle est forte au Sud car la fécondité et le
taux de natalité y sont élevés (d'où une population très jeune).
Carte par anamorphose : Les anamorphoses sont utilisées en
cartographie statistique pour montrer l'importance d'un phénomène donné
: ce type de carte est couramment appelé un cartogramme. La carte ne
représente alors plus la réalité géographique, mais la réalité du
phénomène.
• L'espérance de vie :
La population des pays riches bénéficie d'une alimentation équilibrée et d'un
bon encadrement sanitaire et médical, l'espérance de vie y est donc élevée.
Les pays pauvres, en revanche, connaissent encore des problèmes alimentaires
(852 millions de personnes en 2002 souffraient de sous-nutrition).
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Dans certains pays, la situation est si fragile que la famine peut survenir très
vite. Par ailleurs, l'hygiène et la santé sont moins surveillées. L'espérance de vie
y est donc plus faible et la mortalité, infantile en particulier, plus importante.
• Les inégalités sociales (entre les personnes) et les inégalités spatiales
(entre les régions) sont plus accentuées dans le Sud.
En effet, pour mesurer l'égalité des hommes au sein d'un pays, on utilise le
coefficient de Gini, variant de 0 à 1.
Plus l'indice d'un État est élevé, plus les habitants y sont égaux (mêmes
salaires, mêmes avantages sociales, égalité devant la loi, même prise en
compte).
3) D’importantes disparités à toutes les échelles : mondiales, nationales,
régionales, locales
Les pays du Nord sont des États anciennement industrialisés et leurs atouts
sont multiples. Ils sont les grands investisseurs de la planète. Ils disposent des
capitaux nécessaires pour mieux s'intégrer dans les échanges mondiaux,
moderniser sans cesse leur économie et favoriser le développement de la
recherche.
Les principaux mouvements de capitaux ont lieu entre les Etats-Unis, l’Europe
et la Chine.
-Les Nords
Les pays du Nord disposent donc de :
-La maîtrise des technologies de pointe, capitale aujourd'hui.
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-du potentiel scientifique mondial. Or les pays industrialisés en détiennent
90%.
Les États-Unis, par exemple, comptent 7,4 chercheurs pour 1000 habitants,
soit plus de deux millions ; ils contrôlent bien souvent la diffusion des
découvertes dans le reste du monde.
-Leur dernier atout est constitué par les FMN ou firmes multinationales :
celles-ci produisent 40% de la richesse créée chaque année.
Toutes appartiennent aux pays du Nord.
La pauvreté n'est pourtant pas absente des pays du Nord.
Les États développés comptent une centaine de millions de pauvres et environ
cinq
à
dix
millions
de
personnes
sans
domicile
fixe.
Avec la mondialisation s'est en effet développée la concurrence. Elle
s'accompagne du développement de l'emploi précaire, voire du chômage dans
le cas de l'Europe.
-Les Suds
L'expression " tiers-monde " utilisée depuis 1952 par Alfred Sauvy désigne les
pays peu ou pas développés. Elle n’est plus en vigueur aujourd’hui.
L'expression utilisée aujourd’hui pour les désigner, " pays émergents ",
recouvre une grande variété de situations. Ce sont les nouveaux pays
industriels.
La première génération d'entre eux (Corée du Sud, Singapour) a développé son
industrie grâce aux investissements étrangers. Ils se sont spécialisés dans les
produits vendus sur le marché mondial. Ils ont rejoint, aujourd'hui, les pays
développés.
La deuxième génération (Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines) connaît
une forte croissance mais son développement n'est pas encore complet.
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Grâce à leurs ressources naturelles (gaz, pétrole), les pays pétroliers sont des
pays riches. Pour autant, leur développement n'est pas achevé : le secteur
industriel est très peu étendu.
Par ailleurs, l'accès à l'éducation n'est pas toujours assuré pour tous, en
particulier pour les femmes (dans les pays du Golfe notamment).
La situation des PMA (pays moins avancés) est très difficile. Ils sont très
nombreux en Afrique subsaharienne (Mozambique, Niger) mais existent aussi
en Asie (Bangladesh).
Encore touchés par la sous-alimentation, ils comptent parfois plus de 50 % de
pauvres (Éthiopie). L'accès à l'hygiène, aux soins et à l'éducation y est limité.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation :
L’instabilité politique, le manque de scrupules des dirigeants, la croissance
rapide de la population qui absorbe toute augmentation des richesses, le
manque d'investissements, la dépendance vis-à-vis du Nord et une explosion
urbaine mal maîtrisée qui renforce la misère.
 p.21 doc. 3
L'évolution des PMA est préoccupante : ces pays sont quasiment à l'écart des
échanges internationaux et ont besoin des aides de la communauté
internationale pour survivre :
- Les ONG (Organisme non gouvernemental) : Action contre la Faim,
Médecins du Monde, Unicef etc.
- Les organismes internationaux : Fonds monétaire international-FMI,
Banque Mondiale)
Malgré l’existence de programme de coopération internationale dans le cadre
de l’APD (Aide publique au développement), les inégalités subsistent.
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Les PMA, Rapport CNUCED, 2010.
-Des inégalités à toutes les échelles :
Corpus documentaire :
-p. 23 doc 2 Les inégalités en Chine
-p.23 doc1 Une gated community
-p.24 doc 1 Le PIB par habitant au Brésil
-Photographie Paraisopolis
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Tuca Viera, favela de Paraisopolis, Sao Paulo, Brésil.
1) Présentez les documents.
2) Identifiez l’échelle à laquelle les inégalités sont observées.
Des disparités importantes s’observent à l’échelle de grandes régions, à
l’échelle d’un pays (opposition entre des centres attractifs, où sont concentrés
les activités, les pouvoirs politiques, les sièges sociaux, bassins d’emplois et des
périphéries en marge) ou encore à l’échelon local au sein d’une même ville
entre différents quartiers regroupant classes aisées (zones pavillonnaires,
résidence de standing) et ceux regroupant les classes moyennes ou pauvres
(logement collectifs, bidonvilles), le chômage et la précarité y étant plus
importants. (à titre d’exemple Paraisopolis.)
II] Comment subvenir aux besoins de 9.5 milliards d’Hommes en 2050 ?
1) Une vision prospective démographique
Doc 1 et 2 p.26 + questions dossier
En 2014, la population mondiale avoisine les 7.2 milliards d’hab, dont 4.3
milliards en Asie et 1.1 milliard en Afrique.
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Plusieurs prévisions dont celle de l’ONU, Population Reference Bureau,
annonce 9.5 milliards d’humains à l’horizon 2050.
Elle se stabiliserait vers 2100, du fait du vieillissement de l’humanité.
Cette croissance sans précédent (4* plus d’humains sur Terre en 100 ans : 2.4
milliards en 1950) est la résultante de la transition démographique,
phénomène étudié ds le 1er chapitre d’Histoire.
Ds les « Nords », cette transition s’est étalée dans le temps et terminée vers les
années 1970/80.
Mais dans les « Suds », la rapidité et l’ampleur du phénomène ont été plus
fortes : d’où une explosion démographique (pop x4 entre 1950 et 2013) qui a
freiné le développement, empêchant un réel décollage économique des états,
notamment en Afrique.
La transition démographique a donc creusé les écarts de développement.
2) Urbanisation, développement et nouveaux besoins
P27 doc 3 et 4 +questions dossier
P 29 doc3 Présentez le document et dégagez la tendance observée
1 homme sur 2 vit dans les villes aujourd’hui contre 1/ 10 en 1900.
L’urbanisation est plus ou moins avancée selon les continents : les plus
développés sont aussi les plus urbanisés, mais l’urbanisation des pays du Sud
explose, alimentée par un exode rural massif.
Les agglomérations géantes se multiplient dans les pays en voie de
développement, où environ 830 millions de citadins habitent des bidonvilles.
3) 2050 : De nombreux défis
Doc 1 et 2 p 31
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Faire face aux besoins de 2050 semble un pari difficile à tenir. Force est de
constater qu’aujourd’hui même, les besoins pour 7.2 milliards d’humains ne
sont pas satisfaits : il faut nourrir les hommes, approvisionner l’humanité en
eau et assurer les besoins en énergie.
Les Suds accusent encore d’importants retards et compte 2.7 milliards de
pauvres, malgré un développement rapide dans certains pays.
Les Nords commencent à envisager des diminutions de la consommation dans
divers domaines (eau, alimentation, énergie) ; cette consommation diminue
aussi du fait du ralentissement démographique.
D’autre part, les Nords mettent en œuvre une gestion plus économe et plus
durable des ressources.
III] Quels modes de développement durable mettre en œuvre pour répondre
aux besoins ?
4) Aux origines du développement durable
Doc 1 p.34 : En vous appuyant sur le document, identifiez les objectifs du
développement durable et la façon dont ils s’articulent les uns par rapport aux
autres.
Le développement durable est un concept défini en 1987 sur la base d’un
double constat :
Celui des inégalités de développement et celui de la forte croissance
démographique qui entraîne une pression sur les ressources et
l’environnement.
Il apparaît pour la première fois dans le « rapport Brundtland », (du nom de la
ministre norvégienne) rédigé par la Commission mondiale de l’environnement
de l’ONU.
Le développement durable vise à « permettre la satisfaction des besoins des
générations actuelles sans empêcher la satisfaction des besoins des
générations futures. »
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Schéma du développement durable
5) Enjeux et pratiques du développement durable
Doc 3,4,5 et 6 p 35
Doc 3,4 a et b P 37
Présentez les documents et relevez les actions qui peuvent être menées en
faveur du développement durable
Le développement durable cherche à concilier 3 objectifs majeurs :
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- un objectif environnemental qui consiste à préserver les ressources
nécessaires à la vie des hommes et à protéger les milieux fragilisés par l’action
humaine ;
- un objectif social qui consiste à mieux répartir les richesses entre les hommes
et à satisfaire leurs besoins élémentaires (logement, alimentation, santé,
éducation...) ;
- un objectif économique qui consiste à générer de la croissance économique
(hausse de la richesse produite par un État en une année) et des créations
d’emplois.
6) Des développements durables : de la globalité au local, du
consensus aux débats
La mise en œuvre du développement durable est adaptée en fonction de
l’échelle des territoires :
- à l’échelle mondiale, de grandes réunions internationales se tiennent sur ces
questions sous l’égide de l’ONU ou des États.
Par exemple :
En 1992, la conférence de Rio globalise les questions environnementales et
propose des conférences sur la désertification, la biodiversité, le changement
climatique etc.
En 1997, le protocole de Kyoto (Japon) a fixé le principe d’une limitation des
rejets de gaz à effet de serre (GES).
Les COP (conference of parties) prennent des décisions pour atteindre les
objectifs de lutte contre les changements climatiques. Ex : COP21 à Paris 2015.
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- à l’échelle nationale, des décisions sont prises par les pouvoirs publics
(surtout l’État), majoritairement sous la forme de lois ou de règlements
administratifs
- à l’échelle locale, certains pouvoirs publics locaux (ville, région...) rédigent des
Agendas 21 (document fixant la mise en œuvre du développement durable sur
un territoire) et certaines populations se mobilisent pour des actions
concrètes.
Un exemple pour une PME :
https://www.youtube.com/watch?v=uDEfo0uKlvo
Cependant, le DD est sujet à débats :
Premièrement autour de la difficulté à faire converger les objectifs de celui-ci.
Il est parfois compliqué de produire de la richesse et de créer des emplois
tout en préservant les ressources et les milieux
(C’est le cas dans l’exploitation du bois où la création de richesses et d’emplois
passe forcément par l’abattage d’arbres, pour un développement durable, il
faudrait replanter un arbre pour un arbre abattu).
D’autre part, même si la grande majorité de climatologues s’accorde sur le fait
que le réchauffement climatique est lié aux activités humaines, certaines
l’attribuent encore aux variations climatiques naturelles.
Document vidéo : L’empreinte écologique, Le dessous des cartes, février 2011.
https://www.youtube.com/watch?v=HL8HDjlnqfw
Enfin, la communication relative au développement durable est souvent
réductrice. Cette communication peut se limiter au seul objectif
environnemental, comme c’est le cas pour dans le cas de l’empreinte
écologique (indicateur mesurant le nombre de planètes Terre nécessaires à la
satisfaction des besoins d’une population, c’est-à-dire la pression sur les
ressources). On oublie donc les autres facteurs.
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Document : Publicité Volkswagen-Mr Propre, La publicité, un instrument de
manipulation du consommateur (site internet.)
Cette communication peut aussi utiliser le développement durable comme un
argument publicitaire : c’est le greenwashing.
C’est une tendance récente et fréquente car vendeuse.
p.39 Doc 1 et 2 : Confrontez les objectifs des deux Agendas 21/ Qu’en déduisezvous ?
Activité ramassée
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Conclusion :
Le développement durable est un mode de développement conjuguant des
objectifs environnementaux, sociaux et économiques. Mais il ne fait pas
l'unanimité et sa mise en œuvre est compliquée car il faut l’adapter aux
territoires concernés.
C’est une idée qui vient des Nords, difficile à appliquer par les Suds. Il n’existe
pas « un », mais « des » développements durables adaptables en fonction des
moyens, des partenaires à dispositions, des ressources mobilisées à cet effet.
Dans les pays pauvres et émergents, l’impératif du développement fait parfois
oublier la durabilité.
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