À trop vouloir bien faire...
Ne montrez aucun acte non sécuritaire... même si vous voulez montrer un acte non sécuritaire
Avis aux announceurs : Le doigt d'honneur ne fait pas une bonne publicité
Pour toute bonne chose, il faut aussi parler des coûts et des pièges
Est-ce que « tout » veut vraiment dire « tout » ?
« Nous égalerons les prix de nos concurrents ! » Ceux à l'étranger aussi ?
Failles dans les avertissements
a. Des sièges manquants
Dans le secteur de l’aérospatial, deux compagnies aériennes distinctes se sont fait prendre
lorsque des consommateurs ont voulu profiter des tarifs avantageux annoncés, sans toutefois
parvenir à trouver les sièges correspondants. Bien sûr, il arrive souvent que les places bon
marché s'envolent rapidement. Mais une des publicités ne contenait pas le terme « à partir
de » devant le prix et n'indiquait pas que les places étaient limitées. L'autre publicité ne
mentionnait pas que les sièges n'étaient pas tous au prix annoncé chaque jour de la période
de promotion.
b. Des avertissements vraiment trop petits
Lorsque le Conseil ne parvient pas à lire un texte superposé après de nombreux
visionnements, les conséquences seront probablement néfastes. Tel a été le cas pour la
publicité télévisée de Comcast portant sur ses services de téléphonie résidentielle. Comme l'a
reconnu le Conseil, le texte superposé était bel et bien là, mais il était trop petit et a disparu
trop rapidement de l'écran pour être jugé clairement lisible, ce qui contrevient à l'article 1(d) du
Code.
Tant pour des forfaits de téléphonie que pour des placements financiers, ça devait arriver tôt
ou tard. En effet, au printemps dernier, quelqu'un a enfin voulu lire (ou du moins, tenter de lire)
l'interminable avertissement d'une publicité télévisée d’une société de placements financiers.
Vous savez, le genre de texte que même un surdoué de la lecture rapide aurait du mal à finir
avant qu'il disparaisse de l'écran ? Contrarié, le consommateur déposa une plainte selon
laquelle l'avertissement était trop petit et ne parait pas assez longtemps pour pouvoir être lu.
Bien que l'annonceur ait expliqué que l'abondance de détails était une exigence de la
législation provinciale, le Conseil a néanmoins décidé que l'avertissement n'était pas assez
visible. L'annonceur a retiré définitivement la publicité avant l'audience devant le Conseil. S’il
le voulait, le plaignant pourrait probablement s'attaquer à une foule d'autres publicités
fautives. Seul l'avenir nous dira si le justicier des avertissements sur les prix frappera de
nouveau.
c. Tout simplement trompeur
Une chirurgie plastique pour rajeunir les « parties les plus intimes » des femmes… et régler
« un problème commun, mais dont elles n'osent pas parler » ? C'est ce que la Toronto
Cosmetic Clinic a déclaré dans une publicité radiodiffusée en Ontario. Une auditrice a jugé
qu'il s'agissait d'une annonce mensongère (Vous voulez dire que la plupart des femmes ne
rêvent pas secrètement de rajeunir leurs parties intimes ?), et qu’elle envoyait un message