En huit mois, les élus, les services du Conseil général et les

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11
DOSSIER
Les engagements ont été tenus
Interview
Noël Martinie, vice-président
en charge des infrastructures, des transports et des
bâtiments départementaux
L’opération exceptionnelle du plan anti-crise a été complexe et délicate à mettre en œuvre parce que la décision de l’Etat, qui permettait au Conseil général d’obtenir dans l’année 8 millions
d’euros au titre du remboursement de la TVA, a été prise tardivement (en mars 2009). Ce qui
nous a obligés à monter le dossier dans un délai très court. En outre, les chantiers devaient être
engagés très rapidement, en particulier pour les routes, afin de bénéficier de la période la plus
favorable (de mai à octobre).
Nous avons réussi à mener à bien ce travail considérable grâce à une bonne collaboration des
conseillers généraux et des maires ; grâce aussi aux compétences et à la réactivité des services
du Conseil général, en particulier ceux des routes, des bâtiments et des finances.
Il convenait de choisir avec soin les opérations à retenir dans le plan car les chantiers devaient
être répartis sur l’ensemble du département et entre toutes les entreprises corréziennes du BTP
puisque tel était l’objectif : leur donner à toutes du travail pour préserver autant que possible les
emplois.
La mise en œuvre du plan anti-crise a fait l’objet d’un suivi régulier, ponctué par des réunions
mensuelles avec les services concernés pour faire le point des chantiers terminés, engagés ou
encore à venir et procéder à des adaptations ou à des compléments en fonction des aléas et des
besoins.
Les entreprises du bâtiment et des travaux publics ont particulièrement bien réagi. Elles se sont
adaptées afin de réaliser en temps voulu les travaux qui leur étaient confiés.
On peut dire aujourd’hui que le plan anti-crise du Conseil général a été mené à bien dans de
bonnes conditions. Les 25 millions d’euros d’opérations supplémentaires ont été réalisés. Personne n’a été oublié. Les engagements ont été tenus. Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à la mise en œuvre de ce programme pour leur professionnalisme, les services du Conseil
général et les entreprises, ce qui a permis que le plan anti-crise soit une belle réussite.
Témoignages
Pierre TALAMONA
Président de la
Fédération du
bâtiment
«La crise a eu des effets sur le secteur du bâtiment. En Corrèze, en 2009, les effectifs des entreprises sont passés de 5 200 à 4 700 salariés.
Les gens sont très prudents, ils attendent avant
d’investir ; l’embauche des apprentis a ralenti ;
la construction de logements neufs est en forte
baisse...
J’étais très favorable au plan anti-crise. il a pourtant eu une incidence limitée sur notre secteur. Le
chantier des façades du collège Clemenceau à Tulle
a par exemple été 3 ou 4 fois plus important que
prévu au départ. Je regrette que le dispositif de
l’Etat ait imposé de réaliser les travaux en 2009 ;
s’ils avaient été étalés aussi sur 2010, il y aurait eu
davantage d’opérations dans le bâtiment : elles
sont plus longues à réaliser que celles des routes.
La reprise ne se fait pas encore vraiment sentir.
Quand on fait le tour des projets, il n’y en a pas
tant que ça. L’année 2010 sera sûrement difficile.
Cela bouge un peu plus sur les économies d’énergie : les gens demandent des devis».
12
Chiffres clés
Jean-Louis DARTOUT
Président du syndicat professionnel de l’industrie
routière de la Corrèze
«Le secteur des travaux publics en Corrèze représente environ 1 400 personnes réparties au sein
d’une cinquantaine d’entreprises.
Comme partout ailleurs, les entreprises ont été
touchées par la crise. Il y a eu des licenciements et
quelques dépôts de bilan. Cependant, le plan anticrise a permis de donner du travail à plus de 120
personnes en créant pour 10 millions de travaux
directs ou indirects.
Du coup, l’année a été meilleure que ce que nous
pouvions prévoir début 2009. Les entreprises importantes ont pu avoir recours à la sous-traitance
et les petites sociétés ont aussi bénéficié des effets
du plan. Tout comme les carrières, les marchands
de matériaux...
Enfin, le plan anti-crise a permis de mettre à niveau les routes du département. Du coup, les usagers en profitent également.
141
L e nombre d’entreprises de
toutes tailles, corréziennes pour
la plupart, qui ont bénéficié de
marchés du plan anti-crise :
52 pour les travaux routiers et
89 dans le bâtiment.
21
21
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L e nombre d’entreprises ayant
obtenu des subventions du plan
pour s’implanter ou s’agrandir.
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L e nombre de résidents qui bénéficieront d’une limitation de la
hausse du prix de journée grâce
aux financements du plan anticrise versés par anticipation à
sept EHPAD en travaux.
L e nombre de collèges
ayant fait l’objet
de travaux supplémentaires.
L e nombre de chantiers routiers
financés par le plan :
24 dans l’arrondissement d’Ussel,
31 dans celui de Brive
et 33 dans celui de Tulle.
DOSSIER
Des chantiers partout
Le plan anti-crise a permis de réaliser en quelques mois, pour 16,5 millions d’euros, 88 chantiers routiers de plus que ce
qui avait été programmé en début d’année (pour 29 millions).
Quelques exemples des plus grosses opérations dans chacun des trois arrondissements : pour Ussel, la RD36 à Saint-Setiers, la RD1089 à Saint-Angel, la RD45 à Saint-Exupéry et la RD982 d’Ussel à Mestes, ainsi qu’à Neuvic ; pour Brive, la
RD39 à Ayen, Brignac et Mansac, la RD31 de Vignols à Saint-Solve, la RD19E à Nespouls pour l’accès à l’aéroport et le
carrefour de la Croix de l’Aiguillon à Ussac ; pour Tulle, la RD902 à Saint-Ybard, la RD34 entre Chamboulive et Saint-Jal,
la RD10 à Saint-Pardoux-la-Croisille et Espagnac et la RD1089 à Tulle.
Le plan a aussi financé 2,45 millions de travaux dans les bâtiments départementaux, notamment les collèges (en plus des
5 millions du budget initial), des subventions pour l’aménagement de plates-formes ou la construction de bâtiments pour
les entreprises, des dotations pour la modernisation de sept maisons de retraite, des subventions pour six opérations exceptionnelles d’urbanisme, ainsi que pour le village de vacances de Meyrignac-l’Eglise.
Travau
aux routiers
Opérations exceptio
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Travaux dans le
es EHPAD (maisons de retraite)
13
DOSSIER
 Ayen
Des routes à nouveau en bon état
Le plan anti-crise du Conseil général a
permis de réaliser pour 900.000 € de travaux routiers dans le canton d’Ayen. La
RD39, dont la chaussée était très dégradée dans plusieurs secteurs, a été refaite
entre Le Soulet et Ayen et entre Perpezac-le-Blanc, Brignac-la-Plaine et La
Rivière-de-Mansac, un axe qui traverse
tout le canton et le relie à l’autoroute
A89 (cette route raccorde aussi Juillac,
Pompadour et Lubersac à l’A89).
Au collège d’Objat, grâce au plan, les
façades de l’internat ont été rénovées
et un parking a été aménagé pour les
enseignants.
Il faut souligner que le programme initial de travaux routiers dans le canton
(600.000 €) visait déjà à remettre à niveau la voirie départementale sur un territoire où la population augmente et où
de nombreux habitants vont travailler à
Brive ou sur les zones d’activités de la
périphérie.
Ainsi, la RD17 entre Saint-Aulaire et Le
Soulet est désormais en très bon état ;
page nécessaire, qui doit être poursuivi
cet axe qui traverse le bas canton est très
en 2010 et 2011 sur certains tronçons
fréquenté, du fait notamment de la préafin que des axes en bon état de bout
sence de Perlim à Saint-Aulaire. La RD3
en bout puissent être empruntés par
(Saint-Aulaire, Mallevialle, La Potence),
la population dans ce bassin de vie
dont la chaussée était déformée et donc
dynamique.
Gérard Bonnet
dangereuse, a été reprofilée en attendant
Conseiller général d’Ayen
un nouveau revêtement en 2010.
La RD147, qui dessert
Yssandon à partir du
pont du Chambon, a été
rénovée sur sa plus grande partie (l’opération
sera achevée en 2010).
Ces travaux étaient demandés par le maire et
la population depuis de
nombreuses années. Les
RD71 et RD17 vers Segonzac, qui étaient très
dégradées, ont également
été remises en état.
Tous ces chantiers La réfection de la route entre Ayen et La Rivière de Mansac était attendue
ont permis un rattra- depuis longtemps.
 Neuvic
Un gros effort de rattrapage
Les différents travaux de voirie financés
par le Conseil général sur la commune
de Neuvic ont considérablement amélioré la qualité du réseau routier.
Une grande partie de la RD982, du pont
de Pellachal au pont de Saint-Projet, a été
réhabilitée, ce qui va permettre de faciliter la liaison Ussel-Mauriac et l’ouverture sur le Cantal. La réfection des pa-
rements du pont de Pellachal redonne à
l’entrée de Neuvic un aspect accueillant
digne de son caractère touristique.
L’aménagement de l’entrée du bourg
avec la création de trottoirs, l’agencement des abords et la réfection de la
chaussée améliore la circulation piétonne et automobile et donne une allure
soignée au quartier de la route d’Ussel.
Quant à la RD991 en direction de Lamazière-Basse, près de 3 km de chaussée
ont été entièrement rénovés et l’aménagement de trottoirs à la sortie du bourg
permet également de donner à tous les
usagers et riverains de ce secteur un nouvel agrément dans leurs déplacements.
Presque deux millions
Chaussées et trottoirs tout neufs dans le bourg.
14
En 2009, le Conseil général a consacré au
total près de 2 millions d’euros aux travaux
routiers dans le canton de Neuvic, dont
460.000 € dans le cadre du plan anti-crise.
Un retard important dans les aménagements et l’entretien a ainsi été comblé.
Les opérations réalisées ont répondu à
trois objectifs : renforcer l’attractivité
des communes par des modernisations
dans les bourgs (Neuvic et Sérandon),
favoriser l’essor économique en améliorant la desserte du canton, entretenir le
patrimoine routier départemental pour
offrir aux usagers de bonnes conditions
de déplacement.
Le plan anti-crise a concerné non seulement la RD982 et la RD991, mais aussi
la RD42 au lieu-dit Marège à Liginiac.
Dans le programme initial, ont aussi été
traitées : à Neuvic, la RD47 ; à Sérandon,
la RD20 dans la traversée du bourg ; à Liginiac, la RD42E et la RD20 ; à SainteMarie-Lapanouze et Roche-Le-Peyroux,
la RD20 ; à Saint-Etienne-La-Geneste, la
RD168E.
Le collège de Neuvic aussi a bénéficié
du plan anti-crise avec les travaux d’isolation des locaux administratifs et la
mise en conformité de l’accès pour les
handicapés.
Henri Roy
Conseiller général de Neuvic
DOSSIER
 Ussel
Ecoles et routes :
des travaux très attendus
Martine Leclerc
Vice -présidente du
Conseil général
Maire d’Ussel
La Ville d’Ussel aussi a bénéficié du
plan anti-crise du Conseil général. Je me
félicite que le président François Hollande ait accepté d’apporter des financements pour des travaux supplémentaires, en particulier pour des opérations
qui étaient attendues depuis longtemps.
Que ce soit dans le domaine routier (la
route de Neuvic de la limite de l’agglomération jusqu’aux Trois-Chênes ; la
totalité de l’avenue Turgot, ce qui est
important pour l’image d’Ussel puisque
c’est l’entrée de la ville) ou pour la rénovation des bâtiments scolaires (toiture et
sanitaires de l’école Jean-Jaurès, sanitaires de l’école de la gare), il nous fallait
les réaliser en 2009.
Il faut savoir que les sanitaires des écoles primaires de la ville dataient de leur
construction et qu’ils n’étaient plus du
tout adaptés aux exigences de notre époque. Les parents réclamaient depuis très
longtemps qu’ils soient rénovés, mais
leur demande n’avait jamais été satisfaite. De même, la toiture de l’école JeanJaurès souffrait de vétusté au point que
des infiltrations d’eau à l’intérieur du bâtiment étaient constatées régulièrement.
Il y avait urgence à réaliser ces travaux
pour éviter que l’état du bâtiment ne se
dégrade davantage, ce qui aurait nécessité un chantier de plus grande ampleur et
coûté beaucoup plus cher à la commune
et au Conseil général, qui nous apporte
des subventions pour ces opérations.
Les travaux sur la voirie
(RD1089 à Saint-Angel,
RD45 à Saint-Exupéry) sont
également très appréciables
pour la sécurité et le confort
des usagers. L’entretien régulier du réseau routier est
une nécessité en haute Corrèze car il s’y dégrade davantage qu’ailleurs.
ques. C’est le cas de la modernisation
de l’abattoir d’Ussel (400.000 € de subvention du Conseil général), de l’aménagement de la zone d’activités du Bois
Saint-Michel par la Communauté de
communes (525.000 €) et de l’implantation de la société Desassis dans l’ancienne usine Merceron (50.000 €).
Soutien à l’économie
Dans le cadre du plan anticrise, le Conseil général a
aussi financé pour 95.000 €
de travaux supplémentaires
au collège Voltaire. Et il a
versé en avance 525.000 €
pour la construction de la
nouvelle maison de retraite,
après avoir déjà apporté 2,1
millions à cette opération
dans l’année 2009.
Ce n’est pas tout : le plan
anti-crise a également permis d’apporter des aides
pour les activités économi-
Avenue Turgot à Ussel
 Eygurande
Un gros complément
Grâce au plan anti-crise, une enveloppe supplémentaire de 622.000 € a été répartie dans le canton d’Eygurande pour améliorer
la qualité du réseau routier. Ont ainsi été traitées la RD22E (du bourg d’Eygurande à la RD1089) et la RD49 sur les communes
d’Aix et de Saint-Pardoux-le-Neuf. Deux opérations financées seront réalisées en 2010 : d’une part la réfection de la RD184
entre la RD1089 et le Centre hospitalier de La Cellette et d’autre part l’entretien du viaduc du Chavanon.
15
DOSSIER
EHPAD : limiter la hausse du prix de journée
Le Conseil général a dépensé l’an dernier 14,98 millions d’euros pour les travaux de modernisation ou de
reconstruction des établissements d’hébergement pour
personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Le programme initial s’élevait à 9,13 millions. Il
concernait huit maisons de retraite : Allassac, Beaulieu (achèvement), Beynat, Bugeat (achèvement),
Sornac (achèvement), Tulle (achèvement), Ussel et
Uzerche.
Le plan anti-crise a permis d’apporter un supplément
total de 5,85 millions qui ont été répartis entre sept
établissements : Allassac (864.000 €), Argentat (1,02
million), Beynat (684.000 €), Le Lonzac (517.000 €),
Ussel (525.000 €), Uzerche (766.000 €) et Vigeois
(1,62 million).
Ces dotations auraient de toute façon été versées, mais
seulement en 2010 ou 2011 si le calendrier habituel
avait été respecté. Leur attribution anticipée a pu accélérer le déroulement de certains travaux.
Mais les principaux bénéficiaires du plan anti-crise
seront les résidents eux-mêmes. En payant dès maintenant à la place des EHPAD, qui verseront donc leur
propre participation financière plus tard, le Conseil
général a réduit les charges financières des établissements : ils emprunteront plus tard et commenceront
donc à rembourser seulement dans un ou deux ans.
Or les charges financières entraînent une augmentation du prix de journée payé par les personnes âgées et
leurs familles. Pour les sept établissements concernés,
le plan anti-crise permettra de limiter sensiblement
cette hausse du prix de journée.
EHPAD d’Allassac
EHPAD de Vigeois
Opérations dans les villes
Pour faciliter et accélérer la mise en œuvre de projets exceptionnels ou urgents, le
Conseil général a attribué 1,85 million d’euros sur les fonds du plan anti-crise :
 Aménagement du pôle intermodal de transports de Tulle (475.000 € sur un coût de
3,17 millions)
 Aménagement des rues du centre ancien d’Uzerche (130.000 € sur un coût de
870.000 €)
 Aménagement du pôle intermodal de transports d’Uzerche (125.000 € sur un coût
de 835.000 €)
 Rénovation du quartier de La Plantade à Bort-les-Orgues (65.000 € sur un coût
de 438.000 €)
 Construction du centre aquarécréatif d’Egletons (200.000 € sur un coût de 7,3
millions)
 Aménagement du centre-ville d’Argentat (204.000 € sur un coût de 1,36 million)
 Implantation d’un village de vacances à Meyrignac-l’Eglise (650.000 € sur un
coût de 2,4 millions).
16
Piscine d’Egletons
DOSSIER
Un million en plus pour les collèges
Le plan anti-crise a bénéficié à 21 collèges du département. Le supplément
de travaux et d’équipements a atteint au
total un million d’euros.
Le collège Clemenceau de Tulle est
l’établissement qui a reçu l’enveloppe
la plus importante : 260.000 €. Outre
le remplacement de la couverture du
pôle technologique et de la toiture de
l’auvent, cette somme a été consacrée
principalement au ravalement des façades de la plupart des bâtiments. Il faut
reconnaître que ces imposantes façades
grises faisaient un peu tache dans le
paysage tulliste. Elles sont désormais
d’un blanc éclatant. L’équipe éducative
du collège et les élèves eux-mêmes ont
exprimé leur plaisir de se retrouver dans
un environnement à ce point embelli.
Parmi les autres opérations financées
par le plan anti-crise figurent les premiers travaux de construction du gymnase du collège Cabanis à Brive ; le
Collège Clemenceau à Tulle
réaménagement de la laverie du collège
Jean-Lurçat de Brive ; le remplacement
de la couverture et des menuiseries extérieures du gymnase du collège d’Argentat ; le remplacement de la couverture d’un atelier à Bort ; l’isolation des
combles à Meymac ; le remplacement
des menuiseries à Meyssac.
Travaux et équipements supplémentaires ont aussi concerné les collèges
d’Allassac, de Beaulieu, de Beynat,
de Corrèze, d’Egletons, de Lubersac, de Neuvic, d’Objat, de Seilhac, d’Ussel, d’Uzerche, de JeanMoulin et Rollinat à Brive et de VictorHugo à Tulle.
Un patrimoine à entretenir
Soutien pour 21 entreprises
Le Département a aussi profité du plan anti-crise pour procéder à des travaux de rénovation dans le patrimoine immobilier utilisé par ses propres services ; des travaux qui,
d’ordinaire, sont souvent remis à plus tard. Il y a consacré
1,37 million d’euros.
Des travaux ont ainsi été réalisés dans les centres d’entretien routier d’Argentat (remplacement de la couverture),
Tulle, Seilhac, Egletons (remplacement de la couverture),
Meymac et Vigeois, ainsi qu’au centre technique départemental de Tulle, ce qui permettra au personnel de travailler
dans de meilleures conditions.
En outre, des travaux ont également été accomplis, pour un
total de près de 300.000 €, à la Bibliothèque départementale de prêt (isolation des façades de la partie ancienne), dans
la grange à matériel du Domaine de Sédières, au Centre
sportif de Bugeat et aux Archives départementales.
Enfin, des opérations de rénovation ont aussi concerné la
mini-géode de l’aire de services de Vitrac sur l’A89 (remise en état des équipements vidéo), la Maison du tourisme
à Tulle (réfection de la couverture) et le site touristique de
Ruffaud à Saint-Priest-de-Gimel (réfection de la couverture de quatre chalets).
Grâce à l’enveloppe supplémentaire affectée aux aides
pour l’implantation, l’extension ou la modernisation des
activités économiques, le plan anti-crise du Conseil général
a permis de subventionner 21 opérations (pour 1,8 million
d’euros) : rachat et aménagement de sites ou locaux vacants, construction de nouveaux bâtiments, aménagement
de plates-formes.
Ces investissements vont permettre, dans un délai de deux
à trois ans, la création de plusieurs centaines d’emplois.
Quelques exemples d’opérations aidées : la construction de
deux bâtiments pour la société Mallarini à Meymac, d’une
nouvelle unité de production pour Silab à Saint-Viance, et
de bâtiments pour la société Krill à Brive.
Silab à Saint Viance
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