Les lycéens à l`Opéra le 21 mai 2013

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Lycéens à l'Opéra, 21 mai 2013.
Opéra Théâtre de Saint Etienne
Les élèves de première STAV du LEGTA Le Valentin de Bourg-lès-Valence
et La Princesse de Trébizonde de Jacques Offenbach.
Texte constitué de retours d'élèves de première STAV ayant participé à l'opération
Lycéens à l'Opéra 2013 financée par la Région Rhône-Alpes.
« Compte-rendu émotionnel, l'Opéra : une fois que ce mot glisse dans les oreilles d'un inconnu, il lui chante
une idée (tu vas t'ennuyer!). Mais si cet inconnu franchit les portes de l'opéra, s'assied confortablement et vit la
formidable expérience d'assister à un opéra ou une opérette, il comprend qu'il s'était trompé. Il ne réalisait pas qu'il
fallait une telle préparation et que tout était réglé au centième de seconde près, à croire que tout doit être parfait. Mais
oui, tout est parfait. »
L'atelier de couture
L'atelier des décors
Les coiffeuses
« Mardi 21 mai, nous sommes partis du Lycée du Valentin à Bourg-lès-Valence pour nous rendre à l'Opéra de
Saint-Etienne. Pour ma part, ce fut une première. Le premier lieu qui m'a impressionné, au début de la visite, est la
salle des décors. J'ai bien aimé cet endroit car j'aime bien la menuiserie et les travaux manuels. Je ne pensais pas que
les décors étaient aussi importants pour un opéra. Juste à côté se trouvait l'atelier des accessoires avec pleins de
prototypes comme des fausses mains assez flippantes...
Nous avons visité le bâtiment de fond en comble, des loges à l'atelier de couture. Pour aller de pièce en pièce, il
fallait traverser de longs couloirs en béton. On aurait cru être dans un labyrinthe. On a eu la chance de rentrer sur la
scène. C'est inoubliable.
Nous avons rencontré deux acteurs : le Prince Casimir et Sparadrap. Ils nous ont raconté leur parcours :
classique pour l'un, atypique pour l'autre (il avait fait un BTS dans un lycée forestier!). Peu importe les études, tout le
monde peut accéder à l'opéra. »
« Quant au spectacle, que dire ? J'étais impressionnée de voir cette pièce immense, toute de velours rouge et de
bois. Je n'ai pas vu le temps passer. Une opérette sur des amours impossibles qui deviennent possibles au fur et à
mesure des scènes. C'était agréable à regarder et à entendre, avec une réécriture adaptée à notre contexte politique et
social. «L' art d'illusion », au théâtre, on peut être ce qu'on veut, mettre en scène des moments qu'on ne pourra jamais
vivre. Le public était ravi d'y prendre part.
L'orchestre était très intéressant à voir et à écouter. Le chef d'orchestre m'a étonné comme il bougeait pour
commander les instruments, c'était extraordinaire ! Le plus drôle c'est quand il interagissait avec les personnages.
Comme on était très bien placés, on suivait sur scène et aussi l'orchestre : je ne savais pas qu'il était possible de chanter
en faisant du monocycle et du jonglage de valises !
Je me suis senti comme une mouche dans un grand désert, tout petit et à la fois au centre de tout. Si j'avais su
que cette expérience était si réjouissante, je n'aurai pas attendu d'avoir l'âge bête pour y aller ! »
Découverte de la grande salle
L'arrière de la scène
Rencontre avec les chanteurs
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