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socialiser (Peters et al., 2010). Ils peuvent servir de carrefour culturel (Low et al., 2005)
et leur vivacité sociale encourage encore plus leur utilisation (Cohen et al., 2010). Les
parcs peuvent réduire le stress et l’anxiété (van den Berg et al., 2010). Les personnes
qu’habitent plus proches d’un parc tendent à l’utiliser plus (Kaczynski et Henderson,
2007). Les utilisateurs de parcs exhibent un plus haut niveau d’activité physique que non-
utilisateurs (Giles-Corti et al., 2005). Une étude longitudinale (Wolch et al., 2011) avec
enfants entre neuf et dix ans détermine que ceux qui habitaient à 500 mètres d’un parc
ont un indice de masse corporelle (IMC) plus bas à l’âge de 18 ans. Si d’un côté les maux
environnementaux nuisent à la santé, les biens environnementaux la sont bénéfiques, et
cela est sa valeur.
Les parcs sont des hotspots d’activité.
Nous dêbutames notre analyse par la supposition de pouvoir observer les
mouvements des gens dans la ville. Nous observâmes les trajectoires individuelles et,
des contacts entre plusieurs, nous formâmes un réseau social. En la retirant de son
contexte géographique et en y supposant des déséquilibres d’information, par la théorie
des jeu, nous avons arrivé à un réseau hiérarchique où les orphelins d’informations
souffraient des dommages.
Quand nous regardons les injustices environnementales, nous observons les
manifestations de ces abîmes d’information. Les habitants d’une région ne reçoivent pas
leur reconnaissance, ils ne font pas partie du processus décisionnel, les choses ne les
sont pas expliqués. Les savants quittent cette place, son réseau social s'affaiblit, les maux
environnementaux s’y installent. La région perd des valeurs économiques. La santé de
ses résidents se détériore.
Il y a donc une complémentarité entre les analyses de réseaux sociaux et les
enjeux de justice environnementale. Si nous appliquons les principes du premier sur le
deuxième, nous pouvons apprendre d’une façon plus approfondie comment une
communauté, un réseau social, perd sa capacité de combattre les injustices
environnementales.
Cependant, les parcs sont associés à tous aspects d’un environnement sain, dont
une meilleure santé de ses utilisateurs. Les aspects sociaux le plus liés aux rapports de
santé ou à une plus grande longévité sont ceux qui manifestent une cohésion sociale: la