Sans titre-4

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PAR LES VILL AGES
Texte de Peter Handke
Traduit de l’allemand par Georges-Arthur Goldschmidt
Une production de la Cie F.A.C.T
Avec le soutien de la Résidence Probedones d’Abaigt et de la Cie Hamadryade
Mise en scène : Jean-Baptiste Delcourt
Avec : Angèle Baux
Jeanne Dailler
Aurélien Labruyère
Taila Onraedt
Pablo Stella ou
Pablo La Rosa
Assistante à la mise en scène : Lara Ceulemans
Lumière : Judith De Laubier
Création sonore et plastique : Matthieu Delcourt
Accessoires et Logistique : Luce Bousquet
Diffusion : François Gillerot
Production : Audrey brooking
F.A.C.T 37 rue du collège 1050 ixelles
tel : 0497576537
mail : [email protected]
www.ciefact.com
HAMADRYADE
F.A.C.T
p2
Peter Handke
p3
Résumé
p4
Extrait
p5
Notes Générales
p6
Première Résidence de Création
p8
Notes sur la Mise en Scène
Biographies
p10
p14
F . A .C .T
La compagnie F.A.C.T est née de la rencontre de quatre jeunes artistes à l’occasion
de leur parcours au sein de l’Institut National des Arts du Spectacle (INSAS).
Aurélien, François, Clément et Jean-Baptiste, deux acteurs et deux metteurs en
scène.
Au delà d’une affinité humaine et artistique évidente, c’est le positionnement et l’envie de pratiquer ce métier de manière différente qui est à l’origine de cette formation.
C’est aussi, et d’abord, la volonté de créer une famille dans laquelle chacun puisse
exister individuellement aussi bien que collectivement. La F.A.C.T encourage l’initiative singulière en offrant une structure solide basée sur l’entraide du groupe et
la multiplicité des compétences.
Pour prendre à contre pied la solitude inhérente à ce métier et pour être plus fort
ensemble; développer une pensée singulière et collective nourrie des différences
de chacun.
Au début, nous étions trois et François nous a rejoint d’une manière naturelle venant
compléter et rendre plus concrète ce qui n’était encore qu’une volonté de se rassembler. En octobre 2013, les principales lignes de la compagnie sont tracées, et le 24
février 2014, notre compagnie est officiellement créée.
Dans l’année qui a suivi la naissance de la compagnie, Clément et Jean-Baptiste
lancent leur projet respectif; Et la Tendresse? et Par les Villages. La Compagnie
soutient également Boléro de et par Lucile Charnier.
Désireux de ne pas se limiter par des frontières, l’objectif de la F.A.C.T est de découvrir et de collaborer à l’étanger. Un premier pas a été fait dans ce sens en coopérant
avec la résidence d’artistes Probedones d’Abaigt basée dans les Pyrénées Orientales.
DOSSIER DE PRESSE
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- PAR LES VILLAGES
PETER HANDKE
Poète, romancier, essayiste, auteur de
théâtre et cinéaste autrichien.
Il a construit une oeuvre littéraire et
théâtrale qui fait de lui l’un des principaux écrivains de langue allemande aujourd’hui.
Né à Griffin, en Autriche, en 1942, Peter Handke vit actuellement en France.
Son oeuvre romanesque lui a valu le
prix Büchner, l’un des prix littéraires allemands les plus importants. Il est l’auteur de pièces de théâtre comme «Le
pupille veut être tuteur», «Par les villages», «Les gens déraisonnables sont
en voie de disparition», «La chevauchée
sur le Lac de Constance».
«La liberté de vos rêves ne doit pas céder
à la logique de la scène.»
Le théâtre de Peter Handke est dans ce
refus d’un héritage du spectacle traditionnel, du théâtre mimétique, fonctionnant à la fable. Il est avant tout affaire
de langage : On méconnaît encore que
la littérature est faite avec la langue, et
non avec les objets décrits par la langue.
Le théâtre de Handke tente d’épuiser
cette question : qu’est-ce que parler ?
La parole doit rendre visible ce qui était
perdu, faire «revenir» ce qui était oublié,
enfoui sous le quotidien...
Il a porté lui-même à l’écran son roman
«La femme gauchère». Depuis son premier roman, «Le colporteur», jusqu’à
ses oeuvres les plus récentes, «Par une
nuit obscure je sortis de ma maison tranquille», en passant par des ouvrages
comme «Le malheur indifférent», «La
leçon de la Sainte Victoire» ou «Essai
sur la fatigue», «Essai sur le juke-box»
et «Essai sur la journée réussie», Peter
Handke a construit une oeuvre qui fait
de lui l’un des principaux écrivains de
langue allemande aujourd’hui.
DOSSIER DE PRESSE
Peter Handke
http://www.cinefil.com/star/peter-handke/
biographie
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- PAR LES VILLAGES
RESUMÉ
Par les villages se déroule dans le cadre de retrouvailles entre frères et sœurs, au
moment de l’héritage et du partage de la maison familliale alors que les parents
viennent de mourir.
Gregor, qui est l’ainé, parti depuis de nombreuses années, s’est établi en ville où il
est devenu écrivain. Sophie et Hans, sont restés au village et mènent une vie tout
autre. Leurs trajectoires et leurs conditions sociales sont opposées.
La confrontation de deux mondes est mise en marche alors qu’une troisième voix
s’élève ; celle de Nova.
Par les villages est un poème dramatique dans lequel Peter Handke, par le biais de
Gregor, évoque les maux et les confusions de la société actuelle. Au travers de cette
lutte familiale, l’auteur emmène le spectateur à se forger sa propre vision de notre
monde et de l’humanité. Pour lui, c’est notre regard qui crée le réel et, plus encore,
les mots qui nous viennent pour le décrire. Cette lutte est un prétexte à la parole
de Nova qui ne proclame aucune vérité nouvelle mais annonce un regard nouveau.
DOSSIER DE PRESSE
« Laissez s’épanouir les couleurs »
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- PAR LES VILLAGES
« Joue le jeu. Menace de travail encore plus. Ne sois pas le
personnage principal. Cherche la confrontation. Mais n’aie pas
d’intention. Évite les arrière-pensées. Ne tais rien. Sois doux
et fort. Sois malin,interviens et méprise la victoire. N’observe
pas, n’examine pas, mais reste prêt pour les signes, vigilant. Sois
ébranlable. Montre tes yeux, entraîne les autres dans ce qui est
profond,prends soin de l’espace et considère chacun dans son
image. Ne décide qu’enthousiasmé . Échoue avec tranquillité.
Surtout aie du temps et fais des détours. Laisse toi distraire.
Mets-toi pour ainsi dire en congé. Ne néglige la voix d’aucun
arbre,d’aucune eau. Entre où tu as envie et accorde toi le soleil.
Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus, penche toi
sur les détails, pars où il n’y a personne,fous toi du drame du
destin, dédaigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. Mets-toi
dans tes couleurs, sois dans ton droit, et que le bruit des feuilles
devienne doux. Passe par les villages, je te suis. »
Peter Handke
Par les villages, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, coll. «Le Manteau d’Arlequin»
DOSSIER DE PRESSE
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- PAR LES VILLAGES
NOTES GÉNÉR ALES
Depuis la fin du XIXème siècle, nos sociétés ont vécu deux guerres mondiales,
elles ont traversé les grands bouleversements de la fin du XXème marquée par
l’effondrement des vérités et des idéologies générales. Un siècle plus tard, qu’en
est il ?
Ce Texte contemporain est composé d’une minutieuse superposition de différentes
réalités: celle de la destruction, de l’exploitation de l’homme par l’homme, mais
également celle d’une poésie du quotidien qui est aussi celle de la libération.
Par une forme de recueillement, de concentration, d’attention accrue, ce monde
poétique peut émerger de partout.
Tout dépend du regard, car cette réalité lumineuse peut également être remplacée
par la consommation, la déshumanisation et la destruction de la nature.
Sujets éminemment contemporains et brûlants d’actualité en ce début de XXIème
siècle. La pièce est un parcours, une individualisation où le public est amené à se
forger une opinion, à trouver sa propre place au sein du drame. Le spectateur se
demande: que va-t-il arriver, non pas dans l’action, mais plutôt dans la pensée?
Handke libère en quelque sorte le spectateur d’un système d’obligations et d’idées
préconçues. Par la précision de son écriture, il met en place ce que l’on pourrait
nommer la « vérité des choses ».
« Dans le poème dramatique tous devraient être en désaccord
mais tous célèbrent le même lieu»
Handke, 1987
En exergue de Par les villages, Handke écrit une note destinée aux acteurs: « C’est
moi qui suis là. Tous sont dans leur droit. » (1980) Dans ce poème dramatique, une
multitude de voix se rejoignent sur scène pour entreprendre un trajet, un mouvement
de retour essentiel à une réunification originelle. L’écrivain cherche un passage, une
exploration des liens, par exemple l’intégration du passé et du présent dans une
perspective ouverte à l’infini, vers l’avenir.
DOSSIER DE PRESSE
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- PAR LES VILLAGES
Passer par les villages pour parler de la violence d’un monde confus où nous échappe
ce qui peut nous rendre heureux ainsi que nos moyens de lutter. C’est à la fois une
confrontation et une réconciliation entre deux mondes qui est en marche. Le texte
permet d’ouvrir une porte, de retrouver une pensée singulière pour ne pas se perdre
trop vite.
On signale à l’entrée de chaque village ce qu’il nous faut y voir : « l’un des plus beau
villages de France, village fleuri, village bien-être , point de vue splendide, balade à
couper le soufle » transformant chaque endroit en lieu de représentation : ne peut-on
pas nous-même être libres de voir ce que nous avons envie ? Sommes-nous perdus
au point que tout nous soit indiqué, voire pré-mâché ? Un village,une ville un arbre
un être ne peuvent -ils pas être là pour eux mêmes ? dans une société du spectacle
où tout en uniformisant les goûts, on isole l’individu, il faut redonner son poids à
la pensée singulière. Il faut travailler sur le retour aux origines et sur notre rapport
actuel à la nature , à son rythme, et parallèlement, à la nécessité active de l’art.
Ce texte est une guerre après les guerres et possède une puissante symbolique, qui
nous dit l’urgence de vivre, de désirer, de comprendre, de tolérer, de dire et d’aimer,
avant qu’il ne soit trop tard.
Essai de sculpture pour le personnage
de la vielle femme durant la Résidence
de Création Probedones d’Abaigt.
DOSSIER DE PRESSE
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- PAR LES VILLAGES
PREMIÈRE RÉSIDENCE DE CRÉATION
Le projet à débuté en juillet 2013 à l’occasion d’une résidence au Mas Probedones
d’Abaigt regroupant plusieurs compagnies . L’association Probedones d’Abaigt invite
de jeunes compagnies européennes (Belgique, France, Espagne) pour une résidence
de création et de recherche artistiques au Mas Probedones d’Abaigt, dans le village
de Saint Laurent-de-Cerdans, dans les Pyrénées Orientales. Cette résidence se
développe sur deux angles : le partage entre différentes compagnies, de leurs
recherches et leur travail et la rencontre de ces compagnies avec les populations
locales, notamment les habitants du village Saint Laurent-de-Cerdans.
L’objectif donc été de prendre en compte le lieu et les personnes . Lorsque j’ai découvert
le texte de Par les villages sa thématique m’a tout de suite frappé par rapport à notre
propre démarche . Nous mêmes, retournant dans des lieux comparables à ceux de
notre enfance, de la même manière que Gregor. L’importance dans le texte de la
fracture entre frères et soeur serait comparable aux préoccupations que nous avions
nous sur (le théâtre, l’art, etc.) et les attentes des gens qui vivent dans un endroit
ou l’accès à la culture et à la création est plus difficile (L’endroit ést très reculé).
Je pense donc que l’essentiel du travail, à été de trouver un moyen, des moyens par
lesquels faire passer et entendre ce texte de manière simple. Mettre en valeur un
patrimoine qui n’était pas le nôtre là ou nous arrivions . C’est déja quelque chose
d’arriver chez des gens et de leur dire : « Tiens je vais vous raconter une histoire ».
Après cette première étape, nous avons décidé de porté ce texte à la scène. Riche
de l’expérience d’avoir joué en pleine nature au milieu d’une immensité bien plus
grande que nous, qui faisait résonner le texte d’une manière particulière, comme
au plus près de l’origine de la fable, nous voulons monter cette pièce au théâtre .
DOSSIER DE PRESSE
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- PAR LES VILLAGES
Le lieu de répétition et de présentation de la premiere résidence, au Mas Probedones d’Abaigt, à
St Laurent de Cerdans, dans les Pyrénées Orientales.
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INTEN TIONS DE M I S E EN S C È N E
« Par les Villages » est un poème dramatique qui raconte à la manière des grandes
tragédies antiques, l’épopée du quotidien, l’épopée familiale, et donc les transmissions et les héritages entre les hommes. Nous reprenons une référence antique,
car il s’agit bien ici d’assauts fratricides violents, de torrents d’amour déçu, et de
sagesse spectrale et universelle.
L’héritage, la maison familiale devient un sujet de contradiction violente. Entre la
vision transfigurée que s’en fait Gregor, la somme d’argent que représente cette
maison pour sa sœur Sophie, et le délaissement que ressent le frère ouvrier Hans.
Mais au delà du déroulement de la fiction se projette dans ce conflit infini, les universels ressentiments humains, la tentation du pouvoir, la volonté de nuire et par
dessus tout l’incompréhension des égos.
Nous sentons le mouvement du théâtre d’aujourd’hui qui petit à petit écarte le texte
du plateau de théâtre ; pensant que ce dernier n’a pas à être assujetti à la littérature.
Le texte ici n’exclut pas l’image, au contraire ces deux types d‘expression sont ici
complémentaires, se répondent et s’entrechoquent.
Particulièrement, pour l’écriture de Peter Handke, on peut dire que les mots ont
un écho ininterrompu dans nos sociétés modernes, car l’on y retrouve le sentiment
familial malmené, les individualismes en opposition et pourtant toujours ce centre
commun des hommes qui est l’amour et la contemplation.
Le théâtre est un château hanté dans lequel les textes sont des échos d’autres
textes, là où les histoires se répondent en miroir. C’est ainsi que les acteurs donneront corps à ces paradoxes jusqu’à ce que le miroir se brise et leur renvoie un reflet
d’espérance.
Cette pièce épique et lyrique, bien qu’en prise frontale avec le réel est exigeante
dans sa mise en situation.
Il faut prendre à contre pied la distanciation que l’on peut attendre de ce discours
aux faux airs Brechtiens (que l’auteur dénie vigoureusement : « Je n’en ai rien à
foutre de Bertolt Brecht : il était didactique. Il voulait changer le monde, et je me
moque d’une telle ambition ») mettant dos à dos ouvriers et intellectuels dans un
monde scindé, que seule la poésie peut réunir.
DOSSIER DE PRESSE
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- PAR LES VILLAGES
Le travail que j’ai mené avec l’équipe va dans le sens de l’appropriation et de l’affirmation par chacun dans cette parole, pour que s’éloigne la doctrine et les pensées
brevetées. Les acteurs sont à la fois face et parmi les gens. Dans ce texte, on ne peut
pas simplement dire je ou vous. Les points de vue sont multiples et déterminent le
regard.
Nous travaillons sur la différence des prises de parole de chacun des personnages.
Chaque protagoniste peut être critiqué dans son discours et pourtant celui ci est
légitime dans sa situation propre. Chacun est dans son droit. Peter Handke écrit à
quel point la vérité de chacun existe dans le conflit, il ne prend aucun parti mais met
en scène l’affrontement des vérités. Ces différences dans le discours nous force à
penser l’adresse de la parole de façon multiple. Gregor ne s’adresse pas au public
de la même façon que le fera Hans. Il n’établit pas le même rapport entre lui et le
spectateur que les autres personnages.
Les Acteurs sont au centre de la mise en scène, il ne sont pas en permanence personnages, ils se convoquent mutuellement l’un l’autre et se balancent. C’est à travers ce prisme singulier que le texte surgit .
Les protagonistes eux même dans la piece se mettent en représentation, passant
d’un discours simple et inscrit dans la fable à des passages plus lyrique comme le
texte « caoutchouc » porté par Hans qui est inspiré d’un morceau de Jaque Brel. Le
même personnage est joué par une femme, ce qui évacue rapidement une association mimétique. C’est le texte qui est incarné.
« J’avais pour modèle une chanson de Jacques Brel, une très longue chanson que
j’avais entendue dans un enregistrement réalisé en public, et où il chantait pour les
pauvres, les misérables et les damnés de la terre, avec une rage et une tendresse fantastiques qui tentaient de leur faire redresser la tête et de leur donner une fierté. J’ai
pensé que c’était exactement ce que j’avais toujours voulu faire. »
Peter Handke
Nous avons décider d’approfondir la question de l’enfance et de l’adolescence dans
ce conflit de famille en donnant la parole au fils de Hans (rôle muet dans le texte) lui
prêtant une voix hyper consciente. Cette prise de parole prends ainsi la forme d’un
acte d’émancipation et de révolte, elle traduit le manque d’espoir et de perspective
des générations émergentes.
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- PAR LES VILLAGES
Nous avons voulu ensemble que chaque personnages soit traité comme si la pièce ne
tourné qu’autour de son histoire propre afin de rendre compte au mieux du conflit ,
Du « Moi » premier, fracas de multiples échos, nous trébucherons vers l’altérité,
vers cet autre que nous désirons comprendre, toucher, atteindre, voire posséder ou
contrôler. nous tenterons finalement de se faire heurter ces individualité qui émane
des mots de Peter Handke Jusqu’a ce que Nova nous rattrape au bord du précipice
et nous raccroche à la vie.
«Jouer le jeu mais qu’il ait de l’âme »
Sans volonté de représenter un décor réaliste, chaque objet de la scénographie aura
la vocation d’être utilisé, enduré par les acteurs. Ils prendront un sens lors d’un moment précis du texte, deviendront une adresse pour la parole, un accessoire de jeu,
ou une puissance symbolique.
A l’image d’une ruine ou d’un chantier dont on aurait laissé les intentions se perdre,
ces objets en eux-mêmes doivent faire apparaître au début du spectacle un problème (une histoire passé ou présente ), ils attendent une situation qui tendrait à les
résoudre et à les accomplir. Une balançoire rouillant dans un jardin depuis dix ans,
un banc dans un jardin sur lequel personne ne s’assoit , une scène de fête de village
montée bien avant la date, un sac de terreau qui traine dans la terre en attendant
une plante...
C’est le processus du spectacle qui fait que ces objets se transforment et se réorganisent, cherchant une réconciliation avec leur existence.
Au centre de la scène, un espace sera délimité par quatre pierres. Fondations de la
maison, le chantier, la sépulture des parents, cet espace représente aussi le lieu
que les personnages remplissent de leur intentions, envies, et points de vue différents sur un endroit qu’ils partagent en commun et qu’il convient de redéfinir.
Cristalisation et prétexte de leur bataille famillial, cet espace fixe demeurera
intouché
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DOSSIER DE PRESSE
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L’ E Q U I P E
MISE EN SCÈNE: JEAN-BAPTISTE DELCOURT
Cofondateur de la compagnie bruxelloise F.A.C.T Jean-Baptiste
Delcourt est né en 1985 à Brive en France. Il suit tout d’abord des
études de musique au conservatoire en percussions et en chant
classique dans différents conservatoires (Dordogne, Aveyron, Lozère, Puy de Dôme) et rentre au conservatoire de Clermont-Ferrand
en art dramatique où il obtient son certificat d’études théâtrales
avec les félicitations du jury. Il présente comme mise en scène
de fin d’études : Woytzek de Büchner au théâtre national de Clermont-Ferrand. En parallèle, il participe à deux reprises au Championnat de France de Slam Poésie à Bobigny et donne pour la fédération française des ateliers d’écritures dans les collèges. Pendant
deux ans il fait partie du Label Explicit et travail notamment sur
un album solo. En 2006 il tourne dans le film 7 ans de Jean Pascal
Hattu primé au festival de Venise.
Il s’installe à Bruxelles en 2008 où il rentre au conservatoire royal et en 2009, il intègre L’Insas en interprétation dramatique ou il obtient une licence et un Master avec distinction. Dans ce cadre, il travaille
notamment sur Médée Matériaux et Hamlet machine de Heiner Müller qu’il met en scène à l’occasion
des cartes blanches de L’Insas. En aout 2013 il met en scène « Par les Villages » de Petter Handke à la
résidence Probedones d’Abaigt dont il est un des membres fondateurs.
En septembre 2013 il travaille sur une performance avec Nathalie Rosanes dans le cadre « des nuits
blanches de Bruxelles » et joue pour l’ouverture du BAM (Musée des Beaux Arts de Mons )dans la mise en
scène de Daniel Décot « Warhol Machine ».
En janvier et février 2014 il est comédien sous la direction de Moshe Leiser et Patrice Caurier pour l’opéra
Othello de Rossini au Vlaamse Opéra à Anvers. Il participera également cette année-là a deux projets
cinématographiques de Zéno Graton (la petite mort et Mouette).Il travaille actuellement avec la compagnie de théâtre et musique Hamadryade (Hérault) avec différents spectacles notamment :»un visage si
près des pierres» et «l’Hydre» qu’il mettra en scène en 2015. En janvier et février, il jouera Don Carlos
dans Don Juan de Molière au Théâtre Royale du Parc à Bruxelles sous la direction de Thierry Debroux .
COMÉDIENNE: ANGÈLE BAUX
Née le 27 février 1987 - Paris - France
Après une Hypokhâgne option Théâtre au Lycée Pierre de Fermet à
Toulouse, elle intègre une licence en Arts du spectacle à l’université
de Montpellier. Au cours de son cursus, elle met en scène sa première pièce: Héritage_s, pièce inspirée des écrits journalistiques de
Pierre Paolo Pasolini, jouée au Théâtre de la Vignette au cours du
Festival «Jeter son corps dans la lutte».
Elle se spécialise ensuite en suivant le cursus interprétation dramatique à l’Insas.
C’est au cours de sa formation qu’elle débute le travail sur Cérémonie Médée de Lucie Guien , qui sera joué à l’Insas ainsi qu’au
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Théâtre de la Balsamine dans le cadre du festival « Printemps Précoce ».
En juin 2012, elle finit sa formation avec la production Angels in America sous la direction d’Armel Roussel au Théâtre National de Bruxelles. Son interprétation de Roy Cohn sera unanimement saluée par la
critique. Elle termine son cursus diplômée avec une grande distinction.
En septembre 2012, elle crée l’association Probedones d’Abaigt avec Audrey Brooking. Association avec
laquelle elle organise une résidence de création et de recherche artistique dans les Pyrénées orientales.
Depuis 2013, elle travaille en tant que comédienne avec Antoine Laubin. Elle le rencontre avec la création de la pièce Le Réserviste de Thomas Depryck joué au Théâtre National de Bruxelles et au Théâtre
Royal de Namur. Elle poursuit cette collaboration, en travaillant, entre autres, sur sa prochaine création
: Il ne dansera qu’avec elle.
Elle travaille également avec Salvatore Calcagno sur son spectacle Tragédie Musicale joué au Théâtre
Nationale de Bruxelles. Elle est comédienne associée à la compagnie : F.A.C.T, où elle travaille sur les
spectacles de Clément Goethals et Jean-Baptiste Delcourt.
Au cours de la saison 2014-2015, elle travaille avec David Strosberg sur le spectacle Petites Histoires de
la folie ordinaire de Petr Zelenka, joué au Théâtre des Tanneurs à Bruxelles ainsi qu’au Manège de Mons,
au Théâtre Royal de Namur et au Théâtre de liège. Elle jouera Le Réserviste au Théâtre de la Vie en Février
2015. Elle se produira seule en scène, dans El Kouds de Réhab Mehal au Théâtre le Public en Décembre
2014 et la tournée qui suit.
COMÉDIENNE:JEANNEDAILLER
Jeanne Dailler est née à Paris le 22 avril 1991 en France. Après
avoir obtenue son baccalauréat en histoire de l’art elle débute une
licence théâtrale à la Sorbonne Nouvelle. En parallèle elle suit les
cours Pascal Parsat au conservatoire du XXe arrondissement de
Paris, ainsi qu’une formation de danse contemporaine avec Nadia
Vadori. Au cours de ses années de conservatoire elle collabore avec
divers écoles de cinéma comme cinécréatice à Nantes ou elle joue
pour Émilien Rocher dans le court métrage Le regard des autres.
Elle joue en 2013 dans le clip musicale Brown de Dz1jee réalisé
par Nicolas Rybarczyk. Pendant ce temps elle est aussi modèle
pour divers artistes (peintre, photographe ou encore coiffeur et maquilleur). En 2010 elle est modèle pour l’artiste Alexandra Fontaine
(peintre-sculptrice). A plusieurs reprise elle serra modèle pour
des coiffeurs ou maquilleurs créateurs de Vogue au cirque d’hiver
à Paris. Elle serra également modèle plusieurs années consécutive pour le photographe François Benedetti. Elle obtient son certificat d’études théâtrales avec les félicitations du jury en juin 2012. Elle entre à l’Institut Nationale des Arts du Spectacle en 2012. Au cours de
sa formation à l’insas elle participera à une résidence de création à Probedone d’Abaight pour la mise en
scène de Jean-Baptiste Delcourt de Par les villages. En 2014 elle est actrice dans le court métrage Boys
division réalisé par Roxanne Gaucherand. Elle est actuellement en troisième année d’interprétation dramatique à L’INSAS.
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COMÉDIEN : AURÉLIEN LABRUYÈRE
Après avoir suivi une formation de comédien au sein de diverses
compagnies amateurs en Touraine, il intègre le Théâtre de l’Ante
dans l’équipe professionnelle d’improvisation en 2007. En parallèle, il suit des cours de théâtre au conservatoire municipal du XIII
ème arrondissement de Paris avec Christine Gagnieux, Gloria Paris et François Clavier. Il joue dans plusieurs spectacles tels que
« Sexes » d’Anaïs Nin, mis en scène par Vincent Guillaume de la
Compagnie Planétarium de Paris, ou encore la
Compagnie « Tamérantong » avec des jeunes des quartiers défavorisés.
Après deux tournées avec le théâtre de l’Ante « La quittance
du diable » d’Alfred de Musset en 2006 et George Dandin de Molière en 2009, il est reçu au concours de l’INSAS à Bruxelles (septembre 2009). Par la suite, il est engagé au Théâtre du Peuple de Bussang en 2012, où il interprète
«L’enfant des gravats» dans «Caillasses» de Laurent Gaudé, mis en scène par Vincent Goethals.
En 2013/2014 il joue dans «Le Faiseur de Théâtre» de Thomas Bernhard, mis en scène par Julia Vidit au
Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet à Paris et en tournée, et «Crise de Mer» de Christophe Tostain, mis
en scène par Laurent Bénichou au Taps Théâtre de Strasbourg. Il joue également dans le dernier court
métrage de Frédéric Castadot, « Plein Soleil » , bientôt dans les festivals européens.
Ses projets à venir : Diverses lectures à France Culture sur cette saison 2014/2015, ainsi que deux projets
théâtraux. L’un avec Clément Goethals dont le titre est « Et la Tendresse ? » , l’autre avec Maxence Vandevelde qui s’intitule « Croire et Mourir », les deux prévus pour 2015/2016.
COMÉDIENNE : TAÏLA ONRAEDT
Taïla Onraedt se forme dés son plus jeune âge à la danse et au
chant avant de se tourner vers le théâtre. Diplômée de l’Institut
des Arts de Diffusion en 2011, elle entame sa carrière professionnelle avec une Opérette au Palais des Beaux Arts de Charleroi,
«L’auberge du cheval blanc», mise en scène par Dominique Serron. Ensuite elle joue dans « Aura popularis » un spectacle de
son collectif Arbatache mis en scène pas Emmanuel Dekoninck,
«Contrôle d’identités» une création collective mise en scène par
Ilyas Mettioui, « Suite n°1 » du collectif L’encyclopédie de la parole au Kunst Festival des arts en 2013 , ou encore à Probedones
D’Abaigt dans «Par les villages» de Peter Handke mis en scène par
Jean-Baptiste Delcourt et elle joue pour le moment le rôle de Sally
Bowles dans la comédie musicale « Cabaret » mis en scène par
Michel Kacenelenbogen. En cinema, elle apparait dans «Le silence
des églises» réalisé par Edwin Baily ou encore « La dérobade » de
Meryem Benm’Barek Aloïsi. Elle s’attaque également à la réalisation de court métrage et également de clip musicaux avec son
collectif Poumpoumtchaka notamment pour le groupe de pop-rock
belge; Great Mountain Fire.
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- PAR LES VILLAGES
COMÉDIEN : PABLO STELLA
COMÉDIEN : PABLO DE LA ROSA
ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE : LARA CEULEMANS
Lara Ceulemans née le 31 octobre 1991 à Bruxelles est une comédienne et metteur en scène en devenir, actuellement en dernière
année au conservatoire royal de Mons, elle s’intéresse à diverses
disciplines. En 2002 elle est mise en scène par Luc Fontaine dans
« On est des inutiles est c’est à ça qu’on sert « au Tanneurs. Elle
tourne en ce moment une vidéo danse réalisé par Cristina Dias ou
elle utilise également la marionnette. Elle a mis en scène se première pièce en 2011 « Chère Elena Sergeueivna « de Ludmilla Razoumovskaia . Après 2 semaines de résidence à St-Petersbourg, le spectacle à tourné pendant 2 ans dans
divers appartements. Elle est train de monter un collectif pluridisciplinaire appeler Artifact. Elle a fait plusieurs assistanats notamment sur « Par les villages « mis en scène par Jean Batiste Delcourt .
CRÉATION SONORE ET PLASTIQUE : MATTHIEU DELCOURT
Matthieu Delcourt est né en France en 1987 à Brive-la-Gaillarde.
Il apprend le violon classique en Aveyron jusqu’à son baccalauréat
qu’il passe à Rodez en 2005. Il rentre ensuite au conservatoire
en composition électroacoustique ainsi qu’aux Beaux-Arts de
Bordeaux ou il y suit un atelier axé sur les médias numériques
sous la direction de Jean-Philippe Halgand. Il y développera une
pratique de l’image photographique et informatique. Après son
DNSEP en 2010, il s’installe à Bruxelles et se met à travailler autour
de différents médias et techniques allant du mapping vidéo, à la
photographie, en passant par la fabrication de jeux vidéo pour des
expositions ou des événements. Il travaille régulièrement comme
Graphiste, fabrique des sites Web ou des images pour des contextes
variés. Il a déjà travaillé avec son frère à deux reprises sur des textes
d’Heiner Muller, et a participé à la première partie du projet de « Par
les villages » lors de la résidence à Probedones d’Abaigt.
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LUMIÈRE : JUDITH DELAUBIER
Après des études en théâtre et en philosophie, Judith entre à
l’INSAS en mise en scène en 2011.
Elle suit le travail de différents metteurs en scène en tant qu’assistante à la mise en scène (avec Maxime Franzetti et Sébastien
Monfè) puis comme assistante à la scénographie avec Marie
Szersnovicz sur Bleu bleu de Stephane Arcas
Depuis trois ans, elle s’intéresse à la création lumière et commence par travailler comme assistante de Stefano Serra sur
Arance de Pietro Marullo. Elle fait en 2014 la création lumière sur
ADN (Julia Huet Alberola), la Cerisaie (Anne Thuot) et le Roland
Furieux (Aurélien Leforestier)
Elle travaille actuellement sur une adaptation de l’Idiot de
Dostoievski pour son projet de sortie de l’INSAS. Elle aime bien la
Russie, les lacs gelés et la pop italienne.
ACCESSOIRES ET LOGISTIQUE : LUCE BOUSQUET
Née en 1988 à Paris et après avoir grandi dans l’arrière-pays
niçois, elle décide de rejoindre Bruxelles où elle
vit vit et travaille depuis 2011.
Autodidacte et touche-à-tout, elle a suivi des études en événementiel, art, couture et maroquinerie. Passionnée de théâtre, elle a
tenu le rôle principal dans une pièce jeune public, et approfondit
aujourd’hui son savoir-faire en participant à des projets de scénographie, de création de costumes et d’objets.
Collectionneuse, «farfouilleuse», bricoleuse,elle se lance dans la
création de bijoux et le travail du cuir. Voyageuse et créative, son
travail se situe à la croisée de différentes disciplines artistiques
PRODUCTION : AUDREY BROOKING
Née le 31 mars 1985 - Paris - France
Après un Master en Management des Entreprises Culturelles et des
Industries Créatives, elle se spécialise dans le spectacle vivant et
écrit une thèse professionnelle sous la direction de Bernard Faivre
d’Arcier sur «Les Nouvelles Fabriques de Théâtre». Elle s’interroge
notamment sur les créations communautaires, les processus de
production alternatifs, les nouveaux modes de diffusion sur les territoires et les financements participatifs. Elle travaille ensuite à la
production de la colline - théâtre national à Paris puis au Manège
- centre dramatique national à Mons en tant que chargée de production. Depuis 2012, elle accompagne les projets d’artistes émergents : Pietro Marullo, Compagnie Vahram Zaryan, Compagnie
L’instant Propice etc. En septembre 2013 elle créé sous l’impulsion
d’Angèle Baux Godard, une résidence d’artistes en Catalogne dédiée à la création contemporaine : Probedones d’Abaigt. Projet qui deviendra en 2016 un festival international de création des arts de la scène.
Membre du Conseil d’Administration de la F.A.C.T. depuis sa création, elle accompagne les projets des
artistes du collectif: Clément Goethals, Jean-Baptiste Delcourt, François Gillerot et Aurélien Labruyère.
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Parallèlement, elle poursuit en formation continue sa recherche et son apprentissage artistique : entre
2012 et 2014 elle travaille avec les Compagnies Peeping Tom (Be), La Veronal (Es), le collectif italien Ricci/Forte (It) et participe en tant que comédienne à des workshops professionnels de metteurs en scène
internationaux comme Claudio Tolcachir (Ar) et Fabrice Murgia (Be).
DIFUSION : FRANCOIS GILLEROT
Francois Gillerot (19/06/1991)
Co-fondateur de la compagnie bruxelloise F.A.C.T, François, originaire de Tournai en Belgique, rentre à l’INSAS, section Interprétation Dramatique, en 2009. Au sortir sa formation bruxelloise, il a
joué dans Et si on disait que, mis en scène par Joséphine DE WECK
à Fribourg durant l’été 2013. A l’aube de l’année 2014, il a eu l’occasion de renouveler une expérience théâtrale fribourgeoise dans
Un Patricien au Crépuscule de Jean STEINAUER avec Roger JENDLY. Il joue également sous la direction de Simon VIALLE avec la cie
Féconde, dans Le Traitement de Martin Crimp en Normandie (mai
2012) et à Projection Room à Bruxelles (mars 2014) ainsi que dans
Le Tendre et dangereux visage de l’amour en Normandie (création
en juin 2014). Sous la direction de Clément GOETHALS, il joue dans
Tout ce vide me bourre la panse- Forêt, une forme courte créée pour le Festival Premiers Actes en Alsace
(été 2013). Grandement attiré par l’international, il a été l’assistant de Micheline CHEVRIER de la compagnie anglophone IMAGO à Montréal en avril 2013. Il a également pris part au projet Cities on Stage
avec Mélanie MEDERLIND en Suède et au Théâtre National (mai 2014). Prochainement il jouera dans le
spectacle jeune public L’ogrelet de Suzanne LEBEAU mis en scène par Paul DECLEIRE avec la compagnie
La Berlue (2015) ainsi que dans Et la Tendresse?, la nouvelle création de Clément GOETHALS (2015). Il
se forme également aux métiers de la production et diffusion. Il a travaillé avec la CHARGE DU RHINOCEROS (mars-avril 2014) et a suivi une formation au théâtre des DOMS à Avignon (octobre 2014). Il est le
chargé de diffusion du spectacle soutenu par la F.A.C.T, Boléro de Lucile CHARNIER.
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