Signalons que l’étalement de l’imposition, bien qu’optionnel, s’applique à l’ensemble de la
plus-value constatée, sans qu’il soit possible d’opter pour l’étalement d’une partie seulement
de la plus-value.
Lors de l’exercice de l’option d’achat, le crédit-preneur supporte, comme dans toute
opération de crédit-bail immobilier, une imposition sur un montant égal à la différence entre
les redevances déduites au fil de l’eau et les amortissements qu’il aurait été en droit de
déduire s’il avait acquis l’immeuble au lieu de le prendre en crédit-bail. Il est en quelque sorte
replacé dans la situation fiscale dans laquelle il se serait trouvé s’il avait acquis l’immeuble
au lieu de le prendre en crédit-bail.
Ainsi, l’imposition de la plus-value de cession n’interviendra qu’au terme de l’opération de
refinancement. Soulignons à cet égard que l’exercice anticipé de l’option d’achat ou la
résiliation du crédit-bail entraînent l’imposition immédiate de la plus-value non encore
imposée.
L’avantage concédé par l’étalement de la plus-value de cession ne doit cependant pas faire
oublier les autres coûts fiscaux générés par le lease-back. Un second avantage modère
heureusement ces coûts additionnels.
Si l’on suppose que l’immeuble cédé est achevé depuis plus de cinq ans, sa cession à la
société de crédit-bail donne lieu au paiement de droits d’enregistrement au taux réduit de
0.815% du prix de cession au lieu de 5.19% à condition toutefois que le contrat de crédit-bail
ait été publié si sa durée excède 12 ans. La publication du contrat de crédit-bail entraîne le
paiement d’un droit de 0.815% calculé sur la somme totale des loyers TTC prévus au contrat
diminuée de la quote-part représentant les frais financiers.
Lors de l’exercice de l’option d’achat, l’entreprise supportera des droits d’enregistrement au
taux de 5.09% calculés sur le prix de l’exercice de l’option d’achat auxquels s’ajoutera le
salaire du conservateur des hypothèques, soit 0.10% de la valeur vénale de l’immeuble.
Cela étant, le prix de l’option d’achat étant généralement fixé à 1 €, les droits
d’enregistrement sont le plus souvent nuls.
Toute entreprise disposant d’un immeuble et soucieuse d’améliorer sa trésorerie doit
s’interroger dès maintenant sur l’opportunité de recourir à ce dispositif.
Cabinet d’avocats d’affaires français fondé en 1969, Courtois Lebel offre à ses clients un panel de
services dans les principaux domaines du droit des affaires avec une réelle ouverture à
l’international. Les avocats, spécialistes des dossiers complexes, témoignent d’une pratique ancrée
dans la réalité économique et financière tout en privilégiant une relation de proximité avec leurs
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Le Cabinet compte aujourd’hui une trentaine d’avocats dont 10 associés.
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