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M. DUBART Journal de la Haute Ecole Libre de Bruxelles Ilya Prigogine 1 (2013) 1-6
Le rôle des sages-femmes face aux violences conjugales pendant la
grossesse.
DUBART M.
Résumé :
Objectifs : sensibiliser les professionnels de la santé et principalement les sages-femmes, à l’impact obstétrical et fœtal
des violences conjugales et à leurs rôles de dépistage et d’accompagnement.
Résultats : la violence conjugale est encore trop présente aujourd’hui. Les impacts obstétricaux et fœtaux de celle-ci
sont alarmants. La sage-femme est un professionnel que les femmes peuvent rencontrer régulièrement durant leur
grossesse. Elles ont donc un rôle important à jouer dans le dépistage des victimes en prénatal.
Conclusions : sujet délicat et très complexe, la violence conjugale est un réel problème de santé publique. Elle
compromet gravement le déroulement physiologique de la grossesse et les effets fœtaux ne sont pas négligeables. Le
rôle de la sage-femme en prénatal est donc de dépister systématiquement les patientes à risque ou victimes de violences
conjugales afin de pouvoir les prendre en charge et ce, le plus précocement possible.
Mots clefs : sages-femmes ; violence conjugale ; conséquences fœtales ; dépistage prénatal ; facteurs de risque.
Keywords : midwives; domestic violence/spouse abuse; fetal outcomes; prenatal screening; risk factors.
Introduction : par la lecture de cet article,
vous entrez au cœur d’un sujet tabou : la violence
conjugale et plus particulièrement celle perpétrée
durant la grossesse. Les sages-femmes qui se
trouvent face à ce problème de santé publique, sont
envahies d’un sentiment d’impuissance qui les fait
fuir. Il est pourtant essentiel de réagir. Quelles
attitudes doivent-elles adopter ?
Le premier enjeu est de dépister les femmes
enceintes victimes de violences conjugales.
Nous commencerons par définir ce qu’est la
violence conjugale et nous parlerons de l’ampleur
du phénomène, ensuite, nous développerons les
facteurs de risque d’être victime ou auteur et les
facteurs de protection.
Puis, nous expliquerons le processus par lequel la
violence surgit au sein d’un couple. Nous
analyserons ensuite, les motifs des auteurs pour
finalement entrer au cœur du sujet : la violence
conjugale durant la grossesse. Nous aborderons
d’abord l’analyse du phénomène, c’est-à-dire, le
cycle de la violence et l’escalade de la gravité des
actes commis. Ensuite, nous examinerons son
impact tant sur la femme enceinte que sur son fœtus
et les indices qui permettent de la suspecter.
Finalement, nous nous pencherons, sur le rôle
essentiel de la sage-femme : le dépistage.
Définition : d’après l’OMS en 2012
[1]
:
«Adoption, par le/la conjoint(e),d’un comportement
qui cause un préjudice physique, sexuel ou
psychologique, comme les actes d’agression
physique, les relations sexuelles forcées, la violence
psychologique et tout autre acte de domination,
envers son/sa conjointe». Violence verbale,
psychologique, économique, physique, sexuelle,
envers les animaux, envers les enfants [2].
Epidémiologie : en Belgique,
d’après l’enquête réalisée par Pieters et al. en 2010
portant sur une cohorte de 2014 individus, 30,80%
de femmes majeures ont déclaré avoir subi des
violences graves par leur partenaire[3].
2,2 à 11% des femmes enceintes sont violentées [4]
et dans 40% des cas, la violence conjugale débute
durant la grossesse[5]. Ajoutons qu’il y a 4 fois plus
de violences dites « extrêmement graves »
(étranglement, menaces armées,…) durant la
grossesse[5].
Dans l’étude transversale réalisée par Jeanjot et al.
en 2005 au CHU Saint-Pierre de Bruxelles portant
sur une cohorte de 200 femmes, 11% des femmes
enceintes interrogées en post-partum rapportent
avoir souffert de violence durant leur grossesse et
dans 54,4% des cas le (ex-) mari ou (ex)compagnon était en cause[6].
Dans cette même étude, sur les 56 soignants
participants, 96% d’entre eux disaient avoir déjà, au
cours de leur carrière, traité des femmes victimes de
violence conjugale. Dans 59% des cas, les victimes
n’en parlaient qu’après qu’ils leur aient précisément
posé la question et dans 82% des cas, c’est le
conjoint qui en était la cause [6].
Dans l’étude multicentrique « Disclosure and
health-seeking behaviour following intimate
partner violence before and during pregnancy in
Flanders, Belgium: A survey surveillance study »
de Roelens et al. portant sur une cohorte de 537
femmes et réalisée en Flandre en 2003, 3,4% des
femmes de l’échantillon ont subi de la violence
sexuelle ou physique durant leur grossesse et/ou
durant les 12 mois la précédant et dans 75% des
cas, c’était de la violence prodiguée par le
partenaire[4].
Quand la violence conjugale précédait la grossesse,
elle a continué dans près de 54% des cas[4].
Les données quant au pourcentage de femmes ayant
déjà subi de la violence conjugale au cours de leur
existence varient d’une source à l’autre,
conséquence de la délicatesse du sujet.
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Facteurs de risques et de protection :
Psychologiques :
expérience(s) de violence durant l’enfance[3],
troubles de la personnalité[2], stress[3], dépression[6]
Socio-économiques :
revenu <16 000€/an (controversé)[2] ;[3], niveau
d’instruction bas (controversé)[1] ;[3] ;[7]
Environnement familial :
mauvaise qualité de la relation [3], séparation [2] ; [3],
présence d’enfants et leur âge (controversé)[3]
La vulnérabilité :
handicap ou maladie quelconque [2] ; [3], la grossesse
(controversé)[3] ;[5] ;[6] ;[8], femmes jeunes (20 à 44
ans)[5]
Autres :
accepter la violence et l’inégalité des sexes[1], être
d’origine africaine[6], consommer de l’alcool
(controversé)[3],…
Par contre, le réseau social [3] ; [6], la religion [3] et le
mariage[6] sont des facteurs protecteurs.
Le schéma ci-après nous montre que «plus un
déterminant est proximal, plus il est aisé d’y
trouver des relations significatives»[3].
Macrosystème = valeurs, croyances, fondements
culturels, …
Exosystème = environnement (religion, situation
professionnelle, …).
Microsystème = se rapporte à l’endroit où
s’exercent les violences (qualité de la relation, les
enfants, la séparation, …).
Système ontogénétique = facteurs personnels
(grossesse, dépression, alcool, ...)[3].
situation d’angoisse qui le poussera à être violent.
Cette réaction violente est appelée «conduite
dissociante», elle va anesthésier l’inconfort éprouvé
par l’auteur. La violence peut être comparée à une
drogue. Une fois que l’auteur commence, il
développe une addiction qui l’amènera à être de
plus en plus violent et ce, de plus en plus
fréquemment. A force de disjoncter (conduite
dissociante) et donc à force d’être imprégné de
«drogues dures naturelles» (kétamine-like et
morphine-like), il développera d’une part une
dépendance et d’autre part une tolérance à ces
drogues nécessitant d’adopter des conduites
dissociantes de plus en plus puissantes (alcoolisme
+++, violence+++,…). Ces conduites dissociantes
sont à double tranchant. D’une part, elles lui
procurent «bien-être» car anesthésient son mal-être
mais d’autre part, vont rendre sa mémoire
traumatique de plus en plus hypersensible et donc,
le rendre de plus en plus vulnérable aux stimuli
éveillant cette mémoire traumatique.
Rapidement, l’auteur se rendra compte qu’aucune
conséquence ne découle de ses actes et donc, il
récidivera.
Du coté des victimes, elles développeront une
attitude d’effacement, de discrétion appelée
«stratégies d’évitement» afin de ne surtout pas
réveiller la mémoire traumatique de l’auteur aux
risques de se faire battre.
C’est à cela que veut arriver l’auteur afin d’avoir un
pouvoir total, une domination sur le monde qui
l’entoure. Il choisit d’ailleurs ses « proies » en
fonction de leurs faiblesses. [5]
Le cycle de la violence conjugale : la
violence dans un couple n’est pas à son «summum»
24h/24h. C’est pour cela qu’en société, elle passe
souvent inaperçue. Cette violence est rythmée de
diverses phases placées en cercle. C’est le cycle de
la violence[2]. A-M Offermans explique le cycle de
la manière suivante [2]:
D’abord, la tension augmente, puis, les violences
surgissent. L’auteur fait un déni et la victime
culpabilise. Ensuite, ce sont les excuses qui
apparaissent, elles rétablissent le calme et le couple
est en lune de miel. Plus tard, la tension réaugmente et le cycle reprend.
Figure 1: Facteurs de risques de la violence conjugale d'après
la méta-analyse réalisée par Stith et Al. [3]
Analyse d’un facteur de risque
important : l’enfant battu et/ou témoin de
violences conjugales dans son enfance développera
des troubles psychotraumatiques (dans 60% des
cas) qui pourront plus tard l’amener à être auteur ou
victime. A l’âge adulte, la grossesse de sa
compagne, le «devenir-père» pourrait réveiller sa
mémoire traumatique et le plonger dans une
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Engrenage/escalade : quand un type de
violence ne suffit plus, l’auteur passe au niveau
supérieur [2].
Figure 2: Echelle de la violence d'après A-M OFFERMANS
(2009) [2]
Pourquoi la grossesse est-elle une
période à risque ? car, d’après l’étude de Jeanjot et
al. en 2005, les femmes enceintes sont plus
vulnérables, elles vivent des changements au niveau
physique, une pression économique apparaît et cet
état provoque une baisse de la fréquence des
relations sexuelles.[6]
Motifs de la violence conjugale durant
la grossesse: malgré les nombreuses études déjà
réalisées, la question du « pourquoi ? » n’a jamais
vraiment été élucidée…
Une hypothèse a été avancée par le Professeur
Daligand qui explique que, d’après Françoise
Héritier
(anthropologue)
c’est
l’incapacité
biologique des hommes de concevoir sans l’aide
d’une femme qui leur est insupportable [8] ; [9].
Les violences conjugales durant la
grossesse : l’homme se permettra de gérer, retarder,
restreindre, empêcher, refuser à sa femme l’accès
aux soins prénatals. Il va la déstabiliser ou exercer
sur elle une violence psychologique en référence à
la grossesse en cours. Il empêchera sa compagne de
manger ou d’acheter des choses concernant
l’enfant/la grossesse. L’homme ne tient pas compte
de l’état de grossesse et exige l’accomplissement de
certaines tâches difficiles pour une femme enceinte.
Il exercera un pouvoir de décision. L’homme ira,
parfois, jusqu’à tenter de provoquer la perte de
l’enfant.
Les études rapportent des actes de violence très
graves durant la grossesse tels que des menaces
armées ou encore des étranglements.[5]
Impacts de la violence
conjugale : l’enjeu est de taille car la violence
conjugale à un impact à plusieurs niveaux. D’abord
pour le fœtus : fausses couches spontanées[5] ;[10],
ruptures prématurées des membranes[10]-[13],
accouchement prématuré[5] ;[14]-[17], le retard de
croissance intra-utérin[5] ;[6] ;[10] ;[11] ;[16]; [18] ; [19],
souffrances fœtales[5] ;[10] ;[13]; [18], fractures osseuses,
hémorragies et plaies[15] ;[18], conséquences neurodéveloppementales [5] ;[20], décès[5] ;[6];[10] ;[15],
conséquences des assuétudes[6] et autres
conséquences fœtales indirectes[5] ;[21]. Ensuite, pour
la mère : conséquences traumatologiques[5],
gynécologiques[5],
psychotraumatiques[5]
et
finalement, conséquences sur la famille en
général[5] ;[23] et conséquences économiques[22].
Le rôle de la sage-femme : il est
fondamental dans la détection de la violence
conjugale. En effet, celle-ci n’est que rarement
dénoncée par les victimes mais 75% des victimes
attendent que le soignant pose des questions [2].
D’après le comité de l’ACOG, il est recommandé
de dépister de manière systématique la violence
conjugale. Ils suggèrent de poser la question lors de
la 1ère visite et au moins une fois par trimestre car,
d’une part, la victime pourrait ne pas dévoiler la
violence la première fois que nous lui posons la
question et d’autre part, cette violence pourrait
débuter plus tard dans la grossesse[24].
Quand suspecter la violence ? la sagefemme devra être attentive à quatre types de
facteurs. Facteurs gynéco-obstétricaux : grossesse
non désirée[2], jeune mère[2], survenue de
complications
obstétricales[21],
plaintes
[21]
gynécologiques , suivi de grossesse irrégulier[21],
motifs de consultation imprécis[2], nombreux[2],
paradoxaux[2], consultations multiples[2] ou au
contraire, rares[21], absences/retards aux rendezvous[21]. Facteurs psychologiques : signes de
dépression[21], d’anxiété[21], consommation de
toxiques par la patiente[21], problèmes de santé
mentale[21], plaintes liées au sommeil[21], désordres
alimentaires[21], patiente ayant fait une/des
tentative(s) de suicide[21]. Facteurs liés au conjoint :
présence systématique aux rendez-vous[21], empêche
sa compagne de parler en répondant à sa place[21],
dédramatise ses plaintes[21], la critique[21], séparation
(en cours) [2].
Facteurs autres : précarité[2], …
Comment dépister en consultation
prénatale ? la sage-femme créera un climat
favorable à l’expression du problème[2].
Le Réseau de Prévention et de Lutte contre les
violences
conjugales
propose
un
type
d’accompagnement en six principes[25].
1) Manifester que nous avons remarqué les signaux
envoyés par la patiente.
2) Poser des questions.
3) C’est la victime qui donne le rythme.
4) Ecouter et rester neutre.
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5) Garder un lien de confiance.
6) Référer
La sage-femme n’utilisera pas de termes
stigmatisants (battue, viol,..) [2], n’émettra aucun
jugement [2], ne conseillera pas de quitter son
compagnon/la maison [26] et ne minimisera pas leur
problème [2].
Conclusions et perspectives d’avenir :
l’ampleur de la violence durant la grossesse est
interpellante quand on sait que 40% des violences
conjugales débutent durant celle-ci. De plus, les
impacts obstétricaux et fœtaux sont marquants.
Nous pensons qu’il est important que les sagesfemmes prennent conscience de leurs rôles face à
cette problématique et qu’elles aillent au-delà de
leurs réticences, de leur malaise et de leur sentiment
d’impuissance. Elles ont un rôle capital dans le
dépistage. Cependant, celui-ci doit être vécu par la
patiente comme une expérience positive. Dans le
cas contraire, il risquerait de renforcer son mutisme.
A l’avenir, nous voudrions, développer le rôle de la
sage-femme dans la prise en charge de la patiente
en prénatal, salle d’accouchement et post-partum
avant de la référer vers un professionnel plus
compétent. La recherche de patientes à risques ou
victimes de violences conjugales pourrait aussi être
mise en place dans ses deux derniers services.
Face aux nombreux impacts de la violence
conjugale sur la grossesse et le fœtus, ces femmes
sont davantage susceptibles d’être hospitalisées en
grossesses à hauts risques. Un dépistage de la
violence conjugale ne devrait-il pas être établi au
sein de cette unité également?
Au vu des conséquences fœtales de la violence
exercée sur la femme enceinte, il serait donc
pertinent de développer celui-ci en néonatologie.
Nous pensons que notre rôle de prévention de la
santé pourrait aussi être abordé en regard de cette
problématique.
Pour finir, retenons qu’il est très important de ne
pas tomber dans le jugement.
La tolérance, le respect, l’écoute, le soutien, la
relation d’aide, la confiance, la bienveillance et la
confidentialité semble être les mots d’ordre pour
optimiser notre accompagnement.
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