Programme de la saison 2014-2015 - Theatre

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théâtral et chorégraphique
centre dramatique national
SAISON
2014 2015
Théâtre
National
de Bretagne/
Rennes
Renseignements
02 99 31 12 31
www.t-n-b.fr
1
2
3
6
2013/2014 une saison intense
2014/2015 une nouvelle saison européenne
Fondation du groupe Prospero
8
10
12
14
16
18
20
22
24
Contact de Philippe Decouflé
Hinkemann d’Ernst Toller
Petits contes d’amour et d’obscurité de Lazare
Aléas #2 : La Ligne et Suspensives de Chloé Moglia
Les Limbes d’Étienne Saglio
La Vie de Galilée de Bertolt Brecht
La Mégère apprivoisée de William Shakespeare
Revue Rouge de Norah Krief
Qu’elle ne meure de Roland Fichet
26
Les Grandes Confluences de Mettre en Scène
28 Henry VI de William Shakespeare
30 Le jour du Grand Jour d’Igor et Lily
You are my destiny (Lo stupro di Lucrezia) d’Angélica Liddell
32
Antigone Sr. / Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson
34
Church (L) de Trajal Harrell
36 manger de Boris Charmatz
38 Les particules élémentaires de Michel Houellebecq
40 Oncle Vania d’Anton Tchekhov
42 Jérusalem de BERLIN
44 Tristan d’Éric Vigner
46 Rhapsodie démente de François Verret
48 Set and Reset / You can see us / Newark de Trisha Brown
Chapitres de la Chute / Saga des Lehman Brothers de Stefano Massini
50
52 Le Faiseur de Balzac
54 Andromaque de Racine
56 Projet Luciole de NicolasTruong
58 Exit / Exist de Gregory Maqoma
60 Affabulazione de Pier Paolo Pasolini
62 The Forbidden Zone de Duncan Macmillan
64 Alpenstock de Rémi De Vos
66 Arlequin poli par l’amour de Marivaux
68 L’Oiseau vert de Carlo Gozzi
Quand je pense qu’on va vieillir ensemble des Chiens de Navarre
70
72 Le malade imaginaire de Molière
74 Un Chien dans la tête de Stéphane Jaubertie
[hullu] de Loïc Apard, Johanna Ehlert, Dominique Habouzit et Matthieu Siefridt
76
78 Hansel et Gretel d’après le conte de Jacob et Wilhelm Grimm
Ci-dessus : Oncle Vania © Brigitte Enguérand
Couverture : Les particules élémentaires © Simon Gosselin
4e de couverture Henry VI © Brigitte Enguérand
80
82
84
86
88
91
Musiques
Orchestre Symphonique de Bretagne
L’École Supérieure d’Art Dramatique
Le Ciné-TNB
Les spectacles du TNB en tournée
Spectateurs
97
100
Infos pratiques
L’équipe TNB
3
2013/2014
La saison 2014/2015 du Théâtre National de Bretagne est dédiée à Patrice Chéreau.
une saison intense
Je me souviendrai de la première présentation en France de trois épisodes
d’Henry VI de Shakespeare dans la salle
Vilar, travail titanesque, entreprise revigorante, une véritable utopie de Thomas
Jolly et la Piccola Familia.
Je me souviendrai de l’originalité et de la
puissance d’entraînement de la création
de Democracy par la rennaise Maud Le
Pladec, ses danseurs et l’ensemble TaCTuS, de Passim, une œuvre profonde
et magnifique de François Tanguy et du
Théâtre du Radeau.
Je me souviendrai de la création originale
d’Oncle Vania d’après deux textes de
Tchekhov par éric Lacascade. Une leçon
d’humanité.
Je me souviendrai de Neuf petites filles
de Sandrine Roche dans la formalisation
à l’esthétique hypnotique de Stanislas
Nordey.
Je me souviendrai de l’impromptu du
chercheur Philippe Decouflé Beaux Arts
au Musée des Beaux-Arts de Rennes, de
ses tableaux rêvés ou animés, des mouvements des corps des danseurs dans les
volutes des musiques envoûtantes de ses
compositeurs.
Je me souviendrai de la création de
Sainte-Jeanne des Abattoirs de Brecht
par Peter Kleinert et du talent incroyable
des élèves de l’école Ernst Busch dans
cette coproduction du Théâtre National de
Bretagne. Un grand moment de théâtre
politique.
Je me souviendrai des chorégraphies inouïes
de Mademoiselle Julie de Strindberg mise
en scène par Katie Mitchell et des visages
rémanents de ses acteurs.
Malgré des difficultés de toutes sortes,
la saison 2013/2014 a été marquée par
un nouveau record historique du nombre
d’abonnés: 14 115, et l’année 2013 par
des résultats dynamiques :
112 970 spectateurs pour le théâtre et la
danse,
95 594 spectateurs pour le cinéma, malgré la fermeture pour travaux pendant un
mois et demi,
285 179 spectateurs pour les coproductions du TNB en tournée,
soit un total de 493 743 personnes rencontrées à travers ces spectacles.
Les actions éducatives et culturelles en
direction des jeunes, de l’école à l’université, des publics défavorisés sont nombreuses et fortes. Elles ont concerné près
de 20 000 personnes en 2013.
Je veux remercier tous les artistes,
toutes les équipes artistiques, administratives ou techniques – en particulier
chaque membre du Théâtre National de
Bretagne – pour leur travail et leur engagement qui permettent de maintenir
la création, la conversation et la relation
entre le théâtre et ses publics, à un haut
niveau d’exigence.
Je me souviendrai du soutien des publics,
en toutes circonstances, et l’en remercie
chaleureusement.
Ce travail vif et complexe en faveur de la
création est rendu possible par le soutien
renouvelé des représentants de la Ville
de Rennes, du Ministère de la Culture, du
Conseil Régional de Bretagne, du Conseil
Général d’Ille-et-Vilaine et de Rennes Métropole. Puissent-ils continuer longtemps
dans ces dispositions favorables.
La plupart de ces pièces ont été ou vont
être reprises longuement en tournée ;
elles témoignent en France et à l’étranger François Le Pillouër
12 mai 2014
de la vitalité de la création rennaise.
4
2014/2015
une nouvelle saison
européenne
Le Théâtre National de Bretagne était
en 2002 le premier Centre Européen de
Production Théâtrale et Chorégraphique.
Dorénavant, il sert d’exemple au niveau
national comme international. Ses missions principales sont la création, la transmission et l’apprentissage du jugement
critique. Notre établissement est une sorte
de forum moderne d’idées et de formes,
une école de la mise en scène.
Grâce aux artistes associés et/ou proches,
les trois structures qui le composent sont
des lieux de recherche et de confrontation.
L’Atelier International
d’Artistes
Par leurs pratiques des chantiers et la présentation de séries, les artistes assurent
la permanence artistique de notre établissement et permettent une conversation
protéiforme avec les publics.
Cinq créations sont prévues sur le site,
après résidence, avant de partir en tournée :
La Mégère apprivoisée de William
Shakespeare, mise en scène de Mélanie
Leray, avec notamment Philippe Torreton.
Plus qu’une comédie sur le domptage
d’une femme, une leçon sur le pouvoir
de la parole, écrite après le discours
d’Elisabeth Ire à ses troupes à Tilbury
(1588).
Hinkemann d’Ernst Toller, mise en scène
de Christine Letailleur. La fable d’un soldat
allemand perdu. Quand la guerre, par ses
trajectoires, fracasse les corps et les têtes,
même si elle laisse la vie. Une histoire de
désirs et d’amour.
Contact, la nouvelle création de Philippe
Decouflé pour 14 interprètes et 2 musiciens. Une pièce chorégraphique, mais
aussi un rêve de comédie musicale.
Revue rouge de Norah Krief et David
Lescot, un spectacle de chansons
révolutionnaires, mis en scène par éric
Lacascade. Une anthologie sonore du
socialisme.
La résidence étrangère du Centre Européen
de Production Théâtrale et Chorégraphique est confiée à Angélica Liddell
(Espagne). Elle créera, sur le site rennais,
pour le groupe Prospero, You are my
destiny (Lo stupro di Lucrezia) dont elle
est l’auteur ; une parole très personnelle
sur le désarroi des sentiments et des pulsions.
Ces spectacles partiront, et certains
pour de longues tournées, en France et
à l’étranger. Ils rejoindront trois pièces
conçues par d’autres artistes associés :
La Vie de Galilée de Brecht. L’un des plus
grands succès de Jean-François Sivadier,
138 représentations déjà, dont deux à
Zurich, dans le théâtre où fut créé ce texte
par Brecht, lui-même.
Oncle Vania de Tchekhov. Grand succès
de la saison précédente. Une comédie,
mais aussi un précis de vie et de ténèbres.
5
Henry VI de Shakespeare. La présentation des quatre épisodes par Thomas
Jolly et la Piccola Familia, de cette fresque
monumentale entre guerre de Cent Ans
et guerre des Deux-Roses. Le règne,
cinquante ans durant, d’un monarque
pieux, sage, juste mais indécis.
Boris Charmatz, après le succès de Partita
2 d’Anne Teresa De Keersmaeker auquel
il a participé en tant que danseur, créera
sa nouvelle pièce manger en Allemagne
et en Suisse, avant de la présenter au
Théâtre National de Bretagne à Rennes.
Le Centre Européen de Production
Théâtrale et Chorégraphique présente
différentes formes esthétiques.
Lorient, Rennes Métropole, Saint-Brieuc),
et sur les plateaux hexagonaux par les
tournées, comme sur les scènes internationales par le groupe Prospero.
• l’aller-retour : accueillir des personnes
dans le bâtiment du TNB puis se rendre
avec des spectacles là où elles vivent.
Des actions en direction des milieux scolaires et universitaires sont prévues. Des
interventions dans les quartiers, en milieu
non urbain, au Centre de Détention et au
Centre Hospitalier Guillaume Régnier sont
programmées... Des parcours en faveur
des populations les plus démunies et/ou
souffrant de handicaps sont organisés.
C’est la partie peu visible, mais déterminante de notre engagement.
Sont invités, notamment :
Rhapsodie démente de et par François
Verret,
Set and Reset, You can see us et
Newark, chorégraphies de Trisha Brown,
Le Faiseur de Balzac, mise en scène
Emmanuel Demarcy-Mota,
Affabulazione de Pier Paolo Pasolini, mis
en scène par Stanislas Nordey,
The Forbidden Zone de Duncan
Macmillan par Katie Mitchell (Angleterre,
Allemagne).
L’Atelier International, par la présence
artistique qu’il confère à notre établissement, nous permet de développer un ensemble d’actions culturelles ou éducatives.
Cette politique, basée sur une tarification
adaptée, repose sur trois principes :
• l’archipel : une programmation, ouverte
à plusieurs courants artistiques, dont se
saisissent les spectateurs pour inventer
leurs propres voyages d’île en île, vers
leurs horizons d’attente ou vers l’inconnu.
• le grand écart : grâce aux artistes associés ou proches, notre structure doit être
présente avec le même engagement, la
même exigence, au sein des quartiers
défavorisés par des spectacles hypermobiles, en milieu rural, au niveau régional
grâce à Mettre en Scène (Brest, Lannion,
6
L’Unité de Ressources
et de Production
Le Théâtre National de Bretagne soutient également des compagnies indépendantes, qu’elles soient implantées en
Bretagne ou à l’extérieur. Si leurs propositions sont remarquables en qualité, elles
sont contraintes de travailler dans des
circonstances de plus en plus difficiles et
notre structure se doit de les aider, par des
coproductions et/ou des accueils, à tenir
leur exigence et rencontrer un public encore plus large.
Petits contes d’amour et d’obscurité de
et par Lazare - Compagnie Vita Nova
Les Enfants de la Terreur de et par
Judith Depaule - Compagnie Mabel
Octobre
Aléas #2 : La Ligne et Suspensives,
conception Chloé Moglia - Compagnie
Rhizome
Les Limbes de et par étienne Saglio Compagnie Monstr(e)s
Le Jour du Grand Jour, conception, mise
en scène et scénographie Igor et Lily Théâtre Dromesko
Les particules élémentaires de Michel
Houellebecq, mise en scène Julien Gosselin - Compagnie Si vous pouviez lécher
mon cœur
Jérusalem, mise en scène Groupe Berlin
Alpenstock de Rémi De Vos, conception
et mise en scène Axel De Booseré et
Maggy Jacot - Compagnie Pop-Up
Qu’elle ne meure de Roland Fichet, mise
en scène Gildas Milin - Théâtre de Folle
Pensée
Quand je pense qu’on va vieillir
ensemble, conception des Chiens de
Navarre, mise en scène Jean-Christophe
Meurisse.
L’aide à l’écriture actuelle incombe au
Comité de Lecteurs qui exerce son travail de repérage. Ces derniers temps, il a
été contraint à des restrictions. Il doit être
relancé rapidement pour reprendre son
travail de commande et ses temps de visibilité dans Mettre en Scène.
L’école Supérieure
d’Art Dramatique
Elle constitue l’un des fleurons de notre
établissement. Soutenue par la Ville
de Rennes, le Ministère de la Culture
et le Conseil Régional de Bretagne,
son responsable pédagogique est éric
Lacascade. Il a préparé la 3e année avec
constance et audace.
Le Théâtre National de Bretagne a la
chance de poursuivre ses tournées dans
le département, grâce à l’aide du Conseil
Général d’Ille-et-Vilaine et de la Caisse
des Dépôts : Arlequin poli par l’amour
de Marivaux, mis en scène par Thomas
Jolly, a été choisi pour aller à la rencontre
de ces publics. Celui-ci va organiser, avec
les relais, autour des présentations du
spectacle, des ateliers, des rendez-vous
ou des lectures. Une manière d’élargir la
conversation et la relation entre le théâtre
et ses publics.
Lors des prochaines saisons, le Théâtre
National de Bretagne doit accomplir, si
possible, plusieurs mutations, dans la
mise en place de mon nouveau projet
(2014/2016), en particulier :
• la nomination d’une nouvelle artiste associée,
• la remise à niveau et le développement
de son potentiel artistique,
• l’accession de Mettre en Scène au rang
de festival européen,
• le rapprochement avec le Musée de la
Danse,
• le renforcement, au sein du TNB, de l’enseignement de son école Supérieure d’Art
Dramatique par l’octroi d’une 4e année et
l’augmentation de sa capacité de formation grâce à l’accueil de deux promotions
sur 4 ans ; la signature d’une convention
de coopération entre le Théâtre National
de Bretagne et le pont supérieur, pôle
d’enseignement supérieur spectacle vivant Bretagne-Pays de la Loire,
• les débuts des travaux (2014-2017) du
groupe Prospero (France, Belgique, Italie,
Allemagne, Suède, Croatie, Grèce).
Pour réussir toutes ces réformes, nous
avons besoin du soutien de tous.
François Le Pillouër
12 mai 2014
Je tiens à féliciter Philippe Torreton qui
a reçu le Molière du Comédien pour le
rôle de Cyrano dans Cyrano de Bergerac
d’Edmond Rostand mis en scène par Dominique Pitoiset. Félicitations à toutes les
équipes dont celles du Théâtre National
de Bretagne/Rennes où a été créé et présenté le spectacle 19 fois dans la grande
salle Vilar (janvier 2013).
7
Fondation du
groupe Prospero
De 2008 à 2012, six théâtres ont créé
un dispositif de coopération avec le soutien du Programme Culture de l’Union
européenne : le projet Prospero. Depuis,
quatre d’entre eux ont proposé à trois
autres partenaires de les rejoindre pour
fonder l’association Prospero composée
comme suit :
Théâtre National de Bretagne
(Rennes, France) - coordinateur
et six coorganisateurs :
Théâtre de Liège (Belgique)
Emilia Romagna Teatro Fondazione
(Modena, Italie)
Schaubühne am Lehniner Platz
(Berlin, Allemagne)
Göteborgs Stadsteatern (Suède)
Théâtre National de Croatie / World
Theatre Festival Zagreb (Croatie)
Festival d’Athènes et d’Epidaure
(Grèce).
8
Ils ont pris la décision de travailler pendant
trois ans (juillet 2014 - juin 2017) suivant
deux axes :
1) Le développement de la création
européenne : ils détermineront, soutiendront et accompagneront six créations
de grande ampleur. Les trois premières
seront :
You are my Destiny (Lo stupro
di Lucrezia) de et par Angélica
Liddell (Espagne),
The Forbidden Zone de Duncan
Macmillan par Katie Mitchell
(Angleterre, Allemagne),
Tu regalo la mia morte, Veronika
de Federico Bellini, librement inspiré
de la poésie du cinéma de Rainer
Werner Fassbinder, mis en scène par
Antonio Latella (Italie).
Ces spectacles seront présentés
lors de tournées en Europe.
2) La formation de jeunes comédiens :
• les membres du groupe Prospero
vont travailler avec des écoles ou des
systèmes de formation. Six promotions
découvriront un autre pays, une autre
culture théâtrale, une autre pédagogie,
lors d’ateliers d’une durée minimale de
15 jours,
• chaque année des élèves de ces
écoles iront à Berlin, participer à
F.I.N.D+ (Festival International New
Drama), manifestation organisée au
printemps par la Schaubühne, centrée
sur l’écriture contemporaine et invitant
une soixantaine de jeunes comédiens,
qui découvrent des spectacles, rencontrent des artistes, et participent à
des ateliers.
Alors que ce groupe a une existence indépendante de l’Union Européenne, ses
membres ont décidé de déposer certains
de leurs projets auprès de la Commission
Européenne afin d’obtenir son soutien : le
premier s’appelle « Confluences ». La réponse devrait être connue en août 2014.
En cas d’acceptation, les sept membres
de Prospero se dédieront à cet autre
projet pendant 4 ans avant de reprendre
leur travail au long cours dans l’association Prospero.
L’Europe a du mal à se définir et à exister
politiquement. Il est fondamental que des
artistes, des directeurs de projets se regroupent et participent à l’édification artistique et culturelle de l’Europe, une Europe
démocratique, sociale, ouverte aux autres
continents. Sans un travail sur le terrain
par des européens convaincus, dans ce
domaine et dans d’autres, l’élan nécessaire pour sa construction sera trop faible.
Le groupe Prospero est donc une structure ouverte qui pourrait être rejointe par
d’autres partenaires pour accroître sa capacité d’intervention.
François Le Pillouër
Directeur du Théâtre National de
Bretagne, Chef de file de Prospero
12 mai 2014
9
création
Contact
Compagnie DCA / Philippe Decouflé
musique originale et interprétation live Nosfell, Pierre Le Bourgeois de et avec Christophe Salengro,
Alice Roland, Clémence Galliard, Éric Martin, Alexandra Naudet, Stéphane Chivot, Flavien Bernezet, Sean Patrick
Mombruno, Meritxell Checa Esteban, Violette Wanty, Julien Ferranti, Ioannis Michos, Suzanne Soler (distribution en
cours) mise en scène Philippe Decouflé éclairages Patrice Besombes conception vidéo Olivier Simola, Laurent
Radanovic décors Jean Rabasse costumes Laurence Chalou production déléguée Compagnie DCA / Philippe
Decouflé coproduction Théâtre National de Bretagne/Rennes ; Théâtre National de Chaillot ; Theater im Pfalzbau,
Ludwigshafen, Allemagne ; Théâtre de l’Archipel - Scène Nationale de Perpignan ; DeSingel, Antwerpen, Belgique ;
Espace Malraux - Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie ; Théâtre de Nîmes - Scène Conventionnée pour
la Danse Contemporaine ; Théâtre de Caen ; Le Volcan - Scène Nationale du Havre ; La Filature - Scène Nationale,
Mulhouse Avec le soutien de l’ADAMI
Philippe Decouflé est artiste associé au Théâtre National de Bretagne/Rennes.
Contact est un spectacle qui oscille entre l’endroit
et l’envers du décor : vous découvrirez les aventures d’artistes qui tentent de monter une comédie renversante…
Du premier scintillement d’idées jusqu’au soir de la
première, vous suivrez le processus créatif. L’histoire d’un succès ? Ou une formidable déconfiture ? Est-ce important ? Peut-être pas autant que
les contretemps et imprévus qui apparaissent ou
que nous faisons surgir par pur plaisir, parce que
nous avons le diable au corps ou l’âme facétieuse.
Contact parle de ce que nous connaissons, de
ce que nous avons vécu en création et en tournée, d’une certaine expérience en somme. D’un
ensemble d’expériences. Mais la réalité ne se
laisse pas montrer facilement : il faut la déformer,
la transformer et la tenir à bonne distance.
Cette aventure collective a pris, de près ou de
loin, la forme d’une comédie musicale, portée par
un désir d’explorer ce genre et de trouver des
voies différentes, parfois aussi délirantes qu’un
spectacle des Dzi Croquettes, troupe brésilienne
masculine des années 70 parodiant les girls de
music-hall, parfois au contraire délibérément minimalistes et proches des gestes inaperçus de
chaque jour.
Compagnie DCA / Philippe Decouflé
du mardi 30 septembre au samedi 11 octobre (relâche les 5 et 6 octobre),
TNB salle Vilar, durée environ 1h30
Soirée Au théâtre en bus en partenariat avec Rennes Métropole
et le STAR le mardi 7 octobre 2014
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11
création
Hinkemann
d’Ernst Toller
traduit par Huguette et
adaptation, mise en scène
René Radrizzani
Christine Letailleur
avec Michel
Demierre, Christian Esnay, Manuel Garcie-Kilian, Jonathan Genet, Charline Grand, Stanislas Nordey,
Richard Sammut assistant à la mise en scène Manuel Garcie-Kilian conception de la scénographie Christine
Letailleur scénographe Emmanuel Clolus création lumière Stéphane Colin création son Bertrand Lechat
production déléguée Théâtre National de Bretagne/Rennes coproduction Fabrik Théâtre/Compagnie Christine
Letailleur ; Théâtre National de la Colline/Paris
Christine Letailleur est artiste associée au Théâtre National de Bretagne/Rennes.
Le soldat Hinkemann revient de guerre, mutilé. Toujours amoureux de sa femme, « sa petite
Grete », il veut trouver du travail et mener une vie
simple et honnête. Hinkemann, épuisé, accepte
de travailler pour un forain sans scrupules. Il s’exhibe dans les baraques foraines égorgeant, avec
ses dents, des souris et des rats, afin d’amuser et
de distraire la foule qui veut, à tout prix, oublier la
guerre. Il cache au monde sa blessure jusqu’au
jour où sa femme se laisse séduire par son prétendu ami, Grosshahn…
Dans son parcours de metteure en scène,
Christine Letailleur s’est déjà intéressée à certains auteurs allemands tels Hans Henny Jahnn
dont elle a créé Médée et Pasteur Ephraïm
Magnus mais aussi Frank Wedekind avec Le
Château de Wetterstein. Elle a souhaité faire entendre Hinkemann, une œuvre peu connue d’un
poète qui fut pleinement engagé, Ernst Toller : « pardelà la curiosité historique et sociologique d’une
époque donnée, celle de l’après Première Guerre
mondiale en Allemagne, l’œuvre suscite un intérêt philosophique quant à la question du bonheur.
Si la pièce dénonce la guerre, l’antisémitisme,
l’exploitation des classes populaires, l’esclavage
de l’homme par la machine, la soumission de la
femme à une société patriarcale… elle est aussi
et avant tout une pièce sur le désir et l’amour ».
du mardi 7 au samedi 18 octobre (relâche les 12 et 13),
TNB salle Serreau, durée 2h
12
13
création mettre en scène
Petits contes d’amour
et d’obscurité
écriture et mise en scène
Lazare
Vincent Gadras chorégraphie et assistanat à la mise en scène Marion Faure
Anne Baudoux, Laurent Cazanave, Julien Lacroix, Philippe Smith, Yohann Pisiou (en cours)
production Vita Nova coproduction Théâtre National de Bretagne/Rennes ; Théâtre Liberté - Toulon ;
Le Granit, Scène nationale de Belfort ; Théâtre des Bernardines - Marseille ; Comédie de Saint-Étienne ;
Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique (en cours)
scénographie
avec
« L’état amoureux transforme notre perception. Il
est une porte ouverte aux émotions sourdes et indicibles, un passage du quotidien au merveilleux.
C’est à l’instant du trouble que nous cherchons à
définir notre réel : au fond de nos peurs tout fait
semblant de se tenir droit alors qu’en réalité nous
ne sommes qu’une chute perpétuelle. L’éclat du
jour est devenu aussi étrange que le tumulte de
la nuit ».
Lazare
« Mettre en avant et faire entendre la volupté de la
langue. Le langage pour moi est déjà un monde,
et le monde dans ses pluralités » dit l’auteur et
metteur en scène Lazare. Son théâtre vit à travers
l’écriture, un théâtre de rêves, de fragments, de
vrai et de faux, un équilibre entre une langue quotidienne, une prose plus élaborée et une écriture
poétique, à l’écoute du fourmillement du monde,
rendu concret sur le plateau. Cette parole rythmée comme une partition, traverse le corps des
acteurs et leur donne une énergie vitale. Passé-je
ne sais où, qui revient, Au pied du mur sans porte
et Rabah Robert, (les deux dernières pièces du
triptyque ont été présentées lors de précédentes
éditions de Mettre en Scène), tissaient la vie et
l’écriture à partir d’une mémoire familiale fragmentée. Lazare revient avec trois contes, trois histoires : Les illisibles ; Quelqu’un est Marie ; Homme
quiconque. Trois voyages dans une langue âpre,
turbulente et généreuse.
du mardi 4 au samedi 8 novembre
au Théâtre de la Paillette, durée 1h40
14
15
création mettre en scène
à partir de 10 ans
Aléas #2 :
La Ligne et Suspensives
conception, réalisation et suspension Chloé
Moglia
Suspensives avec Mathilde Arsenault Van Volsem, Fanny Austry, Sandrine Duquesne, Carla Farreny Jimenez,
Marlène Rubinelli Giordiano lumière Éric Blosse son Johann Loiseau Regard Michel Schweizer Concepteur
structure Max Potiron production Rhizome coproduction EPCC Le Quai - Angers ; Le Centquatre - Paris ;
Le Manège de Reims, scène nationale ; Le Merlan, scène nationale à Marseille ; Le Prato, Pôle national des arts
du cirque à Lille / Le Plôt Lille-Tournai ; Le Sirque Pôle national des arts du cirque de Nexon en Limousin ; MA
scène nationale - Pays de Montbéliard ; Pôle cirque Méditerranée : CREAC de Marseille, Théâtre Europe La Seyne
sur Mer ; Théâtre de l’Agora, scène nationale d’évry et de l’Essonne ; Le Grand Logis / Bruz ; Théâtre National de
Bretagne/Rennes
Chloé Moglia est artiste associée au Centquatre-Paris, au Manège de Reims, scène nationale et au Théâtre de
l’Agora, scène nationale d’Évry et de l’Essonne.
La Ligne a été créée au Manège de Reims les 17 et 18 mai 2014. Suspensives est créée au festival Mettre en
Scène 2014.
Dans Rhizikon présenté lors de Mettre en Scène
2011, Chloé Moglia suspendue à un tableau,
comme un mur aux dimensions de son corps,
nous conduisait au bord de précipices, saisis par
cette métaphore sur le risque et le vertige.
Entre danse et cirque, cette trapéziste de formation élabore Aléas, un cycle d’expérimentation et
de création qui se déploie en phases successives,
pendant deux années. Pour Chloé Moglia « le trapèze, les arts martiaux, le dessin et les sciences,
la philosophie, sont autant de portes qui ouvrent à
une dynamique de questionnements sensitifs et
de perspectives changeantes. »
Dans le cadre de Mettre en Scène sont présentées les phases 1 et 2 du projet : La Ligne et
Suspensives.
• Trente mètres de fin cylindre d’acier reconfigurent l’espace, du haut des gradins jusqu’au fond
du plateau. Traversée de cet espace horizontal,
aérien, implacable. Mise à l’épreuve par chaque
segment d’horizontalité parcouru. Intensité de la
suspension dans un espace souligné par le vide
et dans un temps qui perd sa mesure.
• Cinq femmes suspendues et autant de modalités
de saisie, de résistance, d’abandon ou de fulgurances. Les trente mètres de barre se retrouvent
déclinés en lignes brisées, décalées, assemblées
et séparées. Une diversité de vécus féminins réunis et mis à jour. Interroger ensemble cette pratique, et en redéfinir les contours. Trente minutes
d’une épopée intense.
du mercredi 5 au samedi 8 novembre au Grand Logis à Bruz
durée 1h environ
16
17
création mettre en scène
à partir de 10 ans
Les Limbes
création et interprétation
Étienne Saglio
production Monstre(s) coproduction Théâtre National de Bretagne/Rennes ; Le Carré Magique,
pôle national des arts du cirque à Lannion ; Le Grand Logis - Bruz ; le TJP-CDN d’Alsace ; Le Maillon
Théâtre de Strasbourg ; La Brèche pôle national des arts du cirque à Cherbourg ; Le CREAC pôle
national des arts du cirque Méditerranée ; La Faïencerie Théâtre de Creil ; EPCC Le Quai à Angers ;
l’Espace Jéliote à Oloron-Ste-Marie ; l’Espace Jean Vilar à Ifs ; La Méridienne, scène conventionnée
de Lunéville ; L’Estran à Guidel
Magicien et jongleur formé aux écoles du Lido et
du Centre National des Arts du Cirque, étienne
Saglio, dont la compagnie est implantée à
Rennes, est connu grâce au spectacle Le Soir des
Monstres en tournée depuis 2009. Cette nouvelle
création nous plonge au cœur d’un conte symbolique peuplé de créatures magiques. L’inanimé
prend vie et nous laisse médusés. Hantés. étienne
Saglio évoque cet étrange voyage aux images
évanescentes et lyriques, dans un jeu d’ombres et
de lumières magnifié par des extraits du Stabat
Mater de Vivaldi… Un univers emprunt de mystère
et d’insolite, un travail tendant vers l’épure et l’esthétique visuelle, proche du romantisme noir des
contes fantastiques.
dans le cadre du festival Mettre en Scène
création les jeudi 6 et vendredi 7 novembre au Carré Magique à Lannion,
du mercredi 12 au samedi 15 novembre au Grand Logis à Bruz
durée 55 min
18
19
création
La Vie
de Galilée
de Bertolt Brecht
traduction Eloi Recoing
mise en scène Jean-François
Sivadier
collaboration artistique Nicolas Bouchaud, Véronique Timsit, Nadia Vonderheyden distribution de la reprise
Nicolas Bouchaud, Stephen Butel, Éric Guérin, Éric Louis, Christophe Ratandra, Lucie Valon, Nadia Vonderheyden,
Rachid Zanouda assistante à la mise en scène Véronique Timsit décor Christian Tirole, Jean-François
Sivadier costumes Virginie Gervaise lumière Philippe Berthomé production déléguée Théâtre National
de Bretagne/Rennes coproduction Le Maillon, Théâtre de Strasbourg ; La Halle aux Grains, Scène Nationale Blois ; La Rose des Vents - Villeneuve d’Ascq ; Italienne avec Orchestre
La traduction d’Eloi Recoing est publiée aux Éditions de l’Arche.
Jean-François Sivadier est artiste associé au Théâtre National de Bretagne/Rennes.
« La Vie de Galilée raconte la destruction d’un certain ordre du monde et l’édification d’un autre. En
Italie, au début du XVIIe siècle, Galilée braque un
télescope vers les astres, déplace la terre, abolit le
ciel. Il fait voler en éclats les sphères de cristal où
Ptolémée avait enfermé le monde et ainsi éteint
la raison et l’imagination des hommes. Il fait vaciller le théâtre de l’église et donne le vertige à ses
acteurs. L’Inquisition lui fera abjurer ses théories
sans pouvoir l’empêcher de travailler secrètement
à la “signature” de son œuvre, ses Discorsi.
tous les sens”, résolument tourné vers le peuple
pour lui offrir, avec l’art du doute, la liberté de regarder autrement la puissance de l’église et les
mouvements de l’univers. L’auteur se taille dans
Galilée un costume sur mesure, pour dire “sa vie
dans l’art” et l’ambiguïté de son propre rapport
avec l’autorité ; nous tenterons de lire dans le
regard obstiné de Galilée vers le ciel, celui de
Brecht scrutant les régions inexplorées du théâtre
qu’il lui reste à inventer. »
Jean-François Sivadier
Brecht, dans une langue limpide, met en scène un
choeur de femmes et d’hommes séduits et terrifiés par l’irrésistible visage de la raison qui les
appelle à abandonner leurs repères : la terre n’est
pas le centre de l’univers, il n’y a pas de centre,
il n’y a pas de sens. Et Galilée, “jouisseur de la
pensée”, à la fois Faust et Falstaff, “penseur par
Créée au Théâtre National de Bretagne à Rennes
en 2002, La Vie de Galilée a connu un grand succès, près de 138 représentations à ce jour, dont
deux à Zurich dans le théâtre même où fut créée
cette pièce. Jean-François Sivadier a souhaité reprendre, avec une distribution légèrement modifiée, l’une de ses créations préférées.
du mardi 9 au samedi 13 décembre, TNB salle Vilar
durée 3h20 entracte inclus
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création
La Mégère
apprivoisée
de William Shakespeare
traduction Delphine Lemonnier-Texier
adaptation et mise en scène Mélanie Leray
avec Philippe Torreton, David Jeanne-Comello, Ludmilla Dabo, Yuval Rozman, Jean-François Wolff
(distribution en cours) Dramaturgie Delphine Lemonnier-Texier scénographie David Bersanetti
lumières Christian Dubet vidéo Cyrille Leclercq, David Bersanetti son Jérôme Leray costumes Laure
Mahéo production déléguée Théâtre National de Bretagne/Rennes coproduction Association 2052 ;
Théâtre de la Ville-Paris ; MC2 : Grenoble ; Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines/Scène nationale ;
Maison de la Culture de Bourges ; Maison de la Culture d’Amiens
Baptista, riche citoyen de Padoue, a deux
filles : Bianca, la cadette, belle et sage, et
Catherine, l’aînée, rebelle et coléreuse. Bianca attire les prétendants aussi sûrement que sa soeur
les repousse avec ses réparties tranchantes.
Baptista prend alors une décision radicale : enfermer Bianca jusqu’à ce qu’un homme épouse
Catherine. Avec Petruccio, initialement appâté par
sa dot, mais ensuite piqué de curiosité par le récit
de ses exploits, Catherine trouve enfin un partenaire de jeu à la hauteur de son talent, un adversaire à sa démesure.
Pour Mélanie Leray, Petruccio ne soumet pas
Catherine mais lui enseigne l’art de la parole, de
la manipulation comme échappatoire à son statut.
« Avec Delphine Lemonnier-Texier qui a retraduit
la pièce, nous avons veillé à garder au maximum
la beauté de la langue tout en s’assurant que l’humour soit toujours perceptible. Au cœur de cette
pièce, qui est d’abord une comédie, grivoise, moqueuse, l’enjeu est celui du pouvoir, de l’oppression et de la liberté de la femme. »
Mélanie Leray a créé au Théâtre National de Bretagne deux spectacles qui ont rencontré un grand
succès : Leaves de Lucy Caldwell (2009 & 2011)
puis Contractions de Mike Bartlett (2012), repris
en 2013 et 2014.
du jeudi 8 au samedi 17 janvier (relâche le 11),
TNB salle Vilar, durée estimée 2h
Soirée Au théâtre en bus en partenariat avec Rennes Métropole
et le STAR le mardi 13 janvier 2015
Représentation en audiodescription (réalisation Accès culture)
le samedi 17 janvier 2015
Visite tactile le mercredi 14 janvier 2015 à 17h30
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création
Revue Rouge
chant Norah Krief
mise en scène Éric Lacascade
David Lescot basse, contrebasse Philippe Thibault
Flavien Gaudon son Oliver Gascoin avec l’aide d’Alain Lewkowicz distribution en cours
production Théâtre National de Bretagne/Rennes
dramaturgie, chant, trompette et guitare électrique
batterie
Ce sont des chansons révolutionnaires, des brûlots, écrits ou composés par Bertolt Brecht, Hans
Eisler, Paul Vaillant-Couturier, Arthur Honnegger,
Darius Milhaud, et parfois par des oubliés, des
anonymes. Ces chansons nous émeuvent et nous
mettent en mouvement, collectivement. Un hymne
peut avoir une vraie influence sur le déroulement
de l’histoire, sur l’évolution des mœurs. Il y a des
œuvres savantes et des chansons flagrantes.
Elles traversent les continents et libèrent la parole.
Ces chansons rouges, prolétariennes, engagées,
militantes, Norah Krief et David Lescot, les ont
chantées, enfants, lors de colonies de vacances
«progressistes». Alors ils ont mis leurs souvenirs
en commun ; puis les ont comparés avec le passé politique d’Éric Lacascade, et leur répertoire
s’est encore élargi. Ce manifeste donne une suite
au travail entamé depuis quelques années sur
la chanson en concert, après Sonnets de
Shakespeare (2002-2004) et la Tête ailleurs sur
des textes de François Morel (2004-2006), puis Irrégulière (2008) autour des sonnets de Louise
Labbé.
Nombreux sont ceux qui se reconnaissent dans
ces chansons et sont sensibles à leur sens
de la révolte et de l’indignation. Certains de
ces textes peuvent apprendre à envisager le
monde social autrement, à revigorer une certaine conscience morale ; d’autres libèrent le
ressort des luttes, une énergie qui peut faire à
nouveau trembler le monde à la première occasion.
Restituer en concert ces chansons engagées,
l’actualité fera le reste.
du mardi 24 au samedi 28 février, TNB salle Serreau
durée 1h30
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création
Qu’elle ne meure
de Roland Fichet
mise en scène Gildas
distribution
Milin
en cours scénographie Éric Da Graça Nevez production Théâtre de Folle Pensée, Saint-Brieuc
Théâtre National de Bretagne / Rennes
coproduction
Dans cette pièce, une femme en Bretagne subit la
violence d’hommes et de femmes de son village,
une femme en Afrique marche vers sa lapidation.
Ces femmes sont scrutées par d’autres femmes :
une Française en plein désarroi amoureux, une
jeune dramaturge nigériane écartelée entre deux
religions, une vieille femme. Et aussi un chien. Et
aussi l’auteur. Et aussi tout un peuple d’hommes
et de femmes secoués par la folie de l’époque.
« Qu’elle ne meure, de Roland Fichet, éclaire et
rend compte d’un rapport de force entre femmes
et hommes, d’une peur de certains hommes face
à l’émancipation notamment sexuelle des femmes
et face à une possible mise en périphérie des
hommes par les femmes, dans un avenir pas si
lointain, cette peur étant relayée par la brutalité
de certains pouvoirs religieux, politiques, soidisant moraux, dont la Charia est un exemple parmi d’autres.
Je vois ici une grande actualité du texte de Roland
Fichet à l’heure où « le corps des femmes » – alors
qu’il est meurtri, vendu, rabaissé, dénigré, accusé
des pires maux, tué – trouve aussi le moyen de
se mettre en scène dans l’espace public, comme
jamais auparavant, entraîné par le souffle de la
troisième révolution féministe. »
Gildas Milin
du mardi 5 au samedi 9 mai,
TNB salle Serreau, durée 2h
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mettre en scène
mettre en scène
Les Grandes
Confluences
de Mettre en Scène
4 au 22 novembre 2014
Mettre en Scène se veut plus un temps
pour la création qu’un festival. Qui pourrait
nous en vouloir ? Plus un précipité de travail qu’une fête. Années après jours, nous
édifions une rencontre internationale de
metteurs en scène et de chorégraphes qui
se regroupent et partagent de nouveaux
questionnements. Nous avons, cette année encore, choisi d’étendre la période
d’affleurement de cette manifestation à
trois semaines afin de trouver la durée
nécessaire, substance plutôt rare à notre
époque, pour que des artistes associés ou
proches puissent se confronter, analyser
ces différents travaux, les peaufiner puis
découvrir d’autres publics. C’est la condition pour sortir de cet étouffement lent,
pour que nous puissions dépasser les
figures imposées et développer des attitudes fermes, des formes libres !
Nous pourrons observer la confluence de
quatre courants :
• l’élaboration des œuvres des artistes associés : Philippe Decouflé, Thomas Jolly,
Christine Letailleur,
• la création d’une metteure en scène
choisie par Prospero : Angélica Liddell,
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• les recherches de chorégraphes ou
metteurs en scène élaborant des œuvres
singulières : Boris Charmatz, Éric Vigner,
• les intuitions subversives de jeunes
artistes : Judith Depaule, Julien Gosselin,
Mette Ingvartsen, Lazare, Chloé Moglia,
Étienne Saglio…
Il ne s’agit plus de rebattre les cartes, mais
d’abandonner les jeux. La question primordiale est de privilégier les écritures, les
gestes et les pensées de l’écriture. Il faut
accompagner la recherche fondamentale
et faire vivre pleinement cette fédération d’établissements d’importantes villes
de Bretagne : Rennes Métropole (Bruz,
Rennes, Saint-Jacques de la Lande),
Lannion, Brest, Saint-Brieuc, Lorient. Ces
partenariats installent de nouvelles coopérations entre les lieux autour des questions de la présence et de la modernité.
C’était une question de surexistence, c’est
devenu une question de survie !
François Le Pillouër
Mettre en Scène est organisé par le Théâtre National de Bretagne, Centre Européen de Production Théâtrale et
Chorégraphique et Centre Dramatique National/Rennes en collaboration avec le Musée de la Danse/CCNRB,
Le Triangle/Cité de la danse, l’Aire Libre à Saint-Jacques de la Lande, Le Grand Logis à Bruz, Le Carré Magique/
Pôle National des arts du cirque en Bretagne à Lannion, le Quartz/Scène Nationale de Brest, la Passerelle/Scène
Nationale de Saint-Brieuc, le Théâtre de la Paillette à Rennes, avec la participation du Théâtre de Lorient/Centre
Dramatique National.
Mettre en Scène est subventionné par le Ministère de la Culture, la Ville de Rennes, le Conseil Régional de
Bretagne, le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et Rennes Métropole.
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coproduction mettre en scène
Henry VI
de William Shakespeare
traduction Line Cottegnies
mise en scène et scénographie
Thomas Jolly
assistant à la mise en scène Alexandre
Dain Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant avec Johann
Abiola, Damien Avice, Bruno Bayeux, Nathan Bernat, Geoffrey Carey, Gilles Chabrier, Eric Challier, Alexandre Dain,
Flora Diguet, Émeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros,
Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel création lumière Léry Chédemail, Antoine
Travert, Thomas Jolly musiques originales et création son Clément Mirguet création costumes Sylvette
Dequest, Marie Bramsen parure animale de Richard Gloucester Sylvain Wavrant production La Piccola
Familia production déléguée Théâtre National de Bretagne/Rennes coproduction Le Trident - Scène nationale
de Cherbourg-Octeville ; Les Gémeaux - Scène nationale – Sceaux ; Comédie de Béthune - Centre Dramatique
National Nord-Pas-de-Calais ; Théâtre de l’Archipel - Scène nationale de Perpignan ; Le Bateau Feu – Scène
nationale de Dunkerque ; Scène nationale Évreux Louviers ; TNT – Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées ;
TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers ; Quai des Arts - Argentan, dans le cadre des Relais Culturels Régionaux ;
Théâtre d’Arras - Scène conventionnée musique et théâtre ; Centre Dramatique National de Haute-Normandie
Thomas Jolly est artiste associé au Théâtre National de Bretagne/Rennes.
Mettre en Scène 2013 : à l’issue des treize heures
de représentation dans la salle Vilar bondée, vingt
minutes d’applaudissements ininterrompus ont
salué les 21 comédiens des trois premiers épisodes de ce mémorable Henry VI. Une immense
fête du théâtre assurément que cette fable politique et poétique où comédie, tragédie, réalité historique et fiction théâtrale se côtoient intimement.
Thomas Jolly parachève cette formidable trilogie
en présentant à Rennes l’épisode 4 du cycle 2,
créé cet été en Avignon.
Henry VI regroupe trois pièces de Shakespeare.
Quinze actes. Quelques cents cinquante personnages. Près de dix mille vers pour retracer le récit
stupéfiant des cinquante années de règne de cet
enfant proclamé roi de France et d’Angleterre à
l’âge de neuf mois. Ce roi pieux, juste, sage, mais
indécis, connaît l’un des règnes les plus sanglants
de l’Histoire anglaise : assis sur le trône en 1422
dans le désordre de la guerre de Cent Ans, il parti-
cipera aux luttes intestines de la guerre des DeuxRoses jusqu’à son assassinat en 1471 par le futur
Richard III. Cette œuvre monumentale donne à
voir le lent basculement d’une époque ancienne
(un Moyen-Âge finissant…) vers une époque
nouvelle, faite de révolutions qui vont bouleverser
la marche du monde : invention de l’imprimerie,
des premières armes à feu, développement de la
navigation et découverte des Amériques, émergence des premières théories « capitalistes »,
bientôt Copernic, Galilée, Luther…
« Cette œuvre est pour La Piccola Familia l’aventure adéquate afin de poursuivre son affirmation
d’un théâtre généreux et festif à l’épreuve d’une
réalité en manque de curiosité, individualisée et
morose » déclare Thomas Jolly. « Nous souhaitons
que les théâtres restent des endroits de rassemblement pour la pensée et nous croyons qu’ Henry
VI, bien que démesurée, saura nous rappeler la
mesure du vivant ».
jeUdi 6 (de 19h30 à 23h30), samedi 8 (de 14h à 22h30)
et dimanche 9 (de 13h à 21h30) novembre, TNB salle Vilar
JEUDI 6 épisode 4
samedi 8 épisode 1 (4h au total)
La Course de Mars / 1h45
Le Festin de Mort / 1h45
épisode 2 (3h30 au total) Le Carrousel de la Fortune / 1h45
La Plainte de la Mandragore / 1h15
entracte 30 minutes
entracte 1 heure
entracte 30 minutes
épisode 3 (3h30 au total) La Contagion des Ténèbres / 2h00 La Dent de la vipère / 1h00
épisode 4
Le Pourpre du sang / 2h
(durée estimée 4h au total)L’Hiver du déplaisir / 1h30
entracte 30 minutes
entracte 1 heure
entracte 30 minutes
Cycle 1
(8h30 au total)
dimanche 9
30
Cycle 2
(8h30 au total)
Le Pourpre du sang / 2h
(durée estimée 4h au total)L’Hiver du déplaisir / 1h30
entracte 30 minutes
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coproduction mettre en scène
à partir de 12 ans
Le Jour du
Grand Jour
Impromptu nuptial et turlututu funèbre
conception, mise en scène et scénographie Igor
textes Guillaume Durieux
et Lily
jeu/danse/musique Florent Hamon et Tom Neal (en alternance), Igor, Guillaume Durieux, Lily, Revaz Matchabeli,
Manuel Perraudin, Valérie Perraudin, Anouk Viale, Jeanne Vallauri costumes Cissou Winling lumière Fanny Gonin
son Philippe Tivillier et Morgan Romagny production Théâtre Dromesko coproduction Bonlieu, Scène nationale
d’Annecy ; Théâtre National de Bretagne/Rennes ; Théâtre Garonne – Scène européenne - Toulouse
Le titre s’éclaire si vous savez que le programme
est concocté par les Dromesko, Igor et Lily, Violeta
et Revaz, et quelques autres encore… Le Théâtre
Dromesko donne vie à une suite de cérémonies ;
un théâtre où les acteurs, mariés, enterrés, baptisés et autres médaillés, interprètent des scènes
qui jalonnent leur propre vie, avec rituels et cortèges. L’intime a besoin d’une belle musique, d’un
peu d’apparat, d’un geste théâtral pour ne pas
s’abimer dans l’impudeur en se livrant au public.
Ce jour-là doit être grand pour ne pas être obs-
cène. Dans la baraque du Théâtre Dromesko se
bousculent processions, deuils, mariages… Salle
des fêtes d’un soir où peuvent encore se humer
les préparatifs du matin… Entre le plaisir ou l’obligation d’être là, rien à faire : tout le monde est de
mariage !
Je suis de mariage ou je suis le cortège funèbre,
je m’habille ou suis habillé, j’ai le sourire ou pas,
mais dans tous les cas, ce jour-là, tout est différent. du mardi 11 au samedi 22 novembre (relâche les 16 et 17)
au campement à Saint-Jacques-de-la-Lande, durée 1h30
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coproduction mettre en scène
première française
Angélica Liddell / Atra Bilis Teatro
You are my destiny
(Lo stupro di Lucrezia)
(Espagne)
traduction en français Christilla Vasserot
traduction en italien Marilena de Chiara
texte, mise en scène, scénographie, costumes
Angélica Liddell
Joele Anastasi, Ugo Giacomazzi, Fabián Augusto Gómez Bohórquez, Julian Isenia, Lola Jiménez, Andrea
Lanciotti, Angélica Liddell, Antonio L. Pedraza, Borja López, Emilio Marchese, Antonio Pauletta, Isaac Torres,
Roberto de Sarno, Antonio Veneziano chœur ukrainien Free Voice (Anatolii Landar, Oleksii Ievdokimov, Mykhailo
Lytvynenko) lumière Carlos Marquerie son Antonio Navarro Production déléguée Iaquinandi, S.L. production
exécutive Prospero (Théâtre National de Bretagne/Rennes, Théâtre de Liège, Emilia Romagna Teatro Fondazione,
Schaubühne am Lehniner Platz, Göteborgs Stadsteater, World Theatre Festival Zagreb, Festival d’Athènes et d’Epidaure) coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe ; Festival d’Automne à Paris ; deSingel Internationale Kunstcampus ; Holland Festival ; Le Parvis Scène - Nationale Tarbes Pyrénées ; Comédie de Valence - Centre dramatique
national Drôme-Ardèche.
avec
Comment dire la puissance d’évocation de la metteure en scène Angélica Liddell ? La vérité de
la rage qui l’habite, l’engagement de l’interprète,
proche de la performance, dans ses propres
pièces ? Présenté à Mettre en Scène 2010, le
texte Te haré invencible con mi derrota… (Je te
rendrai invincible par ma défaite), est un hommage à la violoncelliste Jacqueline Du Pré, entre
insurrection extrême et cérémonie intime…
Chacune de ses pièces explore de nouveaux horizons, décline les mots de la douleur, sonde les
ravages du collectif. Ses spectacles échappent à
toute tentative de classification. Angélica Liddell
met en scène les corps et les textes, met à nu les
êtres et les âmes.
Répétée à Rennes, au Théâtre National de Bretagne, avec le soutien du groupe Prospero, cette
nouvelle pièce - Vous êtes mon destin (Le viol de
Lucrèce) - s’appuie sur les récits de Tite-Live et
d’Ovide, qui ont donné naissance au poème de
Shakespeare, à la peinture du Titien, à l’opéra de
Benjamin Britten… Le mythe du viol et du sacrifice de Lucrèce a inspiré nombre d’artistes.
« Chaque fois que cette tragédie est représentée au théâtre, c’est d’un point de vue politique,
soit comme un symbole de la chute des tyrans,
soit comme un symbole de l’abus souffert par les
femmes aux mains des hommes. La figure de Lucrèce est utilisée pour parler du juste et de l’injuste, mais les convulsions de l’âme n’ont rien à
voir avec la justice. Ce qui m’intéresse, ce n’est
pas l’ordre social mais le désordre des sentiments.
Comprendre la relation entre le désir et la douleur ».
du jeudi 13 au samedi 15 novembre, TNB salle Vilar, durée estimée 1h30
spectacle en espagnol et italien surtitré en français - Public averti
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mettre en scène
Antigone Sr. /
Twenty Looks or Paris is Burning
at The Judson Church (L)
(États-Unis)
chorégraphie
Trajal Harrell
Trajal Harrell, Stephen Thompson, Thibault Lac, Rob Fordeyn, Ondrej Vidlar dramaturgie Gérard Mayen
Erik Flatmo lumière Jan Maertens création sonore Robin Meier, Trajal Harrell production et diffusion,
Key Performance coproduction New York Live Arts ; Centre national de danse contemporaine-Angers ; Centre
chorégraphique national de Franche-Comté (Belfort) coréalisation Les Spectacles vivants - Centre Pompidou ;
Festival d’Automne à Paris avec le soutien de The Jerome Foundation, The Multi-Arts production Fund, the Joyce
Mertz-Gilmore Foundation
avec
décors
« Que se serait-il passé si en 1963, la scène du
voguing et des travestis de Harlem avait rencontré celle de la danse post-moderne à la Judson
Church ? ». Le voguing, porté par une communauté noire, homosexuelle, drag ou transgenre,
emprunte ses mouvements à ceux des défilés de
mode et travaille sur un enchaînement de figures,
d’une étonnante rapidité et souplesse.
à partir de cette fiction de départ, le chorégraphe
et danseur new-yorkais Trajal Harrell a imaginé,
avec quatre interprètes, cet Antigone Sr… qui
mixe avec humour clubbing et danse post-modern.
Si le voguing a repris à son compte les modes
et les attitudes de la société dominante pour les
détourner, les chorégraphes de la Judson Church
se sont livrés à une critique des conventions spectaculaires : déconstructions radicales des codes,
que ce soient ceux du genre ou de la représentation.
Entremêlant les questions esthétiques et politiques, Trajal Harrell et ses interprètes nous offrent
ainsi leur regard, particulièrement iconoclaste, sur
les influences hétérogènes qui s’exercent sur la
danse contemporaine.
vendredi 14 et samedi 15 novembre au Triangle
durée 2h15
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coproduction mettre en scène
première française
manger
conception
Boris Charmatz
interprétation Or Avishay, Nuno Bizarro, Ashley Chen, Olga Dukhovnaya, Alix Eynaudi, Julien Gallée-Ferré, Peggy
Grelat-Dupont, Christophe Ives, Maud Le Pladec, Filipe Lourenço, Mark Lorimer, Mani A. Mungai, Matthieu Barbin,
Marlène Saldana assistant à la chorégraphie Thierry Micouin lumière Yves Godin son Olivier Renouf
production Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne coproduction
Ruhrtriennale - International Festival of the Arts ; Théâtre National de Bretagne/Rennes ; Théâtre de la Ville ;
Festival d’Automne à Paris ; steirischer herbst festival-Graz ; Holland Festival-Amsterdam ; KunstenfestivaldesartsBruxelles ; Künstlerhaus Mousonturm Frankfurt am Main
Cette nouvelle création est-elle une pièce
d’ampleur dans la lignée de Levée des conflits
et d’enfant ?
Oui, cela fait partie de ces grandes pièces, pour
quatorze danseurs que je peux réaliser ici à
Rennes. manger tiendra un peu de la complexité
formelle de l’une et de la densité psychologique
de l’autre. Danser en chantant et en mangeant
suggère l’idée d’un travail assez expérimental sur
le corps, d’une sculpture sonore, plastique et chorégraphique. Ces trois actions se déroulent dans
le même temps.
Manger et danser, voilà deux actions qui paraissent ne pas aller de soi ?
La danse classique et l’anorexie ont quelque
chose à voir mais plus globalement, la question de
la nourriture, du régime alimentaire, est constitutive de l’identité du danseur, de la façon dont il façonne son corps, dont il se prépare pour danser…
Nous mangeons pendant le spectacle. Je trouvais
que c’était une très bonne question pour la danse
mais difficile à traiter.
Les aliments sont présents, utilisés, comme
un partenaire, un prolongement, une entrave ?
Évidemment, chaque action est gênée par l’autre :
chanter en mangeant, manger en dansant, c’est
un pari presque impossible… Les interprètes se
remplissent à la fois de mouvements, de nourriture, et d’une oralité, de paroles, de sons, de
chants. Ce qui m’intéresse plus est de l’ordre de
l’invisibilité : mettre dans la bouche, ingurgiter,
faire disparaître, c’est presque de la magie.
J’interroge plutôt un processus, non de méditation, mais de concentration sur ce qui se passe à
l’intérieur de la danse et du corps, ce phénomène
qui relève plutôt du body art au sens où le corps
se transforme de l’intérieur.
L’acte de manger relève d’un rapport au réel.
D’une certaine façon il s’agit de l’avaler. Nous
croyons manger des chips devant la télé, mais
en fait nous sommes en train de digérer les nouvelles du monde. Et la danse doit travailller avec
ce rapport d’incorporation, cette question de ce
qui entre dans notre corps de gré ou de force, et
nous construit.
du mardi 18 au vendredi 21 novembre,
TNB salle Vilar, durée 1h10
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mettre en scène
Les particules
élémentaires
de Michel Houellebecq
un spectacle de Si vous pouviez lécher mon cœur
adaptation, mise en scène, scénographie Julien Gosselin
avec Guillaume Bachelé, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Antoine Ferron, Noémie Gantier, Alexandre Lecroc, Marine
De Missolz, Caroline Mounier, Victoria Quesnel, Tiphaine Raffier assistant à la mise en scène Yann Lesvenan
création musicale Guillaume Bachelé création lumière Nicolas Joubert création vidéo Pierre Martin création
sonore Julien Feryn costumes Caroline Tavernier production Si vous pouviez lécher mon cœur coproduction
Théâtre du Nord ; Théâtre National Lille Tourcoing Région Nord Pas-de-Calais ; le Festival d’Avignon ; Le Phénix
Scène Nationale de Valenciennes ; La rose des vents, Scène Nationale Lille Métropole-Villeneuve d’Ascq ;
le Théâtre de Vanves ; Le Mail, Scène Culturelle de Soissons
Le texte de Michel Houellebecq est publié aux éditions Flammarion (1998).
Si vous pouviez lécher mon cœur et Julien Gosselin sont associés au TNT - Théâtre National Toulouse /
Midi Pyrénées et au Phénix, Scène Nationale de Valenciennes.
Publié en 1998, le roman raconte l’histoire alternée de deux demi-frères, nés à la fin des
années cinquante. Leur mère a vécu les idéaux
des mouvements des années 60. Venue à
Paris suivre ses études, elle dansa le Bebop
avec Jean-Paul Sartre, eut beaucoup d’amants
et se maria avec un jeune chirurgien viril qui faisait alors fortune dans le domaine relativement
nouveau de la chirurgie plastique.
Le couple divorça deux ans après la naissance
de Bruno, puis lui et Michel furent abandonnés
chez des grands-parents, leur mère partant
vivre dans une communauté en Californie. La
négligence régnait à la maison et la brutalité à
l’école. Aucun des deux personnages n’a jamais
vraiment récupéré de ces débuts dans la vie.
Michel Houellebecq fait le constat implacable
de la nouvelle condition de l’homme occidental :
une marche forcée vers un individualisme forcené et un désarroi généralisé.
Cette adaptation du roman de Michel
Houellebecq a révélé un jeune metteur en scène,
Julien Gosselin, animé de cette « conviction absolue que son écriture est faite pour le théâtre :
toute son œuvre est, stylistiquement, centrée sur
le pari de faire se côtoyer descriptions, récits romanesques, poèmes. En ce sens, son écriture est
profondément impure, totale, polyphonique, bâtarde : éminemment théâtrale ».
Dix acteurs incarnent à la fois narrateurs et personnages, participent aux images collectives
ainsi qu’à la création musicale, réalisée en direct
sur scène. La vidéo, la lumière et la musique live,
transposent théâtralement le monde sensible de
Houellebecq, sa pensée, sa puissance.
les mardi 18 et mercredi 19 novembre au Quartz à Brest
et les vendredi 21 et samedi 22 novembre au Triangle
durée 3h45 entracte inclus
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coproduction
Oncle Vania
d’après Oncle
Vania et L’Homme des bois
d’Anton Tchekhov
d’après la traduction
d’André Markowicz et Françoise Morvan adaptation et mise en scène Éric Lacascade
Jean Boissery, Arnaud Chéron, Arnaud Churin, Alain d’Haeyer, Stéphane E. Jais, Ambre Kahan,
Éric Lacascade, Millaray Lobos Garcia, Jean-Baptiste Malartre, Maud Rayer, Laure Werckmann
collaboration artistique Daria Lippi, Éric Didry scénographie Emmanuel Clolus lumières Philippe Berthomé
costumes Marguerite Bordat assistée d’Augustin Rolland son Marc Bretonnière musiques originales Alain
d’Haeyer assistante à la mise en scène Noémie Rosenblatt production déléguée Théâtre National de
Bretagne/Rennes coproduction Compagnie Lacascade ; Théâtre de la Ville-Paris ; Maison de la Culture de
Bourges. La traduction d’André Markowicz et Françoise Morvan est publiée aux éditions Babel Actes-Sud.
Création au Théâtre National de Bretagne/Rennes du 18 février au 1er mars 2014.
avec
Éric Lacascade est artiste associé au Théâtre National de Bretagne/Rennes.
Créé au Théâtre National de Bretagne par éric
Lacascade en janvier 2014, Oncle Vania, d’après
Tchekhov, a connu un grand succès à Rennes puis
lors de sa première tournée dont une reprise de
trois semaines au Théâtre de la Ville de Paris. Ce
spectacle, tout à la fois drôle et profond, sera rejoué tout l’automne avec cinq nouvelles représentations à Rennes.
Vania vit à la campagne, dans la propriété de sa
défunte sœur, avec sa mère, sa nièce et quelques
amis. L’arrivée de son beau-frère et de sa jeune
épouse va bouleverser cette simple vie quotidienne. La plupart des personnages sont des in-
satisfaits : Astrov le médecin qui ne vit que pour
ses patients et ses forêts, Sonia amoureuse sans
retour du docteur, Elena épouse obéissante,
Serebriakov, tyran domestique et Oncle Vania qui
aime sa jeune belle sœur…
« Non. La vie n’est pas un brouillon. On ne peut pas
la recommencer. Il faut vivre avec les regrets, les
réussites, les échecs, les plaisirs passés, et continuer. Traversée par plusieurs histoires d’amour
qui ne sont pas de même nature, la pièce parle
de plusieurs couples se faisant et se défaisant,
de solitudes, de tentatives de vivre ensemble, de
désirs, de pulsions… »
Éric Lacascade
du lundi 1er au vendredi 5 décembre,
TNB salle Vilar, durée 2h45
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Jérusalem
conception
BERLIN (Bart Baele et Yves Degryse)
(Belgique)
avec les voix de Rabbin Mike Swirsky, Maia Sigal Lesiau, Meir Shalev, Rabbin Daniël Epstein, Mahmoud Salamat,
Wajeeh Nusseibeh, Père Angelo Ison, Omar al-Nady, Sheikh Muhamad Husain, Munir Nusseibeh, Ziad Alaraj,
Micha Kurz, Greg Myre, Laith Youssef, Sari Nusseibeh, Suzanne et Max Singer composition musicale Peter Van
Laerhoven musiciens Peter Van Laerhoven, Eric Thielemans, Katelijn Van Kerckhoven ou Tine Hubrechts, Tristan
Driessens interviews Yves Degryse caméra Bart Baele, Luk Sponselee production BERLIN coproduction
Temps d’images / Centquatre, Paris ; Pact Zollverein, Essen (Allemagne) ; La Comédie de Valence, Centre
dramatique national Drôme Ardèche ; Le Lux, Scène nationale de Valence ; Spielart Festival/Münchner
Kammerspiele, München (Allemagne)
BERLIN est artiste associé au Centquatre-Paris.
Depuis dix ans, le groupe BERLIN ausculte différentes villes de la planète ; son théâtre-documentaire à écrans multiples décortique les mécaniques
relationnelles qui font marcher le monde. En 2013,
retour à la première cité du cycle : Jérusalem, berceau des trois principales religions monothéistes
et métropole moderne cristallisant les tensions
internationales.
La scénographie, composée de trois écrans,
présente un portrait de la ville : les images de
l’Occident et de l’Orient, des interviews d’Israéliens
et de Palestiniens, une fête devant le Mur des
Lamentations, la prière du vendredi aux portes de la
ville, le mur de séparation, une répétition de cornemuse palestinienne, le camp de réfugiés de Shufat,
les checkpoints, un moonwalk orthodoxe…
La composition musicale, créée spécifiquement
par Peter Van Laerhoven, est jouée en direct par
quatre musiciens. Cette recréation confronte les
deux époques en faisant notamment parler les
personnes interviewées dans la version initiale.
Présent et passé dialoguent esquissant au passage de nouvelles perspectives. Ou comment une
œuvre d’art peut se développer, en intégrant la
durée dans son processus, face à l’Histoire.
du mardi 13 au samedi 17 janvier, TNB salle Serreau
durée 1h15
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coproduction
Tristan
texte, mise en scène, décor, costumes Éric
Vigner
Bénédicte Cerutti, Alexandre Ruby, Jules Sagot, Zoé Schellenberg, Isaïe Sultan (en cours)
Olivier Dhénin, Jutta Johana Weiss lumière Kelig Le Bars son John Kaced
Création costumes Anne-Cécile Hardouin Maquillage Anne Binois assistant à la mise en scène Olivier
Dhénin production CDDB – Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National ; Théâtre National de Bretagne/
Rennes avec la participation du Jeune Théâtre National
avec
collaboration artistique
Création du 4 au 8 novembre 2014 au CDDB - Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National (Grand Théâtre)
dans le cadre du festival Mettre en Scène
De Tristan et Iseult, on se souvient d’un philtre
d’amour, de bateaux traversant les mers, d’une
voile noire ou blanche, d’une épée séparant des
corps endormis, de ronces éternelles entrelaçant
les tombes des amants, d’une violente nature, forêt, lande, rocs, âpres et sauvages, du vent, des
chiens et d’un cheveu d’or dans le bec d’une hirondelle.
Il ne s’agit pas de raconter tous les épisodes
connus de la fable mais de recomposer les fragments d’un discours amoureux entre Iseult et
Tristan. De l’inachevé de ce mythe originel, en réécrire la part manquante, celle qui reste à inventer
ici et maintenant. Et en rendre compte. Sensiblement. Musicalement.
Rappeler la légende d’origine, c’est retrouver la
colère, la passion, l’élan du désir pur et indomptable confronté à la brutalité d’un monde cruel, et
se brancher sur l’énergie vive de la jeunesse dans
l’éclosion de sa pleine immaturité.
Tristan et Iseult, c’est le scandale de l’extrême jeu-
nesse dans sa beauté insolente qui défie les lois
des pères et ne se résigne pas à l’abandon. C’est
le désir absolu mené jusqu’au bout de vivre cet
amour là, ou bien mourir, c’est égal : Lui par Elle,
Elle par Lui.
Tristan est le 1er épisode d’un cycle consacré aux
rituels d’amour et de mort. Il sera créé en novembre 2014 à Lorient dans le cadre du Festival
Mettre en Scène.
éric Vigner est metteur en scène de théâtre et
d’opéra. La saison passée, il a présenté à l’opéra
de Rennes, Orlando de Haendel sous la direction
de Jean-Christophe Spinosi, qui a inspiré la création de Tristan. Régulièrement, il crée des textes
français à l’étranger dont dernièrement Gates
to India Song d’après son auteur de prédilection
Marguerite Duras, en Inde, à Bombay, Delhi et
Calcutta.
Il dirige le CDDB-Théâtre de Lorient, Centre
Dramatique National, depuis 1996.
du mercredi 21 au samedi 24 janvier, TNB salle Vilar
durée estimée 2h
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coproduction
Rhapsodie
démente
mise en scène
François Verret
avec Jean-Pierre
Drouet, Charline Grand, Natacha Kouznetsova, Germana Civera, Jean-Christophe Paré, Chiharu
Mamiya, Marc Sens, François Verret scénographie Vincent Gadras son Manu Léonard images Claire Roygnan
costumes Laure Mahéo lumières Nicolas Barraud collaboration informatique musicale Ircam Grégory
Beller production déléguée MC2 : Grenoble coproduction Pôle Sud, scène conventionnée pour la danse et la
musique, Strasbourg ; Ircam-Centre Pompidou ; Théâtre National de Bretagne, Rennes ; L’apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val D’Oise ; le Manège de Reims, Scène nationale ; Maison de la Culture d’Amiens,
Centre de création et de production ; Compagnie FV
François Verret est en résidence à la MC2 : Grenoble pendant 5 ans et en résidence à Pôle Sud, Strasbourg
Chorégraphe et metteur en scène, François Verret élabore une œuvre singulière et sensible, avec
des musiciens, danseurs, comédiens, plasticiens,
créateurs lumière, pour présenter des pièces faisant la part belle à l’expérimentation. Parmi ses
créations présentées au TNB : Kaspar Konzert en
1998, Bartleby en 2000, Chantier-Musil en 2003,
Contrecoup en 2004, Sans Retour en 2006, Ice
en 2008 et Do You Remember, No I Don’t en
2009, Courts-circuits en 2011.
Il est aujourd’hui engagé dans un vaste laboratoire
nomade, Chantier 2014-2018, qui comprendra
trois spectacles entre 2014 et 2018. Le premier,
Rhapsodie démente, est créé en janvier 2015. Ce
mouvement, qui engage un creuset d’artistes, est
lié à la nécessité de s’interroger sur nos conditions de vie au cœur d’une époque qui va très vite,
et qui nous happe.
« Dans ma propre vie, j’ai très souvent le sentiment
d’être avalé, dispersé, éparpillé en mille morceaux.
Comme le dramaturge allemand Falk Richter qui
écrit : « l’extérieur est entré à l’intérieur de moi,
je suis tout ce que je vois autour de moi, que je
ne supporte pas, qui ne va pas. Tout ça est entré
en moi. Alors comment faire ? Je me suis laissé
prendre par un langage, des comportements, des
logiques qui ne sont pas du tout les miennes, mais
qui règnent en moi. »
Cette sensation-là, de perte de soi, de centre,
de fil à plomb intérieur, j’allais dire perte de désir, nous sommes nombreux à l’éprouver dans
le temps présent. J’ai besoin de réinterroger le
temps passé, d’où je viens, ce qui m’a constitué…
ce qui s’est inscrit en moi, parfois même, à mon
insu ! Quel sens ont ces expériences passées,
celles du siècle passé, transmises par parents,
grands parents, familles…? Toutes ces guerres,
révolutions, utopies, qu’ils ont vécues, que nous
avons vécues à travers eux, qui nous ont marqués.
Au fond, qu’avons-nous appris de ce XXe siècle,
de cet âge des extrêmes ? »
François Verret
du mardi 27 au samedi 31 janvier,
TNB salle Serreau, durée 2h30 entracte inclus
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Trisha Brown
Dance Company
(états-Unis)
interprètes Neal Beasley, Cecily Campbell, Marc Croussillat, Olsi Gjeci, Leah Ives, Tara Lorenzen, Jamie Scott,
Stuart Shugg
Set and Reset chorégraphie Trisha Brown scénographie et costumes Robert Rauschenberg
musique
Laurie Anderson création lumières Beverly Emmons avec Robert Rauschenberg durée 30 minutes
You can see us chorégraphie Trisha Brown musique, scénographie, costumes Robert Rauschenberg
lumières
Spencer Brown, Robert Rauschenberg durée 10 min
Newark chorégraphie Trisha Brown scénographie et concept sonore Donald Judd
orchestration sonore et réalisation Peter
durée
Zummo avec Donald Judd création lumières Ken Tabachnick
30 minutes
Figure centrale de la danse post-moderne, Trisha
Brown, invitée par le TNB en 1997, est de cette génération de chorégraphes qui a révolutionné la chorégraphie : travail in situ, usage de la vidéo, construction d’une syntaxe gestuelle épurée sont autant
d’éléments dont la danse contemporaine a hérité.
Une écriture fluide et rythmée caractérise le
« mouvement brownien ». En hommage à son
œuvre, sa compagnie présente un programme de
trois pièces :
Set & Reset (1983)
Cette pièce est l’une des plus populaires de Trisha
Brown. Celle-ci a fait appel à Laurie Anderson qui
a composé Long Time No See. Tandis que le plasticien Robert Rauschenberg a imaginé un prisme
aérien sur lequel se projettent des images télévisuelles. Cette pièce, pour six danseurs, révèle la
nature imprévisible et tumultueuse de la danse de
Trisha Brown à cette période.
You can see us (1996)
La chorégraphie est construite sur un principe
de miroir. Dans un rapport de symétrie inversée,
deux danseurs opposent leurs différences tout
en révélant leurs similitudes, en une confrontation intime entre le féminin et le masculin, le soi,
l’autre et l’autre soi-même. Les deux danseurs ne
se touchent pas et ne se regardent jamais, tandis
que croît la tension entre eux.
Newark (1987)
Condensé de l’art de Trisha Brown, ce ballet introduit la question du rapport homme/femme sans
ses recherches géométriques et formelles.
Sept interprètes développent des duos qui se
croisent et s’échangent, inversant les positions
codifiées. Une écriture précise et rigoureuse au
service d’une irréductible liberté de mouvement.
du mercredi 28 au samedi 31 janvier,
TNB salle Vilar, durée 1h25
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Chapitres
de la Chute /
Saga des Lehman Brothers
de Stefano Massini
traduction Pietro Pizzuti
mise en scène Arnaud Meunier
Jean-Charles Clichet, Philippe Durand, Martin Kipfer, Serge Maggiani, Stéphane Piveteau, René Turquois
Elsa Imbert scénographie Marc Lainé lumière Nicolas Marie son Maxime Glaude
vidéo Pierre Nouvel production La Comédie de Saint-Étienne, Centre dramatique national coproduction
Les Théâtres de la Ville de Luxembourg avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté, www.arche-editeur.com.
avec
assistante à la mise en scène
Le 15 septembre 2008, la banque d’investissement Lehman Brothers sombre dans la faillite, entraînant les bourses mondiales dans sa chute. Cet
effondrement est devenu le symbole de la crise
d’un système entier, qui a fini par échapper aux
ordres de ses créateurs comme à la compréhension des non-initiés.
Chapitres de la chute s’impose comme l’autopsie d’une catastrophe financière. Ses trois volets
constituent une formidable aventure, qui révèle
l’homme et ses erreurs au centre d’un système
trop automatisé. Ils présentent plusieurs générations pour analyser près de deux siècles de ca-
pitalisme américain. Six hommes incarnent cette
saga familiale, donnent vie à cette écriture précise, rythmée, à la langue rare, poétique.
Toute la force de l’auteur italien Stefano Massini est là : il ne s’agit pas de dénoncer mais de
décrire; pas de juger mais d’expliquer… En nous
concentrant sur les êtres et sur leurs vies, nous
réalisons soudainement l’enchaînement des
causes anciennes et profondes, la matérialité des
séquences historiques. Nous ne subissons plus
une mécanique infernale, nous la décortiquons
avec envie.
du mercredi 4 au samedi 7 février, TNB salle Vilar,
durée 3h40 entracte inclus
Soirée Au théâtre en bus en partenariat avec Rennes Métropole
et le STAR le mercredi 4 février 2015
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Le Faiseur
de Balzac
mise en scène
Emmanuel Demarcy-Mota
avec la troupe du Théâtre de la Ville : Serge Maggiani, Valérie Dashwood, Sandra Faure, Jauris Casanova,
Philippe Demarle, Sarah Karbasnikoff, Gérald Maillet, Charles-Roger Bour, Walter N’Guyen, Stéphane Krähenbühl,
Pascal Vuillemot, Gaëlle Guillou, Céline Carrère assistant à la mise en scène Christophe Lemaire sénographie
et lumières Yves Collet musique Jefferson Lembeye collaboration artistique François Regnault
production Théâtre de la Ville-Paris
« Ne suis-je pas supérieur à mes créanciers? J’ai
leur argent, ils attendent le mien. Un homme qui
ne doit rien, personne ne songe à lui, tandis que
mes créanciers s’intéressent à moi. »
Balzac, Le Faiseur, acte I, scène VI
préoccupation n’est pas du tout de les rembourser, mais de se débarrasser de ses échéances et
de conserver ses créanciers. Logique fascinante
que celle d’une telle pièce, qui s’étend jusqu’à la
société entière et à la politique des États… ».
Voici un texte de l’auteur de La Comédie humaine rarement joué, cyniquement drôle. Après
avoir plutôt parcouru le XXe siècle avec Rhinocéros de Ionesco, Casimir et Caroline de Horvath,
et Victor de Vitrac, pièces présentées au Théâtre
National de Bretagne, Emmanuel Demarcy-Mota
décortique la question de la dette. Avec ses tenants
et ses aboutissants (la dialectique du débiteur et
du créancier, la notion d’équilibre économique…)
elle constitue le cœur de la pièce de Balzac :
« Mercadet, un spéculateur aussi cynique que
sympathique, emprunte de fortes sommes, et sa
Balzac file la fable de la faillite et du possible
rétablissement de son héros, à travers les tractations financières et commerciales, les cours
de la Bourse qui descendent et montent à
grande vitesse, et occupent la vie entière des
uns et des autres. Avec Le Faiseur Emmanuel
Demarcy-Mota et sa troupe retrouvent leurs
thèmes de prédilection : un tissu familial et social
régi par le mensonge, une écrasante figure paternelle, une enfance qui s’éloigne, un adulte en
devenir, la naissance de l’amour, la désagrégation
de l’individu…
du mardi 24 février au samedi 7 mars (relâche les 1er et 2 mars),
TNB salle Vilar, durée 1h45
Soirée Au théâtre en bus en partenariat avec Rennes Métropole
et le STAR le mardi 3 mars 2015
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coproduction
Andromaque
de Racine
mise en scène
Frédéric Constant
collaboration artistique Catherine Pietri, Xavier Maurel avec Anne Sée, Frédéric Constant , Franck Manzoni,
Catherine Pietri, Julien Mulot, Cyrille Gaudin, Maud Narboni, Daniel Kenigsberg, Benoît André scénographie
Denis Fruchaud, Marion Gervais lumières Jérôme Allart son Christine Moreau création vidéo Guillaume Junot,
Frédéric Constant production Maison de la Culture de Bourges ; Les Affinités Electives coproduction Espace
Malraux, Scène nationale - Chambéry ; Théâtre National de Bretagne/Rennes
Troie a été prise et détruite par les Grecs, ses
chefs tués, leurs femmes et leurs enfants répartis
au même titre que le butin. Pyrrhus, fils d’Achille
et roi d’épire, a reçu Andromaque, la femme du
héros Troyen, Hector. Il veut l’épouser mais les intérêts de la Grèce s’y opposent. Tous craignent un
conflit futur entre les alliés d’hier, à cause du danger incarné par Astyanax, le fils d’Hector et d’Andromaque, qui protège ce « reste de Troie » que les
grecs veulent éliminer, à la fois comme mémoire
et comme menace, et dont Oreste, l’ambassadeur
grec, exige la mort.
L’intérêt de Frédéric Constant pour Andromaque
est guidé par la conviction que les désirs individuels de ses personnages sont liés à une histoire
collective, qui tout à la fois les oriente et les dépasse. « C’est l’inscription d’une intrigue amoureuse dans l’horizon sanglant de la guerre qui,
selon nous, donne à Andromaque sa dimension
proprement tragique ».
Il souhaite faire entendre ce qui, dans cette légende grecque réécrite au dix-septième siècle,
fait écho aux soubresauts du vingtième siècle, en
la transposant dans les années 1920. Dans les
deux cas coexistent des impressions similaires :
un temps parait révolu ; un monde semble se
transformer sous de profondes mutations de codes et de valeurs ; le conflit, qui vient de s’achever, laisse entrevoir de terribles séquelles qui vont
conduire à de nouvelles guerres ».
du mardi 3 au samedi 7 mars, TNB salle Serreau,
durée 3h entracte inclus
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coproduction
Projet Luciole
conception et mise en scène NicolasTruong
interprétation et collaboration artistique Nicolas Bouchaud, Judith Henry scénographie Élise Capdenat,
Pia de Compiègne lumière Philippe Berthomé production déléguée Le Monfort-Théâtre, Paris coproduction
Le Théâtre des idées ; Festival d’Avignon ; Théâtre National de Bretagne/Rennes
Inventer un théâtre philosophique et magnifier les
ressorts et la vivacité de la pensée critique, telles
sont les ambitions de cette pièce. Les concepts,
incarnés, habités, éprouvés par Nicolas Bouchaud
et Judith Henry, se répondent et s’entrechoquent,
grâce à l’art du montage et du tissage…
Les deux interprètes prennent les textes à brasle-corps. Ils dialoguent, acquiescent ou se contredisent, surenchérissent ou ironisent, traversés
par les voix des philosophes qui composent leur
partition, notamment : Adorno, Agamben, Badiou,
Benjamin, Debord, Deleuze, Rancière…
Les lucioles auraient-elles disparu sous les coups
de la modernité comme le pensait Pier Paolo
Pasolini ? Bien décidé à témoigner de leur survivance, ce spectacle donne corps, formes et voix
à la pensée critique. Parce que l’art, la politique,
l’amour et l’amitié peuvent, dans leur radicalité, encore réenchanter nos vies. Parce que les lucioles
brillent encore au cœur des nuits surveillées.
du mardi 10 au samedi 14 mars,
TNB salle Serreau, durée 1h20
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Exit / Exist
(Afrique du Sud)
chorégraphie et interprétation Gregory
Maqoma
composition musicale Simphiwe
Dana direction James Ngcobo accompagnement guitare et composition
Giuliano Modarelli arrangements vocaux et musique additionnelle Complete Quartet voix du texte enregistré Sbulele Gcilitshana costumes David Tlale création son Andile Mpahlwa création lumière Ralf Nonn et
Alban Rouge animation vidéo Mileta Postic scénographie Oliver Hauser coproduction Théâtre de la VilleParis ; Koninklijke Vlaamse Schouwburg (Belgique) ; Dance Umbrella (Afrique du Sud) ; Vuyani Dance Theatre
Vuyani Dance Theatre reçoit le soutien de la National Lottery Distribution Trust Fund.
avec le soutien de l’ONDA en partenariat avec le Triangle, Cité de la danse, Rennes
Danseur et chorégraphe hors norme, Gregory
Maqoma compte parmi les artistes les plus talentueux d’Afrique du Sud.
L’un de ses ancêtres à la fin du XXe, chef rebelle
de l’ethnie Xhosa, mourait en prison pour avoir
sommé les colons anglais de libérer les terres de
son peuple. Et aujourd’hui, par son courage et sa
dignité, il reste l’un des chefs Xhosa les plus célèbres d’une Afrique du Sud marquée par l’apartheid.
Comment la danse peut-elle faire vivre la mémoire ?
Gregory Maqoma relève ce défi, accompagné d’un
musicien et de quatre chanteurs traditionnels. Il
évoque la mémoire de son aïeul, et assume l’identité de son peuple. Le théâtre, la musique, le chant
et la vidéo l’accompagnent dans cette traversée à
la recherche des origines.
Cet hommage vibrant, par une reconnaissance de
cette lutte qui n’aura pas été vaine, devient alors, ô
combien, une leçon d’histoire au sens noble du terme.
du mardi 10 au jeudi 12 mars
au Triangle, durée 1h
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coproduction
Affabulazione
de Pier Paolo Pasolini
traduction Jean-Paul Manganaro
mise en scène Stanislas Nordey
collaboratrice artistique Claire
ingrid Cottanceau scénographie Emmanuel Clolus lumière Philippe Berthomé
Michel Zürcher avec Marie Cariès, Raoul Fernandez, Thomas Gonzalez, Anaïs Muller, Thierry Paret, Stanislas
Nordey, Véronique Nordey production Théâtre Vidy-Lausanne coproduction Théâtre National de la Colline ;
Théâtre National de Bretagne/Rennes ; Compagnie Stanislas Nordey ; La Comédie de Saint-Étienne, Centre
dramatique national
son
Un industriel milanais fait ce rêve étrange : il se
voit enfant, à la poursuite d’un garçon plus grand
que lui et dont il ne peut voir le visage. Ce garçon
l’appelle « Père ». Il se réveille en sueur et cherche
à élucider son rêve. Il est alors pris d’un grave malaise. Désormais le Père vivra, violemment et parfois jusqu’au ridicule, dans la hantise de résoudre
le mystère du Fils…
Affabulazione interroge la thématique de la rébellion dans la société ; fondée sur un mythe œdipien
inversé, elle ausculte les univers bourgeois, politiques et individuels.
Stanislas Nordey dit qu’il est véritablement entré
au théâtre lors de sa rencontre avec les textes de
Pasolini. Il apprend du poète italien que mettre
en scène, c’est partager une énigme avec les
comédiens et avec les spectateurs. Que monter
une pièce, c’est apprendre et respecter la langue
d’un poète. à ce jour, Nordey a monté quatre des
six grandes pièces de Pasolini : Bête de style en
1991, Calderon en 1993, Pylade en 1994 et
Porcherie en 1999. « Je n’avais pas encore abordé
Affabulazione parce que les âges ne correspondaient pas au mien ni à celui de mes compagnons
de jeu : nous étions trop jeunes pour incarner
vraiment ce père en déroute. J’ai joué Oreste à
27-28 ans, l’industriel de Porcherie à 35 ans, je
peux maintenant jouer le père d’Affabulazione.
Cela correspond à mon âge, 47 ans, et peut-être
aussi à un passage dans ma vie artistique, ainsi
que dans mon rapport à la pédagogie, de fils à
père. »
du mardi 17 au samedi 21 mars,
TNB salle Vilar, durée 2h
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coproduction
première française
The Forbidden
Zone
(Angleterre, Allemagne)
de Duncan Macmillan
mise en scène Katie Mitchell
Ruth Marie Kröger, Felix Römer, Jenny König, Andreas Schröders, Laurenz Laufenberg, Cathlen Gawlich
Andreas Hartmann, Stefan Kessissoglou, Sebastian Pircher direction vidéo Leo Warner scénographie Lizzie Clachan costumes Sussie Juhlin-Wallin vidéo Finn Ross lumières Jack Knowles son Gareth Fry and
Melanie Wilson musique Paul Clark dramaturgie Nils Haarmann production exécutive Prospero (Schaubühne
am Lehniner Platz, Théâtre National de Bretagne/Rennes, Théâtre de Liège, Emilia Romagna Teatro Fondazione,
Göteborgs Stadsteater, World Theatre Festival Zagreb, Festival d’Athènes et d’Epidaure) coproduction Salzburger
Festspiele
avec
caméras
La venue à Rennes de Katie Mitchell, metteure
en scène britannique désormais reconnue sur les
grandes scènes européennes du théâtre et de
l’opéra, fut l’un des évènements du festival Mettre
en Scène 2013. Son adaptation audacieuse et
raffinée du chef d’œuvre de Strindberg, Mademoiselle Julie, a emporté l’adhésion de tous, par cette
mise en abîme du cinéma et du théâtre.
Dans cette nouvelle création, Katie Mitchell et
Duncan Macmillan s’inspirent de plusieurs figures
féminines.
En 1915, Clara Immerwahr se rebelle contre les
travaux de son mari - le célèbre chimiste Fritz
Haber. Il développe, à partir de gaz toxiques, des
armes de destruction massive…
Dans le même temps, dans un hôpital militaire
sur le front, une infirmière anonyme tombe amoureuse d’un soldat gravement intoxiqué par le gaz.
Mary Borden, auteur de The Forbidden Zone, un
récit de ses expériences, nourrit ce personnage.
La petite-fille de Clara Immerwahr émigre aux
Etats-Unis après la guerre et travaille dans un
laboratoire de chimie. En 1949, le laboratoire est
fermé et transformé en centre de recherche sur
les armes nucléaires…
A partir de son point de vue, le spectacle utilise
les flashbacks, le théâtre et l’image filmée en direct, pour tisser le destin de ces femmes, éclairant
des pans de certaines grandes tragédies du 20e
siècle.
S’appuyant sur les comédiens expérimentés de la
Schaubühne de Berlin, Katie Mitchell retrouve son
complice le vidéaste Léo Warner pour cette création, à Salzbourg et Berlin cet été, réalisée dans le
cadre du groupe Prospero qui réunit sept partenaires européens, (Théâtre National de Bretagne
(Rennes, France), Théâtre de Liège (Belgique),
Emilia Romagna Teatro Fondazione (Modena,
Italie), Schaubühne am Lehniner Platz (Berlin,
Allemagne), Göteborgs Stadsteatern (Suède),
Théâtre National de Croatie / World Theatre
Festival Zagreb (Croatie), Festival d’Athènes et
d’Epidaure (Grèce).
du jeudi 26 au samedi 28 mars, TNB salle Vilar
en anglais et allemand surtitré en français
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coproduction
Alpenstock
(Belgique)
de Rémi De Vos
conception, mise en scène, scénographie,
Axel De Booseré et Maggy Jacot
création des espaces sonores François
Joinville création des éclairages Gérard Maraite avec Mireille
Bailly, Didier Colfs, Axel De Booseré création Compagnie Pop-Up coproduction Théâtre de Liège ;
Théâtre Le Public
Dans une petite maison digne de celles qui
poussent dans les prairies verdoyantes de certains feuilletons télévisés, Fritz et Grete semblent
se contenter d’une vie confortable, ancrée dans
les traditions. Mais, sous le vernis des conventions, les frustrations et les peurs s’accumulent…
En adaptant Alpenstock de Rémi De Vos, Axel De
Booseré et Maggy Jacot s’emparent d’un texte qui
évoque avec un humour grinçant la montée des
nationalismes et du repli sur soi. Les stigmatisations, les difficultés à vivre ensemble, les frustrations qui rongent et la puissance destructrice des
préjugés sont brocardées. La pièce de guingois
que Grete, Bavaroise à couettes, ne cesse d’astiquer, donne immédiatement le ton de cette fable.
Une actrice et deux acteurs à la créativité débridée incarnent ce couple ainsi qu’un personnage
qui vient déranger cet univers apparemment soigné. Et si les situations sont développées dans
une grande liberté de ton, la profondeur du drame
qui se joue, le ridicule des situations que ces personnages traversent, se font l’écho de nos propres
fragilités.
En nous invitant à réfléchir aux mécanismes qui
conduisent aux «dérapages», le style résolument
burlesque de l’ensemble nous embarque dans un
questionnement salvateur.
du mardi 31 mars au samedi 4 avril,
TNB salle Serreau, durée 1h
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tournée dans le département
Arlequin
poli par l’amour
de Marivaux
mise en scène et scénographie
Thomas Jolly
création lumières Thomas Jolly, Jean-François Lelong avec Julie Bouriche, Rémi Dessenoix, Charlotte Ravinet,
Taya Skorokhodova, Romain Tamisier, Guillaume Yvon Production La Piccola Familia coproduction Centre dramatique régional de Haute-Normandie / Théâtre des Deux Rives avec le soutien de l’ODIA Normandie / Office
de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie
Thomas Jolly est artiste associé au Théâtre National de Bretagne/Rennes.
Une fée, amoureuse d’Arlequin, le séquestre. Son
beau visage l’a tant séduite qu’aveuglée elle n’a
pas pris la mesure de la grande ignorance de
toute chose de son prisonnier. Elle espère bien
toutefois se faire aimer de lui. Mais c’est sans
compter sur la force et l’innocence des premiers
sentiments que le bel Arlequin va nourrir pour une
jeune bergère.
Thomas Jolly crée un cadre féérique pour cette
histoire d’amoureux sincères et naïfs. Douloureuse sortie de l’enfance que celle de tout jeunes
amants exposés aux plans machiavéliques d’une
femme de pouvoir animée par la jalousie. Sottes
convenances, duperies, méchancetés, menacent
la fraîcheur et la spontanéité des émois de la jolie
bergère et de son jeune amant…
Thomas Jolly reprend, avec une nouvelle distribution, la pièce créée en 2006, qui avait connu
un grand succès : « jouer Marivaux c’est aussi se
mesurer à une langue redoutable, et d’autant plus
acérée dans cette pièce née de la rencontre de
Marivaux avec les comédiens italiens en 1720.
Fasciné par leur approche du plateau, il leur écrit
un texte court car les comédiens italiens parlaient
encore peu le français. Cette économie de mots,
cette sécheresse du langage génère dans ses fulgurances d’autant plus de violence. Pour l’acteur
elle est une partition exigeante : pas de longueurs,
pas de déploiement : un concentré de brutalité ».
Ce spectacle est proposé dans le cadre de la tournée départementale 2015, en partenariat avec le
Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et la Caisse des
Dépôts.
Du mardi 7 au samedi 11 avril, TNB, salle Serreau, durée 1h30
Dans le département en avril et mai 2015
Représentation en surtitrage projeté en français et adapté aux personnes
sourdes, devenues sourdes et malentendantes le jeudi 9 avril 2015
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coproduction
L’Oiseau
vert
(L’Augellino belverde)
une fable théâtrale de Carlo Gozzi
texte traduit par Agathe Mélinand
mise en scène, décors et costumes de Laurent
Pelly
Marilù Marini, Georges Bigot, Emmanuel Daumas, Eddy Letexier, Régis Lux, Mounir Margoum, Jeanne
Piponnier (en cours) lumières Michel Le Borgne son Joan Cambon, Géraldine Belin production TNT - Théâtre
national de Toulouse Midi-Pyrénées coproduction MC2 : Grenoble ; Printemps des Comédiens – Montpellier ;
Théâtre National de Bretagne/Rennes
avec
Dix-neuf ans déjà que le roi Tartaglia est parti à la guerre et que sa femme, la reine Ninetta,
a été enterrée vivante sous l’évier par la terrible
Tartaglione, sa belle mère. Elle avait ordonné à
son premier ministre, Pantalon, de supprimer
les enfants du couple royal, deux jumeaux, mais
il a préféré les confier à un couple de charcutiers. Barbarina et Renzo ont grandi, passionnés
par la philosophie. Leur vrai père, le Roi, rentre à
Monterotondo. Quant à leur mère, Ninetta, elle a
pu survivre en secret avec l’aide d’un mystérieux
oiseau vert… Commence alors le voyage initiatique des jumeaux… Sur leur chemin, les deux
jeunes gens trouveront des statues qui parlent,
des pommes qui chantent, de l’eau qui danse,
sans oublier une bonne fée, un philosophe statufié mais si bavard… Il faudra qu’ils affrontent bien
des sortilèges, métamorphoses et autres sorts, et
que l’oiseau vert dénoue toutes les intrigues et en
finisse avec la magie…
Après leur création des Aventures de Sindbad le
marin, présentée au Théâtre National de Bretagne
en 2012, Agathe Mélinand et Laurent Pelly créent
cette belle fable théâtrale, écrite en 1765 par
Carlo Gozzi.
du mardi 19 au samedi 23 mai,
TNB salle Vilar
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Quand je pense
qu’on va vieillir
ensemble
une création des Chiens de Navarre
mise en scène Jean-Christophe Meurisse
avec Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Élodie Sorlin, Maxence
Tual, Jean-Luc Vincent lumière Stéphane Lebaleur son Isabelle Fuchs production déléguée Le Grand Gardon
Blanc / Chiens de Navarre résidence et coproduction Les Subsistances, Lyon ; Parc de la Villette (résidence
d’artistes 2012) ; Le Parapluie, centre international de création artistique, Aurillac ; C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes
du Nord coproduction Maison des Arts de Créteil ; TAP Théâtre Auditorium de Poitiers ; ARCADI
Les titres des spectacles des Chiens de Navarre
sont d’emblée évocateurs d’un certain esprit :
caustique et dadaïste. Dans un processus d’écriture de plateau – leur marque de fabrique – qui
combine improvisations, textes, chansons, propositions éruptives, les membres de ce collectif
croisent, tressent, saturent, font et défont les codes du théâtre.
Cette pièce s’inspire librement de Notre besoin de
consolation est impossible à rassasier texte incisif du suédois Stig Dagermann : « car nous avons
tous le même cri désespéré, la même continuelle
et difficile recherche de consolation qui nous
anime pour continuer à vivre et affronter le monde.
C’est si bon alors de se réunir (en cercle et chaussettes de préférence) pour s’écouter les uns les
autres, pour tout remettre à zéro et panser nos
plaies. Quitte à perdre la raison, ou l’élocution ».
Sous la direction de Jean-Christophe Meurisse,
les huit comédiens des Chiens de Navarre constituent un chœur, tantôt soudé dans l’idiotie du
conformisme, tantôt dans la folie et l’hallucination,
aux prises dans les situations sociales les plus
communes avec le surgissement de l’impensé ou
de l’inconscient. La scène est employée comme
un incubateur d’émotions, au terme de quoi, surchargée puis nettoyée, dévastée puis épuisée
dans ses moindres ressorts, elle laissera place
à l’acteur, abandonné, prêt à jaillir, dans cette volonté, vitale, de soulèvement : si les Chiens de
Navarre aboient, la caravane ne passe pas sans
dommages.
du mardi 19 au samedi 23 mai,
TNB salle Serreau, durée 1h35
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Le malade
imaginaire
de Molière
mise en scène Michel
Didym
Jean-Claude Durand, Philippe Faure, Norah Krief et Agnès Sourdillon (en alternance), André Marcon,
Catherine Matisse, Bruno Ricci (distribution en cours) musique Flavien Gaudon, Philippe Thibault scénographie
Jacques Gabel lumières Joël Hourbeigt assistante à la mise en scène Anne Marion-Gallois production Centre
Dramatique National Nancy – Lorraine ; Théâtre de la Manufacture coproduction TNS - Théâtre National de
Strasbourg ; Théâtre de Liège ; Théâtre des Célestins de Lyon
avec
Veuf, Argan s’est remarié avec Béline qui simule
des soins attentifs, en s’impatientant de tarder à
hériter. Il reçoit saignées, purges et avale toutes
sortes de potions, dispensées par des médecins
pédants et soucieux davantage de leurs carrières
que de leurs clients. Angélique, sa fille, aime
Cléante à son grand dépit d’Argan. Il veut marier
sa fille à Thomas Diafoirus, lui-même un médecin
comme Molière savait les soigner…
Comme toujours, l’auteur ne craint pas les puissants. Il est au faîte de son art de la scène, lieu où
sont démasqués les pièges du langage. Régressif,
puéril et maniaque, Argan, sur son siège percé est
un vieil enfant qui flirte avec l’abîme. « N’y-a-t-il
pas quelque danger à contrefaire le mort ? » dit
la réplique la plus célèbre. Du temps de Molière
comme dans la France d’aujourd’hui championne
de l’usage de médicaments, l’hypocondrie est une
disposition mentale, un théâtre intérieur, une représentation. En espérant que le rire est bien le
pansement de l’âme.
Le Malade imaginaire est représenté pour la première fois au Théâtre du Palais royal, le 10 février
1673. Le 17 février, Molière, pris d’un malaise sur
scène, meurt peu après.
du mardi 26 mai au samedi 6 juin (relâche le 31 mai et 1er juin),
TNB salle Vilar
Soirée Au théâtre en bus en partenariat avec Rennes Métropole
et le STAR le mardi 2 juin 2015
Représentation en audiodescription (réalisation Accès culture)
le samedi 6 juin 2015
Visite tactile le mercredi 3 juin 2015 à 17h30
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carnet récré
à partir de 8 ans
Un Chien
dans la tête
texte Stéphane Jaubertie
mise en scène Olivier Letellier
assistante à la mise en scène Sophie Faria comédiens Camille Blouet ou Fiona Chauvin, Jérôme Fauvel ou
Julien Bouanich, Alexandre Ethève ou Stéphane Miquel dramaturgie Caroline Girard marionnettes Simon
Delattre scénographie Antoine Vasseur musique, création son Mikael Plunian création lumière Sébastien
Revel production Théâtre du Phare-Olivier Letellier - Champigny-sur-Marne coproduction Centre Jean Vilar /
Champigny-sur-Marne ; Maison des Arts de Thonon-Évian ; Théâtre Simone Signoret/ Conflans-Sainte-Honorine ;
Le Quai/Angers ; La Filature / Scène Nationale de Mulhouse ; ECAM/Le Kremlin-Bicêtre ; Le Prisme/Élancourt ;
Scène Nationale Évreux Louviers ; Théâtre André Malraux /Chevilly-Larue
Un jeune homme retrouve le jardin imaginaire de
son enfance et les deux amis hauts en couleur
qu’il avait découverts : Celle qui Reste et le Fils de
la Baleine. Poussé et secondé par ces derniers, il
va nous livrer son histoire, ses émotions d’enfant,
partager avec nous ses hontes. Trois acteurs incarnent ces figures. Deux marionnettes leur per-
mettent de faire surgir un duo infernal et comique.
Ensemble, dans ce jardin, ils vont rejouer les personnages. Un Chien dans la tête parle avant tout
de la nécessité de l’imagination et du rêve, lieux
de tous les possibles, qui nous permettent d’appréhender autrement notre réalité pour finalement
réussir à l’affronter.
du mardi 16 au samedi 20 décembre, TNB salle Serreau
durée 1h
Représentation scolaire en audiodescription (réalisation Accès culture)
le vendredi 19 décembre 2014
Représentation scolaire avec adaptation en Langue des signes française
par Vincent Bexiga, interprète-comédien (Accès culture)
le jeudi 18 décembre 2014
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carnet récré
à partir de 8 ans
[hullu]
Loïc Apard, Johanna Ehlert,
Dominique Habouzit, Matthieu Siefridt
sur une idée originale de Johanna Ehlert
conception
dramaturgie, direction d’acteur, mise en scène
Dominique Habouzit
interprétation Loïc
Apard, Johanna Ehlert, Matthieu Siefridt marionnettiste, manipulatrice Élise Nicod
Saglio conception des marionnettes Johanna Ehlert réalisation
des costumes Sabrina Marletta composition musicale et sound design Sébastien Guérive création lumière
Thomas Maréchal production Blick Théâtre coproduction L’Odyssée, Scène conventionnée de Périgueux ;
Pronomade(s) en Haute-Garonne, centre national des arts de la rue ; Dommelhoff ; Neerpelt ; Centre culturel
et Ville de Ramonville ; Théâtre du Vésinet ; L’Archipel, pôle d’action culturelle de Fouesnant-les-Glénan ; Ax
Animation, Ax les Thermes ; Act’en Scène ; La Bastide de Sérou ; Théâtre au fil de l’eau, Pantin ; Groupe Geste(s)
conseiller illusion et magie Étienne
Nous cohabitons parfois sans toujours nous comprendre. Comme ces trois personnages, assis
côte à côte sur un banc, qui bientôt entrent en
dialogue, sans paroles, par gestes, attitudes, déplacements. Ils semblent visités par d’autres êtres,
qui les habitent, les perturbent, les transforment.
Des frictions, des tensions, des conflits, mais aussi des coups de main, des alliances se dessinent,
s’improvisent, surgissent.
Dans ce spectacle dont le titre signifie « fou »
en finnois, Loïc Apard, Johanna Ehlert, Matthieu
Siefridt et Élise Nicod développent, avec beaucoup d’inventivité et d’astuces, la technique de la
«marionnette corporelle». Maîtres en illusions, ils
inventent et animent des personnages cocasses,
hybrides, mi-hommes, mi-marionnettes. Les frontières entre le bizarre et le normal s’estompent.
L’illusion nous trouble et nous ne savons plus vraiment qui agit sur qui…
Théâtre gestuel, cirque et magie façonnent un
univers empreint d’humour, de poésie et de tendresse.
du vendredi 20 au samedi 28 mars (relâche le 22),
TNB salle Serreau, durée 1h
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carnet récré
à partir de 8 ans
Hansel et Gretel
d’après le conte de Jacob et Wilhelm Grimm
adaptation, réalisation et mise en scène
Métilde Weyergans et Samuel Hercule
Film : réalisation Samuel Hercule direction artistique Métilde Weyergans chef opérateur Catherine Pujol
musique Timothée Jolly avec Samuel Hercule, Métilde Weyergans, Manuela Gourary, Michel Crémadès, Timothée
Jolly, Florie Perroud Spectacle : son Adrian Bourget, éric Rousson lumières Johannes Charvolin voix, bruitages
Métilde Weyergans, Samuel Hercule piano Timothée Jolly percussions Florie Perroud production déléguée
Nouveau théâtre de Montreuil, centre dramatique national production La Cordonnerie coproduction Le Granit,
scène nationale de Belfort ; Opéra-Théâtre de Saint-Étienne
Ce conte des frères Grimm est l’un des plus célèbres du répertoire européen. Cette adaptation
décalée, drôle et caustique, réunit Hansel et
Gretel, Jacob et Barbara, l’horrible sorcière, dans
un récit qui prend toutefois quelques libertés avec
l’histoire d’origine…
La compagnie la Cordonnerie a réalisé un ciné
spectacle : Samuel Hercule et Métilde Weyergans
ont réécrit le texte dans une version décalée,
moderne et poétique, puis tourné un film muet. Il
est maintenant projeté et accompagné en direct
par les musiciens, acteurs et bruiteurs. Les deux
univers, celui du film et celui de la scène, se font
écho pour donner alors vie à cet envoûtant objet
scénique, dans lequel tous les sens du spectateur
sont sollicités.
du mardi 26 au samedi 30 mai, TNB salle Serreau, durée 1h
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musiques
musiques
à Paris en 1995, à l’âge de 26 ans pour
étudier le jazz et la chanson française.
Proposant un répertoire original et éclectique, dans lequel elle avoisine avec aisance airs traditionnels coréens, reprises
de chansons françaises ou standards du
jazz. Youn Sun Nah possède une large
palette de timbres et de couleurs et séduit par ses talents exceptionnels d’improvisatrice. Elle remporte ses premiers
prix et participe à de nombreux festivals.
Le succès est au rendez-vous, aussi bien
dans son pays natal, où elle est nommée
Meilleure Artiste Jazz de l’année en 2003
et Meilleure Jeune Artiste de l’année en
2005, qu’en France, sa terre d’adoption,
où son album So I am, sorti en 2004, est
acclamé par le public et la critique. Depuis, l’Europe, l’Australie, et toute l’Asie accueillent régulièrement ses concerts.
voix Youn Sun Nah guitare Ulf
accordéon Vincent Peirani
contrebasse Simon Tailleu
Wakenius Brian Lopez
mardi 7 avril
TNB salle Vilar à 20h
Ibrahim Maalouf,
l’invité de l’OSB
Essentiels #10
Maalouf / Milhaud / Rameau
lundi 9 et mardi 10 mars
TNB salle Vilar à 20h
Ibrahim Maalouf, invité par le TNB en octobre 2010 avec son quintet, est un trompettiste de premier plan, capable de puiser
dans la tradition tout en étant tourné vers
le futur. Enrichi par le métissage et l’expérimentation, il étend largement son spectre
musical de l’improvisation chère aux jazzmen
à la virtuosité des concerti pour trompette,
en passant par les mélodies traditionnelles
orientales, les beats du hip-hop…
L’OSB a proposé une résidence au long
cours sur deux saisons, à cet artiste recherché.
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Véritable tour du monde musical, ce
concert s’inspire des quatre points cardinaux, avec, pour point d’ancrage, une nouvelle œuvre d’Ibrahim Maalouf.
Jean-Philippe Rameau
Les Indes Galantes (extraits)
Tan Dun Concerto pour pipa et orchestre
Darius Milhaud Le Bœuf sur le toit
Ibrahim Maalouf Parachute
Orchestre Symphonique de Bretagne :
direction Darrell Ang trompette Ibrahim
Maalouf pipa Yu Jia
Youn Sun Nah
lundi 30 mars,
TNB salle Vilar à 20h
Née à Séoul, Youn Sun Nah s’est d’abord
dirigée vers la mode, avant de rejoindre le
Korean Symphony Orchestra et de jouer
dans des comédies musicales. Elle vient
À lui tout seul, Brian Lopez, 29 ans, représente cette Amérique composite aux multiples facettes.
D’origine polonaise, espagnole et
sud-américaine, ce natif de Tucson a bénéficié d’une bourse pour étudier la musique à l’université d’Arizona.
Brian Lopez écrit des ballades et sa voix
flirte avec la mélancolie et le romantisme.
Dans ses compositions, il continue ainsi à
incorporer des arrangements de cordes,
notamment dans sa reprise de The
Killing Moon, un titre des Echo & the Bunnymen. Avec son groupe Mostly Bears, le
chanteur gagne ses galons dans le milieu
du rock indépendant américain et tombe
amoureux du psychédélisme de la musique Chicha (cumbia péruvienne). Son
surnom, de “Jeff Buckley latino”, il le doit à
sa voix, à son vibrato rare.
Son nouvel album disponible en octobre
2014 sera mixé par Stuart Stikes, producteur de Cat Power et de White Stripes.
guitare / voix Brian Lopez guitare / backing
vocals Gabriel Sullivan violoncelle Mona
Chambers violon Vicki Brown bass Geoff Hidalgo batterie Jack Sterbis theremin / percussions & sound effects Laurent Allinger
Tahli Gang
lundi 4 mai
TNB salle Vilar à 20h
Tahli (thali, tali) désigne en Bretagne les
algues laminaires dansant au gré des
courants ; en Inde c’est un assortiment de
plats ou la floraison.
Tahli Gang est né d’une carte blanche offerte au guitariste breton Jacques Pellen
par l’Atlantique Jazz Festival de Brest en
2009. Jacques Pellen, entouré de Sylvain
Barou et de Geoffroy Tamisier, développe
un langage musical original construit à partir de motifs mélodiques d’inspiration celtique ou indienne autour desquels improvisent les musiciens. La rencontre avec le
grand maître percussionniste indien Trilok
Gurtu, son jeu atypique et virtuose, promet
de beaux moments. Jacques Pellen aime à
rappeler que le bois et le métal sont enchantés lorsqu’ils deviennent guitare.
guitares, compositions Jacques Pellen batterie, tabla, percussion, voix Trilok
Gurtu flûtes Sylvain Barou trompette Geoffroy Tamisier :
Nous irons pleurer
sur vos tombes
« Gouelit ma daoulagad »
du mardi 2 au jeudi 4 juin
TNB salle Serreau à 20h
L’idée de créer un spectacle en hommage
aux nombreux soldats morts (150000
pour la Bretagne) sur les champs de bataille entre 1914 et 1918, est venue à
Yann-Fañch Kemener en 2011, le 11
novembre précisément ; ce jour là, les archives nationales ouvraient leurs fonds et
avec elles une part de mystère. S’appuyant
sur ces correspondances, notes, poèmes,
ce spectacle, qui sera créé en novembre
2014 au Théâtre de Cornouaille à Quimper, évoquera le ressenti du soldat dans
son quotidien.
Voyage entre différents univers et sensations sonores, musicales et verbales.
chants et textes Yann-Fañch Kemener accompagnement musical Sylvain Barou dramaturgie Frédéric Vossier conseils
artistiques et mise en scène Julie Brochen scénographie Philippe Miesch ingénieur son
Gwenolé Lahalle ingénieur lumière Gildas
Roudaut 83
Orchestre
Symphonique
de Bretagne
Orchestre
Symphonique
de Bretagne
Taliesin #1
CeltIberia
avec Carlos Nuñez
jeudi 18 et vendredi 19 décembre
à 20h
Carlos Nunez
Spanish dragon
Pablo de Sarasate
Muineira
Joaquin Rodrigo
Concierto de Aranjuez
Carlos Nuñez
Mar adentro “Titulos Finales”
Paddy Moloney
Galician Overture
Orchestre Symphonique de Bretagne
direction : Russell Harris
flûte, gaïta : Carlos Nuñez
percussion : Xurxo Nuñez
guitares : Pancho Alvarez
Essentiels #10
Est-Ouest / Nord-Sud
avec Ibrahim Maalouf
lundi 9 et mardi 10 mars
à 20h
Essentiels #3
Chopin / Schumann /
Hersant / Torke
François-René Duchâble
et les Nouveaux Romantiques
jeudi 16 et vendredi 17 octobre
à 20h
Philippe Hersant
Fantaisies sur le nom de Sacher
Frédéric Chopin
Concerto n°1 et 2 (extraits)
Michael Torké Ash
Robert Schumann Concerto pour piano
Orchestre Symphonique de Bretagne
direction : Darrell Ang
piano : François-René Duchâble
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Essentiels #6
Mozart en Bohème
avec Gilles Apap
mardi 25 et mercredi 26
novembre à 20h
Wolfgang Amadeus Mozart
Les Noces de Figaro, ouverture
Alfred Schnittke
Moz’Art à la Haydn
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour violon et orchestre n°4
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n°35 « Haffner »
Orchestre Symphonique de Bretagne
direction et violon : Gilles Apap
violon : Pascal Cocheril
Jean-Philippe Rameau
Les Indes Galantes (extraits)
Tan Dun
Concerto pour pipa et orchestre
Darius Milhaud
Le Bœuf sur le toit
Ibrahim Maalouf
Parachute
Orchestre Symphonique de Bretagne
direction : Darrell Ang
trompette : Ibrahim Maalouf
Essentiels #11
Espoir et Résistance
Weill / Schulhoff / Tchaïkovski
samedi 25 avril à 20h
et dimanche 26 avril à 17h
Avant concert par la Maîtrise de Bretagne
et l’Orchestre des Jeunes de Haute
Bretagne
Hans Krasa
Brundibar
Concert :
Franz Schrecker
Intermezzo
Francis Poulenc
Cinq Poèmes de Max Jacob
Kurt Weill
Opéra de Quat’ Sous suite pour petit
orchestre
Erwin Schulhoff
Double concerto pour flûte, piano
et orchestre
Piotr Illych Tchaïkovski
Symphonie n°5, op.64
Orchestre Symphonique de Bretagne
direction : Anthony Hermus
piano : Michal Tal
flûte : Éric Bescond
Essentiels #12
Paganini / Schubert
mardi 5 et mercredi 6 mai
à 20h
Gioachino Rossini
Le Barbier de Séville, ouverture
Niccolo Paganini
Concerto pour violon et orchestre n°1,
op. 6
Niccolo Paganini
I Palpiti
Franz Schubert
Symphonie n°3 en ré majeur
Orchestre Symphonique de Bretagne
direction : Darrell Ang
violon : Laurent Korcia
Essentiels #13
Chostakovitch / Rachmaninov
jeudi 11 et vendredi 12 juin à 20h
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n°9, en mi bémol majeur,
op. 70
Serge Rachmaninov
Concerto n°3 en ré mineur, op.30
Orchestre Symphonique de Bretagne
direction : Darrell Ang
piano : Lise de la Salle
Billets hors abonnement Réservation à partir du mardi 26 août
85
l’école supérieure
d’art dramatique
l’école supérieure
d’art dramatique
À quoi
ça sert ?
À quoi ça sert de passer trois années dans
une école de théâtre ? Dans une école
réputée, au sein d’un théâtre réputé ? A
priori, à obtenir des acquis qui permettront
de se lancer dans le métier, de jeter joyeusement son corps dans la bataille mais…
À quoi ça sert de former des jeunes gens,
futurs acteurs quand l’existence de l’acteur est devenue d’une précarité jamais
atteinte ? La question n’est plus : « Comment l’acteur peut-il vivre, exercer son
métier avec qualité ? », mais : « Comment
survivre ? » Là est la question pour des
centaines et des centaines d’intermittents.
Il nous faudrait donc envisager dans notre
enseignement de troisième année des
cours de survie en milieu hostile. Il faudrait
leur apprendre à jeûner, à vivre à plusieurs
dans quelques mètres carrés, à marcher
pieds nus… Si nos jeunes acteurs savent
comment survivre, peut-être leur restera-t-il alors du temps à consacrer à la recherche artistique…
Il est très important pour nous que nos
élèves bâtissent une relation forte avec
le réel politique et social de leur future
profession. C’est pour cela qu’au cours
de la seconde année, nous leur avons régulièrement permis de se « frotter avec le
réel » en encourageant leur prise de parole
théâtrale, en lien avec la cité et la région.
Nous continuons ce travail en troisième
année.
Dans le même esprit, nous leur faisons
rencontrer des acteurs, actrices, metteurs
en scène, chorégraphes, auteurs, toutes
générations confondues qui, par l’exemple
de leur engagement dans l’art, par leur in-
86
tégrité, leur joie et leur ambition donnent à
nos jeunes comédiens le goût de l’effort,
du dépassement de soi, de la créativité,
de la poésie. « Gardez à jamais le désir de
l’étude et de l’exercice » disent-ils. « Gardez l’esprit de la recherche quelle que soit
l’aventure artistique ou sociale que vous
menez. »
L’imagination créative est aussi un outil
puissant pour l’acteur. Cette imagination
s’est construite sur des bases personnelles au cours de la première année pendant laquelle nos apprentis firent théâtre
de tout, sans pour autant aborder l’écriture
dramatique. En seconde et troisième année, le travail sur les écritures classiques
et contemporaines leur permet de se fabriquer un imaginaire enrichi au contact des
auteurs et des poètes de théâtre.
La connaissance pratique de l’histoire du
théâtre, que nous poursuivons en troisième année, est un des éléments fondamentaux de notre enseignement. C’est en
connaissance de cause que nos jeunes
apprentis pourront inventer demain des
formes nouvelles.
Avec chacun d’entre eux, nous développons la multiplicité de leurs êtres personnels et avec tous nous travaillons le collectif comme un être vivant et organique.
Nous leur faisons inventer des fictions
où la réalité devient une fiction parmi les
autres, et, comme il en est ainsi, nous affirmons qu’elle peut être transformée. Nous
les faisons jouer, avec leurs corps et les
langues, corps pensant et esprit matière,
sous la direction de praticiens, qui ne séparent pas l’un de l’autre.
Nous leur apprenons à être tenaces
comme nous le sommes, nous qui ne renonçons pas à notre formation de théâtre
d’art, au sein d’un théâtre d’art, malgré la
catastrophe sociale et culturelle. Car si
nous renoncions, nous l’école et le théâtre
d’art, alors oui ce serait la fin de l’histoire.
éric Lacascade
Responsable pédagogique
87
ciné tnb
ciné tnb
différentes actions, c’est bien tout un pan
de la production cinématographique qui
risque de disparaître des écrans, mettant
fin à la politique de diversité culturelle menée avec succès depuis de nombreuses
années sur le territoire. C’est pour cela
que votre accompagnement et votre soutien sont essentiels.
Le cinéma par sa vitalité, sa diversité doit
continuer de déranger notre quiétude, nos
certitudes et nous aider à comprendre le
monde. La salle de cinéma est le lieu d’expérimentation, d’initiation et de découverte
qui doit permettre le débat et la rencontre.
Plus que jamais l’équipe du Ciné-TNB
croit en son travail de montreur de films
et de passeur. Pour cette nouvelle saison
2014/2015, nous continuerons à soutenir
les œuvres fragiles, atypiques, de tous horizons, tout en suscitant le plaisir, la découverte et le désir du cinéma en salles. Lieu
unique et privilégié de diffusion du cinéma.
Les temps forts
saison 2014/2015
Le Ciné-TNB,
un cinéma pluriel ouvert sur le
monde en toute indépendance
Le Ciné-TNB inscrit la programmation de
ses deux salles Art & Essai titulaires du
label Europa Cinéma, Patrimoine/Répertoire et Recherche et Découverte dans le
cadre de quelques principes d’actions essentiels et fondamentaux.
- Soutenir un cinéma indépendant Art &
Essai et les films d’auteurs en salles ainsi
que les œuvres de patrimoine
- Défendre la diversité culturelle, les
œuvres peu diffusées et un cinéma réellement novateur et indépendant
- Accompagner et favoriser la rencontre
de ses auteurs, confirmés ou en devenir,
avec le public
- Susciter la curiosité du public à l’égard
d’autres cultures, d’autres cinématogra-
88
phies plus rares tout en affirmant par des
choix artistiques et politiques de programmation l’idée d’un forme d’expression libre
et vivante
- Favoriser et valoriser une véritable politique d’éducation à l’image, en accueillant
écoliers, collégiens et lycéens au cinéma
pour leur faire connaître et découvrir le
plaisir et la magie de la salle de cinéma,
premier écrin de diffusion et d’exposition
des films.
L’existence d’un cinéma libre et indépendant est de plus en plus menacée par la
précarisation des différents stades de la
filière cinéma (production, distribution, exploitation) et la concurrence accrue que
représentent les multiplexes. Sans nos
Festival Court-Métrange (11e édition),
du 16 au 19 octobre 2014
Festival Télérama / AFCAE
(18e édition) du 21 au 27 janvier 2015
Du Cinéma Jeune Public
Des Exclusivités
Des Reprises
Des Cycles
Des avant-premières, des
rencontres avec des réalisateurs,
des comédiens, des professionnels
du cinéma, des ciné-débats
26e Festival Travelling Oslo,
du 3 au 10 février 2015, en collaboration
avec l’association Clair Obscur
Les Grecs et leur Cinéma
en collaboration avec l’association
hellénique de Bretagne
Les Classiques de l’écran
(cinéma de patrimoine et de répertoire)
Transversales cinématographiques
en collaboration avec l’Université
de Rennes 2
Cinéma et Psychanalyse
en collaboration avec l’association
de la Cause Freudienne, Val de Loire /
Bretagne (bureau de Rennes)
À l’attention des enseignants
L’ensemble des films présentés au Ciné-TNB peut faire l’objet de séances scolaires en matinée sur votre demande. Nous
sommes à votre disposition et nous pouvons vous conseiller sur notre programmation actuelle ou à venir.
Renseignements et réservations
au 02 99 31 10 13
ou au 02 99 31 16 65 et par mail
[email protected]
Les salles sont accessibles
aux personnes à mobilité réduite.
La salle Jouvet et la salle Piccoli sont
équipées d’une boucle magnétique.
Salle Jouvet 403 places, écran
11,80x4,80 équipée en 35mm
et numérique
Salle Piccoli 92 places, écran 5,60x2,30
équipée en numérique
Les tarifs cinéma
saison 2014/2015
Tarif plein : 8 €
Tarif réduit : 6,50 €
Tarif RSA : 4,50 €
Tarif enfant : 4 € (jusqu’à 14 ans)
Tarif étudiant, collégien et lycéen :
5,50 €
Tarif sortir ! : 4,50 € (3€ pris en charge
par le détenteur de la carte)
Tarif scolaire : 4 € (sur réservation)
Tarif Fidélité tous les jours : 5,40 €
(pour l’achat d’une carte non nominative
de 5 places à 27€ + 1€ de frais à la création de la carte). Places valables 1 an à
partir de la date d’achat.
Tarif Fidélité Abonné TNB tous les
jours : 5 € (pour l’achat d’une carte non
nominative de 5 places à 25€ + 1€ de
frais à la création de la carte). Places
valables 1 an à partir de la date d’achat.
Offre réservée aux abonnés TNB.
Réductions : tarif réduit 6,50 € le
mercredi pour tous. Et à toutes les
séances tous les jours sur présentation
d’un justificatif (abonnés TNB, séniors,
carte Cézam, demandeurs d’emploi, familles nombreuses…)
89
les spectacles
du tnb en tournée
2014/2015
les spectacles du tnb
en tournée 2014/2015
La Mégère
Apprivoisée
de William Shakespeare,
mise en scène de Mélanie Leray
Comédie de Clermont-Ferrand
du 21 au 23 janvier 2015
Marseille, la Criée
du 28 au 31 janvier 2015
Cergy-Pontoise, l’Apostrophe
du 3 au 6 février 2015
Maison de la Culture d’Amiens
du 10 au 12 février 2015
La Rochelle, La Coursive
du 17 au 20 février 2015
Paris, Théâtre de la Ville
du 4 au 20 mars 2015
Sceaux, les Gémeaux
du 24 au 29 mars 2015
MC2 : Grenoble
du 1er au 10 avril 2015
Théâtre de Saint-Quentinen-Yvelines du 14 au 17 avril 2015
Antibes, Anthéa les 21 et 22 avril 2015
Brest, le Quartz les 5 et 6 mai 2015
Maison de la Culture de Bourges
du 11 au 13 mai 2015
Comédie de Saint-Etienne
du 19 au 22 mai 2015
La Vie de Galilée
de Bertolt Brecht, mise en scène
de Jean-François Sivadier
Cergy-Pontoise, l’Apostrophe
du 2 au 4 octobre 2014
Vannes, Théâtre Anne de Bretagne
les 8 et 9 octobre 2014
Théâtre National de Toulouse
du 25 au 29 novembre 2014
Comédie de Saint-Etienne
du 3 au 5 décembre 2014
90
Châteauvallon, CNCDC
les 16 et 17 décembre 2014
Antibes, Anthéa le 19 décembre 2014
MC2 : Grenoble du 5 au 10 janvier
2015
Châtenay-Malabry, Théâtre Firmin
Gémier la Piscine
les 16 et 17 janvier 2015
Lille, Théâtre du Nord
du 21 au 25 janvier 2015
Paris, Théâtre Montfort
du 26 mai au 21 juin 2015
Hinkemann
d’Ernst Toller, mise en scène
de Christine Letailleur
Paris, la Colline – Théâtre National
du 28 mars au 19 avril 2015
Henry VI
de William Shakespeare,
mise en scène de Thomas Jolly
Festival d’Avignon
les 21, 24 et 26 juillet 2014
Théâtre National de Toulouse
du 1er au 12 octobre 2014
Perpignan, Théâtre de l’Archipel
le 19 octobre 2014
Comédie de Béthune
les 22 et 23 novembre 2014
Sceaux, les Gémeaux
du 3 au 14 décembre 2014
Cherbourg, le Trident
du 8 au 17 janvier 2015
Dunkerque, le Bateau Feu
du 28 au 31 janvier 2015
Poitiers, TAP du 5 au 15 février 2015
Châteauroux, l’Equinoxe
le 8 mars 2015
Paris, Odéon – Théâtre de l’Europe
du 2 au 17 mai 2015
Rouen, Théâtre des 2 Rives
le 20 juin 2015
91
spectateurs
les spectacles du tnb
en tournée 2014/2015
Contact
de Philippe Decouflé
Oncle Vania
d’Anton Tchekhov,
mise en scène d’Éric Lacascade
Sceaux, Les Gémeaux
du 8 au 19 octobre 2014
Saint-Brieuc, La Passerelle
les 5 et 6 novembre 2014
MC2 : Grenoble
du 12 au 16 novembre 2014
Quimper, Théâtre de Cornouaille
les 19 et 20 novembre 2014
La Roche-sur-Yon, le Grand R
les 8 et 9 décembre 2014
Théâtre de Saint-Quentin-enYvelines les 12 et 13 décembre 2014
Cyrano de Bergerac
d’Edmond Rostand, mise en scène
de Dominique Pitoiset
Dijon, Grand Théâtre
du 2 au 4 Juillet 2014
Saint-Denis de la Réunion,
TEAT Champ Fleuri
du 4 au 6 septembre 2014
Neuf petites filles
de Sandrine Roche,
mise en scène de Stanislas Nordey
Paris, Théâtre de la Ville
du 19 au 30 novembre 2014
92
Saint-Médard-en-Jalles, Le Carré/Les
Colonnes du 16 au 19 octobre 2014
Théâtre de Nîmes
du 5 au 7 novembre 2014
Lyon, Maison de la Danse
du 19 au 29 novembre 2014
Montpellier Danse
du 3 au 5 décembre 2014
Perpignan, Théâtre de l’Archipel
du 18 au 20 décembre 2014
Paris, Théâtre National de Chaillot
du 9 janvier au 6 février 2015
Ludwigshafen (Allemagne), Theater
im Pfalzbau les 13 et 14 février
Anvers (Belgique), DeSingel
du 19 au 22 mars 2015
Chambéry, Espace Malraux
du 26 au 28 mars 2015
Théâtre de Saint-Quentinen-Yvelines du 1er au 3 avril 2015
Blagnac, Odyssud
du 8 au 11 avril 2015
Chalon-sur-Saône, Espace des Arts
du 16 au 18 avril 2015
Mulhouse, La Filature
du 24 au 25 avril 2015
Comédie de Clermont-Ferrand
du 28 au 30 mai 2015
Théâtre de Caen du 3 au 11 juin 2015
You are my destiny
(Lo stupro di Lucrezia)
d’Angélica Liddell
World Theatre Festival Zagreb
(Croatie) les 26 et 27 septembre 2014
Modène (Italie), VIE Festival /
Emilia Romagna Teatro Fondazione
les 16 et 17 octobre 2014
Anvers (Belgique), DeSingel
les 24 et 25 octobre 2014
Paris, Odéon – Théâtre de l’Europe
du 3 au 14 décembre 2014
Madrid (Espagne), Festival de Otoño
a Primavera du 9 au 11 janvier 2015
Comédie de Valence
les 23 et 24 janvier 2015
La présence au
théâtre, un partage
d’expériences …
La venue au théâtre peut offrir à chacun
l’occasion de modifier et nourrir ses perceptions de la réalité comme celles des
acteurs culturels. Les artistes peuvent
changer le regard, aiguiser l’esprit critique
par de nouveaux contenus, de nouvelles
formes esthétiques. Nous devons donc
créer la rencontre, le croisement, entre
expériences intimes et créations collectives. Nous mettons en place avec nos
partenaires des espaces pour pratiquer,
dialoguer, transmettre, expérimenter. Ces
Rencontre
autour du
spectacle
J’avance et
j’efface avec
l’illustratrice
Shih Han
Shaw et le
centre de
loisirs, École
de L’Ille.
rendez-vous sont des temps de disponibilités et d’échanges entre enfants, parents,
élèves, étudiants, spectateurs avertis, néophytes, amateurs éclairés, groupes d’amis
et la communauté artistique. Ils permettent
à différentes générations de savourer le
plaisir de découvrir une démarche, d’écouter un texte, de ressentir, de penser ensemble. C’est une occasion de laisser libre
cours à notre imaginaire, de questionner le
réel et de tenter de comprendre ses évolutions…
93
spectateurs
L’équipe du TNB vous accompagne pour
penser et organiser ces moments de
théâtre.
Un théâtre forum
Rencontres
Le Théâtre National de Bretagne organise
tout au long de la saison, différents types
de rencontres afin d’entretenir des liens
réguliers entre les publics et les artistes.
Nous mettons en place de grands débats
et des rendez-vous autour des paroles
d’artistes plus intimes et confidentielles.
spectateurs
Accompagnement
des publics
Le TNB imagine tout au long de l’année
des projets d’éducation artistique en milieu
scolaire, ainsi que des partenariats avec le
monde universitaire. Nous œuvrons aussi dans les secteurs Culture-justice ou
Culture-santé pour favoriser des parcours
contribuant à la cohésion ou la mixité sociale. Nous agissons aussi pour améliorer
la mobilité des publics et défendons des
projets liés aux différents territoires de
la métropole et du département : soirées
Au Théâtre en bus, collaborations avec
les centres culturels, tournée en Ille-etVilaine.
Informations aux publics
Les cahiers du spectateur Ces éditions
ont pour ambition d’enrichir et de développer les informations aux publics. Un calendrier détaillé est inclus.
Le site Pour recevoir par mail les actualités des rencontres, les newsletters, les informations billetterie sur les ouvertures de
location et de réservations, inscrivez-vous
sur la mailing list du site www.t-n-b.fr
Le cube Pour la troisième année, nous
vous proposons, pour prolonger la réflexion sur certains spectacles, la projection de vidéos, de documentaires ou de
films courts dans le cube. Cet espace de
projection se situe dans le hall, au rez de
chaussée du TNB (côté salle Jean Vilar).
L’accès est gratuit, possible aux heures
d’ouverture de la billetterie et les soirs de
spectacle jusqu’à une heure après la représentation.
Les réseaux sociaux Vous pouvez
nous rejoindre pour accéder à des tarifs,
échanger vos avis et poser des questions.
Education artistique
L’accompagnement des publics scolaires
à la découverte du spectacle vivant s’articule autour de parcours imaginés pour
toute la saison. Ce travail s’effectue en
liaison avec les équipes artistiques et en
concertation avec les équipes éducatives.
Des dossiers pédagogiques, des rencontres, des tables rondes, des ateliers
de pratique et des visites du théâtre sont
élaborés à cette intention.
En collaboration avec le professeur
conseiller-relais du TNB, Julie Fouqué,
nous aidons les enseignants dans la
mise en œuvre de leurs projets d’éducation artistique (conseils, informations, site
de mutualisation des ressources Nuxéo,
co-animation de journées de formations à
destination des enseignants).
Contact : [email protected]
Nous coordonnons aussi les options
théâtre obligatoires ou facultatives des
lycées.
Formation des enseignants
Le Théâtre National de Bretagne organise
différents temps de formation tout au long
de l’année en partenariat avec l’Education
Nationale, ainsi qu’avec Arts Vivants.
94
Parmi les rendez-vous à venir :
La Vie de Galilée : le théâtre comme
lieu d’expérimentation et d’imagination
Il s’agit d’une formation autour de cette
pièce de Bertolt Brecht, mise en scène par
Jean-François Sivadier, à destination des
enseignants du second degré, de toutes
disciplines.
à travers une approche théorique et pratique, ils tenteront ensemble d’explorer
des pistes innovantes afin d’accompagner
les équipes enseignantes dans le travail
avec les élèves. Le but de cette formation est d’élaborer un projet original qui
permette le croisement des cultures littéraire, en plusieurs langues, philosophique,
scientifique et technique et ce à partir des
thèmes de la pièce : l’histoire de Galilée,
le monde des sciences et de l’astronomie,
l’éthique.
Renseignements sur les formations :
[email protected] /02 99 31 55 33
Enseignement supérieur
Les Universités de Rennes 1 et Rennes
2 par le biais des services culturels, des
partenariats avec les U F R ou de collaborations avec les associations étudiantes
organisent des rencontres et ateliers
avec les artistes programmés au cours
de la saison. Les formations artistiques
ou culturelles bénéficient d’une attention
particulière et de propositions spécifiques
(atelier, conférence, simulation d’appels
à projets). Chaque année, de nouvelles
pratiques en lien avec le contenu pédagogique des formations (EESAB, ENSAB,
écoles d’arts appliqués, BTS …) et les artistes voient le jour.
Étudiant-relais
Vous pouvez devenir étudiant-relais en diffusant les informations et en regroupant
les réservations de votre «promotion» dans
le cadre d’une convention de partenariat
entre le TNB et les associations étudiantes. Vous pourrez faire partager votre
goût pour le spectacle vivant et vous dé-
couvrirez ainsi une première approche de
médiation culturelle.
La Pause théâtre
Le département Arts du spectacle, Université Rennes 2 vous invite à un cycle de
rencontres qui s’adresse à tous les curieux
de la création scénique contemporaine.
Un focus sur le festival Mettre en Scène
sera proposé.
Un rendez-vous par mois de 12h45 à
13h45 sur le Campus Villejean.
Visite tactile
avec des
élèves du
Centre Angèle
Vannier autour
du spectacle
Petit Pierre.
Accessibilité
Déterminé dans l’accueil de tous les
publics, le TNB poursuit et développe son
engagement auprès des personnes en
situation de handicap. Le TNB réserve
pour chaque représentation un nombre de
places aux spectateurs à mobilité réduite.
Afin de permettre un accueil dans les
meilleures conditions, il est recommandé
de nous prévenir de votre présence.
Pour le public aveugle et malvoyant, le
TNB propose des représentations en audiodescription (réalisation Accès Culture)
et des visites tactiles (décors et costumes).
Une présentation des rendez-vous accessibles en 2014/2015, aura lieu le mardi 9
septembre de 17h30 à 19h30 au Musée
des Beaux-Arts (en collaboration avec Les
Champs Libres, le Musée des Beaux-Arts,
l’Opéra de Rennes et l’Orchestre Symphonique de Bretagne).
95
spectateurs
Pour le public sourd et malentendant, le TNB organise :
• des rendez-vous accessibles en LSF :
Présentation de la saison du TNB, visites, représentations (réalisation Accès Culture) du spectacle jeune public
Un Chien dans la tête mise en scène
d’Olivier Letellier.
• un surtitrage adapté sur un spectacle de
la saison.
• un placement spécifique et un tarif privilégié sur des spectacles naturellement
visuels et accessibles : Danse et Arts du
Cirque.
• salles de spectacle et de cinéma équipées de boucles magnétiques.
Nous mettons en place un accompagnement adapté aux personnes atteintes
de handicap mental en partenariat avec
des établissements spécialisés (ESAT ,
IME , SAVS, foyers de vie). Des dispositifs
d’intégration scolaire (CLIS , ULIS ) sont
définis à partir de la programmation. Le
TNB travaille également en collaboration
avec des structures accompagnant les
personnes en fragilité psychologique.
Le partenariat initié en 2007 entre le
Centre Hospitalier Guillaume Régnier, le
Centre thérapeutique de jour Janet Frame
et le Théâtre National de Bretagne, se
poursuit avec la conduite du projet « Un
certain regard ». Celui-ci est soutenu par
le dispositif « Culture et Santé » piloté par
la DRAC et l’ARS.
Culture – Justice
Notre action s’appuie sur le rôle essentiel
de la culture pour améliorer la situation de
l’incarcération et proposer, au cours de la
peine, de nouveaux repères. Les textes de
théâtre et les processus créatifs sont des
outils pour questionner l’individu et la société. En concertation avec le SPIP 35, la
Ligue de l’Enseignement et la Protection
Judiciaire de la Jeunesse, des spectacles
de la saison sont proposés. Le Centre de
détention des femmes accueille un atelier
de création théâtrale dirigé cette saison
96
spectateurs
par Arnaud Churin et D’ de Kabal. Avec les
participantes et certains élèves de l’école
du TNB, ils s’emparent du texte Les Choéphores issu de L’Orestie d’Eschyle.
Le TNB accueille une stagiaire détenue
au sein de l’entreprise et organise une
sortie culturelle annuelle au TNB pour un
groupe de détenues.
Cohésion sociale
Depuis de nombreuses années, le TNB
propose une offre artistique et culturelle
au service de la cohésion sociale. Les relations entretenues avec les différents partenaires s’inscrivent dans des échanges
réciproques et durables permettant l’organisation de nombreuses actions d’accompagnement des publics dans leur
découverte du spectacle vivant. Nous revendiquons le droit à l’émerveillement pour
tous.
Pratiques amateurs
Au fil des années, l’ADEC – Maison du
théâtre amateur de Rennes et le TNB ont
élaboré un solide partenariat dans le but
de favoriser la découverte de l’écriture
contemporaine, et promouvoir ainsi les
auteurs et la littérature dramatique. Cette
saison, le projet porte sur l’élaboration
d’une création originale : une aventure
théâtrale singulière avec des comédiens
amateurs autour du travail du metteur
en scène Thomas Jolly, des comédiens
de la compagnie La Piccola Familia et des
textes de William Shakespeare. Plusieurs
temps de stage sont proposés par la compagnie et donneront lieu à une présentation de travaux. Les participants travailleront sur deux pièces de Shakespeare :
Richard II et Richard III.
Renseignements et inscriptions auprès de
l’ADEC – Maison du Théâtre Amateur de
Rennes
[email protected]
www.adec-theatre-amateur.fr
02 99 33 20 01
Des rendez-vous sont programmés dans
des quartiers de la ville ou des communes
de la métropole en partenariat avec le
Contrat Urbain de Cohésion Sociale de
Rennes Métropole, avec le soutien de la
Caisse des Dépôts, en collaboration avec
l’Association rennaise des Centres sociaux, les équipements de proximité (Maisons de quartier, MJC, Centres de Loisirs…) et les associations de solidarité et
d’entraide (Secours populaire, ATD quart
monde, RESF …).
Le Théâtre National de Bretagne travaille
aussi en partenariat avec les écoles de
danse, de cirque et de théâtre dans le département.
Le TNB participe au développement de la
carte « Sortir ! » permettant une politique
tarifaire adaptée aux populations les plus
démunies. L’extension de ce dispositif
d’aide financière à l’échelle de Rennes
Métropole nous permet aussi d’aller à la
rencontre de nouveaux partenaires.
Au Théâtre en bus
Pour aller au théâtre, les habitants de
Rennes Métropole peuvent prendre les
bus du Star qui les conduisent au TNB et
les ramènent après la représentation. Cinq
spectacles de la saison font l’objet de ce
dispositif éco-citoyen et convivial (mention
sur les pages concernées).
Territoires
Théâtres, Centres culturels voisins
Des Centres culturels et Théâtres du
département d’Ille-et-Vilaine proposent
à leurs abonnés, de découvrir des spectacles de la saison du TNB sur des dates
réservées.
Renseignements auprès des partenaires
concernés : Le Théâtre Victor Hugo/
Centre Culturel Juliette Drouet à Fougères, Le Canal/ Théâtre intercommunal
du Pays de Redon, Le Théâtre/Centre
Culturel Jacques Duhamel à Vitré.
Monde du travail
Atelier
dirigé par
Marie Favre,
comédienne
avec les élèves
du collège de
La Binquenais
autour du
spectacle
Cyrano de
Bergerac.
Lien avec les entreprises
Comités d’entreprises : Vous souhaitez
initier un lien privilégié entre votre entreprise et le TNB. Les conventions avec les
comités d’entreprises vous permettent
d’accéder à la programmation du théâtre
en bénéficiant de tarifs préférentiels, mais
vous donnent aussi un accès privilégié à
nos actualités et parcours d’accompagnement aux spectacles : visites du TNB , rencontres artistiques…
Taxe d’apprentissage : l’école du TNB est
habilitée à percevoir une partie de la taxe
d’apprentissage à laquelle sont assujetties
toutes les entreprises employant des salariés. L’implication des entreprises permet
de tisser des liens durables avec nos partenaires et d’améliorer les conditions de
formation et d’insertion de nos élèves.
Mécénat
Le mécénat de la Caisse des Dépôts souhaite traduire les valeurs de confiance,
d’intérêt général et de modernité qui animent l’ensemble des activités de l’institution. L’établissement public Caisse des
97
infos
pratiques
spectateurs
Nouveau
Le carnet Récré Vous voulez venir en famille, inviter vos
enfants et leurs amis à un tarif privilégié ? Vous souhaitez découvrir plusieurs
spectacles ?
Les carnets Récré vous permettent
de personnaliser les parcours des
jeunes spectateurs et de faire intervenir
d’autres accompagnateurs (grands-parents, oncles et tantes, voisins…) Ils
sont non-nominatifs et utilisables pour
une ou plusieurs représentations. Renseignements à la billetterie.
Atelier de
manipulation
de marionnettes autour
du spectacle
The Table
dans le
quartier du
Blosne avec
Marc Down
et Irena
Stratieva.
Dépôts remplit ses missions en appui des
politiques publiques conduites par l’Etat et
les collectivités locales. La Direction régionale Bretagne dirigée par Loïc Rolland
accompagne les actions culturelles et sociales du TNB dans un objectif commun :
faire partager la culture par le plus grand
nombre et en particulier par les publics qui
n’y ont pas accès naturellement.
L’équipe des Relations
Publiques
Direction du service relations avec les publics, tournée dans le département d’Illeet-Vilaine, Culture-justice, UFR Philo et
IEP :
Gwenola Drillet – [email protected]
Accessibilité, mobilité des publics, danse
amateur, Arts du spectacle (Rennes 2) :
Adeline Fiolleau – [email protected]
Cohésion sociale / monde du travail, enseignement supérieur :
Aurélie Fraval – [email protected]
Lycées, théâtre amateur, relations internationales universitaires :
Lucie Benquet – [email protected]
Public jeune (primaires, collèges), centres
de loisirs, formation enseignants :
Servane Jarnier – [email protected]
98
Colloque International
Processus de création et archives du
spectacle vivant : manque de traces ou
risque d’inflation mémorielle ?
mercredi 15, jeudi 16 et venredi 17 octobre 2014, à l’Université Rennes 2 et aux
Archives Départementales d’Ille et Vilaine
Laboratoire Théâtre, sous la direction de
Sophie Lucet, équipe EA 32 08 Arts : Pratiques et poétiques.
En partenariat avec l’Université de Montréal,
l’Université de Poznan, l’Université Lille 3,
le Théâtre National de Bretagne et les Archives Départementales d’Ille et Vilaine
La récente émergence des études sur la
mémoire et la réévaluation des liens entre
histoire et mémoire – dont témoignent par
exemple les ouvrages de Paul Ricoeur (La
mémoire, l’histoire, l’oubli, 2000) ou Enzo
Traverso (Le passé, modes d’emploi, 2005)
– est concomitante du renouvellement de
la nature et des usages des archives. Une
crise de la mémoire numérique telle que la
décrit Emmanuel Hoog (Mémoire année
zéro, 2009) viendrait s’ajouter à cette première évolution ; dès lors, l’apparition de
nouveaux outils serait à l’origine d’un risque
d’inflation mémorielle interrogeant les modalités mêmes de la conservation du passé.
Caractérisé par la nature événementielle
d’un art qui survit dans la mémoire de ses
témoins et de ses praticiens, le champ
des études théâtrales est particulièrement
concerné par ces mutations.
Renseignements :
[email protected]
Les formules
d’abonnement
Carte blanche
accès à tous les spectacles
(dans la limite des places disponibles)
hors festival « Mettre en Scène »:
forfait 285 €
(supplément pour le spectacle Contact : 5 €)
Réservation obligatoire, confirmation 72
heures avant la représentation. Passé
ce délai, nous nous réservons le droit de
libérer votre fauteuil. Vos billets sont à
retirer au guichet le soir de la représentation, sur présentation de votre carte
d’abonné.
Archipel
à partir de 7 spectacles :
13,50 € la place
(supplément pour le spectacle Contact : 5 €)
Musique : possibilité d’inclure 1 concert
dans votre abonnement
Tarif accompagnateur
(à partir du 26 août) : 20 €
sauf pour le spectacle Contact : 25 €
Regards
à partir de 4 spectacles :
16,50 € la place
(supplément pour le spectacle Contact :
5 €)
Musique : possibilité d’inclure 1 concert
dans votre abonnement
Delta
Réservé aux moins de 26 ans, collégiens, lycéens, étudiants, demandeurs
d’emploi, intermittents
à partir de 3 spectacles : 9,50 € la
place (à choisir dans la programmation Théâtre et Danse uniquement) (supplément pour le spectacle Contact :
5 €)
Avantage Ciné-TNB : les abonnés,
sur présentation du « Coupon ciné »
joint à leur abonnement, bénéficient
au Ciné-TNB de la carte fidélité à 25 €
(soit 5 € la place) au lieu de 27 €.
Idée cadeau Offrez un abonnement à vos proches !
Il vous suffit de contacter le service
accueil billetterie du TNB
(02 99 31 12 31) et de régler
l’abonnement choisi. Il vous sera envoyé
une carte à remettre au bénéficiaire
pour qu’il puisse choisir ses spectacles.
En cas de contretemps,
le changement de date - est possible pour un même spectacle
(dans la limite des places disponibles)
avant la date inscrite sur votre billet
et sur présentation de celui-ci.
- ne peut pas se faire par téléphone
mais uniquement à la billetterie.
Attention ! Au-delà de 2 changements
de billets, tout échange sera facturé 1 €
par billet.
À noter :
Orchestre Symphonique de
Bretagne : billets hors abonnement Réservation à partir du mardi 26 août
Abonnés Archipel, Regards
et Carte Blanche : 18 €
Abonnés Delta : 9,50 €
99
infos
pratiques
infos
pratiques
Achat des billets
À la billetterie du TNB
1, rue Saint-Hélier - 35000 Rennes
Le mardi de 11h à 19h
(de 13h à 19h pendant les vacances
scolaires)
Du mercredi au samedi de 13h à 19h
Fermeture dimanche et lundi
(sauf jour de représentation :
ouverture à 17h)
Par téléphone au 02 99 31 12 31
Du mardi au vendredi de 10h à 19h
Le samedi de 13h à 19h
(de 13h à 19h du mardi au samedi
pendant les vacances scolaires)
Il est conseillé de régler ses places
par carte bancaire au moment de la
réservation téléphonique.
La billetterie spectacles sera fermée
du mercredi 24 décembre au soir
au jeudi 1er janvier inclus.
Réouverture le vendredi 2 janvier
à 13h.
Achat en ligne : www.t-n-b.fr
Nouveau ! E-ticket : possibilité d’imprimer
vos billets à domicile (uniquement pour
les billets à tarif plein)
À partir du mardi 26 août l’achat en ligne
est possible (dans la limite des places
disponibles) pour les tarifs : plein, étudiant, demandeur d’emploi, intermittent et
enfant de moins de 12 ans. Le règlement
s’effectue par carte de crédit (système
sécurisé). Compter 1 € de frais de traitement par billet.
Les billets à tarifs réduits seront à retirer
sur présentation d’un justificatif récent.
Attention : les billets achetés sur internet ne
peuvent être ni remboursés ni échangés.
Pour les personnes en fauteuil :
Afin de vous accueillir dans les meilleures
conditions, nous vous recommandons de
privilégier la réservation de vos billets par
téléphone ou aux guichets du TNB.
100
À noter :
Chaque soir de spectacle (y compris
ceux annoncés complets), des places se
libèrent toujours au dernier moment et
sont remises en vente. Vous pouvez donc
vous inscrire sur la liste d’attente mise en
place à la billetterie 30mn avant le début
du spectacle.
Les places numérotées ne sont garanties
que jusqu’à l’horaire indiqué sur votre billet. Les retardataires entrent dans la salle
uniquement quand cela est possible, en
cas d’entracte ou suivant les consignes
des équipes artistiques.
Nous vous rappelons qu’il est interdit
d’enregistrer, de photographier ou de filmer les spectacles. Par respect du public
et des artistes, nous vous remercions de
ne pas oublier d’éteindre complètement
votre téléphone portable avant d’entrer
en salle.
En cas de perte ou de vol de votre billet,
un duplicata pourra vous être délivré au
dernier moment, après contrôle des billets
scannés aux entrées des salles.
Ce duplicata vous sera facturé 1€.
Stationnement :
Nous vous conseillons de vous garer au
parking Charles de Gaulle situé Esplanade du Général de Gaulle (798 places,
ouvert 7/7 de 5h à 2h).
Tarifs tout public
à partir du mardi 26 août 2014
Nouveau !
Carnet Récré
6 contremarques non nominatives à
choisir dans la programmation Récré
(et 2 offres tarifaires famille pour le
Ciné-TNB)
au prix de 8 € la place soit 48 €
Carnet Voyages
5 contremarques non nominatives
valables sur l’ensemble des spectacles
(et une offre tarifaire pour le Ciné-TNB)
au prix de 18 € la place soit 90 €
(supplément 5 € par contremarque
pour le spectacle Contact)
Tarifs pleins
Théâtre / Danse / Musique : 26 €
Spectacle Récré : 16 €
Contact : 30 €
Exit /Exist : 22 €
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Théâtre / Danse / Musique : 10 €
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Renseignements à la billetterie
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l’équipe du théâtre National de Bretagne
Le Théâtre National de Bretagne / Rennes,
Centre Européen de Production Théâtrale et Chorégraphique,
et Centre Dramatique National est subventionné par :
direction
François Le Pillouër
Laurent Parigot
Nathalie Solini
administration,
production
Jeannette Besson
Laurent Auneau
Isabelle Boulanger
Carmen Charbuy
Dorothée Delacroix
Josiane Grayot
Laurence Guichon
Simone Hervot
Martin Lorenté
Claire Macchi
école de théâtre
Éric Lacascade
Briac Jumelais
Émilie Grosset
communication
Jean-Marc Gatté
cinéma
Jacques Fretel
Patrick Aillet
Jean-Jacques Effoudou
Françoise Grayot
Sarah Mureu
Raymond Paulet
Charlotte Crespin
Vincent Poirier
Timothée Zagula
relations publiques
Gwenola Drillet
Lucie Benquet
Françoise Duclos
Adeline Fiolleau
Aurélie Fraval
Servane Jarnier
accueil / billetterie
Laurence Rivière
Agnès Caillibotte
Margaux Dory
Marine Iger
Annie Labbé
Mireille Ménard
Françoise Mévélec
Manuel Petit-Auffray
technique
Christophe Émile
Cédric Alaïs
Sylvain Brossard
Damien Caris
Jean-Paul Chassé
Jean-Claude Cotel
Christian Fromentin
Jean-Yves Frotin
Nicolas Gendron
Charles Lefebvre
Louise Louvel
Cédric Miclet
Alain Nicolas
Martine Philippe
André Réesse
Philippe Tabary
gardiennage
Jean-Pierre Guibert
Yannick Legavre
Les partenaires du TNB :
la Caisse des Dépôts, Calligraphy Print, MBA Multimédia
Librairie Le Failler
La librairie Le Failler, située au 8-14 rue Saint-Georges à Rennes,
présente les soirs de représentations une partie de la bibliographie
des spectacles de la saison au TNB - 1 rue Saint-Hélier.
Découvrez l’application mobile
du Théâtre National de Bretagne
Consultez les spectacles de la saison, ceux du Festival Mettre
en Scène et la programmation du Ciné TNB sur votre smartphone.
Des intermittents du spectacle et les ouvreurs participent aux missions du Théâtre
National de Bretagne/Rennes aux côtés de l’équipe permanente.
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pour ce programme
François Le Pillouër coordination Nathalie Solini rédaction Raymond Paulet
Le Pillouër, Raymond Paulet, Patrick Aillet (musique), Gwenola Drillet (relations publiques), Jacques Fretel, Timothée Zagula (cinéma), Laurence Rivière (billetterie) édition Jean-Marc Gatté, Sarah
Mureu maquette et mise en page mcomedia.fr impression Calligraphy Print - ISSN 1164-8600
directeur de la publication
comité de rédaction François
Licences d’entrepreneur de spectacles
1 : 10115662 – 2 : 1015663 – 3 : 1015664
crédits illustrations p.8 © Elene Usdin ; p.11 © Caroline Ablain ; p.12 © Hélène Bozzi ; p.15 © Benoît Pelletier ; p.16 © DR ; p.19 © Alain
Dugas ; p.20 © Susanne Junker, figure for the base of a crucifixion # 4, self-portrait, Paris, 2000, Susanne Junker / Editions VP ; p.23 © Marie-Françoise
Plissart ; p.24 © DR ; p.26 © Simon Gosselin ; p.28 © Nicolas Joubard ; p.31 © Lily et Fanny Gonin ; p.32 © Antonio Pina ; p.35 © DR ; p.36 © Boris
Brussey ; p.39 © Simon Gosselin ; p.40 © Brigitte Enguérand ; p.43 © Gaël Maleux ; p.44 © DR ; p.47 © Paul Poncet ; p.48 © DR ; p.51, 52 © Jean-Louis
Fernandez; p.55 ©Michel Zoladz ; p.56 © Mathilde Priolet ; p.59 © DR ; p.60 © DR ; p.63 © DR ; p.64 © Lou Hérion ; p.67 © Arnaud Bertereau ; p.68
© Edward Lear-The Bridgeman Art Library ; p.71 © Philippe Lebruman ; p.72 © DR; p.75 © DR ; p.76 © DR ; p.79 © Pierre Grosbois ; p.80 © Nicolas
Joubard, DR, DR, Éric Corde, DR ; p.82 © Élodie Crebassa, JP Chavanon, DR, Nicolas Joubard, Stéphane Gallois ; p.84-85 © DR ; p.86 © DR ; p.88 ©
Brigitte Enguérand, Nicolas Joubard, Antonio Pina; p.90 © Elene Usdin ; p.91,93, 95,96 © DR
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Le site mobile de la photothèque :
70 ans d’archives du spectacle vivant
QR code generated on http://qrcode.littleidiot.be
Ce fonds d’archives exceptionnel de l’histoire du Centre Dramatique
de l’Ouest, qui couvre 70 années de l’activité théâtrale de toute
une région, bénéficie désormais d’une consultation sur mobile.
Consultez le mini site de la photothèque depuis votre mobile :
http://phototheque.t-n-b.mobi
Le Théâtre
National
de Bretagne/
Rennes,
Centre Européen
de Production Théâtrale
et Chorégraphique et
Centre Dramatique National
est subventionné par le
Ministère de la Culture,
la Ville de Rennes, le Conseil
Régional de Bretagne
et le Conseil Général
d’Ille-et-Vilaine.
Les partenaires du TNB :
Caisse des Dépôts,
Calligraphy Print
et MBA Multimédia
Théâtre
National
de Bretagne
1, rue Saint-Hélier
CS 54007
35 040 Rennes CEDEX
Renseignements /
réservations :
02 99 31 12 31
Administration :
02 99 31 55 33
[email protected] www.t-n-b.fr
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