PLANAVERGNE Sylvain

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PLANAVERGNE Sylvain
133° RI
MPF le 4 mars 1918
Foret de Parroy (Meurthe et Moselle)
Tué à l’ennemi
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1
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PLANAVERGNE Sylvain Antoine Isidore
22 ans
Employé au P. O
Soldat au 133° RI
MPLF Le 4 mars 1918
Foret de Parroy (Meurthe&Moselle)
« Excellent mitrailleur très brave au feu, tombé glorieusement le 4 mars
1918 en se portant sous un violent bombardement à son poste de
combat »
Médaille Commémorative Française de la Grande Guerre,
Médaille de la Victoire
Le soldat : Incorporé au 122°RI en avril 1915, passé au 133° RI en
septembre 1916. MPLF le 4 mars 1918 Forêt de Parroy .
Sa famille : Né à Luzech le 15 mai 1896, fils de Jean Planavergne et de
Marie Marguerite Lugan. Il avait les cheveux châtain foncé les yeux
châtain foncé un visage ovale et mesurait 1m79. Il était célibataire et
demeurait en dernier lieu à Paris.
Le 4 mars 1918 au 133° RI........Situation sans changement. Pertes 2
tués et 3 blessés à la 1° compagnie.
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LE 133° RI DANS LA GRANDE GUERRE
Wikipedia
Le 133e régiment d'infanterie de ligne (ou 133e RI), appelé Le régiment des Lions, est un
régiment de l'armée de terre française, constitué sous le Premier Empire.
133e Régiment d'Infanterie
Insigne régimentaire du 133e régiment
d'infanterie.
Période
Pays
1811 – 1998
France
Branche
Armée de terre
Type
Régiment d'infanterie
Rôle
Infanterie
Devise
'Halte...Les lions sont la'
Inscriptions
sur
l’emblème
Wolkowisk 1812
Kalisch 1813
Bautzen1813
Leipzig 1813
Alsace 1914
L'Aisne 1917
La Marne 1918
Belgique 1918
Anniversaire
Saint-Maurice
Guerres
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles
Bataille de Kalisch
Bataille de Bautzen
Bataille de Gross-Beeren
Bataille de Dennewitz
3
Bataille de Leipzig
Bataille de Hanau
Bataille de Modlin
Bataille de Landau
Bataille de Torgau
Fourragères
aux couleurs du ruban de
laMédaille militaire
Décorations
Croix de guerre 1914-1918
quatre palmes
CREATION ET DIFFERENTES DENOMINATIONS
1811 : Création du 2e Régiment Pénal de la Méditerranée.
1812 : Devient le 133e Régiment d'Infanterie de Ligne pour la Campagne de Russie
1814 : Licencié à la Restauration
1873 : Renaissance du 133e RI à Belley (Ain), au fort de Pierre-Châtel, et au fort de
l'Écluse proche de Bellegarde (Ain)
1914 : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le 333e Régiment
d'Infanterie
1923 : Dissolution du 133e RI avec tous les corps de sa division
CAMPAGNES
Campagne de Russie (1812) - Campagne d'Allemagne (1813) - Campagne de France (1814) Grande Guerre (1914-1918) - Bataille de France (1939-1940).
COLONELS/CHEF DE BRIGADE
IIIe République
Le général Boulanger par Nadar.
De 1875 à 1880 : Colonel Boulanger (futur général et homme politique).
? : Colonel Clement.(promu général en 1885)
1885 : Colonel Chardin.
1904 : Colonel Tremuller.
27 septembre 1906 - 23 mars 1911 : Colonel Marie François Ganeval. ( général en 1911)
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PREMIERE GUERRE MONDIALE
1914 : Colonel Dutreuil.
1914 : Lieutenant-colonel Dayet.
1915 : Lieutenant-colonel Baudrand.
1917 : Lieutenant-colonel Kiffer1.
Affectation
en 1914, le régiment est caserné à Belley, fort de Pierre-Châtel, au fort des Rousses et au fort
l'Ecluse.
Fort l'Ecluse.
Fort l'Ecluse.
Fort des Rousses.
82e brigade d'infanterie. Colonel Coste.
41e Division d'Infanterie d'août 1914 à novembre 1918.
23e Division d'Infanterie de juin à septembre 1917.
7e corps d'armée. Général Bonneau.
1914
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Monument commémoratif des combats de la Fontenelle
Alsace, Vosges, Saulcy près de deux mille hommes hors de combat en 10 jours.
1915
29 janvier 1915 : Mort du lieutenant-colonel Dayet
Mars : le dépôt du 133e RI forme une compagnie du 414e régiment d'infanterie.
Vosges (toute l'année).
Prise de la côte 830 le 15 juin 1915 à Metzeral par le commandant Charles Barberot
Colonel tués durant leur commandement :
1916
Vosges, La Fontenelle, La Chapelotte, Bataille de la Somme (juillet à septembre),
Fargny, Curlu, ferme de Monacu, ouvrage de Tatoï, bois de Riez, tranchées des Canthatises…
1917
Aisne, Champagne, Verdun (novembre).
1918
Lorraine, Bataille de La Marne (juillet), Bataille des Flandres (septembre à novembre).
C’est le 4 mars 1918, à la Foret de Bures-Parroy, que tombe, MPF, Sylvain
PLANAVERGNE, du 133° RI.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Décorations du régiment
Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes.
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Le 133e régiment d'infanterie est le premier régiment à avoir reçu la légion d'honneur et le
second la médaille militaire pour faits d'armes durant la Grande Guerre
Le 133e RI a perdu 82 officiers, 2014 gradés et soldats, 5 officiers supérieurs furent
faits officiers de la Légion d'honneur, 49 officiers ont reçu la croix de chevalier, 385 sousofficiers et soldats reçurent la médaille militaire. Au sujet des Bugistes du 133e, le général
commandant la 7e armée a déclaré : « Les lions d'Afrique sont les rois du désert, les lions du
Bugey sont les rois du champ de bataille3. »
MUTINERIES
La 41e brigade d'infanterie, composée des 23e et 133e régiment d'infanterie qui, depuis plus de
deux ans et demi, «s'était conduit de la façon la plus héroïque», connu un mouvement
de mutinerie démarré le 1er juin 19174.
«Les manifestants réclamaient le repos qui, soi-disant, leur était dû, se refusant absolument
à remonter aux tranchées, disant qu’on les avait assez bernés et qu’ils n’avaient plus aucune
confiance en la parole des généraux. Cependant ils assuraient que si le repos de 45 jours
promis leur était donné, ils ne se refuseraient plus ultérieurement à relever les camarades. Le
mouvement gagnant peu à peu d’intensité jusqu’à quinze heures sur place, à ce moment une
colonne de manifestants portant le drapeau rouge et chantant l’Internationale tentait de
gagner Ville-en-Tardenois.»5
Les sanctions furent sévères.
Beaucoup d'officiers (22 sur 374) furent envoyés dans d'autres régiments et séparés des soldats
avec lesquels ils avaient combattu. Le régiment fut privé de l'honneur de porter la fourragère.
Il y a eu au moins 5 condamnations à mort (4 au 133 et 1 au 23), suivies d'exécutions, 3 à
des travaux forcés à perpétuité, 4 à 20 ans de travaux forcés, 3 à 10 ans et 3 à 5 ans ; au total,
il semble que 9 condamnations (y compris les peines de mort) ont été prononcées au 133 et 70
au 23. en juin et juillet 19176.
Le 133e régiment d'infanterie fut "disloqué" à Somme-Tourbe dans la Marne.
Il alla se reconstituer dans la région de Chalons sur Marne d'où il monta en première ligne
dans le secteur des Hurlus (extrait du "Livre d'Or du Bugey" paru en 1921).
Le 27 juin, le lieutenant colonel Baudrand était remplacé par le lieutenant-colonel Kiffer4.
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http://www.dumoul.fr/mili/14-18/regiments/133eRI/albumGelly.php?page=albumGelly
Les Lions d'Afrique sont les rois du désert. A Metzeral, à la Fontenelle, les Lions du Bugey
étaient les rois du champ de bataille
Général De Maud'huy
Gouverneur de Metz
Commandant supérieur du Territoire de Lorraine
Le Général de Maud'huy avant de mourir a tenu à envoyer son dernier adieu à ses Lions. Le
15 juillet à 11 heures du soir, douze heures avant sa mort, étant trop faible pour écrire, il a
dicté ce dernier message :
Lions du 133e.
Vous êtes mes enfants, aussi en ces dernières heures de ma vie ma pensée va vers vous,
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VIVE LA FRANCE !
VIVE LE REGIMENT DES LIONS
Les Commandants du Régiment
Colonel Dutreuil (en haut à gauche)
prend le commandement du 133e RI le 26 juin 1911
part avec le régiment à la Mobilisation le 2 Août 1914
et prend part aux combats de
Cernay, Mulhouse, Les Journaux
quitte le régiment après avoir été blessé le 4 septembre 1914 aux combats du "Col des
Journaux"
Lieut-Colonel Dayet (en haut à droite)
prend le commandement du Régiment le 5 septembre 1914
et prend part aux combats de
Col des Journaux, Saulcy, Ban de Sapt
tombé glorieusement au champ d'honneur le 27 Janvier 1915 aux combats du Ban de Sapt
Lieut-Colonel Baudrand (en bas à gauche)
prend le commandement du Régiment le 27 Janvier 1915 au 17 Juin 1917
et prend part aux combats de
Metzeral, La Fontenelle, Bouchavesne, Bois d'Hem, Loivre-Brimont
Lieut.Colonel Kiffer (en bas à droite)
prend le commandement du Régiment le 17 Juin 1917
prend part aux affaires de
Ferme Navarin, Betheny, Verdun (rive droite), Lorraine (forêt de Parroy), aux combats de
Latilly à Gondelu, à l'Offensive du 18 juillet (Hautevesnes - Courchamps), au passage de la
Vesle, à l'attaque dans les Flandres (passage de la Lys et de l'Escaut), Armistice le 11
Novembre 1918
8
La Musique
Chef de Musique : Boulanger - Sous-Chef de Musique : Giordan
1° compagnie
CHR - 1er et 2e Bat.
Quartier des Lions
9
Le capitaine BARBEROT
10
Gallica.bnf
page de l’historique du 133° RI, où sont listés les MPF « P »
Sylvain PLANAVREGNE y figure
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http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://p7.storage.canalblog.com/78/01/302560/1713
1529.jpg&imgrefurl=http://histoiredeguerre.canalblog.com/archives
Vues du secteur de la foret du Parroy
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Lorraine
LORRAINE
Entre Empire allemand et République
En 1871, le traité de Francfort attribue à l'Empire allemand les territoires lorrains
correspondant à une partie du département de la Moselle et du département de la Meurthe :
géographiquement cela recouvre la Moselle actuelle qui forme avec l'Alsace le Reichsland
d'Alsace Lorraine jusqu'en 1918 ; l'arrondissement de Saint-Dié dans les Vosges est
également amputé des parties anciennement rattachées à l'Alsace, c'est-à-dire des cantons
de Saales et Schirmeck, dès lors rattachées au Bas-Rhin. Les habitants des territoires annexés
sont contraints de choisir entre l'Empire allemand, s'ils veulent rester, ou la France. Beaucoup
d'« optants » choisissent de migrer vers la France, en particulier vers Nancy, dont la
population double rapidement.
La Première Guerre mondiale marque profondément la Lorraine qui voit ses habitants
s'affronter sur son sol sous des uniformes ennemis.
La majorité des Mosellans, sujets loyaux de l’Empire allemand, se battent pour l'Empereur.
Entre 1914 et 1918, si 18 000 Alsaciens et Mosellans s'engagent dans l'Armée française,
380 000 Alsaciens-Lorrains, soit plus de 95% des conscrits, se battent pour l'Empire jusqu’à
la fin de la guerre19, souvent jusqu'à l'ultime sacrifice. Leurs tombes sont aujourd'hui
entretenues par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge. La bataille de Verdun, l'une des
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plus longues et les plus meurtrières, se déroule en 1916 dans la Meuse. Plusieurs villages,
entièrement détruits par les combats, ne seront jamais reconstruits. Cette région dévastée,
appelée zone rouge, comporte d'importants mémoriaux, dont le plus fameux est l'ossuaire de
Douaumont. Le traité de Versailles de 1919 restitue l'Alsace-Lorraine à la France. Le droit
local en Alsace et en Moselle, contenant notamment le régime concordataire abrogé en France
en 1905 et le régime de sécurité sociale Bismarkien, fut maintenu dans ces territoires après
1918.
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LA 41E DIVISION D'INFANTERIE DANS LA GRANDE GUERRE
41e division d'infanterie
Pays
France
Branche
Armée de terre
Type
Division d'infanterie
Rôle
Infanterie
Guerres
Première Guerre mondiale
Batailles
1914 - bataille des Frontières
1916 - bataille de la Somme
1917 - Chemin des Dames
La 41e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a
participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.
CHEFS DE CORPS
18 février 1895 - 1er mars 1898 : général Langlois
10 mars 1898 - 26 mars 1899 : général Jouart
3 avril 1899 - 3 septembre 1901 : général Jeannerod
24 septembre 1901 - 9 octobre 1903 : général Deckherr
20 octobre 1903 - 14 novembre 1907 : général Michel
29 novembre 1907 : général Bonneau
9 novembre 1910 : général Legrand
14 mai 1912 - 31 janvier 1914 : général Gérard
…
3 septembre 1914 - 8 septembre 1914 : général Bataille1
13 septembre 1914 : général Bolgert
22 septembre 1914 : général Claret de la Touche
17 septembre 1916 : général Mignot
17 juin 1917 - 31 mai 1918 : général Guignadaudet
31 mai 1918 - 23 décembre 1918 : général Babelon
23 décembre 1918 : général de Lardemelle
14
PREMIERE GUERRE MONDIALE
.Mobilisée dans la VIIe région.
Composition au cours de la guerre
23e régiment d'infanterie d'août 1914 à novembre 1918
42e régiment d'infanterie de juin 1917 à novembre 1918
133e régiment d'infanterie d'août 1914 à juin 1917
128e régiment d'infanterie de novembre 1917 à novembre 1918
152e régiment d'infanterie d'août à décembre 1914
215e régiment d'infanterie de décembre 1914 à juin 1916
229e régiment d'infanterie de mars 1916 à novembre 1917 (dissolution)
253e régiment d'infanterie de décembre 1914 à juin 1916
343e régiment d'infanterie de décembre 1914 à juin 1916 (dissolution)
363e régiment d'infanterie de septembre 1914 à septembre 1917
373e régiment d'infanterie de septembre 1914 à juin 1916 (dissolution)
5e bataillon de chasseurs à pied d'août à décembre 1914
15e bataillon de chasseurs à pied d'août à décembre 1914
41e bataillon de chasseurs à pied de février à novembre 1915
22e bataillon alpin de chasseurs à pied de décembre 1914 à mai 1915
46e bataillon de chasseurs alpins d'août à décembre 1914
70e bataillon de chasseurs alpins de septembre 1914 à mai 1915
43e régiment d'infanterie territoriale
37e régiment d'infanterie coloniale de septembre 1914 à juin 1915
54e régiment d'infanterie territoriale d'août à novembre 1918
1914
4 – 10 août
En couverture, entre le col de la Schlucht et le col de Bussang.
À partir du 7 août, engagée dans la bataille de Mulhouse.
10 – 14 août
Repli à l'est de Rougemont-le-Château et de Massevaux.
14 – 24 août
Reprise de l'offensive en direction de Mulhouse :
19 août : combats vers Dornach.
24 – 29 août
Repli vers la région de Munster, puis vers celle de Gérardmer.
29 août – 13 septembre
Mouvement vers Anould ; puis attaques des hauteurs au nord d'Anould et de Fraize.
Violents combats au col de Mandray et des Journaux.
10 et 11 septembre : enlèvement de Mandray et du col des Journaux.
13 – 28 septembre
Mouvement vers Saint-Dié et occupation d'un secteur vers Lesseux et Fontenelle.
Combats dans le massif de l'Ormont, au Spitzemberg, à Charémont et à la Forain.
28 septembre 1914 – 11 juin 1916
Occupation d'un secteur entre la Chapelotte et la Fave (région de Provenchères-sur-Fave),
étendu à droite, à partir du 19 décembre 1914, jusqu'au col du Bonhomme :
En février et en mars 1915 : combats vers la Chapelotte.
15
22 juin : perte de la cote 637
8 juillet : reprise de la cote 637
24 juillet : prise de Launois ; combats de la Fontenelle.
23 mars 1916 : front réduit, à droite, jusqu'au col de Sainte-Marie.
25 et 26 avril : combats à la Chapelotte.
1916
11 juin – 16 juillet
Retrait du front, repos vers Bruyères.
À partir du 13 juin, mouvement par étapes vers Bayon ; repos et instruction au camp de
Saffais.
À partir du 25 juin, transport par V.F. dans la région de Breteuil ; repos.
16 juillet – 10 août
Mouvement vers le front : engagée, à partir du 21, dans la bataille de la Somme, entre le bois
de Hem et la Somme.
30 juillet, 7 et 8 août : attaques françaises (combats du bois de Hem, de la ferme Monacu et du
bois de Retz).
10 – 27 août
Retrait du front ; stationnement vers Villers-Bretonneux.
27 août – 14 septembre
Engagée à nouveau dans la bataille de la Somme, entre le sud du Forest et le nord-ouest
de Cléry-sur-Somme
À partir du 3 septembre, attaque puis progression vers la ferme de Bois
l'Abbé et Bouchavesnes.
12 septembre, prise de Bouchavesnes.
14 – 20 septembre
Retrait du front et repos au sud-ouest d'Amiens.
20 – 29 septembre
Transport par V.F. dans la région de Sainte-Menehould ; repos.
29 septembre – 31 décembre
Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le Four de Paris et Vienne-leChâteau, étendu à gauche, le 31 octobre, jusque vers l'Aisne.
31 décembre 1916 – 19 janvier 1917
Mouvement par étapes vers Mailly-le-Camp ; repos et instruction au camp.
1917
19 – 29 janvier
Mouvement, par Sézanne, Orbais-l'Abbaye et Ville-en-Tardenois, vers la région de Pargnylès-Reims.
29 janvier – 12 mai
Occupation d'un secteur vers Sapigneul et les Cavaliers de Courcy, réduit à gauche, le 21
février, jusqu'à la ferme de Luxembourg, et, à droite, le 13 mars, jusqu'au sud de Loivre.
15 Avril : bataille du Chemin des Dames, prise de Loivre et organisation des positions
conquises
4 mai : combat de Berméricourt.
DEBUT DES MUTINERIES
12 mai – 3 juin
Retrait du front, repos vers Damery, à partir du 24 mai, au camp de Ville-en-Tardenois.
3 – 18 juin
16
Transport par camions dans la région de Châlons-sur-Marne ; repos et instruction
vers Coupéville.
18 juin – 16 septembre
Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la Courtine et la Côte 193.
16 septembre – 6 octobre
Retrait du front ; repos vers Saint-Germain-la-Ville et Pogny.
6 – 17 octobre
Transport par camions dans la région de Condé-en-Barrois, puis, le 15 octobre, dans celle
de Verdun.
17 octobre – 21 novembre
Occupation d'un secteur vers la ferme Mormont et la Côte 344.
21 novembre – 29 décembre
Retrait du front et transport par V.F. dans la région de Joinville-en-Vallage ; repos et
instruction.
À partir du 24 décembre, transport par V.F. dans la région Toul, Dombasle-sur-Meurthe.
29 décembre 1917 – 22 avril 1918
Occupation d'un secteur entre le Sânon et Bezange-la-Grande.
er
1918
22 avril – 1 mai
Retrait du front. Mouvement vers Saint-Nicolas-de-Port, puis vers Toul ; repos.
1er mai – 1er juin
Transport par V.F. dans la région de Beauvais puis dans celle de Bergues.
Engagée, à partir du 16 mai, vers Locre et le château de Locre, dans la 3e bataille des Flandres
20 mai : prise de l'hospice de Locre.
1er – 29 juin
Retrait du front ; repos vers Saint-Pol-sur-Mer.
À partir du 7 juin, transport par camions vers Cassel ; repos et travaux de deuxième position.
29 juin – 8 juillet
Occupation d'un secteur vers Koutkot et Fontaine-Houck.
8 – 17 juillet
Retrait du front (relève par l'armée britannique); repos vers Cassel.
À partir du 10 juillet, transport par V.F. dans la région de Senlis ; repos.
17 juillet – 8 août
Mouvement vers la lisière est de la forêt de Villers-Cotterêts.
À partir du 18 juillet, engagée, vers Faverolles, dans la 2e bataille de la Marne :
Offensive, depuis la Savières vers la Vesle, par Oulchy-le-Château (25 juillet) et Saponay.
8 – 24 août
Retrait du front et transport par camions à Étrépilly ; repos.
24 août – 5 septembre
Transport par camions vers Soissons.
À partir du 25 août, engagée dans la poussée vers la position Hindenburg : progression,
par Cuffies, jusque vers Laffaux.
5 – 21 septembre
Retrait du front, repos vers Soissons.
À partir du 15 septembre, engagée encore dans la Poussée vers la position Hindenburg, à
l'ouest de Vailly-sur-Aisne : combats au nord de Vailly.
21 septembre – 3 octobre
Retrait du front et mouvement vers Villers-Cotterêts.
17
À partir du 22 septembre, transport par V.F. dans la région de Lederzeele, puis mouvement
vers Ypres.
3 – 21 octobre
Engagée dans la bataille des crêtes des Flandres (en liaison avec l'armée belge) : progression,
en combattant, de Poelkapelle vers Roulers.
14 et 15 octobre : engagée dans la bataille de Roulers : attaque et prise de Roulers (14
octobre).
21 octobre – 10 novembre
Travaux d'organisation des positions conquises.
À partir du 31 octobre, engagée dans la bataille de la Lys et de l'Escaut (en liaison avec les
armées américaine et britannique) : violents combats versAudenarde ; puis franchissement de
l'Escaut.
10 – 11 novembre
Retrait du front ; regroupement à l'ouest d'Audenarde.
Rattachements
Affectation organique:
Mobilisation : 7e corps d'armée
Octobre 1914 : 34e corps d'armée
Juillet 1916 : 7e corps d'armée
1re armée
2 – 11 août 1914
28 août – 8 décembre 1914
2e armée
6 octobre – 24 décembre 1917
4e armée
20 septembre 1916 – 20 janvier 1917
3 juin – 6 octobre 1917
5e armée
20 janvier – 3 juin 1917
1er – 9 mai 1918
6e armée
25 – 28 juin 1916
16 juillet – 20 septembre 1916
7e armée
4 avril 1915 – 13 juin 1916
25 – 26 juillet 1918
19 octobre – 11 novembre 1918
8e armée
24 décembre 1917 – 1er mai 1918
10e armée
28 juin – 16 juillet 1916
10 – 15 juillet 1918
26 juillet – 21 septembre 1918
Armée d'Alsace
11 – 28 août 1914
Détachement d'armée de Lorraine
13 -25 juin 1916
Détachement d'armée du Nord
9 mai – 30 juin 1918
18
Détachement d'armée de Verdun
8 décembre 1914 – 4 avril 1915
G.A.F.
21 septembre - 19 octobre 1918
G.Q.G.A
30 juin – 4 juillet 1918
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LES MUTINERIES DE 1917
Les mutineries de 1917 sont une série de mutineries qui ont eu lieu pendant la Première
Guerre mondiale, en 1917.
LE CONTEXTE
L'ECHEC DE L'OFFENSIVE NIVELLE
En 1917, après trois années d'une guerre meurtrière et indécise, la lassitude touchait
l'ensemble des armées européennes dont le moral était au plus bas.
À l'intérieur des troupes françaises, le coût humain élevé de l'offensive Nivelle sur le Chemin
des Dames au printemps 1917, dont les gains sont seulement tactiques, les conditions de vie
effroyables dans le froid, la boue, les bombardements d'artillerie et la rareté des permissions,
tous ces facteurs s'additionnent et provoquent une montée de la protestation parmi les
hommes au front.
L'espoir suscité par l'offensive avait été énorme à la veille du 16 avril 1917 : le
général Nivelle promettait la fin de la guerre et donc, pour chaque soldat, le retour chez soi.
L'offensive ayant été enrayée face aux fortifications allemandes, puis terminée sur ordre du
gouvernement fin avril, la déception et la colère grondent : les soldats ont l'impression que la
bataille a été mal préparée.
Or début mai, l'ordre est donné de reprendre l'offensive dans les mêmes conditions sur un
terrain toujours aussi désavantageux pour les Français. Face à l'entêtement de l'état-major qui
souhaite poursuivre cette offensive à outrance, des mutineries éclatent et gagnent
progressivement toutes les armées le long du front pendant 8 semaines. Par leur paroxysme,
elles touchent 68 divisions sur les 110 qui composent l'Armée française1.
Beaucoup de mutins ou de protestataires sont des soldats aguerris, qui ont prouvé leur valeur
au combat. Ils demandent moins un arrêt de la guerre, ce qui aurait peu de sens dans la mesure
où les Allemands n'ont pas l'intention de se retirer, qu'un commandement plus soucieux de la
vie des soldats et plus attentif aux conditions réelles du combat moderne.
Une influence russe ?.
L'histoire officielle a pendant longtemps fait de ces mutineries une simple conséquence de
la Révolution russe. Si la révolution russe de 1917 et la montée de l'Internationale ont joué un
rôle dans cette grande crise, notamment à travers des tracts et certains journaux
révolutionnaires (parfois subventionnés par la propagande allemande), elles ne semblent pas
être considérées comme d'importance primordiale car la raison principale se situe bien dans le
refus de participer à des attaques répétées.
Peut-être les soldats français ont-ils été influencés par l'exemple des soldats russes qui
combattaient à leurs côtés. En effet, les survivants des 20 000 soldats de deux brigades russes,
venues sur le front français en mars 1916, refusent de continuer le combat après l'offensive
Nivelle et de nombreuses pertes. Mais c'est avant tout l'annonce tardive de la Révolution de
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février en Russie qui va motiver ces troupes pour réclamer leur rapatriement. Prudemment,
l'état-major français les confine dans un camp à l'arrière où ils vont fêter le 1er mai. Puis,
expédiés dans le camp de La Courtine dans la Creuse, les mutins russes décident de renvoyer
leurs officiers et de s'autogérer notamment en élisant leurs représentants. Ceux-ci vont mener
pendant trois mois les négociations avec les autorités russes du gouvernement provisoire qui
refusent leur retour vers leur pays.
Finalement, l'assaut est donné le 16 septembre par des troupes françaises et le concours
d'artilleurs russes.
Les combats font près de 200 morts chez les insurgés. Les brigades seront dissoutes et leurs
dirigeants arrêtés.
Après la Révolution d'Octobre et la Paix de Brest-Litovsk, il est encore moins question de les
rapatrier. On leur ordonne d'intégrer des compagnies de travail. Ceux qui refusent seront
envoyés dans des camps disciplinaires en Algérie. Les premiers soldats ne rentrent en Russie
que fin 1919.
LES FORMES DE MUTINERIE
Dans l'armée française, de nombreux soldats s'infligèrent des mutilations volontaires pour
quitter le front. Mais les médecins militaires décelaient ces blessures par les traces de poudre
entourant le point d'entrée de la balle, et les intéressés étaient sanctionnés2.
Les mutineries se manifestèrent essentiellement par des refus de certains soldats de plusieurs
régiments de monter en ligne. Ces soldats acceptaient de conserver les positions, mais
refusaient de participer à de nouvelles attaques ne permettant de gagner que quelques
centaines de mètres de terrain sur l'adversaire et demandaient des permissions. Ces refus
d'obéissance s'accompagnèrent de manifestations bruyantes, au cours desquelles les soldats
exprimaient leurs doléances et criaient de multiples slogans dont le plus répandu est « À bas
la guerre ».
METTRE FIN AUX MUTINERIES DE 1917
LE ROLE DE PETAIN
Le remplacement du général Nivelle par Philippe Pétain comme général en chef des armées
ne les calma que progressivement. Pétain parvient à calmer ces rébellions en adoptant une
stratégie moins offensive que son prédécesseur afin de limiter les pertes en hommes. Il prend
également plusieurs mesures visant à améliorer le sort des poilus, concernant entre autres les
cantonnements, la nourriture, les tours de permissions… Toutefois, le pic d'intensité
des mutineries se situe entre le 20 mai et le 10 juin, soit après la nomination du général Pétain
(15 mai 1917). Les mesures prises par celui-ci pour mettre fin aux mutineries mettent donc
environ un mois à faire leur effet.
LE BILAN DES MUTINERIES
Cette grande crise au sein de l'armée française amena son lot de sanctions contre les mutins.
Environ 3 500 condamnations, en rapport avec ces mutineries, furent prononcées par les
conseils de guerre avec une échelle de peines plus ou moins lourdes. Il y eut entre autres 1381
condamnations aux travaux forcés ou à de longues peines de prison et 554 condamnations à
mort dont 49 furent effectives3 parmi lesquelles 26 l'ont été pour actes de rébellion collective
commise en juin ou juillet 19174.
Ce nombre a toujours, compte tenu des enjeux idéologiques, été un sujet de controverses du
fait de l'impossibilité d'accéder librement aux archives avant 100 ans. Il varie également en
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fonction de la période retenue pour les mutineries et de la date des procès, certains mutins ne
passent en jugement qu'en 1918 et quelques procès de 1917 se rattachent à des évènements
des années antérieures. De plus, on estime que 10 à 15 % des archives militaires sont
définitivement perdues. Quoi qu'il en soit, le nombre des exécutions de 1917, souvent mis en
avant lorsque l'on parle des fusillés pour l'exemple reste relativement faible rapporté au
nombre de fusillés des derniers mois de 1914 (près de 200) ou de l'année 1915 (environ 260).
On peut l'expliquer par l’utilisation du droit de grâce par le président Poincaré : il gracie 90 %
à 95 % des cas qui lui sont présentés.
Le traitement des mutineries par la hiérarchie (soldats dégradés, fusillés, envoyés à une mort
certaine dans des assauts impossibles…) a contribué aux séquelles psychologiques de cette
guerre.
Les autres pays
Des mouvements similaires se développaient parmi les autres armées européennes impliquées
dans le conflit, y compris à l'intérieur de l'armée allemande.
L'armée britannique
Le niveau de la mutinerie dans l'armée britannique et du Commonwealth était moins
significatif en comparaison avec les autres armées européennes5.
Pourtant une mutinerie comptant jusqu'à 1000 soldats a duré quelques jours dans le camp
d'Étaples sur le littoral français du Pas-de-Calais, et a été vite réprimée en 1917. Ce camp a
accueilli jusqu'à 80 000 soldats anglais et du Commonwealth pour les préparer aux rigueurs
du front. Un sous-officier a été fusillé pour son rôle dans la mutinerie, un des trois soldats
britanniques fusillés pour cette infraction dans le front de l'Ouest pendant la guerre5. L'armée
britannique et française conviendront de garder le secret sur cette affaire jusqu'en 2017, date à
laquelle les archives britanniques devraient être ouvertes6.
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Les mutineries en 1917
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Pétain et un manifeste manuscrit
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