Jean-Jacques Rousseau - Lycées de l`Ile de France - Région Ile

la Région
Unité Lycées
P
RÉSENTATION
DU
LYCÉE
|
D
ONNÉES
SYNTHÉTIQUES
DE
L
OPÉRATION
|
RÉNOVATION RÉNOVATION
Jean-Jacques
Lycée Jean-Jacques Rousseau
Sarcelles - 95
Photo : SCPA BAPST
2
R
ÉNOVATION
- J
EAN
-J
ACQUES
R
OUSSEAU
- S
ARCELLES
- 95
STRUCTURE PÉDAGOGIQUE DU LYCÉE
A la rentrée 2007, le lycée comptait 62 divisions et accueillait 1756 élèves.
Il dispense les formations suivantes :
BEP (carrières sanitaires et sociales, métiers du secrétariat, métiers de la comptabilité)
Bac (littéraire, économique et social, sciences et vie de la terre)
Bac technologique (sciences et technologies de la santé et du social, sciences médico-sociales,
gestion des systèmes d’information, comptabilité et finances des entreprises,
mercatique (marketing), communication et gestion des ressources humaines)
Bac pro (comptabilité/gestion)
BTS (assistante secrétaire trilingue, assistant de gestion PME-PMI, commerce international)
Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) économique et commercial
MC (aide à domicile)
ÉQUIPE ÉDUCATIVE
Proviseur : M. Gilles R
OUAULT
Proviseur adjoint : M. Michel
DE
V
ALVERDE
Personnels :
4 personnels de Direction et de gestion
17 assistants d’éducation
168 enseignants
1 infirmière
22 agents des lycées
Unité Lycées
Sarcelles - 95
LPO JEAN-JACQUES ROUSSEAU
2, rue Jean-Jacques Rousseau
95203 Sarcelles
RNE : 0950650R
Tel : 01.39.33.26.00.
Fax : 01.39.33.26.03.
Photos : SCPA BAPST
Le défilement de couleurs des portiques est
spécifique à chaque bâtiment et
permet de s’orienter dans les circulations.
Ces portiques s’ouvrent à leurs
extrémités sur des percements de verres
colorés s’accordant au spectre.
3
- R
ÉNOVATION
DU
LYCÉE
-
R
ÉNOVATION
- J
EAN
-J
ACQUES
R
OUSSEAU
- S
ARCELLES
- 95
Unité Lycées
INFORMATIONS PRATIQUES
Investissement régional :
23.24 M€
Mandataire :
S
AGI
SCPA B
APST
, C. B
APST
architecte mandataire
F. P
ERON
, S. M
ALKA
B
APST
& P
ANTZ
architectes
Ingénieur façade :
V
AN
S
ANTEN
& A
SSOCIÉS
BET structure :
I
NGERCO
BET fluides :
P
ANTEC
Économiste :
V
OXOA
Entreprise générale :
Léon G
ROSSE
Entreprise façades :
E
NTREPRISE
D
ITER
Équipement :
409.766 €
DEPUIS
2006
ces portiques, viennent s’assembler un ensemble de
poutrelles et de poteaux préfabriqués en usine
foraine. Le plancher a été revêtu d’un dallage continu
sur toute la surface du bâtiment.
Le dessin de la structure a été conçu de façon à faci-
liter la pose des différents équipements de l’édifice
canalisations, appareils d’éclairage, radiateurs etc.
Les façades sont constituées d’un mur-rideau
continu, composé de trois panneaux standardisés,
l’un plein, l’autre vitré fixe et le troisième vitré
coulissant. La protection solaire était assurée par des
stores extérieurs en toile.
Les cloisons intérieures sont composées de
panneaux préfabriqués, assemblés librement à
chaque étage.
La conception de l’édifice
Le programme prévoyait la réalisation de deux
ensembles de classes, d’un réfectoire, d’un gymnase,
d’une administration et de plusieurs logements.
Ces différentes fonctions ont été affirmées dans des
bâtiments autonomes, répartis sur l’ensemble du
terrain.
Ces bâtiments s’ouvrent sur des jardins dessinés
pour en atténuer la rigidité et pour en faciliter la
liaison.
Ils sont réunis à l’entrée du lycée par un parvis traité
de façon très minérale, qui constitue le "cœur" de
l’établissement et qui a été aménagé en espace
Note sur la réfection des façades au lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles
par Joseph BELMONT architecte (septembre 1997)
Le contexte
L’origine du lycée
Le lycée de Sarcelles a été réalisé dans le cadre
d’une commande groupée, faisant suite elle-même à
un concours conception/construction organisé en
1962 par le Ministère de l’Éducation Nationale.
L’État se trouvait alors confronté à une aise impor-
tante de locaux d’enseignement secondaire et il avait
pour objectif de construire beaucoup, vite et bon
marché. C’est dans ce contexte qu’a été réalisé le
lycée Jean-Jacques Rousseau à Sarcelles.
Sa construction a été confiée à une équipe lauréate
du concours conception/construction regroupée
autour de Jean P
ROUVÉ
et dont le mandataire
commun était la société CIMT (spécialisée dans le
matériel ferroviaire et cherchant alors à se diversifier
dans le bâtiment). Cette équipe comprenait en outre
l’entreprise Q
UILLERY
et 4 architectes qui avaient une
solide expérience de l’industrialisation : J. B
ELMONT
,
M. S
ILVY
, J. D
ICK
et J-M. P
ÉRILLIER
.
Chacun de ces architectes a été ensuite chargé d’une
partie des opérations, en appliquant à des program-
mes et à des sites différents le procédé mis au point
avec Jean P
ROUVÉ
. C’est à moi-même qu’a été
confiée la responsabilité du lycée de Sarcelles.
Les principes de construction
La structure de l’édifice est réalisée en béton armé.
Elle est composée d’une rangée centrale de
portiques coulés dans des moules industrialisés et
assurant le contreventement général du bâtiment. Sur
4
Unité Lycées
- R
ÉNOVATION
DU
LYCÉE
-
R
ÉNOVATION
- J
EAN
-J
ACQUES
R
OUSSEAU
- S
ARCELLES
- 95
d’accueil et de rencontre. Des portiques préfabriqués
annoncent partout la structure intérieure du lycée.
Les façades, dont une partie a été remplacée, étaient
à l’origine extrêmement colorées.
La mémoire d’une époque
Le lycée Jean-Jacques Rousseau constitue un témoi-
gnage intéressant de l’architecture des années 60.
Il se caractérise par un certain radicalisme,
conséquence des contraintes de coût et de délais de
cette époque.
Il constitue une application extrême des théories du
Mouvement Moderne, qui se caractérisent, rappe-
lons-le, par les deux principes fondamentaux de
l’autonomie et du fonctionnalisme et qui se traduisent
par des bâtiments librement disposés sur de grands
espaces verts.
Mais ils représentent également une tendance à
recomposer et à humaniser ces bâtiments. L’architec-
ture française de cette époque est faite d’une
contradiction très forte et finalement très riche entre
les idées du Mouvement Moderne et celles
enseignées alors à l’École des Beaux Arts.
Ce lycée représente enfin l’obsession de la
"modernité" qui caractérise ces années : "une
nouvelle civilisation est née, rien du passé ne peut
servir à l’exprimer, tout doit être neuf" (Le Corbusier).
Les façades
Le problème posé
Compte tenu de leur vétusté, les façades ne sont plus
en mesure d’assurer une protection satisfaisante du
bâtiment. Il a par conséquent été décidé de les
remplacer par étapes.
Il existe schématiquement trois types de solutions à
ce problème :
la reconstitution à l’identique
la reconstruction d’une façade sans aucun
rapport avec l’ancienne
ou encore la recherche d’une façade nouvelle
retrouvant l’esprit de l’édifice existant.
C’est vers cette troisième solution qu’il faut s’orienter.
La reconstitution des façades existantes serait en
effet extrêmement onéreuse (seule une très grande
série a permis de créer les outillages nécessaires à
l’emboutissage des panneaux pleins et au cintrage
des panneaux vitrés). Quant à la deuxième solution,
elle ferait disparaître de façon regrettable un témoi-
gnage architectural intéressant.
Il s’agit donc de retrouver, en utilisant les techniques
de notre époque, l’esprit de cet édifice.
Les caractéristiques générales
Dans cette perspective, les façades doivent consti-
tuer un grand mur-rideau accroché à la structure en
béton armé, et réalisé à l’aide de matériaux légers
(aluminium, acier etc.), à l’exclusion du béton. Les
techniques adoptées doivent être partout affirmées,
en évitant toute tendance à la décoration. Les
façades doivent contribuer à maintenir la simplicité et
la radicalité des volumes construits existants.
Façades avant les travaux Façades pendant les travaux Façades après les travaux
Photo : SCPA BAPST Photo : SCPA BAPST Photo : SCPA BAPST
5
Le défi architectural
Dans cet esprit, il convient d’éviter dans les façades
les ressauts, les saillies, les ruptures, les corniches,
sans craindre une certaine répétitivité tout au long
des bâtiments.
Il convient également d’éviter tout découpage des
façades qui ferait appel à des modénatures sans
rapport avec les fonctions internes.
Les façades peuvent être néanmoins colorées (ainsi
qu’elles l’étaient dans leur état initial).
Les pignons doivent être revêtus, comme aujourd’hui,
de façades pleines de part et d’autre de leur partie
centrale.
Il a été prévu enfin de conserver une façade/témoin,
comme mémoire des anciens édifices, sur le bâtiment
du réfectoire dans une zone qu’il conviendra
d’arrêter.
Unité Lycées
- R
ÉNOVATION
DU
LYCÉE
-
R
ÉNOVATION
- J
EAN
-J
ACQUES
R
OUSSEAU
- S
ARCELLES
- 95
Construit en 1965 dans un contexte où il fallait bâtir en nombre, vite et bon marché, le lycée de
Sarcelles a été réalisé dans le cadre d’une commande groupée à la suite d’un concours de
conception/réalisation organisé en 1962 par le Ministère de l’Éducation Nationale. L’équipe
lauréate constituée de 4 architectes (dont Joseph B
ELMONT
pour le lycée de Sarcelles) regroupés
autour de Jean P
ROUVÉ
a systématisé le procédé des structures porteuses à base de
« tabourets » mis au point par ce dernier qui permettait notamment de supprimer le recours à des
mûrs de refend en maçonnerie ou en béton armé. (Didier C
LÉMENT
)
Photo : SCPA BAPST
Photo : SCPA BAPST
1 / 14 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !