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Je tiens à préciser que ces Solymites, au lieu d’aspirer, en tant que citoyens de
Jérusalem, à la paix (étant entendu que dans le nom même de Jérusalem, on lit le
nom jeru et un nom - salem - qui signifie la paix), après leur exode à eux vers la
Terre Promise, ces gens-là étaient au contraire des guerriers redoutables et sans
scrupules puisque, aux dires de Manéthon, ils détruisirent tout ce qu’ils purent
détruire - avec tout ce que cela sous-entend de tueries et de souffrances -, une fois
revenus sur la terre de l’Égypte.
Dans une édition précédente, je soulignais que ces fameux Heqa khâsout (dont le
nom abrégé est Hyksos), au lieu d’être, comme certains savants en sont intimement
persuadés, des Rois Pasteurs qui étaient originaires de régions comme l’Arabie, la
Palestine ou la Syrie, ces gens-la étaient en réalité, sous un pareil nom, des « Rois
[venus] de Pays étrangers » (sous-entendu : par rapport à I’Égypte -, étant entendu
que Heqa khâsout a ce sens-là), qui, au départ, venaient de beaucoup plus loin que
les pays que je viens de citer (opinion d’ailleurs nullement partagée par certains
savants qui, comme Roland de Vaux, considèrent que le mouvement hyksos naquit
en Syrie ou en Palestine).
En effet, si le mouvement hyksos lui-même débuta au pays du Mitanni, étaient
arrivés en ce lieu, préalablement, des tribus venues, soit de l’ancienne Touranie, soit
de l’ancien Iran, et, au-delà, d’une région qui, bien que n’étant pas très bien
localisée, sur la carte terrestre, par les spécialistes qui se sont préoccupés de ces
questions, constituait la terre ancestrale de cette race d’hommes que ces mêmes
spécialistes appelleront, vu la parenté linguistique des tribus qui la composent, indo-
européens ou indo-aryens.
L’un des tout premiers savants à avoir démontré que les gens arrivés dans le Mitanni
étaient de cette race-là, fut un certain Georges Dumézil. Ainsi, en étudiant leur
religion, ce dernier montra que ces tribus avaient amené avec elles, au pays du
Mitanni, des dieux - leur nom est Mitra et Varuna - dont on a retrouvé la trace sur les
documents diplomatiques signés entre les rois du Mitanni et ceux de l’ancien pays
hittito-hatien.
C’est donc ces gens-là - ajoutais-je dans l’édition précédente - qui, en prolongeant
un mouvement migratoire qui avait débuté en Iran ou dans les contrées
environnantes (lesquelles nous renvoient au territoire originel des tribus dites indo-
européennes ou indo-aryennes), furent à I’origine du mouvement hyksos. Ce qui ne
veut pas dire, il est bon de le souligner, qu’un pareil mouvement ne s’amplifia pas de
toutes les tribus sémitiques - dont ces Shasou qui arpentaient, en tant que nomades,
les confins de la Syrie, de la Palestine et de I’Égypte - au moment de traverser les
pays ou les régions que je viens de citer.
Et puisque nous sommes ici avec une nouvelle édition, on peut considérer que si les
Hyksos étaient des Indo-Aryens, ils auraient emmené, avec eux, en Égypte, leurs