West Side Story
en concert
Les Solistes de Lyon -Bernard Tétu
Les Percussions Claviers de Lyon
Le spectacle
Lamour fou et impossible de Maria et Tony, les escaliers en métal de New York, les
gangs, ladolescence et l’intensité de la vie. C’est autour de cette Amérique mythique
que Les Solistes de Lyon retrouvent leurs complices des Percussions Claviers de Lyon
pour revisiter avec nesse LA comédie musicale entre toutes.
Version de concert pour soprano, mezzo-soprano, tenor, baryton, cinq percussions et
piano
Spectacle en anglais surtitré en fraais
Programme détaillé
Prologue (instrumental)
Jet Song
Something’s coming
The Dance at the Gym (instrumental)
Maria
Balcony Scene
America
Scherzo (instrumental)
Gee, Ofcer Krupke
I feel pretty
Chacha (instrumental)
One hand, one heart
Tonight
The rumble (instrumental)
Cool
A Nightmare (instrumental)
A boy like that
I have a love
Tauting Scene
Somewhere
Procession (instrumental)
Mardi 16 avril à 20h30
Les notes d’intention
Jean Lacornerie, Directeur du Théâtre de la Croix-Rousse
Gérard Lecointe et ses amis percussionnistes ont conçu une version tout à fait particulière
de West Side Story, à la fois par son orchestration et par sa forme. Il ne sagit pas d’une
représentation de la comédie musicale, mais dune version de concert où le ballet des
mailloches sur les claviers remplace celui de la troupe des danseurs et où 4 chanteurs
se répartissent les voix de tous les personnages. Une version de concert à laquelle je vais
ajouter une mise en espace (des instruments et des chanteurs) dans une scénographie
de Bruno de Lavenère.
West Side Story pour beaucoup d’entre nous est avant tout un lm et j’ai pensé que
l’image devait jouer un rôle essentiel dans cette œuvre. Mais une image d’aujourd’hui.
Plutôt que de projeter des séquences du lm de Robert Wise (ce qui de toute façon est
impossible du point de vue du droit d’auteur), j’ai eu l’idée de passer commande à un
jeune artiste du dessin et de l’animation, Etienne Guiol. Et de lui offrir tout un jeu de
surfaces de projections dans l’espace et sur des matériaux bruts constitués de rideau de
chaînes proche des escaliers métalliques de la production d’origine.
Avoir le regard d’un jeune artiste « 2D » sur cette œuvre qui date déjà de plus d’un demi-
siècle, ma paru la bonne réponse à cette nouvelle version de West Side Story.
West Side Story fait désormais partie de nos classiques et il est donc urgent de le revisiter
et le réinterpréter. Car les thèmes qui y sont développés sont d’une brûlante actualité :
immigration, violence urbaine, multiculture. Autant de thème à traiter par les artistes
dans une année électorale où les politiques risquent d’en faire mauvais usage.
Jean Lacornerie
rard Lecointe, Directeur artistique des Percussions Claviers de Lyon
Dès la création des Percussions Claviers de Lyon, la transcription étant l’un des postulats
de notre projet artistique, la musique de West Side Story me semblait être un choix musical
juste, ayant du sens au regard des sonorités et des possibilités orchestrales de notre
nouveau groupe.
En 1986, je me mets au travail, réalise une suite instrumentale, et la présente à Leonard
Bernstein qui l’écoute attentivement. Quelle surprise ! Le mtre ne sattendait pas à
cela, et le plaisir dentendre sa musique ainsi transcrite le ravi. Quelques jours plus tard,
il donne son accord pour cette version tout en mencourageant à orchestrer la totalité
de l’œuvre.
Profondément enracinée dans notre conscience musicale collective, West Side Story,
comédie musicale ayant la puissance d’un opéra, résonance universelle de Roméo et
West Side Story
West Side Story
Juliette, saccorde toujours à notre interprétation, nouvelle et précieuse écoute de ces
mélodies dont les rythmes nous chavirent encore. Bernstein observait lui-même que
sa musique possède une incroyable faculté dadaptation tout en semblant décidément
rajeunir.
Souvenons-nous des trois premières notes, quarte suivie d’une quarte augmentée,
harmonie instable, symbole et socle de toute la construction mélodique, harmonique et
dramatique, qui ont contribué à faire le chef dœuvre que lon connait.
La partition aujourd’hui proposée reprend l’intégralité de l’arrangement initial. Elle
senrichit de quatre chanteurs interprétant les parties vocales originales, et dun piano
qui amplie la dimension symphonique de l’orchestration.
Associer chant et percussions ma permis de redonner toute la puissance, toute la
violence, tout le lyrisme et lamour contenus dans cette partition, tout en transformant
les numéros initialement dans en véritable ballet musical des percussionnistes.
C’est ainsi que depuis plus de vingt ans les Percussions Claviers de Lyon dansent aux
sons de la musique de Bernstein.
rard Lecointe
Etienne Guiol, Illustrateur
Le travail sur West Side Story est dans la continuité de ce que je veux développer en terme
d’image. Le spectacle est conçu sous forme de concert avec l’ensemble des Percussions
Claviers de Lyon et plusieurs solistes au chant, le rôle de l’image est de donner l’ambiance
urbaine typique à la composition de Bernstein, et la notion de mouvement qui rappelle
la comédie musicale de Leonard Bernstein et Arthur Laurents ainsi que les mouvements
citadins du lm de Jérôme Robbins et Robert Wise.
Proche du cinéma d’animation, projeté non pas comme une séance de cinéma mais
comme un élément scénique à part entière le dessin et lanimation viennent donner la
représentation gurative ou symbolique de l’environnement développé par la musique
et par le chant. Cette réinterptation de West Side Story donne à voir une facette de
la pièce chorégraphique avec un caractère formel fondamentalement différent de la
version dorigine.
Lesprit de l’œuvre d’origine y est, la partition, le chant et la ville y sont mais dune
manière vivante, directe, mise en espace. La projection se mélange à des éléments
scénographiques, encore une fois, révélateurs de l’atmosphère de l’œuvre, plusieurs
rideaux de chaînes qui viennent ltrer, démultiplier la projection, et cest au milieu
de cette ambiance à la fois concrète et virtuelle mais toujours gurative que les
percussionnistes ainsi que les chanteurs développent la partition rythmique de Leonard
Bernstein.
Etienne Guiol
West Side Story
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