TNS | Les d i recteu rs du T N S de puis 1 9 46
Les directeurs du TNS
depuis 1946
Roland Piet ri
André Clavé
Michel Saint-Denis
Hubert Gignoux
Jacques Fornier
André-Louis Périnetti
Jean-Pierre Vincent
Jacques Lassalle
Jean-Marie Villégier
Jean-Lo u is Martinelli
Stéphane Braunschweig
Julie Brochen
Roland Pietri
Directeur du CDE de 1946 à 1947
CTEUR DU CDE DE 1946 A 1947
Il a été le codirecteur de la Comédie des Champs‐Élysées de 1944 à 1948 avec Claude Sainval et a dirigé pendant
la saison 1946‐1947 le Centre dramatique de l'Est basé à Colmar. Il y a fondé une troupe avec les comédiens
Fraoise Christophe, André Reybaz, Catherine Toth. Ensuite il revient à la Comédie des Champs‐Élysées et
devient le metteur en scène des pièces de Jean Anouilh.
EPERTOIRE
AU CDE
:
1946‐1947
Le Survivant de Jean‐François Noël
Les Folies amoureuses de Jean‐François Regnard
Le Misanthrope de Molière
TNS | Les directeurs du T N S de puis 1 946
André Clavé (1916
(1916(1916
(1916-
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-1981
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1981)
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Directeur du 4 mai 1947 au 31 décembre 1952NDRE CLAVE‐ DIRECTEUR DU CDE DU 4 MAI 1947 AU 31
Sans formation particulière, il crée en 1936 une troupe, les Comédiens de la Roulotte, qui participe, dès 1940, au
mouvement Jeune France lancé par P. Schaeffer. François Darbon et J. Dessailly étaient du groupe et Vilar le
rejoindra en tant qu'auteur. Préfigurant la Décentralisation, la Roulotte commence ses tournées dans l'Ouest en
1941. Mais Jeune France étant dissous en 1942, Clavé continue à titre personnel avec, par exemple, la Fontaine
aux saints de Synge Vilar se fait remarquer comme acteur.
Aps la guerre, il reconstitue la Roulotte et est chargé par Jeanne Laurent d'organiser des tournées en Alsace et
en Lorraine. En 1947 il est nommé à la succession de Roland Piétri comme directeur du tout nouveau Centre
dramatique de l'Est. Il le restera jusqu'en 1952, soucieux à la fois de constituer un répertoire (des classiques
essentiellement, mais aussi Rosmersholm d'Ibsen, Un homme de Dieu de Marcel, Sainte Jeanne de Shaw, au total
48 spectacles en six ans) adapaux nombreuses tournées qu'il entend assurer (48 localités seront touchées,
dans une quinzaine de départements par le CDE en 1952), de former des acteurs et de veiller à la bonne
réalisation de l'ensemble architectural conçu par Pierre Sonrel (le théâtre sera inauguré par Hubert Gignoux en
1957).
Clacesse de s'occuper de théâtre en 1955 pour rejoindre P. Schaeffer au Studio‐école de la Radiodiffusion
française.
1947‐1948
L'Arsienne d'Alphonse Daudet
Les Bourlingrins de Georges Courteline
Le Grand Voyage de R.C. Sheriff
Le Bourgeois gentilhomme de Molière
Le Chariot de terre cuite de Sudraka
1948‐1949
Le Mariage de Figaro de Beaumarchais Les
Nuits de la colère d'Armand Salacrou Hamlet de
William Shakespeare
Le Médecin malgré lui de Molière
Sainte‐Jeanne de G. B. Shaw
1949‐1950
Les Précieuses ridicules de Molière
Le Miracle de l'homme pauvre de M. mar
L'Arsienne d'Alphonse Daudet
Un Cas de conscience de R. J. Chauffard
195
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1
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51
Macbeth de William Shakespeare
Les Centaures de M. Campserveux
1951 1952
Un Chapeau de paille d'Italie d'Eugène L abiche
Le Héros et le soldat de G. B. Shaw
L'École des femmes de Molière
L'Ombre d'un franctireur de Sean O'Casey
La Puissance et la gloire de Graham Greene
TNS | Les directeurs du T N S de puis 1 946
Michel Saint-Denis
(1897 - 1971)
Directeur du 1
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janvier 1953 à juillet 1957.
Metteur en scène français, neveu de Copeau, qui continua l'enseignement de son oncle en Grande‐Bretagne, en
France et en Amérique du Nord.
Ses premières mises en scène sont pour la Compagnie des Quinze. En 1935, il quitte la France pour assurer la
mise en scène dune version anglaise de Noé dObey (un grand succès des Quinze). Il reste à Londres pour
fonder, sur les principes de Copeau, le London Theatre Studio. Son projet est de créer un théâtre d'art à l'instar
de ceux du Cartel parisien. La tentative échoue, mais certaines de ses mises en scène éblouissent le public
londonien, surtout Les Trois Sœurs en 1939. Pendant la guerre il travaille pour la BBC ; ensuite il se joint à Hugh
Hunt et George Devine dans le projet de renouveler l'Old Vic Theatre et d'y établir une école d'art dramatique.
Une série de crises financières mène à l'échec de l'école en 1951.
Il rentre en France où, en 1952, il est nommé directeur de la Comédie de l'Est, à Colmar, l'un des nouveaux
centres dramatiques de la décentralisation. Il y fonde la première école d'art dramatique hors de Paris. Quand le
centre déménage à Strasbourg en 1953, l'école l'y accompagne et garde jusqu'à ce jour sa réputation
internationale. En 1957 Saint‐Denis est appelé aux États‐Unis comme conseiller dramatique et devient
codirecteur de l'école de Juillard au Lincoln Center de New‐York. Il accepte le poste de conseiller à la nouvelle
école d'art dramatique du Canada et, en 1961, il est nom conseiller artistique à la nouvelle Royal Shakespeare
Compagny. En 1960 il publie en anglais Theatre, a Rediscovery of Style (Le Théâtre ou la Redécouverte du style),
livre qui fut pendant longtemps la seule introduction en anglais aux idées de Copeau.
Site internet sur Michel Saint‐Denis :
www.michelsaintdenis.net
ERTOIRE
AU CDE
:
1952‐1953
Electre de Sophocle
Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare
1953‐1954
Une Femme qu'a le cœur trop petit de Fernand Crommelynck
Tessa : la Nymphe au cœur fidèle de Jean Giraudoux
1954‐1955
Roméo et Juliette de William Shakespeare
La Sauvage de Jean Anouil
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Hubert Gignoux
(1915 - 2008)
Directeur du CDE, puis du TNS de juillet 1957 au 30 juin 1971
Tout en poursuivant ses études de droits et de sciences politiques, il fait son apprentissage du théâtre de 1932 à
1939, aux Comédiens Routiers et au Théâtre de l'Oncle Sébastien, sous la direction de Léon Chancerel. Prisonnier
durant la Seconde Guerre mondiale, il met en scène des spectacles variés suivant cet enseignement, puis réalise
des spectacles de marionnettes, prémices de la Compagnie des marionnettes des Champs‐Elysées qu'il fonde
avec Henry Cordreaux en 1947. En 1945, nommé instructeur national d'art dramatique, il finit la formule de
stages de formation destinés au Théâtre amateur. Sa rencontre avec les Jeunes Codiens de Rennes (lauats
du concours des Jeunes compagnies) l'ane à fonder en 1949 le Centre dramatique de l'Ouest qu'il dirigera
jusqu'en 1957, année où il prend la direction du Centre dramatique de l'Est.
Il inaugure le "Théâtre de Comédie" le 1er octobre 1957, avec une repsentation d'Hamlet de Shakespeare. Le
timent est l'œuvre de l'architecte et scénographe Pierre Sonrel. En décembre 1957, le circuit des Tréteaux du
CDE se met en place avec la tournée de Neuf Images de Molière. La tournée comprend 42 petites villes et villages
de la région. C'est aussi la première tournée " professionnelle " des Cadets, jusqu'à présent recrutés parmi les
élèves de l'Ecole.
Son répertoire de metteur en sne au CDE est très varié, allant d'Eschyle à Brecht et Claudel, en passant par le
théâtre classique français et étranger, Labiche, Ibsen, Pirandello, O'Neill et Genet. Mais il a noué des liens
particuliers avec quelques auteurs contemporains : Morvan Lebesque, Max Fritsch et, surtout, Friedrich
rrenmatt. Gignoux est un des pionniers de la décentralisation théâtrale, fondant sa pratique sur une
conception éthique du théâtre : volonté de faire un théâtre néreux, ouvert sur le monde, de créer dans un
esprit de troupe, de traiter le public en ritable interlocuteur. En 1961, le syndicat de la critique dramatique et
musicale décerne son prix pour la saison parisienne à deux spectacles du CDE mis en scène par Hubert Gignoux :
Mille francs de récompense de Victor Hugo (création mondiale) et La Visite de la vieille dame de Friedrich
rrenmatt, l'un des auteurs‐associés du CDE.
En 1971, il en abandonne la direction pour redevenir comédien. Il est pensionnaire à la Comédie‐Fraaise de
1983 à 1986. En 1984, il a publié un livre de mémoires et de réflexion : Histoire d'une famille théâtrale (l'Aire
théâtrale, Lausanne).
REPERTOIRE
AU CDE/TNS
:
1957‐1958
L'Amour parmi nous de Morvan Lebesque
Hamlet de William Shakespeare
1958‐1959
Romulus le Grand de Friedrich Dürrenmatt
1959‐1960
L'Échange de Paul Claudel
1960‐1961
La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt
Mille francs de récompense de Victor Hugo
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1961‐1962
Le Mariage de Monsieur Mississipi de Friedrich Dürrenmatt
1962‐1963
Horace de Pierre Corneille
Les Chemins de fer d'Eugène Labiche
1963‐1964
Le Singe velu d'Eugene O'Neill
1964‐1965
Les Physiciens de Friedrich Dürrenmatt
1965‐1966
Dormez je le veux de Georges Feydeau
Le Soulier de satin de Paul Claudel
Comment naît un scénario de cinéma de Cesare Zavattini
1966‐1967
Joël Brand, histoire d'une affaire de Heinar Kipphardt
L'École des femmes de Molière
1967‐1968
La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt
1968‐1969
Nekrassov de Jean‐Paul Sartre
Jacques Fornier
Directeur du 1
er
juillet 1971 au 30 juin 1972
Codien et metteur en scène à Paris, il sinstalle en 1956 à la Montagne de Beaune (Bourgogne) et met en
scène notamment les textes suivants : La Mort joyeuse d’Evreïnoff, L’Ours de Tchekhov, Feu la mère de Madame
de Georges Feydeau, Soledad de Colette Audry, Huis clos de Sartre. En 1957, il met en scène avec sa compagnie
(comptant onze comédiens) Le gataire universel de Regnard, puis en 1958 Les Deux Ogres de Guillaume
Kergoulay. Entre 1959 et 1967, l’État apporte son soutien à l’action de onze troupes permanentes qui vont
bénéficier quelques années plus tard du statut de Centre Dramatique National. C’est le cas de la Compagnie de
Jacques Fornier à Beaune qui devient avec le Théâtre de Bourgogne, en 1960, troupe permanente, appelée à
devenir le CDN de Bourgogne basé depuis 1980 à Dijon.
De 1958 à 1970, il mettra en sne Molière (Le Médecin malgré lui, 1959, Le Mariage forcé, 1960, Les Fourberies
de
Scapin, 1961, L’Avare, 1961, Le decin malgré lui, 1970), Beaumarchais (Le Barbier de Séville,1959),
Marivaux (La Fausse Suivante, 1960), Musset (Barberine, 1960), J.‐M. Synge (La Fontaine aux saints, 1960),
Shakespeare (Jules César, 1962), René de Obaldia (Edouard et Agrippine, 1963), Robert Pinget (La Manivelle,
1964), Guy Foissy (L’Entreprise, 1966), Émile Mazaud (La Folle Journée, 1967) et Georges Feydeau (Mais n’te
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