Extrait du livre consultable ici - le sabéisme ou la religion des astres

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Section I : Les origines égyptiennes de Moïse
1.1. Selon Manéthon, Moïse s’appela d’abord Osarseph / Les
Solymites dans la variante sabéenne du récit / Les Solymes et les
Solymites / Les Solymites avaient partie liée avec les Hyksos / Deux
exodes au lieu d’un / La Bible diffère des découvertes
archéologiques quant à la nature de l’Exode
Dans d’autres articles consacrés au même objet, j’ai présenté diverses thèses
émanant d’auteurs modernes (au sens large du terme) qui, après voir étudié le
dossier, ont vu en Moïse un contemporain des pharaons Akhenaton, ou Horemheb,
ou Ramsès II, ou encore Mérenptah, ce qui nous renvoie à une époque comprise
entre les XIVe et Xllle siècles avant JC.
J’aurais pu faire mention, c’est vrai, de celles des thèses qui présentent Moïse
comme un contemporain des pharaons Ahmôses (lui qui chassa les Hyksos hors de
l’Égypte), ou Thoutmôsis, ou Aménophis III, ou encore du pharaon femme
Hatshepsout, autant de pharaons qui nous renvoient, s’agissant de Moïse et de
l’Exode des Hébreux (appelés Hapirou ou Ibrîm par les Égyptiens) vers la Terre
Promise, à une chronologie haute qui place I’Exode un peu plus en arrière, dans le
temps, que celle s’appuyant sur un Moïse qui aurait vécu au temps des premiers
pharaons mentionnés ci-dessus.
Hormis des questions de temps, on peut également se poser la question de savoir si
Moïse était juif, comme on le lit dans la Bible, ou s’il était égyptien, comme le donne
à entendre le titre du présent volume, et comme le dossier présenté ci-après tend à
le démontrer.
A part cela, si l’on se réfère à Manéthon - ce prêtre égyptien qui fit œuvre d’historien
en consignant toute l’histoire de ses eux -, Moïse s’appelait Osarseph (ou
Osarsiph) avant de prendre le nom que chacun connaît.
A en croire Manéthon, ce changement de nom prit effet quand Moïse se mêla, en la
cité d’Avaris qu’il occupait en compagnie de ces Impurs (qui sont ici les Juifs) qu’il
dirigeait en tant que prêtre, et à qui il donna les Lois divines que chacun connaît; bref
quand Moïse - qui s’appelait jusque Osarseph - se mêla à ces Solymites dont il
sollicita préalablement l’aide en envoyant une ambassade auprès d’eux (alors même
que ceux-ci se trouvaient encore - si l’on en croit un Josèphe qui s’inspire ici de
Manéthon - à Jérusalem, afin qu’ils aident Osarseph et ses Impurs à gouverner,
depuis la cité citadelle d’Avaris, la totalité du pays d’Égypte, obligeant ainsi le
pharaon sortant (qui s’appelait Aménophis dans le cit de Manéthon repris par
Josèphe) a faire retraite durant treize ans au pays de Koush.
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Je tiens à préciser que ces Solymites, au lieu d’aspirer, en tant que citoyens de
Jérusalem, à la paix (étant entendu que dans le nom même de Jérusalem, on lit le
nom jeru et un nom - salem - qui signifie la paix), après leur exode à eux vers la
Terre Promise, ces gens-là étaient au contraire des guerriers redoutables et sans
scrupules puisque, aux dires de Manéthon, ils détruisirent tout ce qu’ils purent
détruire - avec tout ce que cela sous-entend de tueries et de souffrances -, une fois
revenus sur la terre de l’Égypte.
Dans une édition précédente, je soulignais que ces fameux Heqa khâsout (dont le
nom abrégé est Hyksos), au lieu d’être, comme certains savants en sont intimement
persuadés, des Rois Pasteurs qui étaient originaires de régions comme l’Arabie, la
Palestine ou la Syrie, ces gens-la étaient en réalité, sous un pareil nom, des « Rois
[venus] de Pays étrangers » (sous-entendu : par rapport à I’Égypte -, étant entendu
que Heqa khâsout a ce sens-là), qui, au départ, venaient de beaucoup plus loin que
les pays que je viens de citer (opinion d’ailleurs nullement partagée par certains
savants qui, comme Roland de Vaux, considèrent que le mouvement hyksos naquit
en Syrie ou en Palestine).
En effet, si le mouvement hyksos lui-même débuta au pays du Mitanni, étaient
arrivés en ce lieu, préalablement, des tribus venues, soit de l’ancienne Touranie, soit
de l’ancien Iran, et, au-delà, d’une région qui, bien que n’étant pas très bien
localisée, sur la carte terrestre, par les spécialistes qui se sont préoccupés de ces
questions, constituait la terre ancestrale de cette race d’hommes que ces mêmes
spécialistes appelleront, vu la parenté linguistique des tribus qui la composent, indo-
européens ou indo-aryens.
L’un des tout premiers savants à avoir démontré que les gens arrivés dans le Mitanni
étaient de cette race-là, fut un certain Georges Dumézil. Ainsi, en étudiant leur
religion, ce dernier montra que ces tribus avaient amené avec elles, au pays du
Mitanni, des dieux - leur nom est Mitra et Varuna - dont on a retrouvé la trace sur les
documents diplomatiques signés entre les rois du Mitanni et ceux de l’ancien pays
hittito-hatien.
C’est donc ces gens-là - ajoutais-je dans l’édition précédente - qui, en prolongeant
un mouvement migratoire qui avait débuté en Iran ou dans les contrées
environnantes (lesquelles nous renvoient au territoire originel des tribus dites indo-
européennes ou indo-aryennes), furent à I’origine du mouvement hyksos. Ce qui ne
veut pas dire, il est bon de le souligner, qu’un pareil mouvement ne s’amplifia pas de
toutes les tribus sémitiques - dont ces Shasou qui arpentaient, en tant que nomades,
les confins de la Syrie, de la Palestine et de I’Égypte - au moment de traverser les
pays ou les régions que je viens de citer.
Et puisque nous sommes ici avec une nouvelle édition, on peut considérer que si les
Hyksos étaient des Indo-Aryens, ils auraient emmené, avec eux, en Égypte, leurs
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dieux Mitra et Varuna, ce qui ne fut pas le cas puisque les dieux qu’ils vénéraient
étaient Soutekh et Baal, avant d’adorer le dieu égyptien Seth une fois installés dans
le Delta du Nil.
Cela prouve donc que les Hyksos étaient, en tant qu’Asiatiques, des Rois Pasteurs
arrivés en Égypte depuis une région connue aujourd’hui sous le nom de
Syrie/Palestine. ****
Voilà pour ce qui concerne les conditions historiques ayant présidé au mouvement
hyksos, mouvement qui, parce qu’il se termina en Égypte, fit que les rois pasteurs
(ou Hyksos) gouvernèrent ce pays, durant deux siècles, depuis la cité citadelle
d’Avaris située à l’extrême est du Delta du Nil; non sans avoir fait eux-mêmes
allégeance aux dieux égyptiens (et notamment au dieu Seth), ce qui leur permit de
devenir des pharaons d’Égypte au plein sens de ce terme.
Maintenant, si l’on veut comprendre la totalité du passage Manéthon nous dit
qu’Osarseph s’appuya sur les Solymites pour conquérir, au profit des Impurs, tout le
pays d’Égypte, on doit situer celui-ci sur le plan sabéen.
A ce niveau, les Solymites étaient de la même race que ces Solymes que
Bellérophon affronta, à la demande de son (futur) beau-père lobatès, après avoir
vaincu la Chimère, ou de la même race que les Sabins lorsque ceux-ci se
confrontèrent aux Romains de Romulus durant la guerre sabino-latine.
****
Si l’on en croit un Eugène Lefébure qui s‘inspira lui-même de Manéthon, et dont on
lira plus loin les écrits sur la question, il se trouve que le prêtre originaire de la cité
d’Héliopolis avait élevé, sous le nom d’Osarseph, un temple célèbre, appelé le Palais
du Grand, au dieu d’Osiris.
Or, après avoir effectué des recherches sur Internet, j’ai retrouvé ce Palais du Grand
à Memphis, et, qui plus est, sous les auspices d'un dieu qui, au lieu d’être Osiris,
était Ptah.
On peut donc en déduire qu’Osarseph était le nom abrégé d’un personnage dont le
nom complet était Osar-Si-Ptah (alias « le Puissant Fils de Ptah »).
Je dois néanmoins préciser que Manéthon fait lui-même allusion à un dieu Osiris qui
était honoré à Héliopolis, plutôt qu’à un dieu Ptah qui était honoré à Memphis - ainsi
que nous ne lisons au chapitre 26 du livre de Josèphe intitu Contre Apion (un
chapitre qui s’intitule lui-même Les calomnies de Manéthon) :
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250 On dit que le prêtre d’origine héliopolitaine qui leur donna une constitution et des lois
appelé Osarseph du nom du dieu adoré à Héliopolis en passant chez ce peuple changea de
nom et prit celui de Moïse. »
Si tout cela est vrai, cela signifie que nous sommes dans la variante sabéenne d’un
récit qui faisait jouer à Osiris le rôle de la constellation d’Orion.
Et cela signifie également que le prêtre d’Héliopolis était lui-même une planète
(probablement qu’il s’agit de Mercure) qui se situait dans les cornes du Taureau au
moment de rendre hommage à Osiris/Orion.
Quant à la cité du soleil (son nom est Héliopolis en grec, et On en égyptien) on peut
voir en elle l’espace situé dans la partie non dense de la Voie Lactée située côté
Taureau.
Et quand le prêtre Osarseph quitta liopolis pour rejoindre les Impurs à Avaris, il
incarnait une planète qui s’était transportée parmi les nuages denses de la Voie
Lactée située côté Taureau, nuages représentés ici par les Impurs.
Dans le sabéisme, ces Impurs étaient, en tant que Juifs appartenant au Peuple Elu
de Dieu, les planètes du système solaire durant leur passage à l’intérieur des nuages
denses de la Voie Lactée (eux-mêmes, nuages denses, étant représentés ici par les
Solymites). ****
Ailleurs, dans d’autres récits du même genre, ces nuages étaient représentés par les
Solymes, ce peuple montagnard originaire du Taurus, lesquels avaient affronté, un
jour, un certain Bellérophon - comme on peut le lire au tome V de notre ouvrage
« Quand les dieux et les hommes… ». (J’ajoute m’être trompé, dans ce volume, en
identifiant les Solymes avec les étoiles du Dragon, et en identifiant les Amazones
avec les étoiles associées à l’amas d’Andromède, alors qu’elles incarnaient, plus
probablement, celui des Pléiades, ou, autre variante, celui associé à la constellation
du Cocher ou à celle des deux Gémeaux).
Et ailleurs encore, les nuages denses susmentionnés étaient représentés par ces
Sabins qui habitaient l’arrière pays montagneux situé près de Rome, et dont les
épouses, les Sabines, jouaient, sur le plan sabéen, le même rôle que les Amazones,
des Sabines qui furent enlevées par les Romains de Romulus, d’où la guerre sabino-
latine. ****
Pour en revenir aux Solymes, ce groupe, en tant que réalité historique, avait ses
origines dans la région du Taurus, comme nous l’avons signalé, et comme nous
l’explique un auteur qui s’exprime anonymement sur internet dans un document qu’il
a intitulé Les causes de l’invasion hyksos d’après Flavius Josèphe dans son ouvrage
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« Contre Apion », document figurant dans Google sous la classe documents word, et
publié sous le site antiqua91.fr/...
Voici ce texte :
RESUME,
Le roi Aménophis (probablement Antef VII) voulut visiter les dieux. Mais à cette époque,
l’entrée des temples était envahie par des mendiants lépreux ou infirmes. Leur impureté
interdisait donc au roi d’accéder à l’intérieur des temples.
L’oracle d’Amon conseilla de se débarrasser définitivement de tous les Impurs. On
commença par les envoyer travailler dans les carrières dans le désert dans des conditions
inhumaines. Finalement, on accepta de leur donner la ville d’Avaris pour quils y résident à
l’isolement. Après s’y être organisés autour d’un chef nommé Osarsiph, ils appelèrent à leur
secours le peuple des Solymes [note 1] de farouches guerriers du Taurus, afin de
s’insurger contre le pouvoir du roi de Thèbes (Antef VII Nub-kheper-re). Le roi nomma le
prince héritier Antef surnommé Nakht, général en chef de l’armée égyptienne. Mais ce
dernier serait mort prématurément car il apparaît sur la liste de Karnak sous le nom de
Senakht-en-ré comme ayant régné moins d’un an. C’est alors qu’Antef VIl, renonçant à
combattre I’ennemi, abandonna son armée et s’enfuit à la cour du roi de Nubie qui était son
ami. Sa jeune protégée Ah-hotep dut cacher son enfant Kamose que le roi Hyksos Apophis
Aa-qen-en ré voulait tuer. La mère d’Ah-hotep, la reine Tetishéri (probable épouse d’Apophis
Aa-ouser-ré) prit son petit fils sous sa protection disant que c’était son propre enfant, bien
qu’elle ait dépassé l’âge d’enfanter. Antef VII en exil en Nubie récupéra ensuite l’enfant à
l’âge de 5 ans et l’adopta pour en faire son héritier [note 2]. Là-bas il éleva le jeune Kamose
en lui faisant subir un entraînement militaire intensif dans le dessein d’en faire un prince
soldat capable de reconquérir le royaume d’Égypte contre les Hyksos. Entre la fuite d’Antef
VII et le retour de Kamose en Égypte avec une armée, il se serait passer 13 ans.
Note 1: ll y a évidemment une relation entre les Juifs et les Solymes car sur I’Atlas catalan
de 1375 le drapeau des habitants de la province turque du Karaman portait l’étoile de
David :
http://fr. wikipedia.org/wiki/Karamanides
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/62/1375...
D’après Flavius Josèphe «Contre Apion » Livre I XXII citant Choerilos les Solymes auraient
pris part à l’expédition de Xerxès contre la Grèce et ils les décrit ainsi :
« 173 Derrière eux (les soldats de Xerxès) passait une race d’un aspect étonnant le langage
phénicien sortait de leur lèvres, ils habitaient dans les Monts Solymiens auprès d’un grand
lac, leur chevelure broussailleuse était rasée en rond et par-dessus ils portaient le cuir d’une
tête de cheval séché à la fumée. »
Suivant Hérodote (VII, 70) seuls les Ethiopiens d’Asie portaient comme coiffure un protome
de cheval. A noter que dans l’Odyssée chant V, Poséidon revenant d’Ethiopie se trouve sur
les Monts Solymiens d’où il aperçoit l’île des Phéaciens.
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