la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), la Fédération tunisienne des agences de voyages
et de tourisme,Tunisair et Tunisair Express .
Des négociations ont été déjà accomplies entre le ministère du transport et les responsables
des deux aéroports. «On a fait réunir, du 11 février au 2 mars dernier, des experts tunisiens
avec des responsables du groupe Ftav. C’est pour la première fois qu’on a discuté cette affaire
de la polémique née autour des aéroports d’Enfidha et de Monastir, sous ses différents angles,
à savoir, professionnel, financier et social », a-t-il ajouté.
L’objectif, selon lui, est de permettre à l’aéroport de Monastir de récupérer son image en tant
que meilleur aéroport en Afrique : « L’Aéroport doit regagner de nouveau ses clients à savoir
3,5 millions de passagers » a ainsi demandé le ministre. En effet, ce qui était à un moment le
plus grand aéroport d'Afrique est devenu après la Révolution du 14 janvier, un centre de polé-
mique, essentiellement à cause du déplacement du personnel de l'aéroport de Monastir. Les
personnels des deux aéroports ont appelé à une exploitation équitable entre les deux aéro-
ports.
Dans le même cadre, Harouni a fait savoir qu’une Commission commune entre le ministère du
Transport et la Ftav sera bientôt créée. Cette dernière se chargera de garantir le fonctionne-
ment des deux aéroports, et garantir principalement le bon déroulement de leur activité.
On rappelle à ce stade, que l’aéroport d’Enfidha a nécessité un investissement d’une valeur de
500 millions d’euros environ, et un affectif qui a atteint, à des périodes de pointe, 3660 em-
ployés de diverses compétences et dans différentes spécialités.
Au sujet de la convention signée aujourd’hui, l’objectif est d’inciter les tours opérateurs char-
térisant avec Tunisair et Tunisair Express , à maintenir leurs programmes charter à travers un
soutien financier qui viendra les renforcer dans cette conjoncture exceptionnelle. La conven-
tion s’étale sur une période allant du 1 mars au 31 mai 2012 et vise le développement du flux
touristique. La convention implique un mode de soutien financier, basé sur le coefficient de
remplissages des vols Nord-Sud.
L’ONTT réglera aux compagnies aériennes les sièges vides non réalisés pour un coefficient de
remplissage au delà de 50% inclus et jusqu’à 90% (soit un maximum de 40% de la capacité).
Pour le bon fonctionnement de cette convention, un comité de gestion sera mis en place. Il est
composé d’un représentant de chacun des signataires. Ce comité s’occupe essentiellement de
la gestion de ce mouvement à travers la validation du soutien à accorder à chaque vol et le
suivi des réalisations des vols.
La convention n’était pas la première de son genre. Une convention similaire a été déjà signée
durant l’année 2011 avec les compagnies aériennes tunisiennes (Tunisair, Tunisair Express ).
Selon les responsables réunis, cette stratégie a permis le sauvetage d’environ 33 milles de tou-
ristes durant cette année. Sera-t-il le même pour l’année 2012 ?