Veille Media du Mercredi 22 mars 2017

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
102 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 22 mars 2017
Retrouvez les informations sur notre site :
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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
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20/03/2017 - Human Rights Watch
Turquie : Répression à l’encontre de l’opposition kurde
20/03/2017 - Chris T. - Kedistan
Turquie : e n u r e écono ique de
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kr
22/03/2017 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 22 mars
22/03/2017 - Ambassade de France en Arménie
Presse arménienne : Revue du 21 mars 2017
20/03/2017 - Alexandre Billette - La Croix
Ré u iés, l’ ccord UE-Turquie ne tient qu’à un il
21/03/2017 - Émilien Urbach - L'Humanité
Union Européenne-Turquie. Anniversaire du pacte de la honte
UGAB Paris
Agenda - Soutenir l’Arts kh en 2017 : priorités et dé is pour l
diaspora
20/03/2017 - HRW
Turkey: Crackdown on Kurdish Opposition
22/03/2017 - La Dépêche
Un nouveau préau pour lutter contre les discriminations
21/03/2017 - Louis Imbert - Le Monde
Russie loque l’o ensive de l Turquie en S rie
21/03/2017 - L'Orient-Le Jour
Turquie: le Nouvel An kurde sous le signe du référendum
21/03/2017 - L'Orient-Le Jour
Turquie: le chargé d'affaires allemand à Ankara convoqué
18/03/2017 - Bérénice Debras - Madame Figaro
Randonnée à l'étranger : cap sur l'Arménie, pays à la beauté
sacrée
22/03/2017 - Céline Lussato - Nouvel Obs
Liberté de la presse : "La Turquie vit un arbitraire total"
22/03/2017 - NAM
e tri un l d’Ist n ul de
nde l’ rrêt des 7 end r es de
Trabzon et du journaliste qui entour ient l’ ss ssin de Hr nt
ink
u lende
in de l’ cte
20/03/2017 - Nicolas Demorand - France Inter
Négociations Turquie-UE : vers la rupture ?
21/03/2017 - Le Monde
La Turquie annule tous ses meetings pro-Erdogan en Allemagne
jusqu’ u ré érendu
20/03/2017 - Le Figaro
La Turquie évoque "le piège du fascisme"
21/03/2017 - Le Figaro
Ordinateurs dans les avions: la Turquie réagit
21/03/2017 - La Presse.ca
L'ex-chef militaire Ratko Mladic serait gravement malade
INFOS COLLECTIF VAN
Turquie : Répression à l’encontre de l’opposition
kurde
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire ce Communiqué publié sur le site de Human Rights
Watch le 20 mars 2017.
Human Rights Watch
20 mars 2017 4:00AM EDT
Turquie : Répression à l’encontre de l’opposition kurde
Avant le référendum d’avril, des députés ont été emprisonnés et des
maires révoqués
(Istanbul, le 20 mars 2017) – Le gouvernement turc a emprisonné 13
membres de l’opposition démocratique pro-kurde siégeant au Parlement,
qui sont accusés de terrorisme, et Ankara a pris le contrôle de 82
municipalités de la région du Kurdistan, révoquant et incarcérant des
maires élus, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. La répression de
fonctionnaires démocratiquement élus viole non seulement leurs droits
d’association et de participation politiques, mais aussi leur droit à la liberté
d’expression, ainsi que les droits des électeurs ayant voté pour ces édiles
au service de leurs concitoyens.
Cette opération visant le parti national pro-kurde, le Parti démocratique
des peuples (HDP), et son émanation régionale. Le gouvernement turc a
emprisonné des membres de l’opposition démocratique pro-kurde
siégeant au Parlement, et a révoqué et incarcéré des maires élus, selon
HRW qui appelle au respect des droits association et de participation
politiques de tous les citoyens du pays.e, le Parti démocratique des
régions (DBP), intervient en amont de la tenue d’un référendum
constitutionnel prévu le 16 avril 2017 sur un amendement qui ferait
passer la Turquie d’un système politique parlementaire traditionnel à un
régime présidentiel, marqué par une concentration des pouvoirs dans les
mains du président. Cette initiative a été largement critiquée en raison
d’une absence de contrepouvoirs adéquats pour protéger les droits de
l’homme et l’état de droit de l’abus de pouvoir par l’exécutif. Les deux
partis s’opposent à une telle expansion des pouvoirs présidentiels.
« C’est un coup dur pour la démocratie turque quand le gouvernement
emprisonne des dirigeants et des députés d’un parti d’opposition ayant
recueilli cinq millions de voix lors des dernières élections », a déclaré
Hugh Williamson, directeur de la division Europe et Asie centrale de
Human Rights Watch. « Le lancement de cette offensive pendant un débat
national vital sur l’avenir du pays est doublement inquiétant. »
Selahattin Demirtaş et Figen Yüksekdağ, les codirigeants du HDP, et onze
autres députés de ce parti sont détenus pour des accusations de
terrorisme. Yüksekdağ a été révoqué de son siège en février dernier puis
de son affiliation au parti après la confirmation d’une condamnation
antérieure pour propagande terroriste. Dans le sud-est de la Turquie, le
gouvernement a pris le contrôle de 82 municipalités remportées par le
DBP et suspendu leurs maires démocratiquement élus, qui sont
soupçonnés d’infractions de terrorisme, 90 d’entre eux ayant été
emprisonnés en l’attente de leur procès.
L’emprisonnement de parlementaires est possible depuis l’approbation,
par le Parlement en mai 2016, d’un amendement constitutionnel
provisoire qui a permis la levée de l’immunité parlementaire de 154 élus
visés par une enquête pour des infractions pénales, dont 55 sont des
membres du HDP. L’amendement ne s’applique pas aux parlementaires
visés par une enquête après le vote de mai, ceux-ci conservant leur
immunité pendant la durée de leurs mandats.
La levée ponctuelle de l’immunité a été critiqué par la Commission de
Venise du Conseil de l’Europe, qui émet des recommandations dans le
domaine constitutionnel, et par le Commissaire aux droits de l’homme du
Conseil de l’Europe et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
Lors de la période antérieure au vote relatif à l’immunité, une forte hausse
des demandes d’enquête par des procureurs sur des députés du HDP a été
enregistrée, pas moins de 152 rien que pendant le mois précédant le vote.
Le 4 novembre 2016, la police a placé en détention Demirtaş et
Yüksekdağ et le vice-président du groupe parlementaire du parti, İdris
Baluken, ainsi que six autres parlementaires : Nursel Aydoğan, Gülser
Yıldırım, Leyla Birlik, Selma Irmak, Ferhat Encü et Abdullah Zeydan. Ils
ont été présentés devant des tribunaux et mis en détention provisoire le
même jour.
Nihat Akdoğan, un autre membre, a été arrêté et placé en détention trois
jours plus tard. Au cours des mois suivants, quatre autres parlementaires
ont été emprisonnés : Ayhan Bilgen, porte-parole du parti, Meral Danış
Beştaş, membre de la commission constitutionnelle parlementaire, Besime
Konca et Çağlar Demirel. Ils ont tous été inculpés de terrorisme. D’autres
parlementaires du HDP détenus ont été remis en liberté provisoire,
comme Leyla Birlik, le 4 janvier dernier, à l’issue de sa première
comparution.
L’emprisonnement des chefs du parti et de parlementaires constitue une
ingérence alarmante dans leur travail et une violation de leur droit à
préparer la campagne référendaire, a déclaré Human Rights Watch. Une
situation qui rappelle celle de 1994, pendant laquelle l’immunité de
députés du Parti de la démocratie (DEP) avait été levée, conduisant
quelques jours plus tard à l’emprisonnement de Leyla Zana, Orhan Doğan,
Hatip Dicle et Selim Sadak pour des accusations de terrorisme, passant
une décennie en prison. Ces parlementaires avaient été reconnus
coupables d’appartenance à un groupe armé lors d’un procès jugé
inéquitable par la Cour européenne des droits de l’homme et au cours
duquel leurs droits ont fait l’objet de violations.
Le gouvernement a usé des pleins pouvoirs en vertu de l’état d’urgence
imposé à la suite de la tentative de coup d’État de juillet 2016 pour
prendre le contrôle direct de municipalités et révoquer des maires élus. Un
décret en date du 1er septembre (n° 674) a modifié la loi relative aux
municipalités pour permettre la mise sous tutelle de celles soupçonnées
d’appui au terrorisme. Les maires de 82 des 103 municipalités contrôlées
par le DBP ont été révoqués de leurs fonctions sur la base de
présomptions d’infractions terroristes et leurs municipalités placées sous
la tutelle d’autorités provinciales désignées par le gouvernement. Si les
maires d’autres partis ont été destitués dans quatre autres municipalités,
dans chacun de ces cas, les autorités ont autorisé d’autres représentants
locaux élus à reprendre leurs fonctions.
Des milliers d’autres membres des deux partis pro-kurdes ont été arrêtés.
Le HDP a informé Human Rights Watch que, depuis la tentative de coup
d’État en date de juillet 2016 en Turquie, 5 471 de ses responsables, y
compris des chefs de sections provinciales et de district, ont fait l’objet de
détentions, dont 1 482 ont été placés en détention provisoire. Le DBP a
déclaré de son côté que 3 547 de ses dirigeants ont été placés en
détention provisoire depuis juillet 2015. Les arrestations ont entravé la
capacité des deux formations politiques à faire campagne pour le prochain
référendum, selon leurs responsables.
Les actions des autorités contre des fonctionnaires démocratiquement élus
sont contraires aux responsabilités de la Turquie en vertu du droit
international et régional des droits de l’homme, y compris des droits à la
participation politique, à des élections libres, à la liberté d’expression et à
la liberté d’association, ainsi qu’en vertu du Pacte international relatif aux
droits civils et politiques et de la Convention européenne des droits de
l’homme.
Le référendum d’avril se déroulera dans un climat de répression : les
médias indépendants turcs ont été muselés et 148 journalistes et
employés de médias restent en détention, la majorité d’entre eux ayant
été incarcérés à la suite du coup d’état et en l’absence de chef
d’inculpation. L’état d’urgence, que le gouvernement prolonge tous les
trois mois depuis le coup d’état, devrait l’être une fois encore, le 19 avril,
après la tenue du référendum.
« La répression gouvernementale contre les partis pro-kurdes est en train
de priver des millions d’électeurs de leurs représentants parlementaires,
et dans une vaste partie de l’est et du sud-est du pays, elle les prive
également de leurs représentants locaux », a déclaré Hugh Williamson.
Pour de plus amples détails sur la répression des deux partis pro-kurdes,
veuillez consulter la version intégrale en anglais de ce communiqué :
https://www.hrw.org/news/2017/03/20/turkey-crackdown-kurdishopposition
https://www.hrw.org/fr/news/2017/03/20/turquie-repression-lencontrede-lopposition-kurde
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95940
Turquie : e n u r
e écono
ique de
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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire cette information publiée sur Kedistan le 20 mars
2017.
Kedistan
en u r
e écono
ique de
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kr
et de l
Turquie
Chronique de Chris T.
20 mars 2017
Les combats urbains et le climat général délétère ont eu raison de la
vitalité économique de Diyarbakır. La Confédération des associations de
businessmen et d’industriels du Sud et du Sud-Est (DO-GÜNSİFED) parle
de 2000 magasins fermés et de 15000 personnes supplémentaires au
chômage dans la ville millénaire. Au bas mot, car il n’est pas certain que
le petit épicier du coin ou les travailleurs informels soient enregistrés à la
confédération mentionnée plus haut. Sans parler de ceux qui ont été
chassés par l’Etat de leurs maisons de Sur, promises à la destruction.
Une chose est claire, on ne se bouscule pas dans les ruelles étroites et les
bazars de la vieille ville entourée de ses remparts. Le tourisme, pilier de
l’économie locale, est en chute libre. Commerces, magasins, hôtels et
restaurants sont frappés de plein fouet.
Apathie quotidienne
« On a pu rouvrir il y a un an, après quatre mois de blocus total de Sur.
Mais le mal est fait, plus personne ne vient ici, ni les Turcs, ni les
étrangers » constate Cavit dans son magasin de tapis artisanaux depuis
33 ans. Même les soldats américains, très attendus avec leurs soldes
militaires, n’ont plus le droit de sortir de la base aérienne voisine.
Question de sécurité. « Je n’ai jamais vu ça. Même dans les années 90, au
plus fort de la guerre, on arrivait malgré tout à travailler. Parfois je passe
une ou deux semaines en ne vendant absolument rien. Je ne gagne rien et
ceux qui ont fabriqué les tapis non plus. Ma femme et mes fils me disent
que je devrais arrêter et fermer le magasin, que ça ne sert à rien de
s’accrocher » soupire le marchand en égrenant son chapelet. Il y a deux
ans, ils étaient une vingtaine à proposer tapis et kilims faits main. Il est
aujourd’hui l’unique rescapé.
Dans cette situation économique alarmante, il se sait malgré tout
chanceux car propriétaire de son échoppe. Les fins de mois sont
néanmoins difficiles et il a été poussé à s’endetter pour assurer les études
de ses enfants, lui qui vivait confortablement il y a peu. « On espère que
Newroz fera venir du monde, mais franchement, je n’y crois pas » prédit
Cavit, entouré d’amis tout autant désœuvrés.
Assis sur un tabouret, Mehmet poursuit : « on vit dans la peur. En tout
cas moi je vis chaque jour avec. Là on est quatre à boire du thé, on
discute tranquillement. Mais qui de nous peut dire ce qu’il va se passer
dans une demi-heure ou demain ? En fait, on n’en sait rien. »
La cité se morfond, les ruches de consommation que sont les grands
centres commerciaux, situés dans les quartiers neufs et éloignés du centre
ne sont que des cache-misères. Beaucoup de rideaux métalliques restent
baissés, les yeux des uns et des autres plongés dans le vague. Regards
lassés qui partagent leurs longues journées. Les marchands n’ont guère
de monde avec qui négocier, les guides et traducteurs n’ont plus de
visiteurs à émerveiller au détour d’une ruelle, à l’ombre d’un minaret. Le
cœur historique de Diyarbakır bat au ralenti, plombé par les craintes d’un
passé proche violent et meurtrier, prêt à ressurgir à chaque instant.
Polyglotte averti, Mehmet pointe du doigt vers Ankara car « ce que font
Erdoğan et ses ministres, c’est de la folie pure. Ils menacent sans arrêts,
les simples citoyens comme les pays étrangers. L’impact économique de
ces agissements politiques est énorme pour nous. Mais ils s’en fichent, ils
préfèrent faire du bruit et flatter leur égos en nous disant que tout va bien.
Ils nous parlent d’un renouveau ottoman en disant que le pays était
endormi depuis un siècle. Regarde nous, on est au chômage depuis
bientôt deux ans. Si c’est ça le renouveau, je préfère continuer à dormir. »
L’assistance approuve et pour appuyer ses propos, certains rappellent
qu’avoir abattu un avion de combat russe en novembre 2015 a entraîné la
suspension par la Russie des importations agricoles en provenance de
Turquie. Plus qu’une l’économie morose, chacun ici sent peu à peu
l’isolement les envelopper.
Angoisses économiques et vertiges identitaires
La politique menée par le pouvoir et la situation régionale ont mis la
société sur la brèche économique. Erdoğan le sait et, tout en insultant les
Pays-Bas et l’Allemagne, se garde bien de remettre en cause les accords
économiques signés avec ces deux partenaires de premier plan. La
Turquie ne peut se le permettre. Sa croissance se tasse, passant de plus
de 8% en 2011 à 3% en 2016. A mesure que défilent les mois, les
inquiétudes au sujet d’un pays jugé peu fiable grandissent et les
investissements étrangers diminues, divisés par deux entre 2015 et 2016.
Avoir saisi des centaines d’entreprises, poursuivi et incarcéré des milliers
de travailleurs et de patrons depuis la tentative de putsch n’est sans doute
pas sans lien avec une telle conjoncture. Pendant ce temps-là, le
clientélisme d’Etat prospère tout comme le chômage qui gravite
officiellement autour de 12%.
Le tourisme, secteur important de l’économie turque, s’est effondrée de
30% en l’espace d’un an. Une courbe que suit la livre turque et beaucoup
regrettent de ne pas avoir converti l’argent mis de côté en or ou en
devises fortes il y a quelques années.
La paupérisation ouvre grand ses bras à de nombreux citoyens qui
vivaient jusque-là décemment. Bien sûr, pas un mot de tout cela lors des
apparitions télévisées pourtant quotidiennes de l’omniprésent président.
Les citoyens turcs ont en revanche été informé de l’augmentation de 10%
du salaire minimum en début d’année, dont l’objectif, autre qu’électoral,
demeure la lutte contre l’inflation chronique qui frappe le pays depuis
plusieurs années.
Evidemment, tout n’est pas imputable au président actuel dans un monde
à l’économie globalisée et dérégulée. La Turquie est en contact direct avec
une région du monde qui ne favorise pas la quiétude et l’épanouissement
des échanges économiques.
Les trois millions de Syriens au statut d’invités à protection temporaire
pèsent sur les finances de l’Etat et cette main-d’œuvre bon marché crée
un dumping social. En revanche, Erdoğan est responsable d’avoir préféré
la guerre à la paix avec les Kurdes au printemps 2015, lorsqu’il a senti le
songe d’un pouvoir absolu lui glisser peu à peu entre les doigts.
Les fabricants d’armes, liés à l’exécutif autoritaire, se frottent les mains et
les Kurdes paient la tournée. Il est responsable d’avoir offert soutien et
assistance à des extrémistes se revendiquant d’un islam dont ils sont à
des années-lumière. Il a cru les manipuler à sa guise, ils ont fini par
mordre la main qui les avait caressés et là, ce sont tous les Turcs qui ont
trinqué. Responsable d’attiser les braises nationalistes et religieuses dans
une région qui n’en a vraiment pas besoin, au détriment du bien-être
sociétal et du vivre-ensemble.
Au cours de ses mandats successifs, il a longtemps mis en lumière les
progrès et développements économiques du pays, comme l’indique le nom
de son parti. Aujourd’hui, il ne peut plus les mettre en avant, part en
arrière déterrer du caveau des idées et des concepts que l’on voudrait voir
pour de bon appartenir au passé.
L’Europe fasciste et islamophobe, les guerres de religions, le culte de la
personnalité, la victimisation du seul contre tous et la grandeur passée
ottomane sont en tête de gondole. Le gouvernement turc, tout acquis à la
cause de son président, détourne l’attention publique de ses difficultés
actuelles en allumant ces contre-feux.
Erdoğan se rêve en successeur d’Abdülhamid II et fait payer à toute la
société turque le prix de cette illumination anachronique. Il propulse la
Turquie dans une obscurité perceptible d’Istanbul à Van, en passant par
Diyarbakır, un pays où à chaque jour suffit sa peine, où comme le dit
Cavit, « on ne voit pas l’avenir. On n’y pense même plus. »
Traductions & rédaction par Kedistan.
http://www.kedistan.net/2017/03/20/naufrage-economique-diyarbakirturquie/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95943
Presse arménienne : Revue du 21 mars 2017
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de
l'Ambassade de France en Arménie le 22 mars 2017.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 21 mars 2017
Politique intérieure
La presse d’opposition évoque la poursuite des manifestations, le soir sur
la place de la Liberté, par un groupe de jeunes opposants, en hommage à
un confrère, Arthur Sarkissian, décédé quelques jours après avoir arrêté
une grève de la faim de 23 jours (cf. revues des 17 et 20 mars). Les
jeunes opposants continuent de demander le renvoi de ceux dont les
actions ont provoqué la mort de l’opposant. Les manifestations
s’accompagnent de temps en temps de heurts avec la police anti-émeute
qui empêche les manifestants de bloquer les rues au centre-ville.
Nouvelle centrale thermique/ Les quotidiens annoncent le lancement,
en présence du président de la République, des travaux de construction
d’une nouvelle centrale thermique moderne d’une puissance de 250
mégawatts à Erevan. Ces travaux, d’une durée de 26 mois, seront réalisés
par la compagnie italienne Renco. Ce projet coûtera 285 M USD, dont 250
M USD seront investis par la société italienne et le reste sera couvert par
des emprunts internationaux. 900 emplois temporaires seront créés pour
la réalisation de ce projet. La mise en fonctionnement de la centrale
permettra de créer 200 emplois permanents. La nouvelle centrale
permettra d’accroître la sécurité énergétique de l’Arménie et de renforcer
la coopération régionale en matière énergétique et gazière. / Hayastani
Hanrapetoutioun, Hayots Achkhar, Novoyé Vrémia
Elections lé isl tives : le Ministre de l
é ense s’en prend à son
prédécesseur/ Dans un entretien avec RFE/RL, le Ministre de la Défense,
Viguen Sarkissian, a rejeté les accusations de son prédécesseur Seyran
Ohanian, qui critique de plus en plus fortement le Gouvernement et le
parti Républicain. « Je suis un peu la campagne électorale [de Ohanian] et
je suis surpris par beaucoup de choses, notamment par la lutte ouverte
[de M. Ohanian] contre le parti Républicain », a déclaré le Ministre actuel
de la Défense. Il s’est également dit très surpris par la prétention de son
prédécesseur d’avoir construit l’armée pratiquement à partir de zéro… «
Mais si cela l’aide à gagner des votes et à regarder le peuple dans les yeux,
c’est son choix. Je ne le partage pas », a ajouté Viguen Sarkissian. Par
ailleurs, interrogé de savoir s’il était prêt à prendre la succession du
président, Viguen Sarkissian a déclaré qu’à l’heure actuelle il est
prématuré d’essayer de dire qui sera le dirigeant de demain. Il a insisté
sur le fait qu’il voudrait rester Ministre de la Défense si son parti
Républicain gagnait les prochaines élections. « Si je garde cette
responsabilité, je me considérerai comme une personne très heureuse. Si
j’échoue, rien d’autre ne m’intéresse ou ne me tente».
Encore un incident pré-électoral ensanglanté ?/ Jamanak, Hraparak
et Joghovourd croient savoir que deux membres d’Arménie prospère, dont
un serait un chef de campagne local dudit parti, auraient été poignardés
dans le village de Kouchak dans la région d’Aragatsotn, très probablement
par des membres du parti Républicain. Alors qu’Arménie prospère et le
parti Républicain gardent le silence sur cet incident, la police n’a fait que
confirmer l’incident et les blessures de deux personnes, n’indiquant rien
sur les motifs. Cet incident fait suite à un autre, entre des partisans du
parti Républicain et de l’alliance Ohanian-Raffi-Oskanian, dans le village
Djrarat d’Armavir (cf. revue du 15.03), où trois partisans du bloc ORO
avaient été blessés. Pour le quotidien Joghovourd, plus les élections
s’approchent, plus il devient clair que ce système d’élection des candidats
sur des listes régionales des partis est une boîte de Pandore, qui révélera
les moeurs et les coutumes électoraux vicieux formés dans ce pays au
cours des 20 dernières années.
Au cours des mois janvier- évrier, l’ ctivité écono ique de
l’Ar énie s’est élevée à 6,2% / Ce taux était de 4,7% à la même
période de l’année dernière. Cette augmentation est due à la croissance
de l’industrie (+16,1% par rapport à la même période de l’année dernière)
et des services (+ 11,1%). / Hayots Achkhar, 168 Jam
Arménie-Emirats arabes unis
Le 22 mars, le président Sarkissian se rendra aux Emirats arabes
unis pour une visite de travail/ Il participera à un forum
d’investissement entre l’Arménie et les Emirats. Un accord pour tenir un
tel forum avait été obtenu lors de la visite officielle du Chef de l’Etat
arménien aux Emirats en 2016. / Arminfo, Armenpress
Arménie-Francophonie
Mess e du Ministre des AE à l’occ sion de l Journée
internationale de la Francophonie/Dans son message, M. Nalbandian
relève que la Saison de la Francophonie 2017 s’ouvre dans le contexte
exceptionnel de la décision prise par les Chefs d’État et de Gouvernement
de la Francophonie de tenir le prochain Sommet de la Francophonie à
Erevan en 2018. « Le compte à rebours nous menant à cette échéance de
2018 a déjà commencé, et notre pays saura se mobiliser pour assurer le
plein succès de ce Sommet. Expression forte de cet engagement
francophone, la Saison de la Francophonie que nous organisons depuis
maintenant bien des années, marquera, une fois encore, notre
attachement à la culture francophone et aux valeurs de diversité culturelle
et linguistique », dit-il. Le Ministre tient à remercier pour l’organisation de
cette saison tous les acteurs de la francophonie arménienne, les
institutions gouvernementales et les représentations des États membres
de la Francophonie. M. Nalbandian se réjouit que la Saison de la
Francophonie en Arménie ait été retenue pour figurer dans l’initiative du
Grand Tour 2017 lancée par l’Organisation internationale de la
Francophonie et le Ministère français des Affaires étrangères, qui constitue
un voyage culturel en Francophonie tout au long de l’année 2017. /
Hayastani Hanrapetoutioun
Rédaction : Meri Hakobian
TÉLÉCHARGER :
Revue de la presse arménienne du 21 mars 2017
http://www.collectifvan.org/pdf/03-51-26-22-03-17.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95949
Collectif VAN : l’éphé
éride du 22 mars
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collecti VAN. Elle recense l liste d’événe ents survenus à une
d te donnée, à di érentes époques de l’Histoire, sur les
thé
tiques que l’ ssoci tion suit u quotidien. ’éphé éride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ç s’est p ssé un 22 mars (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :
22 mars 1349 -- Lors des persécutions causées par l'épidémie de peste
noire, les juifs de Fulda (Allemagne) se réfugient dans trois maisons, mais
les habitants de la ville les découvrent et les massacrent. Les juifs avaient
demandé en vain l'aide de l'abbé du lieu, dont les serviteurs se joignent
aux assassins. Quelques juifs seulement survivent.
Skynet : 22 mars, ce jour-là, n’oubliez pas
22 mars 1915 -- Empire ottoman : à partir du 22 mars 1915, Hans
Bauernfein considère ses notes quotidiennes non plus comme un journal
intime, mais comme un nécessaire correctif à la propagande militaire
officielle turque et allemande. Il écrit son journal avec le sentiment qu’il
est en mesure d’influencer l’opinion publique par sa connaissance des
événements survenus dans l’intérieur de la Turquie, et se considère
comme un témoin critique de son temps. […] Le Journal de Bauernfeind
évoque d’abord le désarmement, les fouilles à domicile, les arrestations,
tortures et massacres des hommes. Selon l’ordre mentionné le 19 avril
1915 dans son Journal, les Arméniens « ne sont plus admis à porter des
armes et ne seront employés que pour des travaux ». Les perquisitions
dans les maisons arméniennes ont pour objet non seulement les armes
mais aussi tous les livres, journaux, lettres et réfugiés. Après les riches, le
gouvernement perquisitionne chez les pauvres et découvre des armes
enterrées dans les champs. « Les Arméniens se trahissent réciproquement
». Bauernfeind rapporte que des paysans forts ont été désignés pour
battre les Arméniens en présence des policiers, en évitant qu’ils ne
meurent.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : Malatia 1915: carrefour des convois de déportés d’après
le Journal du missionnaire allemand Hans Bauernfeind
Petite Encyclopédie du génocide arménien : Malatia 1915. Le Journal de
Hans Bauernfeind
22 mars 1916 -- Mandat français en Cilicie : le général Maxwell,
commandant en chef des armées britanniques en Egypte, proposa, dès
septembre 1915, de constituer une légion arménienne avec les Djébéliotes
en état de porter les armes, auxquels seraient adjoints 500 volontaires
arméniens d’Amérique pour des coups de main et des incursions dans la
région d’Alexandrette, afin d’assurer la sécurité de l’ Egypte. Dans le
même temps, l’Intelligence Office envisageait de les employer pour
effectuer un coup de main contre le chemin de fer de Bagdad pour isoler
la Syrie de l’Anatolie. Le 22 mars 1916, Boghos Nubar pacha, président de
la Délégation nationale arménienne en charge depuis avril 1915 de toutes
les affaires arméniennes, repoussa catégoriquement ces projets, qui
auraient constitué une grave imprudence, redoutant que les Jeunes Turcs
ne trouvent là un prétexte à des représailles. Il fut fortifié dans son
opinion par une communication du patriarche arménien de Constantinople,
Mgr Zaven, adressée à toutes les colonies arméniennes à l’étranger, qui
attirait l’attention de ses compatriotes sur les dangers encourus par les
Arméniens survivants par tout acte pouvant causer de nouveaux malheurs.
Il leur recommandait, instamment, de s’abstenir de toute action politique,
aussi bien par écrit qu’oralement et de toute manifestation quelconque.
A.M.A.E., Guerre 1914-1918, volume 888, lettre de Boghos Nubar pacha
adressée à l’amiral Moreau, Paris, le 22 mars 1916. © Revue d'Histoire
Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible - La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (19161921)
22 mars 1919 -- Pogrom dans la ville de Jitomir. Au total, 317 juifs sont
assassinés, sans compter les nombreux blessés et mutilés.
Il s’agit du
deuxième pogrom en deux mois à Jitomir (Volhynie), auquel se livrent les
unités de l’Armée nationale ukrainienne, commandée par Simon Petlioura.
Skynet : 22 mars, ce jour-là, n’oubliez pas
22 mars 1921 -- Empire ottoman : un autre article de l’organe officiel
(Hakimiet-i-Mïllié) du 22 mars 1921 prend, quoique dans des termes plus
mesurés, à partie l’Italie, pour son attitude envers la Turquie. Le journal
commence par constater que « le gouvernement n’ayant pas accepté
l’accord lucratif que le Comte Sforza avait voulu conclure avec la
Délégation turque, les Italiens ont fait volte face à Adalia et dans d’autres
villes du littoral et assumé une attitude insensée d’occupants ».
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible : Les accords séparés de Londres et le traité turco-russe
de Moscou
22 mars 1922 -- Après plusieurs échanges de vues préliminaires en
janvier et en février, les gouvernements alliés décidèrent de réunir une
nouvelle Conférence sur les questions du Proche-Orient. Celle-ci se tint à
Paris au mois de mars 1922, une année après l’échec des négociations de
Londres. Y participèrent les ministres des affaires étrangères de France,
de Grande-Bretagne et d’Italie, c’est-à-dire M. Poincaré, lord Curzon, et M,
Schanzer. Les trois ministres proposèrent, le 22 mars, aux Turcs et aux
Grecs les conditions d’un armistice qu’ils firent bientôt suivre, le 26, de
propositions de paix. Ces propositions de paix marquèrent de la part des
Puissances un nouveau rapprochement vers les revendications turques.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible : La Conférence orientale de Paris de 1922
22 mars 1933 -- Inauguration officielle avec annonce par voie de presse
du camp de concentration de Dachau, situé à 16 kilomètres au nord de
Munich. Les premiers détenus sont des prisonniers politiques,
communistes et sociaux-démocrates.
- Goebbels organise le boycott des magasins tenus par des Juifs à Berlin.
Le boycott sera rendu obligatoire pour les membres du parti en 1935.
Skynet : 22 mars, ce jour-là, n’oubliez pas
22 mars 1941 -- Le maréchal Pétain, chef de l'État français de Vichy,
décrète que le chemin de fer transsaharien sera construit par des détenus.
Parmi eux se trouvent de nombreux juifs qui, soumis à un travail
extrêmement pénible, meurent d'épuisement.
Skynet : 22 mars, ce jour-là, n’oubliez pas
22 mars 1942 -- Les nazis s’emparent des médecins et du personnel de
l’hôpital juif de Belgrade (Yougoslavie) et les mettent à mort.
Skynet : 22 mars, ce jour-là, n’oubliez pas
22 mars 1943 -- Un premier transport de 2 400 juifs quitte Skopje
(Yougoslavie) à destination du camp d'extermination de Treblinka
(Pologne).
Skynet : 22 mars, ce jour-là, n’oubliez pas
22 mars 1944 -- Les juifs du camp de Kolychevo (Biélorussie) se
soulèvent contre leurs oppresseurs. 10 SS sont tués, plusieurs centaines
de prisonniers parviennent à s’évader.
- Les SS massacrent un nombre indéterminés d’enfants juifs à Libau
(Lettonie)
Skynet : 22 mars, ce jour-là, n’oubliez pas
22 mars 1944 -- France : après une interruption en février, les convois
au départ de Compiègne reprennent avec celui du 22 mars, de plus de 1
200 hommes dirigés vers le camp de Mauthausen.
Mass Violence : Répression et persécution en France occupée
22 mars 1945 -- Quand l'armée soviétique approche de Köszeg
(Hongrie), la ville est évacuée et tous les auxiliaires juifs qui s'y trouvent
affectés sont assassinés. 35 juifs malades et mourant de faim sont
enfermés dans une baraque et gazés par des commandos allemands
spécialement équipés. On enterre ensuite les cadavres des victimes dans
des fosses communes.
Skynet : 22 mars, ce jour-là, n’oubliez pas
22 mars 1998 -- Le Sénat belge reconnaît explicitement le génocide
arménien.
CDCA : La reconnaissance du génocide arménien par la communauté
internationale et les Etats
22 mars 2005 -- « Je refuse d'acheter ma liberté d'expression en payant
» a dit Eren Keskin, Présidente de la branche d'Istanbul de l'Association
des Droits de l'Homme de Turquie, au cours d'une conférence de presse à
Istanbul, le 22 mars. Quelques jours auparavant, un tribunal turc l'avait
condamnée à dix mois d'emprisonnement pour insulte à l'armée du pays.
La sentence avait alors été convertie en une amende de 6 000 nouvelles
Livres turques, qu'Eren Keskin refuse pourtant de payer, disant qu'elle ira
plutôt en prison. Against All Odds, Human Rights Activism in Turkey - 5
avril 2005, Znet - Par Khatchig Mouradian - Traduction : Louise Kiffer
Imprescriptible : Contre toute attente
22 mars 2007 -- A Bruxelles, un jeune Arménien de 14 ans a été agressé
à l'arme blanche par un groupe d'élèves turcs. La Belgique qui ne fait rien
pour stopper la vague de négationnisme du génocide arménien qui déferle
sur le "plat pays", exacerbe de ce fait l'ultranationalisme des jeunes issus
de l'immigration turque. Rien n'est fait en Europe pour les éduquer et leur
enseigner la vérité. Attention : le déni de justice peut tuer.
Collectif VAN : Belgique : un élève arménien blessé par un groupe de
Turcs
22 mars 2009 -- Un commando turc planifie d'assassiner un
parlementaire arménien en visite en Turquie le 22 mars 2009 (selon le
service turc d’information Cihan).
Collectif VAN : Turquie : complot d’assassinat contre un député arménien
22 mars 2016 -- Belgique : Attentats terroristes à Bruxelles. Plusieurs
explosions se produisent à Bruxelles le 22 mars 2016 : deux à l'aéroport
de Bruxelles juste avant 8 heures et une troisième au niveau de la station
de métro de Maelbeek, rue de la Loi. Un bilan provisoire fait état de 34
morts et d'au moins 136 blessés. Les attentats de Bruxelles du 22 mars
2016 ont eu lieu après les opérations policières de Forest du 15 mars
2016 qui ont abouti à l'arrestation de Salah Abdeslam, pendant
l'interrogatoire de cet homme, le plus recherché d'Europe et pendant la
procédure d’enquête sur les attentats du 13 novembre de Paris. Un peu
avant 8 heures le 22 mars 2016, deux explosions se produisent à
l'aéroport international de Bruxelles - Zaventem. La première explosion
aurait eu lieu devant l'aérogare, sur les pistes. La seconde est située à
l'intérieur du hall des départs, devant le comptoir d'embarquement
d'American Airlines. Le plan catastrophe est déclenché à la suite de cette
double explosion. L'ensemble du trafic aérien de l’aéroport est alors
suspendu et le niveau d'alerte est lui repassé au niveau 4 pour toute la
Belgique, cette décision ayant été prise par l'OCAM, l'Organe de
coordination pour l'analyse de la menace. Une autre explosion se produit à
9 h 11 dans le métro bruxellois, dans le quartier européen, dans une rame
qui quittait la station Maelbeek. Le bilan provisoire fait état de quinze
morts et cinquante-cinq blessés pour cette troisième attaque. Le Premier
ministre belge Charles Michel indique qu'il s'agit de « deux attentats
aveugles, violents et lâches » et évoque « de nombreux morts, de
nombreuses personnes blessées gravement ». Le procureur du Roi et le
parquet de Bruxelles confirment par la suite que les deux explosions de
l'aéroport de Zaventem sont des attentats-suicide.
Wikipedia
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52761
ARMENIE
Randonnée à l'étranger : cap sur l'Arménie, pays à la
beauté sacrée
Par Bérénice Debras | Le 18 mars 2017
Indépendant depuis 1991, ce petit pays du Caucase reste encore trop
méconnu et sa beauté n’en est que mieux gardée. Et si on y partait en
vacances loin du tourisme de masse ?
Selon la légende, Dieu aurait oublié les Arméniens lors de la Création du
Monde. Il leur donna ce qu’il lui restait : une terre et un tas de pierres. Il
composa alors un tableau minéral et austère égrené de falaises abruptes,
de volcans éteints, de laves, d’orgues de basalte et de rochers balayés par
les vents. Il compléta la scène par un soleil rayonnant (environ 270 jours
d’ensoleillement par an) gorgeant de sucre les abricots, grenades et
raisins des vallées et faisant roussir les herbes folles des hauts plateaux.
Les Hommes, eux, posèrent des églises et des monastères dans ces
paysages spectaculaires, aux creux des roches ou à leurs sommets reculés,
aux confins des mondes.
Croyant ou pas, on sera touché par l’aura mystique de ces lieux qui
apaisent. Comment rester le même après avoir vu le monastère de
Noravank dans les ors du soleil couchant, entouré par la pierre
rougissante et bercé par le chant des grillons et des hirondelles ? Et
comment redescendre sur terre ? Littéralement. Grimper l’escalier
extérieur de l’Eglise Sainte-Mère-de-Dieu (XIVe siècle) semble périlleux.
En descendre est presque terrifiant tant les marches, sans rambarde, sont
hautes et peu larges ! Un symbole, bien sûr : accéder à Dieu resterait
facile mais abjurer sa foi serait plus compliqué, avance notre guide en
guise d’explication. Depuis l’indépendance en 1991, la religion est
redevenue le ciment du pays. Étouffée pendant 70 ans de communisme,
elle s’est réveillée, retrouvant ses racines chrétiennes remontant à l’an
301.
L'Arménie à pied
En route vers le vieux village abandonnée de Chinouhayr.
Photo Bérénice Debras
C’est à pied que l’on découvre le mieux ce petit pays de la taille de la
Belgique, quitte à forcer sur les mollets devant les dénivelés
impressionnants. Les panoramas se méritent comme ceux du monastère
Tsakhats Kar, de la forteresse de Smbataberd ou des montagnes arides
Sev Sar que l’on franchit aux côtés du sosie de George Clooney. Ce guide
chevronné de randonnée y parle de serpents, de loups, de mouflons,
d’ours bruns et de léopard des neiges peuplant le pays… C’est à pied,
toujours, que l’on rejoindra, les maisons troglodytes du village du Vieux
Chinouhayr, abandonné suite au tremblement de terre de 1931. On y
rencontre, chez lui, le joyeux Sergei Danielian, courbé par ses 80 ans,
habitant seul au milieu des ruines. Il faut voir son sourire aux dents en or
pour comprendre que les visites sont rares et précieuses. Tous ses voisins
ont déménagé dans la nouvelle ville mais rien ne le fera partir de sa
maison d’où il surveille le cimetière qui la jouxte. Il y a quelques années, il
a fait fuir, dit-il, des voleurs de pierres tombales en tirant en l’air avec sa
kalachnikov. Les toasts s’enchaînent avec, à chaque fois, une bouchée de
cornichon. L’eau de vie de Sergei vous rend gai comme un pinson. Il est
temps de partir. Sur le chemin, le passé resurgit par un détail : un verrou
rouillé et ouvert, estampillé CCCP (URSS) à l’entrée d’une église
abandonnée. Plus loin, le téléphérique de Tatev se dessine, glissant audessus de la gorge de Vorotan sur 5 752 mètres en moins de 15 minutes.
Là, derrière les remparts du complexe religieux de Tatev du IXe siècle, qui
abrita jusqu’à 1 000 moines à son âge d’or, une colonne oscillante aurait
le pouvoir de vibrer pour annoncer le pas des assaillants…
Et en voiture ?
En voiture, le voyageur ne risque pas de s’ennuyer. Les scènes défilent
entre poésie, nostalgie et surprise : les meules de foin sont aussi hautes
que les maisons ; les roues de fête foraine, coincées entre des immeubles
soviétiques, murmurent «la fête est finie» ; les cochons s’alignent dans les
coffres de voiture au marché aux animaux ; les gouttières en fer blanc se
terminent par des oiseaux… Le regard absorbe tout. Et si les paupières
sont lourdes et le sommeil difficile à venir, il suffira non pas de compter
les moutons mais les stations-services qui fleurissent sur la route - à se
demander, tout de même, si une mafia n’y blanchit pas son argent... Le
plus étonnant reste, bien sûr, les paysages d’une grande variété. Après le
col de Sélim (2 410 mètres) surgit l’immense miroir bleu du lac Sevan.
Autour, certains villages ont des airs de stations balnéaires avec leurs
petits kiosques de souvenirs et leurs bus alignés attendant les touristes,
notamment au pied du monastère de Sévanavank. Tout près, la Maison
des Écrivains de Sevan (construite dans les années 30 et 60) reste l’un
des témoins de l’architecture soviétique - en cours de rénovation grâce à
la Fondation Getty. Pas très loin, le cimetière de Noratus est réputé pour
ses khachkars, les fameuses croix en pierre dont le pays est rempli.
u cœur pour
ronter les te
ps di iciles
Est-ce à dire que tout n’est que pierre en Arménie ? Que nenni ! Les
tables généreuses sont là pour prouver le contraire. Le lavash (genre de
pain traditionnel très fin) s’acoquine de purées de légumes, de dolmas
(viande et riz farcis dans des feuilles de vignes, et pas n’importe
lesquelles !), de khorovats (barbecue), lahmadjouns (genre de pizza) ... Il
faut bien un cœur immense pour cuisiner tout cela ! Les rencontres aussi
ont une saveur qui vient du cœur. Arminé et sa mère, Gohar, l’illustrent
bien dans leur accueil chaleureux au sein de l’adorable Bed & Breakfast,
Gohar’s Guest House. Après le dîner, dans l’air frisquet de la ville de
Yeghegnadzor, une conversation «de filles» s’engage dans un anglais
hésitant. Les langues se délient, les souvenirs affluent. Arminé évoque
pudiquement ses ancêtres, son arrière-grand-mère blonde, aux yeux
bleus, qui quitta sa famille à 13 ans pour grandir auprès de son futur mari
- qu’elle épousa trois ans plus tard. De cette époque, il restait un morceau
de ceinture en argent, couverte de rubis et de pierres précieuses, vendu
après la seconde guerre mondiale. Arminé parle des années 90, très
difficiles. «Nous avions de l’électricité seulement deux heures par jour et
pas de gaz». Aujourd’hui encore, les temps semblent durs. «Nous sommes
les seuls de la rue à avoir un vrai système de chauffage. Nos voisins se
chauffent encore au bois.» On évoque à demi-mot le conflit du HautKarabagh, le massacre des Arméniens de l’Empire Ottoman de 1894-1896
(environ 300 000 victimes) et le génocide de 1915 (près d’1, 5 millions de
morts). «Ma génération ne pouvait pas en parler de vive voix» dit-elle
dans un soupir. Arminé raconte aussi les coutumes locales, quand les
hommes enlevaient des jeunes filles pour les épouser et quand les veuves
devaient très vite se remarier. C’était il y a longtemps.
À Erevan, le Mont Ararat en majesté
La place de la République à Erevan au style néo-arménien en tuf rose
Photo Bérénice Debras
Difficile de quitter cette maison baignée de gentillesse. Mais l’Arménie a
tant à offrir qu’il serait dommage de ne pas continuer plus loin. Des
surprises, on en aura dans l’ancienne ville thermale de Dilidjan aux
ravissantes petites maisons. On reste bouche bée devant l’école
internationale et ultra-moderne UCW et devant TUMO, un centre de
technologies créatives (animation, développement de jeux vidéo, web
design, film). On jalouserait presque ces lieux financés par des
philanthropes de la diaspora arménienne… De retour à Erevan, le Mont
Ararat apparaît à nouveau. Majestueux et imposant. Cette image, tous les
Arméniens l’ont en tête – quand elle n’est pas au-dessus de leur tête dans
leur salon. L’Arche de Noé se serait échoué dans la montagne sacrée
appartenant désormais à la Turquie. Mais le mont Ararat a gardé un pied
en Arménie, regardant du haut de ses 5 165 mètres la vie de son
ancienne capitale. Elle tourne autour de la place de la République au style
néo-arménien en tuf rose de l’architecte Alexandre Tamanian. Surprenant
comme la Cascade, gigantesque escalier de pierre enrichi de fontaines,
abritant le Centre d’Arts Cafesjian (CAC). Grâce à son mécène, Gerard
Cafesjian, le Chat et La femme qui fume de Botero ou la Carpe de
François-Xavier Lalanne et bien d’autres œuvres (dont celles de Joana
Vasconcelos et Jaume Plensa) sont venus animer les extérieurs et
l’intérieur du centre. Les musées ne manquent pas à Erevan – le
Matenadaran aux 23.000 manuscrits est remarquable – mais on pourra
aussi opter pour une balade au vernissage, les puces locales où tapis,
samovars et vieilles montres font bon ménage. Se balader dans le vieux
centre sera vite fait : les promoteurs ont préféré raser les charmantes
maisons du siècle dernier plutôt que de les restaurer. Il en reste peu. On
jettera donc un coup d’œil au Complexe de Sports et de Concerts Karen
Demirchyan, un bijou de l’architecture arménienne de 1983 courant sur
46 000 m2 de granit, de marbre, de métal et de béton au bout de 184
marches. Mais l’adieu au pays se fera plus haut, sur la colline de
Tsitsernagaberd (fort des hirondelles), au Mémorial du Génocide Arménien.
On y croisera un groupe d’étudiants, graves, venus y déposer des œillets
en silence sous les hauts parleurs entamant la berceuse Aurore. La
mélodie et la voix de Lusiné Zakaryan nous fera monter les larmes aux
yeux. Elle restera dans nos têtes et dans nos cœurs comme la musique de
ce voyage.
C rnet de route : l’Ar
énie en version r ndonnée
Y aller
Terres d’Aventure, le voyagiste spécialiste de la randonnée, offre 8
voyages en Arménie dont deux combinant la Géorgie et l’Iran. Le voyage
«Panorama Arménien» de 13 jours (d’avril à octobre) propose, entre
autres, la découverte des sites de Noravank, Tatev, Khor Virap, Dilidjan et
le lac Sevan. À partir de 1 650 € par personne, transport aérien, transferts,
encadrement, visites et excursions, hébergement en pension complète et
transfert des bagages inclus. Tél. : 01 70 82 90 00.
Erevan
Tufenkian Historic Yerevan Hotel
L’hôtel offre la meilleure situation en ville, à deux pas de la place de la
République et en face du marché aux puces. Chic et cosy, il a le luxe de
proposer une petite piscine où l’on pourra faire un plongeon. Son magasin
de tapis est remarquable.
Double à partir de 84 500 AMD (env. 164 €), petit déjeuner inclus.
48 Hanrapetutyan Street. Tél. : +374 60 501030.
www.tufenkianheritage.com.
Villa Ayghedzor à Erevan
Un brin excentrée sur les hauteurs de la ville, cette villa a son charme
bien à elle, décorée de meubles anciens. Agréable, confortable et calme.
Grande table commune pour le petit-déjeuner gargantuesque. Pour être
dans le centre, lui préférer la Villa Delenda, une maison centenaire. Les
deux adresses font partie de la Fondation Family Care Armenia, une
entreprise sociale qui œuvre dans le tourisme. Son but est de préserver
les traditions arméniennes au travers du patrimoine, du mobilier et de
l’artisanat.
Chambre double à partir de 35 000 AMD (env. 68 €), petit déjeuner inclus.
23 Ayghedzor Street, Erevan. Tél. : +374 10 561156. villaayghedzor.com.
Yeghegnadzor
Goh r’s Guest House
Cette maison de famille fut l’une des premières à être convertie en guest
house après la chute de l’Union Soviétique. Accueil chaleureux, repas
généreux et petit-déjeuner remarquable – aussi complet que le dîner !
Chambre double à partir de 18 000 AMD (env. 35 €), petit déjeuner inclus.
44 Spandaryan Street, Yeghegnadzor. Tél. : +374 (0) 9433293.
goharsguesthouse.
Lac Sevan
Blue Sevan
Au bord du lac Sevan, ce resort fleure bon les vacances en mode soviet
style. On imagine le premier secrétaire du parti en goguette sous les pins.
C’est l’un des plus beaux hôtels de la région, dit-on. Il a gardé de beaux
restes avec un accent passéiste. La salle de petit déjeuner offre un
merveilleux saut dans le temps. Ne changez rien !
Double à partir de 32 000 AMD (env. 62 €), petit déjeuner inclus.
www.blue-sevan.com.
Où manger au lac Sevan ?
Tsaghkung
Pour trouver l’adresse, il faudra sans doute chercher un peu (beaucoup).
Mais l’effort en vaut la peine. Ne serait-ce que pour les plats du jeune chef
Youra, originaire du village. Depuis cinq ans, il mitonne des produits de la
région avec brio. Il a aussi ouvert des chambres d’hôtes. Attention, elles
peuvent être un peu bruyantes quand un groupe entame avec des
chansons avec les musiciens.
Tsaghkunk village, Sevan area. Tél. : +374 93 991888. Page Facebook.
Garni
Mountain View – Bed & Breakfast Vazgen
C’est une table d’hôte et un bed & breakfast enchanteurs. Le propriétaire,
Vazguen, est un artiste et amoureux des belles choses – il faut voir ses
vieux tapis ! La vue de sa terrasse, sur la rivière, est sidérante et ses
petits plats succulents.
Nalbandian Street 3, Garni. Tél. : +374 (0)77 801025.
Où manger, boire un verre et sortir à Erevan ?
Mer Taghe
On trouve assez facilement des lahmadjouns, ces pizzas arméniennes à la
pâte très fine. Mais ces lahmadjouns là, en particulier, sont un vrai régal.
Et rien que d’y penser, on en salive encore !
Tumanyan 21/1, Erevan. Tél. : +374 10 580106.
In Vino
Ce bar à vins branché est une merveilleuse adresse pour découvrir des
vins arméniens. De belles surprises y attendent les curieux.
6 Martiros Saryan Street, Erevan. Tél. : +374 10 521931.
www.facebook.com/InVinoEVN.
Paparazzi Club
Envie de sortir ? Essayez le Paparazzi Club où la jeunesse se déhanche
allègrement.
Abovyan 3, Erevan. Tél. : +374 55 444144.
Facebook.com/PaparazziclubYerevan.
Que faire à Erevan ?
Musée Matenadaran
Outre le Musée de l’Histoire de l’Arménie et le Musée Sergei Parajanov, le
Musée Matenadaran compte parmi les incontournables. Il abriterait près
de 23.000 manuscrits dont de très nombreux mettent à l’honneur
l’alphabet arménien de Mesrop Mashtots inventé en 405.
Mesrop Mashtots Av. 53. Tél. : +374 10 562578. www.matenadaran.am.
Megerian Carpet, musée et usine
Curieux quant à la fabrication de tapis ? L’usine de Megerian Carpet offre
un aperçu de cet art local au travers une visite de ses ateliers et de son
petit musée. Touchant, on y voit le tapis « Sevan » de près de 160 ans,
recousu. Une mère l’aurait découpé en deux parties pour les donner à ses
filles à l’époque du génocide. L’usine n’est pas dans le centre mais cette
échappée permettra aussi de traverser d’autres quartiers donnant une
autre image de la ville.
Madoyan Street 9, Erevan. Tél. : +374 10 442994.
www.megeriancarpet.am
’Ar
énie en version r ndonnée
http://madame.lefigaro.fr/evasion/randonnee-etranger-caucase-armeniede-tatev-a-noravank-en-passant-par-erevan-180317-130522
’EUROPE/TURQUIE
Ré u iés, l’ ccord UE-Turquie ne tient qu’à un il
Alexandre Billette (à Istanbul), le 20/03/2017 à 18h25
Il y a un an, l’accord entre l’UE et la Turquie entrait en vigueur, stoppant
l’arrivée des réfugiés du Moyen-Orient en Grèce et leur fermant la route
vers le reste de l’Europe. La Turquie, qui accueille trois millions de
réfugiés, menace de les laisser passer à chaque nouvelle tension
diplomatique avec les pays européens. Mais nul n’a toutefois intérêt à
rompre cet accord.
Le ministre turc de l’intérieur, Süleyman Soylu, a trouvé une façon
décapante de célébrer l’anniversaire de l’accord sur les réfugiés. « Nous
pourrions ouvrir les vannes et vous envoyer tous les mois 15 000 réfugiés
si nous le voulons ! » a-t-il menacé le 16 mars, en pleine crise
diplomatique avec l’Europe après l’interdiction des meetings de la
campagne référendaire turque en Allemagne et aux Pays-Bas.
Ce n’est pas la première fois qu’un officiel turc fait mine de déchirer cet
accord liant Ankara à Bruxelles. Depuis la signature de l’entente, en mars
2016, le pouvoir turc a constamment reproché à l’Europe de ne pas
respecter la contrepartie convenue en échange du renvoi en Turquie de
réfugiés retenus sur les îles grecques : l’abolition du régime des visas
Schengen pour les ressortissants turcs. Bruxelles refuse d’accorder cette
mesure tant qu’Ankara ne modifie pas une loi antiterroriste qui menace les
droits fondamentaux aux yeux des Vingt-Huit.
250 000 réfugiés concernés
Sur le terrain, en dépit des soubresauts politiques, certains éléments de
l’accord ont été mis en place. Sur les 3 milliards d’euros promis par l’UE à
la Turquie pour améliorer le sort des réfugiés sur son territoire et
renforcer le contrôle de ses frontières, la moitié a déjà été allouée – mais
seulement 800 millions ont effectivement été versés à Ankara.
La partie la plus importante de cette somme a été attribuée à un
programme d’aide aux réfugiés les plus vulnérables, notamment les
familles monoparentales et les personnes âgées, qui reçoivent l’équivalent
de 25 € par mois et par personne.
Le programme, qui concerne plus de 250 000 réfugiés pour le moment,
devrait en toucher un million en 2018, selon l’objectif du Programme
alimentaire mondial de l’ONU en charge de ce volet. D’autres programmes
d’aide ont été mis en place, notamment pour la scolarisation des enfants
réfugiés sur le sol turc.
À un mois du référendum
Cet accord survivra-t-il à la crise diplomatique qui s’intensifie entre Ankara
et les capitales européennes ? Il reste moins d’un mois avant le
référendum turc sur la réforme constitutionnelle, et durant ces quelques
semaines de campagne le pouvoir pourrait être tenté d’attiser les tensions
avec Bruxelles pour séduire la frange la plus nationaliste de son électorat.
À l’instar du ministre de l’intérieur, le chef de la diplomatie turque, Mevlut
Cavusoglu, a aussi menacé de rompre l’entente sur les réfugiés avec l’UE,
tandis que le président Recep Tayyip Erdogan a assuré au cours d’une
interview télévisée que l’Europe « pouvait oublier cet accord ».
Au-delà des diatribes, Ankara est dans une situation plus délicate sur le
dossier des migrants que ne le laissent entendre les responsables
politiques qui se sont publiquement exprimés. La Turquie abrite plus de
trois millions de réfugiés sur son territoire, un poids colossal pour un pays
à l’économie chancelante. En outre, l’abrogation de l’accord déstabiliserait
le voisin grec. Ankara ne souhaite pas voir se développer cette situation
sur son flanc ouest.
’un des derniers
o ens de pression d’Ank r
Avec des perspectives d’adhésion à l’UE au point mort, et en pleine crise
avec l’Europe, l’accord sur les réfugiés reste l’un des derniers moyens de
pression d’Ankara face à Bruxelles. À défaut de rompre unilatéralement
l’entente, le pouvoir turc pourrait utiliser des leviers secondaires pour faire
pression.
Depuis quelques semaines, des ONG disent ainsi rencontrer davantage de
difficultés sur le terrain avec les officiels turcs. C’est le cas notamment de
Médecins sans frontières, tandis que Mercy Corps, une ONG américaine
travaillant dans le cadre de l’entente UE-Turquie, a perdu son autorisation
d’exercer dans le pays. Aucune raison n’a été donnée par Ankara.
-------------------------Un pacte migratoire traduit dans les faits
Depuis le 20 mars 2016, les autorités grecques, en coopération avec la
Turquie, placent dans des centres les migrants qui arrivent sur leurs côtes.
Là, elles leur notifient leur renvoi vers la Turquie. Fin février, près de 1
500 migrants et demandeurs d’asile déboutés avaient été ramenés en
Turquie.
Depuis un an, 70 personnes sont mortes ou disparues alors qu’elles
traversaient la mer Égée, contre quelque 1 100 décès l’année précédente,
selon la Commission européenne.
’UE s’en
e à accueillir, directement depuis la Turquie, autant de
demandeurs d’asile syriens que de personnes renvoyées sur son sol. Elle
est allée plus loin : fin février, neuf pays de l’UE avaient accepté
d’accueillir 3 565 réfugiés.
Le pacte migratoire prévoit que la Turquie « prenne toutes les mesures
nécessaires pour éviter que de nouvelles routes de migration irrégulière –
maritimes ou terrestres – ne s’ouvrent au départ de son territoire en
direction de l’UE, et coopérera avec les États voisins ainsi qu’avec l’UE à
cet effet ».
Selon la Commission européenne, les passages de la frontière
terrestre ont été « faibles » depuis six mois : en moyenne huit par jour
sur la frontière gréco-turque, cinq par jour sur la frontière turco-bulgare.
Alexandre Billette (à Istanbul)
http://www.la-croix.com/Monde/Europe/Refugies-laccord-UE-Turquietient-2017-03-20-1200833373
Négociations Turquie-UE : vers la rupture ?
France Inter
lundi 20 mars 2017
par Nicolas Demorand
Un n près l’ ccord sur les ré u iés, quel tour prennent les
rel tions diplo
tiques entre l’Union Européenne et l Turquie ?
Revenons un an en arrière : sous l’impulsion de l’Allemagne, la Turquie
acceptait un vaste plan permettant de « fixer » les migrants sur son sol et
d’éviter ainsi qu’ils ne passent en Europe. Très critiqué à l’époque, ce
plan a tout de même montré son efficacité.
Un an après, alors que la Turquie doit décider par référendum de devenir
un régime présidentiel, voire autoritaire, le président Erdogan ne cesse de
traiter l’Allemagne de pays nazi et les Pays-Bas de fascistes, parce ces
deux pays ont refusé que des ministres turcs viennent faire campagne sur
leur sol. Quel avenir pour cet accord sur les migrants ? Quelles
relations entre l’UE et une Turquie autoritaire ? Débat ce soir avec



Marc Piérini, ancien ambassadeur de l’UE en Turquie. Chercheur
invité au centre Carnegie Europe. Auteur de : Où va la Turquie ? Ed
Actes Sud .
Gaïdz Minassian, professeur de relations internationales à Sciences
Po, et journaliste pour les pages Débats du Monde.
Dimitris Christopoulos, président de la FIDH -Fédération
internationale des droits de l'Homme.
https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jourdans-le-monde-20-mars-2017
TURQUIE
e tri un l d’Ist n ul de
nde l’ rrêt des 7
gendarmes de Trabzon et du journaliste qui
entour ient l’ ss ssin de Hr nt ink u lende
l’ cte
in de
NAM
Le tribunal d’Istanbul chargé du dossier de l’assassinat du journaliste
arménien Hrant Dink a émis des mandats d’arrêts à l’encontre de 8
personnes. Selon le journal Cumhuriyet les juges ont prononcé cette
sanction envers les 7 gendarmes et le journaliste qui apparaissaient sur
les images entourant l’assassin Ogun Samsat juste après le crime. Il fut
également informé que le journaliste et 6 des 7 responsables de la
gendarmerie de Trabzon furent arrêtés et le 7e est recherché par la police.
Le plus étonnant dans cette affaire de l’assassinat de Hrant Dink est que
cette décision qui paraissait logique et naturelle...vienne 10 ans après
l’assassinat du journaliste arménien, nouvelle preuve des immenses
lacunes et « oublis » dans ce dossier sensible !
Krikor Amirzayan
mercredi 22 mars 2017,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=139425
Liberté de la presse : "La Turquie vit un arbitraire
total"
Nouvel Obs
Pour le journaliste Erol Önderoglu, convoqué aujourd'hui par la
justice à Istanbul, il est plus que jamais important de ne pas
baisser les bras. Quelque 100 journalistes sont derrière les
barreaux dans le pays.
Céline Lussato Publié le 21 mars 2017 à 12h01
Erol Önderoglu, journaliste et représentant de RSF en Turquie, Sebnem
Korur Fincanci, présidente de la Fondation pour les droits humains (TIHV)
et Ahmet Nesin, écrivain, sont convoqués devant la justice turque ce
mardi 21 mars. Tous les trois risquent la prison pour avoir pris part à une
campagne de solidarité avec le quotidien kurde "Özgür Gündem".
Pour Erol Önderoglu, qui ne doute pas de leur prochaine condamnation, ce
n'est pas simplement la liberté de la presse qui n'existe plus en Turquie,
mais également la Justice et la démocratie qui sont remises en cause.
Une nouvelle audience de votre procès s'ouvre ce mardi à Istanbul,
comment abordez-vous ce nouvel épisode judiciaire à votre
encontre ?
Vous aimez cet article ?Inscrivez-vous à la Newsletter de l'Obs
Il est assez fou de devoir défendre son propre cas alors que la défense de
la liberté de la presse nécessite déjà tellement de travail en Turquie. Cette
audience est la troisième de notre dossier et si la procédure avance de
manière raisonnable nous nous attendons à entendre ce mardi le
réquisitoire du procureur. Nous saurons s'il demande notre condamnation
ou s'il fait preuve de clémence.
Mais la seconde option m'étonnerait beaucoup. A partir de là, nos avocats
demanderont un délai pour se préparer à la défense finale et la prochaine
audience sera donc celle du verdict.
Il s'agit d'une procédure ancienne qui remonte aux poursuites
contre le journal pro-kurde "Özgür Gündem". Comment se fait-il
que vous soyez accusés de "propagande terroriste" dans ce
dossier ?
Nous sommes accusés d'avoir pris part à une campagne de solidarité
envers ce quotidien qui avait lancé un appel, bien avant, le 3 mai, journée
mondiale de la liberté de la presse, en faveur de la paix dans la région
kurde. Je m'étais associé à cette campagne symbolique avec des dizaines
d'intellectuels, de syndicalistes, de journalistes et de politiciens.
Il s'agissait d'assister pour un jour à un conseil éditorial du journal, ce qui
nous faisait apparaître comme "co-directeur" de la rédaction. Sans avoir
écrit, ni relu, ni signé un seul article, je suis pourtant tenu responsable de
la publication de trois articles qui évoquent essentiellement les opérations
militaires dans la zone kurde, articles d'intérêt public tout simplement.
Une histoire qui remonte au 3 mai 2016 donc. Comment analysezvous l'état de la liberté de la presse depuis cette date ?
En tant que membre de la société civile turque et de RSF, je dénonce
depuis longtemps maintenant l'absence de respect de la justice en Turquie.
L'absence de respect, aussi, des décisions de la Cour européenne des
droits de l'homme. Mais tout a basculé lorsque le gouvernement a mis fin
aux négociations de paix avec le PKK en juillet 2015.
Le gouvernement a alors commencé à s'en prendre à la société civile et
aux organisations des droits humains ainsi qu'aux journalistes critiques. Il
ne voulait plus entendre parler de questions à dimension humanitaire. Des
universitaires, soucieux du respect des droits humains dans le Sud-Est,
ont d'ailleurs été incarcérés durant des mois après avoir apporté leur
soutien aux Kurdes.
Mais ce degré d'arbitraire, né après la fin des négociations avec les Kurdes,
s'est converti en un arbitraire total avec la mise en place de l'état
d'urgence au lendemain du 15 juillet dernier, date de la tentative du coup
d'Etat.
Nous sommes depuis lors dans une Turquie qui n'a rien à voir avec un
fonctionnement institutionnel. Nous sommes gouvernés par décrets-lois,
par des mesures administratives. La justice n'a plus son mot à dire,
l'arbitraire bat son plein. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je
m'attends à être condamné aujourd'hui.
RSF estime à 100 le nombre de journalistes incarcérés en prison
en Turquie. C'est un chi re énor e
Cela fait plus de 20 ans que je représente RSF en Turquie et c'est la
période la plus dramatique que je traverse. Non pas en termes de
statistiques ou de gravité de l'état du journalisme en Turquie mais surtout
quant à la difficulté d'obtenir des renseignements sur les journalistes
persécutés. Avec l'état d'urgence, de grands éditorialistes ont été
incarcérés sans même l'assistance d'un avocat. Ceux-ci craignaient pour
eux-mêmes s'ils défendaient des journalistes proches des gülenistes
accusés du coup d'Etat.
Mais une telle répression n'a pas épargné les journalistes travaillant pour
les médias de gauche, et je pense notamment à la dizaine de confrères du
quotidien "Cumhurriyet", en prison depuis plus de quatre mois. La purge
ne s'est pas contentée de toucher les cadres gülenistes au sein de l'état
mais a visé toute l'opposition dans le pays.
Quelles sont leurs conditions de détention ? Nous savons par
exemple que Kadri Gürsel s'était vu privé de tout livre au début de
son inc rcér tion
J'ai moi-même subi deux séjours en prison en juin 2016, dans deux
établissements différents. Lorsque je compare mes conditions de
détention à celles, renforcées sous l'état d'urgence, je suis effondré.
J'avais eu plusieurs dizaines de visites d'avocats, les miens et d'autres
venus me soutenir.
Kadri Gürsel a quant à lui le droit à une heure seulement de visite de son
avocat par semaine et une heure de visite de son épouse. J'avais la
possibilité de recevoir des lettres. J'ai envoyé des cartes postales à des
dizaines de journalistes incarcérés ces dernières semaines et aucun n'a
reçu ces messages d'encouragement.
Les journalistes détenus dans la section 9 de la prison de Silivri à 70 km
d'Istanbul font l'objet d'un isolement carcéral encore plus renforcé que les
autres. Kadri Gürsel a juste le moyen d'appeler sa famille 10 minutes au
téléphone chaque semaine. Il a une seule visite "ouverte", en face-à-face,
tous les deux mois, la visite hebdomadaire de son épouse se faisant à
travers une vitre. Ces conditions carcérales équivalent à des mauvais
traitements, elles sont une torture. Ces journalistes ont toujours fait
preuve d'un courage évident en pointant du doigt les problèmes dans le
pays, contribuant au débat démocratique. Aujourd'hui, on les punit.
La Turquie fait face à une grande ambiguïté : les autorités affirment que
nous sommes en processus électoral avant le référendum. Mais celui-ci ne
nécessite-t-il pas le pluralisme dans le débat, l'engagement de l'opinion
publique et l'accès à diverses opinions ? Des journalistes comme Kadri
Gürsel, Murat Aksoy, Ahmet Sik ou Nazli Ilicak, des personnalités de la
sphère médiatique qui jadis participaient à des débats sur des plateaux de
télévision sont aujourd'hui derrière les barreaux.
Des dizaines sont en prison depuis plus de sept mois sans même connaître
ce dont on les accuse précisément. Ce tableau est extrêmement
contradictoire et cette pression n'est d'ailleurs pas limitée aux journalistes
mais touche de façon plus générale les députés pro-kurde qui ont perdu
leur immunité. Et l'on voudrait parler de référendum dans ce climat
malsain ! Tout cela ne sert qu'un seul leader.
Beaucoup d'intellectuels, d'universitaires, de journalistes aussi,
ont fui la Turquie et la répression. Quant à vous, vous vous
présentez ce mardi devant le tribunal. Pourquoi ?
Cela fait 20 ans que je suis sur le terrain. J'ai depuis longtemps
accompagné des confrères en prison, je suis passé les récupérer à leur
sortie, j'ai subi 10 jours d'incarcération déjà et ces journées
correspondaient aux témoignages que j'avais jusque-là recueillis.
Face aux pressions, aux menaces, nous avons tous des faiblesses mais
n'oublions pas que le journalisme ne connaît plus de frontières. Les
collègues qui ont fui parviennent à développer des supports médiatiques à
l'étranger. Quant à moi, je suis dans mon droit, je n'ai rien à me
reprocher : j'ai défendu il y a 20 ans, 15 ans, 10 ans des journalistes de
tous bords politiques, j'ai moi-même été menacé par les cercles militaires
lorsqu'il fallait défendre des journalistes islamistes.
Aujourd'hui, il me semblait juste de défendre l'existence d'un quotidien
pro-kurde. Alors que j'ai signé des milliers d'articles, d'éditoriaux et de
rapports sans avoir fait l'objet de poursuites, si j'avais voulu faire la
propagande d'une quelconque organisation illégale, j'aurais pu le faire
bien avant. Je réfuterai toujours cette accusation de "propagande
terroriste". Je mènerai ce dossier devant la cour constitutionnelle et
devant la Cour européenne des droits de l'homme s'il le faut pour faire
valoir mes droits.
Pour le gouvernement turc cela ne changera rien d'ajouter une
condamnation à des centaines d'autres. Mais personnellement je ne
laisserai pas ceux qui sont eux-mêmes discutables mettre en cause ma
carrière de journaliste. J'ai toujours pris le soin d'être indépendant, de
prendre des distances quand il le faut. Mais j'ai toujours défendu mes
confrères sur le terrain. Et ils ont plus que jamais besoin de moi à leurs
côtés.
Propos recueillis par Céline Lussato
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170321.OBS6893/liberte-dela-presse-la-turquie-vit-un-arbitraire-total.html
SYRIE/RUSSIE/TURQUIE
Russie
loque l’o ensive de l
Turquie en S rie
La présence de soldats de Moscou à Afrine empêche la progression des
troupes d’Ankara dans le nord contre les Kurdes.
LE MONDE | 21.03.2017 à 09h38 | Par Louis Imbert
La Russie
dressé deux r ppels à l’ordre à Israël et à la Turquie,
lundi 20 mars, affirmant ainsi son ambition de rester seule maître
du jeu en Syrie. A la Turquie, elle si ni ié l in de l’ v ncée de
ses troupes engagées en août 2016 aux côtés de rebelles syriens
d ns l’opér tion « Bouclier de l’Euphr te ». Des soldats russes,
convoyés dans des blindés portant le drapeau national, ont
ostensi le ent pris leurs qu rtiers d ns l’encl ve kurde d’A rine, à
l’extrê e nord de l S rie.
La région est contrôlée par les Unités de protection du peuple (YPG),
proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre
l’Etat turc et cible de l’incursion d’Ankara en Syrie. Le ministère de la
défense russe a précisé que ses soldats n’établissaient pas une « base
militaire », comme l’avaient affirmé les YPG, et qu’ils n’avaient pas
vocation à « entraîner » les forces kurdes. Les soldats russes sont là pour
veiller, selon Moscou, au respect du cessez-le-feu en vigueur en Syrie
depuis décembre 2016, dont la Russie et la Turquie sont les garantes.
Mais cette mise en scène coupe court aux velléités de la Turquie d’étendre
vers l’ouest la zone qu’elle contrôle en Syrie. Déjà en février 2016,
l’aviation russe avait aidé les YPG à chasser la rébellion syrienne de la ville
de Tal Rifaat, proche du poste-frontière d’Azaaz, tenu par les forces
turques.
L’opération « Bouclier de l’Euphrate » se trouve donc totalement bloquée :
au sud par l’armée syrienne et à l’ouest, dans la région de Manbij,
toujours par les soldats syriens, accompagnés de soldats russes, qui se
sont interposées début mars dans une étroite zone tampon entre les
troupes turques et les YPG, également épaulés par des combattants
arabes syriens.
’
ss deur d’Isr ël convoqué
Ces soldats russes sont, en certains points, à portée de vue des forces
spéciales américaines, qui épaulent les YPG dans leur lutte contre
l’organisation Etat islamique (EI). Début mars, les Américains avaient, eux
aussi, fait flotter leur drapeau sur leurs blindés pour dissuader l’allié turc
d’attaquer Manbij, aux mains des YPG. Il s’agissait de ne pas laisser la
Turquie perturber l’avancée des YPG et de leurs alliés arabes en direction
de Rakka, la capitale de l’EI en Syrie, désormais encerclée.
Le second rappel à l’ordre russe a été adressé à l’ambassadeur d’Israël à
Moscou. Le ministère des affaires étrangères a révélé lundi l’avoir
convoqué, vendredi 17 mars, pour évoquer le raid, mené le même jour
par l’aviation israélienne contre un convoi d’armes « sophistiquées »
destinées au Hezbollah libanais, allié de Damas, près de Palmyre, dans le
centre de la Syrie. Damas avait répliqué par des tirs de missiles
antiaériens, dont l’un a été intercepté par le système de défense Arrow
israélien.
Dimanche, le ministre de la défense israélien, Avigdor Lieberman, avait
affirmé qu’Israël détruirait les systèmes de défense syriens si des missiles
visaient de nouveau ses avions. Lundi, le président syrien, Bachar AlAssad, a estimé que Moscou pouvait « jouer un rôle afin qu’Israël
n’attaque plus la Syrie ».
Louis Imbert
Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/syrie/article/2017/03/21/larussie-bloque-l-offensive-de-la-turquie-ensyrie_5098133_1618247.html#a3Tj6vUgzumMV0M3.99
LUTE CONTRE LE RACISME ET L'ANTISEMITISME
Un nouveau préau pour lutter contre les
discriminations
La Dépêche
Publié le 22/03/2017 à 03:52
Dans le cadre de la Semaine nationale d'éducation et d'actions contre le
racisme et l'antisémitisme, du samedi 18 au dimanche 26 mars, le collège
de Grazailles a inauguré hier son projet de lutte contre les discriminations.
Les élèves de la Section d'enseignement général et professionnel adapté
(SEGPA) vont remettre à neuf le préau en le décorant de phrases, de
dessins et de symboles porteurs des valeurs de la République.
Le Conseil départemental a lancé en juin dernier un appel à projets
destiné à tous les collèges de l'Aude, sur le thème de la lutte contre les
discriminations. Parmi les douze projets proposés, huit ont été finalement
retenus. Les collèges sélectionnés, dont celui de Grazailles, obtiendront un
soutien financier de la part du Conseil départemental pour mener à bien
leur projet. Cet appel à projet témoigne d'une volonté de la part du
Conseil départemental de sensibiliser les collégiens au problème de la
discrimination. «À la fois ceux qui en sont victimes et qui ne connaissent
pas leurs droits à cet égard, et ceux qui discriminent, parfois sans s'en
rendre compte», précise Chloé Danillon, conseillère départementale en
charge du projet.
Rassembler pour moins discriminer
Pour Thierry Peix, directeur de la SEGPA au collège Grazailles, le projet,
qui se décline sur trois ans, vise à transformer le préau en véritable
«agora», lieu de rassemblement social dans la Grèce Antique. En plus de
l'arrangement des murs du préau, un espace de projection y sera installé,
afin de créer un espace de discussion disponible à tous les élèves.
Rassembler, pour mieux lutter contre toutes les formes de discrimination.
Ce projet engagé va plus loin que la rénovation du préau, qui sera prise
en charge par les élèves de 3e, et implique l'ensemble des élèves de
SEGPA. Pour prolonger la lutte, les élèves de 5e produiront un texte de
rap et un clip vidéo avec l'artiste R.Can. Les élèves de 4e vont, eux,
mettre en place une exposition «street art» faite d'œuvres réalisées à
partir de palettes. Pourquoi impliquer les élèves de la section SEGPA,
réservée aux élèves en difficulté ? Probablement parce qu'ils sont souvent
les premiers à souffrir de discrimination. Ce projet leur permettra alors de
renforcer leur sentiment d'appartenance au collège, parfois mis à mal par
les différenciations faites par les autres élèves.
Le Conseil départemental va soutenir huit collèges audois dans des projets
visant à lutter contre les discriminations. Le collège de Grazailles a révélé
son projet hier.
collège grazailles
Le chiffre : 10 000
« La visite du préau et la présentation de l'exposition street art seront
menées par les élèves. Ce sont véritablement eux qui portent ce projet »
Thierry Peix, directeur de la section SEGPA au collège de Grazailles
euros >de budget. Le Conseil départemental dispose de cette somme pour
accompagner les huit collèges sélectionnés dans leur projet de lutte contre
les discriminations.
A.R.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/22/2541051un-nouveau-preau-pour-lutter-contre-lesdiscriminations.html#PIgMkRwKmtqTDEVF.99
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Turkey: Crackdown on Kurdish Opposition
March 20, 2017 4:00AM EDT
MPs Jailed, Elected Mayors Removed Ahead of Referendum
(Istanbul) – The Turkish government has jailed 13 members of the proKurdish democratic opposition in parliament on terrorism charges and
taken direct control of 82 municipalities in the Kurdish southeast region,
suspending and incarcerating elected mayors, Human Rights Watch said
today. The crackdown on democratically elected officials not only violates
their rights to political association and participation, and freedom of
expression, but also interferes with the rights of constituents who voted
for them and whom they serve in office.
The move against the national pro-Kurdish party, Peoples’ Democratic
Party (HDP), and its regional sister party, Democratic Regions Party (DBP),
comes in the lead up to an April 16, 2017 constitutional referendum on an
amendment that would transform Turkey from its traditional
parliamentary political system to a presidential one, leading to a
concentration of power in the office of the president. The proposal has
been widely criticized for lacking adequate checks and balances to protect
human rights and rule of law against misuse of power by the office of the
president. Both parties oppose such an expansion of presidential powers.
“It’s deeply damaging to Turkey’s democracy that the government is
locking up the leaders and MPs of an opposition party that received five
million votes in the last election,” said Hugh Williamson, Europe and
Central Asia director at Human Rights Watch, “The fact that the curbs
come during a vital national debate about the country’s future is doubly
disturbing.”
Selahattin Demirtaş and Figen Yüksekdağ, the co-leaders of HDP, and 11
of its other parliament members are in jail facing terrorism charges.
Yüksekdağ was stripped of her seat in February and subsequently of her
party membership after an earlier terrorism propaganda conviction was
upheld. In Turkey’s southeast, the government has taken control of 82
municipalities won by the DBP and suspended their democratically elected
co-mayors under suspicion of terrorism offenses, with 90 of them jailed
pending trial.
The jailing of the parliament members is possible because of a temporary
constitutional change, approved by parliament in May 2016, that lifted the
parliamentary immunity of 154 members under investigation at that time
for criminal offenses – 55 are HDP members. The change does not apply
to members investigated after the May vote was taken, who retain their
immunity as long as they stay in office.
The one-time removal of immunity has been criticized by the Council of
Europe’s Venice Commission, which advises on constitutional matters, the
Council of Europe Commissioner for Human Rights, and the Parliamentary
Assembly of the Council of Europe.
In the period before the immunity vote, there was a sharp increase in
applications by prosecutors to investigate HDP members of parliament,
with almost 152 applications in the month before the vote alone.
Police detained Demirtaş and Yüksekdağ and the deputy chair of the
party’s parliamentary group, İdris Baluken, on November 4, 2016, as well
as six other parliament members – Nursel Aydoğan, Gülser Yıldırım, Leyla
Birlik, Selma Irmak, Ferhat Encü, and Abdullah Zeydan. They were
brought before courts and sent to pretrial detention the same day.
Nihat Akdoğan, another member, was detained and jailed three days later.
In the following months four more parliament members were jailed –
Ayhan Bilgen, the party spokesman, Meral Danış Beştaş, a Parliamentary
constitution commission member, Besime Konca, and Çağlar Demirel. All
have since been indicted on terrorism charges. Other HDP parliament
members were detained and released on probation, with Leyla Birlik
released from prison on January 4 at her first trial hearing.
How can it be acceptable in a democracy for opposition leaders to be in
jail?
İdris B luken
The jailing of the party leaders and members of parliament constitutes an
alarming interference with the party’s parliamentary work and its right to
organize its campaign in advance of the referendum, Human Rights Watch
said. It is reminiscent of the situation in 1994 when the immunity of
Democracy Party (DEP) members of parliament was lifted and Leyla Zana,
Orhan Doğan, Hatip Dicle, and Selim Sadak were jailed days later on
terrorism charges, spending a decade in jail. They were convicted of
membership of an armed group in a trial the European Court of Human
Rights ruled was unfair and violated their rights.
The government has used powers under the state of emergency adopted
following the July 2016 attempted coup to take direct control of
municipalities and remove elected mayors. A September 1 decree (no.
674) amended the Law on Municipalities to permit the takeover of
municipalities suspected of supporting terrorism. Mayors in 82 of the 103
municipalities controlled by the DBP have been suspended from office on
alleged suspicion of terrorist offenses and the municipalities taken over by
government-appointed provincial authorities. Mayors from other parties
were removed in four other municipalities but in each case the authorities
allowed other elected local representatives to take over their duties.
Thousands of other members of both pro-Kurdish parties have been
arrested. The HDP informed Human Rights Watch that since the July 2016
attempted coup in Turkey, 5,471 of its party officials, including heads of
provincial and district branches, had been detained, with 1,482 sent to
pretrial detention. The BDP sister party told Human Rights Watch that
3,547 of its party officials had been placed in pretrial detention since July
2015. The arrests have undermined the ability of parties to conduct a
campaign over the upcoming referendum, officials from both parties say.
The actions of the authorities against democratically elected officials are
counter to Turkey’s responsibilities under international and regional
human rights law, including the right to political participation, the right to
free elections, the right to freedom of expression, and the rights to
freedom of association and assembly under the International Covenant on
Civil and Political Rights and the European Convention on Human Rights.
The April referendum will take place in a repressive climate in which
Turkey’s independent media have been silenced and 148 journalists and
media workers remain in jail, the majority incarcerated since the coup and
not yet indicted for any crime. A state of emergency, which the
government has extended at three-month intervals after the coup, is
expected to be prolonged once again when it comes up for possible
renewal on April 19, after the referendum.
“The government’s crackdown on pro-Kurdish parties is robbing millions of
voters of their parliamentary representatives, and in a vast swathe of the
eastern and southeastern parts of the country it is robbing voters of their
local representatives as well,” Williamson said.
Lifting the Immunity of Parliament Members
The May 20, 2016, parliamentary vote on the constitutional amendment
lifted the immunity of 154 members of parliament who had ongoing
criminal investigation files against them. The amendment temporarily
suspended article 83/2 of Turkey’s constitution, lifting its prohibition on
the criminal detention, interrogation, arrest, or prosecution of a member
of parliament unless the parliament decides otherwise through an
individualized process.
While the measure covered members from all parties, who are otherwise
immune from criminal investigation while they hold elected office, it
disproportionately affected the HDP. This was made clear in the general
explanation accompanying the motion to suspend the article of the
constitution:
While Turkey is undertaking its greatest and most comprehensive fight
against terrorism, the statements of certain deputies constituting
emotional and moral support to terrorism, the de facto support and
assistance of certain deputies to terrorists and the calls for violence by
certain deputies cause public outrage. The Turkish public believes that
certain deputies, who above all support terrorism and terrorists and call
for violence, are exploiting parliamentary immunity, and requests that the
Assembly allow the prosecution of those who take such actions. The
Assembly cannot be considered to remain silent upon such a request.
Many members of parliament and political party officials request that the
immunity files be dealt with and that immunity be lifted.
The fact that other members of parliament retain their immunity in
relation to any future criminal investigation underscores the differential
treatment of the affected members.
In a July 28, 2015 speech and subsequent speeches made over the
months before the government introduced the bill, President Recep Tayyip
Erdoğan had suggested lifting the parliamentary immunity of the HDP MPs,
saying on several occasions that he saw prosecuting them as an
alternative to closing down their party. The European Court of Human
Rights had repeatedly found that closing down political parties – a
common practice in Turkey – violated the right to association under article
11 of the European Convention.
Lawyers for the HDP told Human Rights Watch that in the months
preceding the May 2016 vote, there was a dramatic rise in the number of
applications from prosecutors for criminal investigations against HDP
members of parliament. The potential offenses included spreading
terrorist propaganda, membership in an armed organization, insulting the
state, insulting the president, and fomenting public enmity.
December 15, 2016 Report
Silencin
Turke ’s Medi
The Government’s Deepening Assault on Critical Journalism


Download the full report
Raporu Türkçe olarak indirin - (Turkish)
While there had been 182 such applications against MPs from pro-Kurdish
parties over the eight-year period from 2007 to December 24, 2015, 328
were filed in the five-month period between December 2015 and May
2016, 152 of them in the month after the government submitted the
amendment and before the final vote on May 20. A total of 510
applications were filed against HDP members, seeking prosecution for 645
offenses, compared with 294 applications for the three other parties in
parliament combined.
The amendment lifted the immunity of 55 of the 59 HDP members, 59 of
134 members from the main opposition Republican People’s Party (CHP),
29 of 316 from the ruling Justice and Development Party (AKP), 10 of 40
from the opposition Nationalist Action Party (MHP), and one independent.
The Constitutional Court rejected an appeal against the constitutional
amendment by the HDP and some CHP members. The HDP and individual
MPs from the party have since taken cases to the European Court of
Human Rights.
The lifting of parliament members’ immunity was criticized by the Council
of Europe’s constitutional advisory body, the Venice Commission, by the
Commissioner for Human Rights of the Council of Europe, and by the
Monitoring Committee of the Parliamentary Assembly of the Council of
Europe, which stated in a June 2016 resolution on “the functioning of
democratic institutions in Turkey”:
Even though MPs from all political groups are concerned, the
Assembly notes with concern that this decision disproportionately
affects the opposition parties, in particular the People’s Democratic
Party, some of whose members are facing terrorism-related charges
for statements they have made.
In the Venice Commission’s comprehensive Opinion on the suspension of
the second paragraph of article 83 of the constitution (parliamentary
inviolability), adopted by the Commission at its 108th Plenary Session
(14-15 October 2016), the body concluded:
…the inviolability of these Members of Parliament should be restored.
The Venice Commission is of the opinion that, in the current
situation in Turkey, parliamentary inviolability is an essential
guarantee for the functioning of parliament. The Turkish Grand
National Assembly, acting as the constituent power, confirmed this
by maintaining inviolability for future cases. The current situation in
the Turkish Judiciary makes this the worst possible moment to
abolish inviolability.
The Venice Commission went on to criticize the way in which the immunity
was lifted against particular members of parliament as a violation of the
principle of equality:
80. The constitutional amendment [motion] of 12 April 2016 was an
ad hoc, “one shot” ad homines measure directed against 139
individual deputies for cases that were already pending before the
Assembly. Acting as the constituent power, the Grand National
Assembly maintained the regime of immunity as established in
Articles 83 and 85 of the Constitution for the future but derogated
from this regime for specific cases concerning identifiable individuals
while using general language. This is a misuse of the constitutional
amendment procedure.
81. The argument that dealing one by one with the cases against
these deputies would have taken too long and would have unduly
burdened the agenda of the Grand National Assembly is not
convincing. Instead of simplifying the procedure of lifting immunity,
the complex system was maintained but it was derogated for 139
deputies. The heavy workload of the Grand National Assembly does
not justify singling out the cases relating to these deputies from all
other cases brought before it before and after the adoption of the
Amendment. This violates the principle of equality. In the opinion of
the Commission, the system of parliamentary immunity in Turkey
should not be weakened, but reinforced, in particular in order to
ensure the freedom of speech of Members of Parliament.
Jailing Members of Parliament Pending Trial
At the time the Venice Commission issued its opinion, the full impact of
lifting the immunity was not known. The arrests and detention of HDP
members of parliament and party leaders began three weeks after the
Commission’s report was published. No member of parliament from any
other party has been jailed, although prosecutors questioned some others
whose immunity was lifted.
On February 21, parliament stripped Yüksekdağ of her parliamentary seat
after it was notified by the government that, on September 22, 2016, the
Court of Cassation had upheld her conviction for “spreading terrorist
propaganda” on the grounds that in November 2013, she attended a
militant’s funeral at which some crowd members shouted slogans.
The government asked the general assembly of the parliament to revoke
Yüksekdağ’s parliamentary seat based on her conviction for a terrorism
offense, grounds for losing the right to be elected to a parliamentary seat
under the Constitution (article 76). On March 9, the chief prosecutor of
the Court of Cassation notified the HDP that the conviction dissolved
Yüksekdağ’s party membership. Both steps have been heavily criticized by
the HDP on two grounds. Firstly, the case for which Yüksekdağ received
the conviction was reportedly not included among those cases prosecutors
had submitted for the lifting of immunity. Secondly, the chief prosecutor
of the Court of Cassation has no legally assigned role in communicating
dissolution of party membership. For these reasons, the HDP argues that
Yüksekdağ has been subjected to harsh and differential treatment.
In a February 2017 Memorandum on Freedom of Expression and Media
Freedom in Turkey, Council of Europe Commissioner for Human Rights Nils
Muiznieks strongly condemned the May 2016 lifting of immunity and
commented on the implications of jailing HDP MPs:
In the current climate, the Commissioner considers that the lifting of the
immunities of MPs and their subsequent arrest and detention not only
disenfranchised millions of voters, but sent an extremely dangerous and
chilling message to the entire Turkish population, and significantly
reduced the scope of democratic debate, including on human rights.
Criminal Prosecution of Parliament Members
Human Rights Watch has examined the criminal indictments against 11
HDP members of parliament and decisions to detain them pending trial.
The evidence cited in the indictments consists mainly of political speeches
rather than any conduct that could reasonably support charges of
membership of an armed organization or separatism. The indictments
charge them with offenses punishable with prison sentences amounting to
hundreds of years. A Human Rights Watch representative spoke to İdris
Baluken during a brief period when he was free and observed a Diyarbakır
trial hearing against Çağlar Demirel, at which the court extended her
detention. Both are members of parliament from Diyarbakır.
Selahattin Demirtaş, the HDP co-leader and member of parliament for
Istanbul, was detained on November 4, 2016, and placed in pretrial
detention pending a first trial hearing on April 26. The 500-page
indictment against him, issued on January 11, charges him with being a
leading member of the armed Kurdistan Workers’ Party (PKK/KCK),
spreading terrorist propaganda, praising crimes and criminals, inciting
enmity among the population, inciting the population not to obey laws,
organizing, participating in, and provoking unauthorized demonstrations,
and inciting the population to commit crimes. If convicted, he could face a
142-year prison sentence.
While much of the indictment is taken up with an account of the history of
the armed PKK/KCK and the alleged structure of the organization, the
evidence cited against Demirtaş consists mainly of his speeches. In
addition, many pages of transcripts of wiretapped calls and intercepted
conversations are used as evidence to suggest Demirtaş’s association with
a non-governmental platform in Diyarbakır called the Democratic Society
Congress, which the prosecutor alleges is part of the PKK/KCK, though
none of the information seems to point to anything approaching criminal
activity.
The evidence also includes a public statement by the HDP on October 6,
2014, calling for protests against the Turkish government’s approach to
the Islamic State (also known as ISIS) assault on the northern Syrian
town of Kobane. The prosecutor describes this statement as incitement to
armed insurrection, although the statement did not call for violent protest.
The indictment lists in detail the consequences of these protests, which
left up to 50 dead in towns throughout the southeast and widespread
destruction of property. While the authorities have a duty to investigate
circumstances in which these deaths and other criminal activities occurred,
with a view to identifying those responsible and bringing them to justice,
there is no evidence that the violence was the result of the HDP call for
protest or that the party could have reasonably been expected to foresee
the violent events that would unfold. Human Rights Watch furthermore
notes that days after the October 6-8 incidents the HDP tabled a motion
for a parliamentary inquiry into the circumstances in which the deaths
occurred but that this was turned down by the ruling party and the
opposition MHP.
Demirtaş has many other ongoing cases against him for political speeches
outlined in separate indictments but he was not sent to pretrial detention
on the basis of those charges.
In its opinion on the lifting of immunity, the Venice Commission raised
particular concerns about the fact that a large number of the investigation
files against parliamentarians concerned their political speeches:
… most of the files concerned by this abrogation relate to freedom of
expression of Members of Parliament. Freedom of expression of Members
of Parliament is an essential part of democracy. Their freedom of speech
has to be a wide one and should be protected also when they speak
outside Parliament. The non-violent pursuit of non-violent political goals
such as regional autonomy cannot be the subject of criminal prosecution.
Expression that annoys (speech directed against the President, public
officials, the Nation, the Republic etc.) must be tolerated in general but
especially when it is uttered by Members of Parliament. Restrictions of the
freedom of expression have to be narrowly construed. Only speech that
calls for violence or directly supports the perpetrators of violence can lead
to criminal prosecution. The case-law of the European Court of Human
Rights shows that Turkey has a problem with safeguarding freedom of
expression, not least with respect to cases considered as propaganda for
terrorism. This is partly due to the fact that, as explained in the Opinion
CDL-AD(2016)002 on Articles 216, 299, 301 and 314 of the Penal Code of
Turkey of March 2016, the scope of several provisions of the Penal Code is
too wide. This endangers freedom of expression in general but notably
also freedom of expression of members of the National Assembly.
Charges similar to those against Demirtaş are also levelled against other
jailed HDP members of parliament including charges holding them
responsible for the Kobane protests.
Human Rights Watch spoke to İdris Baluken on February 14. He had been
released on bail on January 30 but was detained again on February 21.
The indictment against Baluken charges him with membership of the PKK,
spreading terrorist propaganda, joining unauthorized demonstrations and
failing to disperse, and attempting to destroy the integrity of the state. If
convicted, he faces a possible sentence of life imprisonment without
parole. The evidence against him consists of five speeches, and
attendance at three demonstrations the prosecutor argues were ordered
by the PKK/KCK and two funerals of militants.
He described the major constraints preventing the HDP from mounting a
serious political campaign ahead of the referendum:
We are in a referendum period and are a parliamentary opposition party
with our party leaders in prison. The constitutional amendments that will
be voted on in the April referendum are not legitimate because we have
been unable to use our lawful powers and authority as part of the
parliamentary opposition which is a fundamental principle in a democratic
country. When you think too that over 70 mayors and thousands of our
party officials and members are jailed, and that under the state of
emergency there is a crackdown on the media and civil society, in such a
climate any legitimacy in discussing changing the constitution is gone.
How can it be acceptable in a democracy for opposition leaders to be in
jail?
He described his prison conditions:
I was held in solitary confinement for almost three months. In three
months on only three occasions was I allowed to meet with other
prisoners, once with the co-mayor of Diyarbakır Fırat Anlı, once with the
co-mayor of Dersim Mehmet Ali Bul, and once with the two of them
together
Government Takeover of Municipalities; Suspension, Jailing of
Elected Mayors
Under the state of emergency, the council of ministers headed by the
president can govern by emergency decree as well as through the regular
legislative process. Nineteen decrees issued from July 23, 2016 onward
included administrative decisions (such as dismissing public officials and
closing associations and media outlets and changes to many laws without
a requirement for prior parliamentary scrutiny). Turkey’s constitutional
court has yet to rule on the content of these decrees for their compliance
with the constitution.
Decree no. 674, on September 1, 2016, amended the Law on
Municipalities (articles 45, 57) to allow provincial governors, appointed by
the interior minister and the president, to take direct control of
municipalities suspected of supporting terrorism or whose mayors had
been suspended on the same ground. In the media, the government
appointee in place of the mayor – typically a district governor (kaymakam)
and in the case of greater municipalities the governor (vali) – is widely
referred to as a “trustee” (kayyum). The term is in fact a misnomer and
legally applies only to private companies and not to public bodies such as
municipalities.
On September 11, the Interior Ministry announced the takeover of 28
municipalities, 24 controlled by the DBP and accused of supporting the
PKK. Four others were accused of supporting the alleged Fethullahist
Terrorist Organization (FETÖ) – three controlled by the ruling AKP and one
by the opposition MHP. In all the DBP municipalities, Ankara-appointed
district governors serving in the provinces took over in place of mayors. In
the four others, existing elected members of the municipal council
replaced the mayors, preserving local democratic accountability.
Decree no. 674 signalled the beginning of a process expressly targeting
the municipalities of the southeast and eastern regions where the DBP had
won 103 in the 2014 local elections. By March 6, the government had
ordered the suspension of mayors from 82 of these 103 municipalities,
including larger towns and cities such as Diyarbakır, Mardin, and Van, and
their takeover by Ankara-appointed provincial governors and district
governors.
The circumstances of the removal and replacement of elected mayors
varied. Some were suspended from office, detained and placed in pretrial
detention on suspicion of committing offenses punishable under terrorism
laws, and immediately replaced by government appointees. Others were
suspended, replaced, and then later detained. A total of 90 co-mayors are
in pretrial detention pending trial on terrorism charges. According to the
DBP, after the government assumed control of the DBP municipalities, in
every province many municipality-run community facilities, including
women’s centers offering support to victims of domestic violence, crèches,
and cultural centers were closed down without explanation.
The initial suspension of elected mayors is in theory a temporary measure.
Mayors do not have immunity from criminal prosecution, and if they are
convicted under terrorism laws, and the Court of Cassation upholds the
conviction, under article 53 of the Penal Code they would automatically
lose their right to hold elected office as mayors. No mayor elected in the
March 2014 local elections has yet received a final sentence.
Human Rights Watch spoke to two mayors, one of whom had been
suspended and the other suspended, jailed, and then released, and to the
lawyers of two others suspended and jailed.
Ahmet Türk, 74, a well-known figure in political life and in the Kurdish
political movement and a former parliament member, was elected comayor of the Mardin greater municipality in March 2014 by 52 percent of
the vote. Following his removal on November 16, 2016, the Mardin
governor was appointed on November 18 to run the municipality. Türk
was detained on November 21 and placed in pretrial detention on
November 24. He was released on February 3 and has not yet been
indicted for any crime. He spoke to Human Rights Watch on February 15:
This has not been a legal process. The decision to appoint a trustee to
Mardin greater municipality was an entirely political decision connected
with the referendum and because of the Kurds being involved in the
Middle East situation. The authorities concocted thousands of crimes
against us. There is no indictment yet in my case. When they questioned
us they claimed we gave money to the PKK, but the only money transfers
we made were the salaries of the municipal workers.
We had anyway been inspected four times by the prime ministry
inspectorate. In fact there was some kind of inspection every two months.
They never found anything. But look at the allegations we now face –
crimes such as abusing our position, insulting the state, aiding terrorism,
funding terrorism.
After the takeover of the municipality, up to 200 public officials working
there have been dismissed, 470 if you count the districts of Mardin as well.
The takeover of municipalities in our region by trustees is about
suppressing their ideas, politics and their identity. We are accused of
embracing the PKK, of being the PKK and other invented crimes. This is a
typical policy aimed at suppressing us.
He described his prison conditions:
I was held in Silivri prison for 50 days and Elazığ prison for 23 days.
Because I have a pacemaker they didn’t hold me in a cell alone as they
did for others. In Elazığ prison my meetings with my lawyers were filmed
and recorded and a prison guard was present. I couldn’t tell if they
recorded my conversations with lawyers in Silivri prison where many other
prisoners’ meetings with their lawyers were filmed – especially those of
the Gülenist prisoners.
Co-mayors of the greater Diyarbakır municipality, Gültan Kışanak and
Fırat Anlı, elected with 55 percent of the vote in March 2014, have both
been in pretrial detention since October 30, 2016. The Interior Ministry
suspended their functions a day after their arrest and on November 1 the
district governor of Etimesgut, a district of Ankara, was appointed to
replace them. He has not convened the municipal council even once since
his appointment.
Gültan Kışanak is held in Kandıra F type prison in Kocaeli province in
western Turkey. A November 11, 2016 indictment charges Kışanak with
41 counts of spreading terrorist propaganda, joining unauthorized
demonstrations, and being a leading member of an armed terrorist
organization. If convicted Kışanak faces a possible 230-year prison
sentence. The indictment, which Human Rights Watch has seen, focuses
at length on her alleged links with the Democratic Society Congress
encompassing many civic groups, which the court contends is part of the
PKK/KCK. The indictment also cites numerous political speeches. Because
the municipality provides funeral vehicles for transporting the dead to
their place of burial, Kışanak is held responsible for the fact that the
coffins of armed militants transported in municipal vehicles bore PKK
symbols and flags. There is no evidence in the indictment against Kışanak
that could conceivably support the accusation that she is a leading
member or member of an armed organization or that she has committed
any act that could reasonably be described as terrorism.
Fırat Anlı, the Diyarbakir co-mayor, is in prison in Elazığ. The indictment,
which Human Rights Watch has seen, includes charges similar to those
against Kışanak, including the charge of spreading terrorist propaganda
for speeches and providing funeral vehicles carrying the bodies of armed
militants. He is also charged with the killing of a soldier during an armed
clash on the basis of evidence that suggests he visited the village where it
happened. Anlı’s lawyers, however, told Human Rights Watch that there
was no conceivable connection between his visit and the armed clash in
November 2015, since his visit to the location was in 2014, a year before
the clash. He faces a possible 121-year prison sentence if convicted.
Zuhal Tekiner was co-mayor of the municipality of Silvan in Diyarbakır
province until she was replaced by the district governor on September 11,
2016. Silvan is one of the 28 municipalities to be taken over under decree
no. 674. Tekiner had previously been a member of the council and deputy
mayor and was selected as co-mayor after the elected mayor, Yüksel
Bodakçı, was jailed in August 2015 following a news conference, at which
a declaration of “self governance” (öz yönetim), seeking to assert greater
autonomy in how local government operates, was made. Bodakçı was
released in March 2016, but Tekiner continued to act as co-mayor. She
told Human Rights Watch about the day the authorities took over the
Silvan municipality:
Police entered the municipality on September 11 at 7 a.m., searched the
building, took away our computers and documents. We were not in the
building at the time. I went straight to our party provincial headquarters
in Diyarbakır city and we held a press conference rejecting what was
happening. Then I returned to Silvan and we set up a crisis desk in a café.
There are dozens of investigations against me for a range of alleged
offenses such as holding us responsible for putting up gravestones for
militants with symbols on them connected with the PKK though they were
there for many years before we were even in office and the municipality in
any case is not responsible for the matter of gravestones. I am also
accused of renting out shops owned by the municipality at low rents, of
making propaganda at funerals of militants, for an interview with a
journalist, for things I shared on social media. I have 10 ongoing trials,
was acquitted in three other cases. Inspectors conducted inspections of
the municipality dozens of times and found nothing concrete in those
inspections.
After the trustee took over, various municipal services such as the
women’s center and the crèche were closed down. Seventy-three people
were fired from the municipality and others were taken on in their place,
mostly people with connections to the AKP or Hüda Par [an Islamist
political party]. People in Silvan pity us for what happened but it’s them
that suffered. Just think, you choose your local municipal representatives
and then your vote doesn’t count for anything. I am a voter too and I find
it impossible to accept. Fear is everywhere and people have come to fear
their own neighbours in this oppressive political climate.
https://www.hrw.org/news/2017/03/20/turkey-crackdown-kurdishopposition
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Paris : Projection du documentaire Resident
Forever
Agenda - Paris : Projection du documentaire Resident Forever Collectif VAN - www.collectifvan.org - Jean Douchet et Jackie
Raynal présenteront et animeront la première séance du film
Resident Forever de Lyang Kim, le 22 mars à 13h au Cinéma St
André des Arts. Venez découvrir ce film poétique et poignant qui
montre les frontières dans le Caucase, et leurs habitants stoïques
malgré la pression du conflit armé. Née pendant la guerre du HautKarabagh dans un village frontalier de l'Arménie, Maria nous guide
au long des frontières de son pays. Dans de splendides paysages,
la menace du conflit et la tension sont permanentes. Comment ces
habitants vivent-ils avec la peur ? Rester ou partir ?
1ère séance de Resident Forever
mercredi 22 mars à 13:00 - 15:00
Cinéma le Saint-Andre des Arts
30, rue Saint-Andre des Arts, 75006 Paris
Jean Douchet et Jackie Raynal présenteront et animeront la première
séance du film RESIDENT FOREVER de Lyang Kim, le 22 mars à 13h au
Cinéma St André des Arts. Venez découvrir ce film poétique et poignant
qui montre les frontières dans le Caucase, et leurs habitants stoïques
malgré la pression du conflit armé.
"J'ai trouvé le film d'une grande sensibilité et d'une grande beauté. Je l'ai
ressenti comme l'évidence d'un conflit entre les frontières que trace la
nature qui offre aux humains la possibilité heureuse de s'accomplir et
celles que ces mêmes humains établissent entre eux pour se détruire."
Jean Douchet
En savoir plus :
https://web.facebook.com/events/441581726173462/?active_tab=about
---------------------------------Date de sortie : 22 mars 2017 (1h 29min)
De Lyang Kim
Genre: Documentaire
Nationalités : français, sud-coréen, arménien
Synopsis et détails
Née pendant la guerre du Haut-Karabagh dans un village frontalier de
l'Arménie, Maria nous guide au long des frontières de son pays. Dans de
splendides paysages, la menace du conflit et la tension sont permanentes.
Comment ces habitants vivent-ils avec la peur ? Rester ou partir ?
Resident Forever Bande-annonce
Resident Forever
Resident Forever Bande-annonce VO
Allocine.fr - Resident Forever
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=252427.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95905
Agenda - Paris : Conférence du Salon, L'Arménien de
Clément Lépidis
Agenda - Paris : Conférence du Salon, L'Arménien de Clément
Lépidis - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre du
cycle "Conférence du Salon", vous êtes invités mercredi 29 mars
2017, à partir de 20h30, dans le salon de la Maison des Étudiants
arméniens de la Cité Universitaire (Paris XIV), à une rencontre
autour de L'Arménien de Clément Lépidis, paru en 1973. Ce roman,
réédité par Desmos, est l'une des rares oeuvres à inscrire le récit
de l'installation d'un Arménien de Turquie en France dans l'histoire
d'un quartier de Paris, Belleville, et d'une époque cruciale : celle
des années 30 et de l'Occupation. Entrée libre.
Publié le 20 mars 2017
Conférence du Salon
Rencontre autour de L'Arménien de Clément Lépidis (Éditions
Desmo)
avec Yannis Mavroeidakos, libraire-éditeur
et
Richard Tchélébidès, fils de l'auteur
Soirée animée par Gérard Malkassian
Mercredi 29 mars 2017 à 20h30
Entrée libre
Salon de la Maison des Étudiants arméniens de la Cité
Universitaire
57 Boulevard Jourdan
75014 Paris, France
Métro Porte d'Orléans ou RER B Cité Universitaire
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95927
Agenda - Soutenir l’Arts kh en 2017 : priorités et
défis pour la diaspora
Agenda - Soutenir l’Arts kh en 2017 : priorités et défis pour la
diaspora - Collectif VAN - www.collectifvan.org - ’ONG
ONEAr eni et l’UGAB vous invitent à une con érence sur l
mobilisation de la société civile et des acteurs de la diaspora en
faveur de popul tion de l’Arts kh en 2017, un n près l
uerre
de 4 jours d’ vril 2016 le 7 vril pour discuter et p rticiper à l
réflexion sur les priorités et les défis de l'avenir, et pour en
apprendre plus sur les actions concrètes et les projets menés
actuelle ent pour l’Arts kh.
Publié le 17 mars 2017
UGAB Paris
118 rue de Courcelles, 75017 Paris
vendredi 7 avril à 19:00 - 21:00
“Soutenir l’Arts kh en 2017 : priorités et dé is pour l
r énienne”
di spor
L’ONG ONEArmenia et l’UGAB vous invitent à une conférence sur la
mobilisation de la société civile et des acteurs de la diaspora en faveur de
population de l’Artsakh en 2017, un an après la guerre de 4 jours d’avril
2016.
Rejoignez-nous le 7 avril pour discuter et participer à la réflexion sur les
priorités et les défis de l'avenir, et pour en apprendre plus sur les actions
concrètes et les projets menés actuellement pour l’Artsakh.
La conférence sera suivie par la présentation de la campagne de levée de
fonds “Déminons l’Artsakh” de ONEArmenia*.
Au programme:
- Discours de M. Hovhannes Guevorkian, représentant permanent de
la République du Haut-Karabagh en France, sur la situation actuelle au
front et les conséquences de la guerre d’avril dernier ;
- Présentation de M. Nicolas Tavitian, le directeur de l’UGAB Europe,
sur la campagne européenne de l’UGAB pour un soutien de l’Europe à la
population du Karabakh
- Présentation de Bella Shakhnazaryan, analyste sur l’espace postsoviétique, des différentes initiatives de crowdfunding pour soutenir
l’Artsakh l’an dernier, en Arménie et en diaspora ;
- Pour finir, Artem Asryan et Bella Shakhnazaryan, ambassadeurs pour
l’ONG ONEArmenia, présenteront le projet « é inons l’Arts kh » en
partenariat avec Halo Trust.
Inscription obligatoire jusqu’ u 3
[email protected]
vril p r
il à
Possibilité de faire un don sur place pour “Déminons l’Artsakh” : espèces,
chèque, don en ligne.
* Depuis 1995, 370 accidents civils dûs à des mines antipersonnel ont eu
lieu en Artsakh ; un tiers de ces victimes sont des enfants. Compte tenu
de la petite population de l’Artsakh, c’est un des taux les plus élevés au
monde, selon les chiffres de l’organisation Halo Trust, une organisation
non gouvernementale qui enlève les mines restées depuis les guerres à
travers le monde entier. Faites un don en ligne pour “Déminons l’Artsakh” :
https://onearmenia.org/campaign
En savoir plus : https://web.facebook.com/events/868713779946525/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95911
Agenda - Décines/double exposition de Maurice
Cuquel (RSF)
Expos: Maurice Cuquel (RSF) “À l’o
re de l
é oire
r énienne” et “Ar énie terre de résilience” - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le CNMA est heureux de vous présenter
une double exposition de Maurice Cuquel(Reporters sans
frontières) "À l’o
re de l
é oire r énienne" et "Ar énie : l
résilience en héritage" du 31 mars au 28 avril 2017 à l’occ sion du
mois commémoratif du génocide des Arméniens. Un regard sur le
souvenir de 1915 et un autre sur la société arménienne
contemporaine par un observateur empathique. Vernissage le
vendredi 31/03 à 20h00 avec en clôture,"Musique et poésie
d'Arménie" avec Lilith Guégamian et Saté Khachatryan. Un voyage
en mots et en musique. Entrée libre (Centre National de la
Mémoire Arménienne, 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines).
Centre National de la Mémoire Arménienne
Expos photo : M urice Cuquel, “À l’o
re de l
é oire
r énienne” et “Ar énie terre de résilience” du 31
rs
avril 2017
u 28
Le CNMA est heureux de vous présenter une double exposition de Maurice
Cuquel(Reporters sans frontières) à l’occasion du mois commémoratif du
génocide des Arméniens.
Un regard sur le souvenir de 1915 et un autre sur la société arménienne
contemporaine par un observateur empathique.
Vernissage le vendredi 31/03 à 20h00 avec en clôture,"Musique et
poésie d'Arménie" avec Lilith Guégamian et Saté Khachatryan. Un
voyage en mots et en musique. Entrée libre.
Centre National de la Mémoire Arménienne,
32 rue du 24 avril 1915,
69150 Décines
À l’ombre de la mémoire arménienne
Poser son regard sur celui d’un autre. Plonger dans sa mémoire et fixer les
instants de recueillement centenaire d’un peuple d’orient.
Cent ans après, les vivants d’aujourd’hui se rassemblent. En ce mois
d’avril 2015, Erevan, capitale de l’Arménie, si grise en hiver s’orne d’un
violet vif, couleur du myosotis. La fleur de mémoire, symbole des
commémorations, fleurit au printemps.
1915 – 2015. Face aux ombres du passé, le regard se pose, s’éteint et
devient silencieux. Comment témoigner de ces fantômes de la mémoire
qui hantent les descendants de rescapés ? Comment faire exister cette
sourde tragédie qui pèse sur l’Arménie d’aujourd’hui ?
Maurice Cuquel, par ses photos, s’inscrit dans la continuité de tous ceux et
celles qui ont voulu témoigner, raconter, alerter. Non comme rescapé ou
survivant, mais comme témoin lucide d’un regard porté sur un présent qui
se souvient. Attentif aux fragilités et fractures d’une société arménienne
piégée dans son passé et recluse dans une identité survivante des crimes
et des atrocités. Aux carrefours d’une langue et d’une église millénaires, la
famille arménienne commémore son arménité blessée.
Té
oi ner donc
D’un souvenir collectif, de celui d’un peuple qui se recueille. Les images de
Maurice Cuquel, pudiques et respectueuses, s’inscrivent dans la lignée de
ses précédents travaux sur le centre de torture S21 au Cambodge, qui
nous parle de ces peuples meurtris par l’histoire, en quête de
reconnaissance et d’espérance. Un regard aiguisé et proche, dévoilant les
ombres et reflets du teint triste de l’Arménie d’aujourd’hui mais laissant
aussi entrevoir les instants de dignité éphémère d’un peuple éternel.
Par son travail, Maurice Cuquel nous dévoile ce qui fait lien et constitue les
racines de l’identité mémorielle arménienne. Il livre surtout un
témoignage universel à tous ceux et celles pour qui le devoir de mémoire
contribue à fonder notre commune humanité.
Guillaume De Chazournes
Arménie : la résilience en héritage
En parcourant les images de cette Arménie d’aujourd’hui, on découvre les
visages, les ombres et les mouvements d’une société tiraillée entre un
héritage traumatique et une modernité parfois subie, rarement choisie.
Cette tension entre un présent brutal et un avenir incertain, où se côtoient
dans un même univers les imposantes limousines noires et les vieilles
Lada du passé soviétique. Deux mondes qui s’ignorent dans un même
pays contraint à l’unité.
L’Arménie d’aujourd’hui nous dit l’attente et l’espérance. Celle qui
l’autoriserait enfin à décider de son propre chemin, sans subir les intérêts
de ses puissants voisins ou de ses oligarques contemporains. Un pays qui
parviendrait à sortir de l’enfermement pour choisir enfin le destin de ses
habitants.
Car entre ces murs de gris, ces mémoires douloureuses et ces regards
anxieux, les photos de Maurice Cuquel nous révèlent les scènes de vie et
la poésie du quotidien à Erevan. Ni fatalisme ni résignation dans le
présent de ce peuple déjà millénaire. Derrière les lignes et les cassures
des paysages urbains de la grande métropole se laissent entrevoir les
espaces de mouvement et de lumière résonnants avec l’espérance et la
profonde détermination des arméniens d’aujourd’hui.
Comme cette dame aux bras levés face à l’immensité du mont Ararat, ces
images nous plongent dès le début dans l’intime complainte et les
tensions violentes traversant une société en pleine mutation. En quête de
la résilience de ceux qui n’oublient pas mais qui avancent, le quotidien de
l’Arménie semble porté par l’écho des mots du poète Paul Valéry : « Le
vent se lève, il faut tenter de vivre. »
Guillaume De Chazournes 2016
http://www.cnma.fr/wordpress/expos-photo-maurice-cuqel-a-lombre-dela-memoire-armenienne-et-armenie-terre-de-resilience-du-31-mars-au28-avril-2017/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95899
Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy
Sarkissian
Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
annonce l'exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit
également la céramiste Annie Ezgulian le samedi 1er et dimanche
2 avril de 14h à 18h30 dans le cadre du Printemps des Arts du 15e
(Atelier (fond de cour, 1er étage à droite), 145 rue Saint Charles,
75015 Paris (code d'entrée 27541).
Exposition
Samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30
Printemps des Arts du 15e
Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la
céramiste Annie Ezgulian .
Rens. : 01 45 75 55 61 pour Raffy et 06 50 71 11 89 pour Annie.
Infos : http://raffysarkissian.wix.com/arts
et
http://www.ceramicattitude.com
Atelier (fond de cour, 1er étage à droite)
145 rue Saint Charles
75015 Paris (code d'entrée 27541)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95759
Agenda - Journée de l
é oire de l’Holocauste :
Expositions et événements en France
Agenda - Journée de l
é oire de l’Holoc uste : Expositions et
événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du r cis e, de l’ ntisé itis e et des énocides udelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
Mémorial de la Shoah
---------------------------------------Expositions et événements en France
Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du r cis e, de l’ ntisé itis e et des énocides udelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
------------------Les Justes de France
Exposition à Marciac
mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017
Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution
dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré
dans la peur et l’indifférence ou la collaboration.
En savoir plus Ici
http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html
------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE
du 19 janvier au 30 octobre 2017
L'exposition
La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un
événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement
est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le
génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence,
erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc
emparée de la Shoah.
C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu
d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande
dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations,
leur pertinence, leur portée et leurs limites.
Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet,
de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il
en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée
franco-belge, des romans graphiques aux mangas.
Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au
Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les
super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence
exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men)
un rescapé de la Shoah.
http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html
http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487
Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service
de la démocratie en Arménie ! »
Collectif VAN - www.collectifvan.org - ’Initi tive « Cito enObservateur », dont le ut princip l est de voriser l’inst ur tion
des principes de liberté, de concurrence et de justice dans
l’institution élector le en Ar énie, décidé de se prép rer
sérieuse ent à l’élection lé isl tive du 2 vril proch in qui ur
une import nce décisive pour le devenir de l’Ar énie. ’Initi tive
“Cito en-O serv teur” est enée p r trois ONG : le Centre AntiCorruption Tr nsp renc Intern tion l, l’Union roit en Europe, et
le Clu de l presse Asp rez, d ns le ut d’ ssurer l surveill nce
des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler
tous les ure ux de vote d’Ar énie, soit près de 2000 ure ux de
votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une
v ste c
p ne de « recrute ent » d’o serv teurs est l ncée de
çon à ssocier à l’Initi tive « Cito en-Observateur » non
seulement un plus large volant de nationaux et de résidents
d’Ar énie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif
VAN diffuse ci-dessous l' ppel de l’Initi tive « Cito enObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention.
« Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! »
’Initi tive « Citoyen-O serv teur » d’Ar
énie
Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des
principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution
électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter.
Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois
ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit
en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la
surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales.
L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil
municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est
intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections
locales.
Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de
contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum
les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs
arméniens.
Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un
exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à
mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux
de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand
nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons
que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des
volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par
nos soins à l’observation électorale.
C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le
savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie.
Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous
les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en
mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il
s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour
peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des
observateurs.
Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de «
recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de
résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora.
Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la
formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à
venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars
de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars),
prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin
au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du
dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux
à trois jours pour participer aux processus post électoraux.*
Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous
engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre
association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et
plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager
en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant :
http://citizenobserver.am/observers/registration
En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au
service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et
deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et
enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos
meilleures et compatriotiques salutations,
es
e
res de l’Initi tive « Cito en-Observateur » :
Centre Anti-Corruption Transparency International
Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive
Club de la presse Asparez
Lèvon Barsèghyan, Président
Union Droit en Europe
Loussiné Hakobyan, Présidente
Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » :
www.citizenobserver.am
Pour nous joindre : [email protected]
* Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en
Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des
volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission
d’observation en elle-même.
http://www.citizenobserver.am/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210
Agenda - P ru : Génocide. An to ie d’un crime et
Genèse du droit international d'Yves Ternon
Agenda - P rution : Génocide. An to ie d’un cri e et Genèse du
droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution
des ouvr es d’Yves Ternon Génocide. An to ie d’un cri e, éd.
Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères
fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.
*******
Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface
d'Annette Becker
Editeur : Armand Colin
Année : 2016
Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print
Description : 14 x 22 cm, 304 pages
Collection : Le temps des idées
Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue
d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques
ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p.
288-292. Index
Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle
ISBN : 9782200614423
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale
apostolique arménienne, Paris
Prix : 23,90 euros
Achat possible sur : Amazon
Présentation
Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la
destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient,
n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été
témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994,
les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse.
Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la
médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un
historien de premier plan sur la question du crime de génocide.
Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question,
est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources
idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux
paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du
peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du
Rwanda.
La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves
Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du
racisme biologique et du crime de génocide.
Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé
dans d’autres formes de violences.
Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure.
Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un
génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides
avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs
d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la
guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et
coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le
génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de
recherche". Première étape de la mise en application du racisme
biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage
des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le
génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)
http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423
----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux
conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016
de Yves Ternon (Auteur)
Détails
ISBN : 9782811114534
Nombre de pages: 480
Hauteur: 215 mm
Largeur: 135 mm
Date de parution: 2016
Date de publication: 18/04/2016
Editeur: Karthala
Prix : 27,00 €
Résumé
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se
situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Description complète
Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit.
Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du
monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles
qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut
ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea
un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un
droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.
Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première
pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de
l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la
guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la
paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les
jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit
naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non
plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières,
les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent
les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit
international.
Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de
guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal
international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter
par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première
Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est
qu’une ébauche.
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration
se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse
et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le
XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe
occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les
Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux
Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).
http://www.karthala.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril
par Téotig
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions
Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre
référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes
arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul.
Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople
pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle
plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole.
Il s’ it ici du docu ent de ré érence sur l r le et l’exécution de
761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du
peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc.
Publié le 22 novembre 2016
Éditions Parenthèses
Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul,
marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane,
un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer
solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig,
écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même
rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion
de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au
lendemain de l’armistice.
Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement
biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés —
écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats,
artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde
partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux
centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée :
« Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la
déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de
Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de
deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag.
Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de
symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution
de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple.
Téotig
Mémorial du 24 avril
Tr duit de l’ r énien p r Alice er V rt ni n et Houri V rj
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016.
ISBN 978-2-86364-300-6
Prix : 23 €
édi n
Éditions Parenthèses
72, cours Julien —13006 Marseille
téléphone : 0 495 081 820
[email protected]
http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984
Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3
militantes kurdes à Paris
Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes
kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le
10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, proté é p r l r ison d’Et t.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier
ét e de l’i
eu le, d ns un petit pp rte ent. Elles ont été
exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une
des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de
l’or nis tion; Fid n o n ét it en ch r e du lo
in du
mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante.
Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs
pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui
lui ont per is d’ét lir des liens entre le suspect nu
MIT, les services secrets turcs."
éro 1 et le
Publié le 07 décembre 2016
Actes sud
Triple assassinat au 147, rue La Fayette
Laure MARCHAND
Solin
Hors collection
Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages
ISBN 978-2-330-06889-9
prix indicatif : 22, 00€
Genre : Essais, Documents
Triple meurtre au 147 rue La Fayette
Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de
l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de
plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la
guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la
branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du
lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune
militante.
Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs,
suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le
bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul
accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à
Paris en décembre 2016.
Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne
réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des
combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est
salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est
recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi
de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs
engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que
Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un «
acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du
terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur.
Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à
des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des
liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs.
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à
Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature
d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse
menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment
soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et
passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes
issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les
convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires
croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du
génocide de 1915.
Editions Belin
Anouche Kunth
Exils arméniens
Du Caucase à Paris
Collection : Contemporaines
Editeur : Belin
Directeur de collection : Henry Rousso
23.00 €
ISBN 978-2-7011-9838-5
"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"
Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus
d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer
irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des
droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de
grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de
l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs
d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes
et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou
inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout
particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés,
leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés
quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.
L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes
en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées
dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où
aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ?
Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les
parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que
reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration
des destinées collectives.
Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS
(Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil,
abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée
des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du
chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire
Mouradian.
http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et ch r ée de cours à Sciences Po
P ris. e présent ouvr e constitue s thèse de doctor t en
science politique,
de Paris.
rill
ent soutenue le 2
j nvier 2011 à l’IEP
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
ire d’Ét t
1. La question du Haut-K r
kh, d’un s ndrô
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence ph sique et souver ineté politique :
filiation
e du n tion lis
ux ori ines d’une
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
euxiè
4.
e p rtie :
uerre et l’Ét t
uerre, épreuve de l’Ét t
r
e
énien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
. F ire l
uerre,
âtir l’ r
ée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’
sence de p ix, «
rder l
poudre
u sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisiè
e p rtie : Tr jectoire d’un Ét t or é d ns le conflit
7. Contr inte et c pit l d ns l’Ar énie en con lit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9.
es représent tions con lictuelles de l’Ét t
r
énien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion :
or e re roidie, l’Ét t
Annexes
Sources et bibliographie
chevé ?
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
déce
re 2010. Elle recense l liste d’événe ents survenus à une
d te donnée, à di érentes époques de l’Histoire, sur les
thé
tiques que l’ ssoci tion suit u quotidien. ’éphé éride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
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Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
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Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
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M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
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"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
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- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
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téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
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83 boulevard Beaumarchais
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Courriel : [email protected]
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