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Bilans et mesures
Dossier kiné :
Permet d'établir des liens complémentaire ac l'équipe soignante
Etablir un bilan consiste à pratiquer un inventaire.
Pour mettre en balance un certain nombre d’éléments clinique afin de préciser le siège
et l’importance du handicap.
Double exigence :
1) constituer un recueil de donnés pour communiquer (qualitative et quantitative)
2) déterminer les objectifs et choisir les moyens thérapeutiques.
Distinction entre : Bilans analytiques et Bilans fonctionnels
B . A :
permet d’étudier séparément les différentes structures organiques en faisant
référence à leur comportement à l’état normal et sans établir de relation entre elles.
B . F :
font appel aux interrelations qui existent entre les différentes structures, ce qui
permet de replacer l’individu dans un contexte d’autonomie, de potentiel d’activité et
d’intégration socio-professionnelle.
Distinction entre : Bilan passif
Bilan actif
Bilan passif :
réalisé en situation de relâchement musculaire, il étudie aussi bien les
structures non contractiles ( tendons, lig, capsules, peau ) que les structures
contractiles ( muscles )
Bilan actif
: apprécie et explore les structures spécifiquement contractiles, mais ceci
restant partiellement dépendant des structures inertes.
Notion de bilan différentiel :
1) symptomatologie présente
2) csq à court et long terme
Ce qui impose la double exigence, bilan actuel et bilan prévisionnel.
Aspect curatif et préventif.
Le bilan prévisionel fait appel à 2 éléments distincts :
évolution propre de l’individu
connaissance de l’évolution de l’affection
Les différentes étapes du bilan :
observation
palpation
quantification
Ne doivent pas être dirigées d’amblé vers les localisations pressenties.
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Cependant il faut procéder à une exploration systématique et logique des différentes
structures.
Modalités des bilans :
Un bilan doit être répété selon :
Age
Evolution de la patho, état aigu chronique
Selon le temps, la durée de la patho.
Bilan Initial : il doit être complet puis partiel, déduction des techniques
thérapeutiques.
Le kiné doit s’efforcer de trouver une interrelation entre les différents bilans.
Données initiales :
renseignements administratifs ( nom, prénom, adresse, etc… )
anamnèse ( histoire maladie )
interrogatoire :
1) d’orientation ( le patient raconte sa maladie )
2) précis et directif ( structuration progressive en fonction
des réponses )
conclusions
Interrogatoire :
1er : Le kiné va se faire une aprécitation subjective sur l'evolution du
patient et se forger une idée de la manière dont celui-ci ressentir son affections et ses
concéquences.
2ème : Le kiné developpe un interrogatoire plus incisif et plus
précis, le structurant progressivement au fur et à mesure des réponses fournies.
Conclusion :
- L'interro ne doit pas comporter ni inquisition policière
ni echange standard de questions
réponses impersonnelles
- Le kiné tout en étant directif ne doit influencer la réponse du patient
- Le but est d'instaurer la confiance et apporté des détails par des
questions et des réponses
- Termes utilisés par le kiné
- Termes imagés par les patients traduisant un vécu
- Fin d'interro, le practicien doit pouvoir évaluer le degré de coopération
de la part du patient et évaluer les pbs auquels le sujet doit se heurter.
Bilan :
moyens :
visuels ( observation )
manuels ( palpation, mobilisation tissulaire )
instrumentaux ( mesures des grandeurs physiques et de leur variations
)
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Génère des données qualitatives et quantitatives.
Symptomes de la douleur
Bilan analytique et fonctionnel :
Bilan analytique étudie les différentes structures de l’appareil
locomoteur soit
isolées ou regroupées en tenant compte de leurs interrelations au
sein d’une même unité fonctionnelle : tissu cutané et sous cutané, articulation, système
musculo – tendineux, os.
Difficulté d’attribuer à tel ou tel élément la responsabilité d’un
dysfonctionnement.
Bilan analytique du tissu cutané et sous–cutané.
1) Observation de la peau
a) condition d’observation :
générales ( environnement )
position du patient
localisation
b) résultats observables
pilosité
couleur
volume
aspect de la peau
sécrétion
escarification, plaies et cicatrices
formations diverses
2) Palpation et mobilisation de la peau
a) propriétés mécaniques
extensibilité, élasticité, épaisseur, consistance, mobilité / tissu sous-
jacents
b) trophicité et circulation
c ) sensibilité cutanée
d ) cicatrices
e ) douleurs
Propriétés mécaniques
Extensibilité : Manœuvre exécutés par une prise pulpo- pulmonaire de la peau, bi, tri,
ou pluri digitale, uni ou
bi- manuelle.
Elasticité : Manœuvre qui s’apparente à un pincement maintenu qui applique les forces
profondes du derme l’1 contre l’autre.
Rque : en regard du rachis lombaire le pli cutané est + important que sur le dos de la
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main.
Epaisseur :L’importance de l’effort exercé pour former le pli cutané permet d’apprécier
l’extensibilité de la peau.
Consistance : Le pli doit être déplacé sans le relâcher.
Mobilité du tissus sous cutané : Souplesse différenciée selon l’orientation du pli cutané.
Trophicité et circulation
Température :Appréciation de la T° cutanée avec la face dorsale de la main.
Comparatif : différence selon la localisation
Hyperthermie localisée … inflammations
Hyperthermie généralisée … fièvre
Hypothermie … insuffisance circulatoire.
Pouls :Artère radiale, tibiale post, pédieuse…
Œdème :Lymphatique ou veineux = infiltration liquidienne des différents tissus et en
particulier du tissu sous cutané, qui se traduit par un gonflement diffus des parties
molles.
La palpation permet d’apprécier les caractéristiques générales de l’œdème ( le signe du
godet = creux =oedem lymphatique)
Sécrétions sudorales et sébacées
Cicatrisation : peau desséchée, desquamée
Phanères au bout des doigts, indicationde pathos : Micoses ou cardio respiratoire.
S3 ) Principaux types de préhension :
Sensibilité cutanée
Sensibilité extéroceptive
épicritique
protopathique ?
thermique
Sensibilité nociceptive
Algique
Cela permet le recueil d’information pour focaliser l’examen suivant.
Un tel test se fait toujours sans contrôle de la vue du patient.
Cicatrices
Elles sont le reflet d’une atteinte de l’intégrité de la peau.
Toujours à analyser selon :
La localisation
La profondeur
L’étendue
L’aspect
La cicatrice chéloïde :
C’est une cicatrice gênante et inesthétique (insensible).
A la palpation, il est impossible de mobiliser la peau, on ne peut pas y faire de pli.
Souvent, la chirurgie aggrave la cicatrice chéloïde.
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Escarres
Ce sont souvent la porte d’entrée de germes qui peuvent provoquer une
septicémie.
Principe :Une escarre naît d’une Pression exercée sur la peau, le muscle, l’os. il se
forme alors un cône d’ischémie à l’endroit d’une telle pression.
1
er
stade :
Plaque érythémateuse qui correspond à la surface de pression.
En périphérie on a une zone oedémateuse.
Au début, pas trop étendu.
2
ème
étape :
Plaque de désépidermisation
Il y a une phlyctène centrale sur la zone qui correspond au point de pression.
On peut encore facilement soigner l’escarre à ce stade.
3
ème
étape :
Nécrose
Il y a rupture de la phlyctène. Au centre se développe une nécrose au sein de
laquelle se forment des sillons purulents.
Il n’y a pas de cicatrisation tant que l’on n’a pas retiré la zone nécrosée.
4
ème
étape
Escarre ulcérée
Il y a ulcération dès fois jusqu’à l’os. ceci est une porte d’entrée aux germes et
cela peut provoquer une septicémie.
Le + souvent, l’escarre y a gagné en surface.
C’est à traiter impérativement.
3) Qualification et quantification instrumentale de la peau
a) PROPRIETES MECANIQUES
b)
Analysées avec divers instruments :
Le compas d’épaisseur :
Pour la mesure de la taille des plis cutanés.
Fait de 2 branches qui pincent et mesurent directement le pli.
Une lecture directe donne en mm l’épaisseur du pli.
D’autres appareils dérivés peuvent mesurer la pression exercée.
Le pli cutané dépend de la masse adipeuse : + le sujet est gros (Burlet !) et + le
pli sera épais.
Le podoscope :
Mesure la répartition des pressions exercées sur la voûte plantaire.
Par un jeu de miroirs, il donne une image des pressions.
L’examen est réalisé en charge cad le sujet debout (assis au pire) et les 2 pieds
en simultané.
Il donne les contraintes exercées sur la plante des pieds.
Ancien modèle : pas de mémorisation de l’image.
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