Utilisation dans la médecine naturelle
Les vertus curatives de cette plante ne sont pas vraiment connues de la sagesse populaire; pourtant,
elle est utilisée avec succès contre de nombreuses maladies et infirmités, par exemple les diar-
rhées, les maladies chroniques de la peau ainsi que la goutte. Les fleurs du trèfle rouge – tout comme
celles du trèfle blanc – sont un remède de bonne femme populaire et efficace – tout droit issu de
la «pharmacie de la mère de Dieu» – contre la coqueluche et la toux sèche. Ses principales substances
sont les suivantes: tanins, coumarine, glucosides, résine, huiles essentielles et isoflavones. Le trèfle
rouge est expectorant, rafraîchissant, antispasmodique et diurétique.
Une tisane de ses fleurs a une action dépurative et peut également servir pour rafraîchir les yeux fati-
gués et rougis.
Des résultats récents de recherches ont montré que les extraits de cette «mauvaise herbe» peuvent
également être utilisés contre les troubles de la ménopause ainsi qu’en cas de maladies cancéreuses
hormonales.
Utilisation dans la cuisine
Bien des adultes ont le souvenir d’avoir sucé durant leur enfance le nectar sucré des fleurs.
Les jeunes pousses et feuilles peuvent être utilisées au printemps dans un potage printanier ou dans
des salades. Le goût des feuilles et des tiges rappelle celui de la mâche. Pendant les mois d’été, les
fleurs mettent de belles touches de couleur, mais donnent aussi une note savoureuse aux salades, plats
de légumes, préparations à base de séré et plats de fromage.
Les Irlandais font avec les fleurs séchées du trèfle rouge une espèce de farine qui sert à confectionner
un pain appelé «Chambrock» – une espèce de pain suédois.
Les fleurs sont également parfaites pour décorer une table festive. Les fleurs au goût douceâtre conge-
lées dans des glaçons sont très appréciées dans une boisson apéritive bien fraîche.