L’opérette est dans le pré
Fantaisie champêtre en plusieurs tableaux
Pièce en 3 actes et 10 tableaux
(environ 1h30 sans entracte)
Distribution
Chanteurs : Sabine Revault d’Allonnes, Agnès Pat’, Jean-Michel Sereni, Jean-Daniel
Senesi
Piano : Aline Piboule
Note d’intention
De belles mélodies comme à l’opéra, une intrigue bien ficelée comme au théâtre, et de la
danse, de l’humour, de l’émotion : si c’est ça l’opérette, c’est le bonheur, non ? Et comme il
est dans le pré - paraît-il, nous y sommes allés… pour le chercher et vous le rapporter !
Alors de quoi s’agit-il précisément ? Edouard et Patricia, couple de parisiens plutôt
intellectuels et avec une différence d’âge certaine -« tiens, tiens… »- débarquent accidentelle-
ment dans la vie de Marcel et Raymonde, jeunes tous les deux malgré leur prénoms un peu
désuets, et installés à la campagne, dans le cadre idyllique de la ferme du « Bel Ebat ».
Evidemment, ils tombent sous le charme de cet univers sans stress -« les dindons, les moutons,
tiens, un âne aussi ! », simple -« un peu trop premier degré quand même ? » et bucolique le
plaisir d’un pique-nique bien arrosé ! ». Le monde de la ville rencontre celui de la campagne
et commence alors une série de quiproquos et de malentendus, qui permettrons aux quatre
protagonistes de confronter leurs visions de la vie, d’exposer leurs frustrations et leurs rêves.
Sur l’invitation naïvement lancée par Patricia -« pourtant Edouard l’avait prévenue ! »,
Marcel et Raymonde vont monter à Paris et découvrir les charmes et les inconvénients de la
capitale… bien sûr sans éviter quelques gaffes ! Cependant chacun va évoluer, les idées-
reçues seront bousculées, les tensions au sein des deux couples vont pouvoir s’apaiser, et une
réelle amitié finira par émerger de cette confusion : ils partiront, ensemble, en voyage… à
Venise !
Nous prendrons cette trame comme prétexte pour chanter la nature, l’amour, la jalousie, pour
danser, faire des claquettes, des acrobaties ou du yoga. L’éternelle comédie humaine nait de la
confrontation des différences : mais comme on est à l’opérette, avec un peu de bon sens, de
tolérance et d’humour, tout est bien qui finit bien ! Il suffit d’ajouter que nos quatre
personnages exprimeront leurs sentiments à travers des mélodies d’Offenbach, Lopez, Yvain,
Messager, Christiné, Audran, Strauss, Léhar et Gershwin pour que le mot d’ordre général
circule : tous au pré !
Biographies
Sabine Revault d'Allonnes débute le violon à l'âge de 6 ans et effectue des études musicales
complètes (musique de chambre, harmonie, contrepoint, licence de musicologie). Elle obtient
ensuite un DEM de violon au CNR de Boulogne-Billancourt en 2003, puis se consacre au
chant. Elle étudie auprès de Daniel Delarue au CNR d’Aubervilliers elle obtient un DEM.
En 2007, elle remporte le Premier Prix dans la catégorie opérette du Concours International de
Chant de Marmande.
Elle se produit régulièrement en soliste en oratorio (Mozart, Pergolèse, Vivaldi, Haydn, Villa-
Lobos, Schubert, Beethoven, Saint-Saëns) et crée avec le metteur en scène J. R. Vespérini, un
spectacle lyrique articulé autour de la mélodie intitulé Pépita voyage.
Sur scène, elle a interprété les rôles d'Ernestine dans Monsieur Choufleuri d'Offenbach, de
Caroline dans La chauve-souris de Strauss, de Douce dans Douce et Barbe-Bleue d’Aboulker,
de Pamina dans La flûte enchantée de Mozart. En 2008, elle fait ses débuts à l'Opéra de Tours
(première dame dans La flûte enchantée), chante Gabrielle dans La vie parisienne au Festival
d'Aix les Bains et Violetta dans Traviata au Festival de Marmande.
Cette saison, elle est réinvitée à l'Opéra de Tours pour chanter Zelmira dans Armida de Haydn,
la nymphe Echo dans Ariadne auf Naxos de Strauss, Vincenette dans Mireille de Gounod et
sera également Belinda dans Didon et Enée de Purcell. Elle a chanté les rôles-titres dans
Véronique de Messager au Pin Galant, La veuve joyeuse de Lehar au Grand Théâtre de
Limoges et Traviata de Verdi au Pin Galant, mais aussi Junon au Festival d’Aix en Provence
dans Orphée aux enfers d’Offenbach.
Dès l'âge de 10 ans, Agnès Pat’ commence à étudier le chant à la Maitrise de Radio-France,
le théâtre, le piano et la danse (classique et claquettes). Elle joue les rôles d’enfants solistes
dans des opéras ou des concerts aux Théâtres du Châtelet et des Champs-Elysées. Après avoir
obtenu ses prix de chant, de théâtre et de piano, elle s'oriente vers le théâtre musical sous
toutes ses formes : la comédie musicale (Chance d'Hervé Devolder, Anges et démons avec
Didier Lockwood, Le temps des idoles de Roger Louret, Marches Nuptiales de Didier Bailly),
la revue (Rêves d'étoiles au Casino de Deauville) et écrit son propre one-woman-show
musical Féminité mode d'emploi (présenté en première partie d'Elie Semoun à l'Olympia).
Elle se passionne également pour l'opérette, où sa nature l'oriente vers des rôles de fantaisistes.
Elle chante notamment dans Pomme d'Api, Princesse Czardas, La Périchole, et aussi les rôles
de Gabrielle dans Quatre jours à Paris, Sylvabelle et Clara dans L'auberge du Cheval Blanc,
Rosette dans Violettes impériales, Laurette dans La route fleurie, Louise dans Les
mousquetaires au couvent, Pauline dans La vie parisienne, Cri-Cri dans Le chanteur de
Mexico et Paquita dans Le prince de Madrid. Aujourd'hui, elle prend la clef des chants pour
intégrer l’équipe protéinée de L'opérette est dans le pré, quel pied!
Après des études d’anglais, Jean-Michel Sereni entreprend des études vocales et musicales à
Montréal. De retour en France en 1982, il entame une carrière de chanteur centrée autour des
rôles mozartiens : Masetto, Guglielmo, Figaro puis le Comte, Don Giovanni et Papageno. Il
aborde dans le même temps l’opéra baroque (L’Ormindo de Cavalli, Idomeneo de Haëndel),
l’opéra du 19è siècle (Figaro du Barbier, Morales et le Dancaïre de Carmen) ainsi que
l’opérette (le Vice-Roi, Agamemnon, Calchas, le général Boum, Phidias, Brissac, Danilo,
Larivaudière) et le théâtre musical (Les empires de la lune, Le capitaine Fracasse, Trazom, Le
tour du monde en 80 jours). Egalement attiré par la musique du 20è siècle, il chante Menotti,
Weill, Britten (Bottom dans Le songe d’une nuit d’été, le passeur dans Curlew river),
Charpentier (Peire Clergue dans Beatris de Planissolas) et participe tout récemment aux
créations d’Ubu de Vincent Bouchot à l’Opéra Comique et de Cuore de Carlo Carcano avec
l’ensemble Ars Nova.
Au concert, il chante les grandes œuvres pour baryton du répertoire d’oratorio ainsi que la
mélodie française, anglaise, scandinave, le lied allemand. Il a réalisé une version bilingue de
Cosi fan tutte mais aussi écrit et mis en scène Opérette au Grand-Hôtel et C’est la faute à
Wolfgang.
Initiée à la musique par un grand-père violoniste, Aline Piboule a découvert ce domaine à
travers le piano, les percussions et l'écriture. Elle a étudié auprès de Géry Moutier au CNSMD
de Lyon elle obtient le DNESM première nommée, mention Très Bien à l'unanimité, puis
au CNSMD de Paris en cycle de perfectionnement avec Hervé Billaut. C'est la diversité qui
caractérise son parcours : répertoire pour piano seul, création d'œuvres contemporaines,
accompagnement vocal et musique de chambre.
Son enthousiasme pour la musique de notre temps l'a conduite à travailler avec des
compositeurs tels que Henri Dutilleux, Martin Matalon, Allain Gaussin, Alessandro Solbiati,
Guilhem Lacroux, etc. en soliste, ou par exemple au sein de l'ensemble Court Circuit. Elle
s'est produite à l'Opéra Comique, au Petit Palais, Salle Molière, à l'Opéra de Lyon...
En outre son goût pour la musique vocale la mène sur scène auprès de chanteurs tels que
Alain Buet, Sébastien Droy, Arnaud Marzorati... Elle est accompagnatrice à l'Ecole Normale
de Paris de la classe de chant de Daniel Ottevaere.
Elle a reçu le soutien du Centre d'Arts d'Orford (Québec), de l'ADAMI et du Mécénat Société
Générale pour l'année 2007/2008. Depuis 2007, elle est lauréate du programme Déclic de
Cultures-France. Elle a été l'invitée sur France Musique de Gaëlle le Gallic pour l'émission
Dans la cour des grands et de Stéphane Goldet pour L'atelier des chanteurs.
Elle rejoint le Collectif Petit Travers (association regroupant différents projets dans les
domaines du cirque, de la danse, du théâtre, des arts plastiques et du graphisme) pour le
spectacle Pan-Pot, actuellement en tournée en France.
Après l'obtention d'un diplôme d'ingénieur, Jean-Daniel Senesi signe sa première mise en
scène en 2003 avec La voix humaine de Poulenc et The telephone de Menotti. En 2004, il est
assistant pour Le livre de la nuit (Gualtierro Dazzi, Théâtre de la Marionnette/La Villette) et
pour Karaoké dream (comédie musicale d’Hervé Devolder et Alain Hocine). En 2006, il est
assistant à l’Opéra de Nancy pour Vénus et Adonis de Henry Desmarest, il met en scène une
courte pièce Sucré ou salé et crée un spectacle à six chanteurs et une pianiste, L'amour c'est la
guerre!. En 2007, c’est à l’Opéra de Marseille qu’il assiste Vincent Vittoz pour Die
Entführung aus dem Serail de Mozart et il conçoit et met en scène un cabaret mexicain
déjanté Il fait chaud à Mexico. Puis c’est le CNSM de Lyon qui lui confie la mise en scène de
The consul de Menotti en janvier 2008. En 2009, il retrouve Vincent Vittoz dont il assurera
bientôt la reprise de La petite renarde rusée de Janacek au Grand Théâtre de Reims et à
l’Opéra de Liège. Il prépare actuellement un projet de cabaret contemporain pour la Scène
Nationale d’Orléans et travaillera à nouveau au CNSM de Lyon sur 2 ouvrages de Martinù.
Il est co-directeur du Festival des Bouchures à St-Benoît-du-Sault de 2005 à 2008. Depuis
quelques années, il intervient comme pédagogue auprès de chanteurs lyriques : préparation
aux auditions, aux concours, travail théâtral et corporel (stage en 2008 aux côtés de Vincent
Le Texier et Jacques Blanc).
Il est également chanteur, lauréat en 2005 de deux concours (Marseille et Marmande). Sur
scène, à l’Opéra de Metz, à la Halle aux Grains de Toulouse, au Théâtre de l’Odéon de
Marseille, au Festival de Marmande, au Pin Galant de Mérignac, etc. il aborde l’opérette
classique d’Offenbach : Oreste dans La belle Hélène, Beaujolais dans Tromb-al-cazar, le
prince Paul dans La grande duchesse de Gérolstein, Alvarez dans Barbe-Bleue ; mais aussi
les opérettes modernes, avec Jack dans l’opérette de Lafarge Il faut marier maman ; les
opérettes de Lopez avec Raphaël dans La route fleurie, Matteo dans Méditerrannée, Horatio
dans Le prince de Madrid ; ainsi que les opérettes des années folles avec Le Pirée dans Phi-
Phi de Christiné. Il fut récemment l’interprète de Fonségur dans Rêve de valse de Strauss, de
Robert de Dédé de Christiné et il a interprété cette saison les rôles de Bambini de La fille du
tambour major d’Offenbach et de Séraphin dans Véronique de Messager.
Il aborde également l’opéra avec Bastien (Mozart), Tinca et Gherardo (Puccini), l'opéra
baroque (Gluck et Gassmann). Il s’est produit en concert en Autriche (Palais Lobkowitz et
Kunsthistorisches Museum de Vienne) et en Allemagne (Villa Musica). Il a tenu les rôles de
Mercure et d’Alphée dans Les noces de Pluton et de Proserpine à la Cité de la Musique et au
Théâtre Montansier de Versailles, et plus récemment, les rôles de Vespone et Spiridione dans
La serva padrona de Pergolèse et Il campanello di notte de Donizetti, ainsi que celui de
Gastone dans Traviata (Festival Lyrique de Marmande et Mérignac).
Il aborde aussi le théâtre musical en tant que comédien, chanteur et danseur, dans Zapping
(représentations à Paris au Théâtre du Gymnase suivies d’une tournée en France : Maison de
la Danse de Lyon, Olympia à Paris, Théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence, etc.). Dans
ce même registre, il fut aussi Mario dans Karaoké dream, Célestin dans L’amour c’est la
guerre ! et le maître de cérémonie dans Il fait chaud à Mexico.
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