Entre nous n°94 - Rungis Immobilier

publicité
Entrenous
94
la lettre mensuelle des entreprises de Rungis
Éditorial
C
N°
Novembre 2014
2
omme vous pourrez le constater dans ce numéro d’Entre Nous
riche en chiffres et en informations, notre Marché continue à tirer son
épingle du jeu dans un environnement économique complexe
voire agité.
Rungis Accueil
se refait une beauté…
Synthèse Jobdating
Rungis 2014
Tout d’abord le chiffre d’affaires réalisé par les 1200 entreprises implantées
à Rungis, qui a atteint les 8,8 milliards € en 2013, en augmentation de 3,8 %.
Les progressions les plus notables sont à attribuer aux grossistes (sur carreau et à service complet) en fruits et légumes (+6 %), en marée (+5 %) et en volaille (+3,9 %). Le marché
physique avec présence d’acheteurs a d’ailleurs progressé dans sa globalité de 5,1 %.
Ensuite, l’empreinte économique du MIN, selon une étude réalisée pour les Entretiens de Rungis par le
cabinet Utopies. Il y est démontré que notre Marché contribue à l’économie et à l’emploi bien au-delà
du seul site de Rungis. Chaque euro injecté par le MIN dans l’économie a ainsi un effet multiplicateur
très supérieur à ce que l’on peut rencontrer dans d’autres domaines d’activité.
Quelques grands chiffres à retenir: 7,5 milliards € sont réinjectés dans l’économie sous forme d’achats,
de rémunérations ou de fiscalité; le MIN pèse au total 0,33 % du PIB de la France. Chaque emploi sur
Marché permet de créer ou maintenir 7,5 emplois équivalent temps plein dans l’économie française, soit
un impact total de près de 102000 emplois en France, soit un actif occupé sur 300 dont la rémunération est totalement dépendante de la vie du site. Il permet de créer ou de maintenir 35 360 emplois dans
la filière agroalimentaire française (agriculture, pêche, IAA).
Il apparaît ainsi de manière évidente qu’en offrant un débouché régulier et qualitatif à la production agricole française et en maintenant des emplois localement à tous les stades de la filière agroalimentaire,
le Marché de Rungis a un effet catalyseur totalement unique dans l’économie française; tant dans le soutien à l’emploi que dans son rôle pivot de développement de la filière agroalimentaire nationale.
Ces différentes études, dont vous retrouverez la synthèse dans cet envoi, présentent des résultats
flatteurs pour nos entreprises, mais également de nombreuses pistes d’amélioration, notamment dans
le domaine de l’emploi et de la formation.
La constante baisse du nombre global de salariés (-0,7 % cette année encore) peut se justifier par le
contexte économique et les gains de productivité réalisés, mais ces explications ne sauraient masquer
le retard général dans le recrutement de profils plus qualifiés, la préparation des départs en retraite, les
difficultés de recruter et la faible part de formations engagées en dehors des formations obligatoires.
Nous devons prendre à bras-le-corps collectivement et individuellement ces problématiques qui seront
des enjeux forts pour les années à venir. Je souhaite que, dès l’année prochaine, avec vos représentations professionnelles, nous puissions nous pencher sur notre stratégie RH autour des trois axes suivants:
mieux identifier nos besoins, mieux nous faire connaître via une marque employeur forte, renforcer les
moyens d’action pour développer et l’attractivité du site et l’employabilité de ses salariés.
Bonne préparation des fêtes de fin d’année à toutes et à tous!
Stéphane LAYANI,
Président-directeur général de la SEMMARIS
Services aux usagers
EQUIP’HOTEL
Porte de Versailles
3
Services aux usagers
La SEMMARIS renforce
son dispositif hivernal
Nouveaux talents
Société ATALIAN
Lutte contre les nuisibles
“Le Veau qui Tête”
4 Mise à jour de votre fiche
entreprise pour l’édition du
Qui Fait Quoi 2015 : valorisez
votre activité auprès de ceux
qui vous cherchent !
Prochainement !
Une nouvelle décoration
de Noël pour le rond-point
des Halles
Baromètre d’activité
Septembre 2014
Marché de RUNGIS : du village
local au village Monde
Des enjeux d’avenir
pour les métiers du frais
Emploi, formation : Rungis
mobilisé pour développer
l’attractivité du Marché
Publication SEMMARIS - Direction Marketing & Communication - Tél. 01 41 80 80 15
Services aux usagers
Rungis Accueil se refait une beauté…
Rungis Accueil, en collaboration avec la Direction
Technique de l’Exploitation et de la Coordination
(DTEC) du Marché, vient de repenser intégralement l’agencement de son espace accueil.
Ce réaménagement est l’occasion d’améliorer la
prise en charge des clients grâce à la création
d’un véritable comptoir “Accueil” ainsi que la
mise en place d’un guichet “Fast Pass” dédié au
traitement des opérations dites “rapides” telles
que les rechargements et les remplacements de
cartes défectueuses.
Après plusieurs semaines de travaux, phasées
pour ne pas déranger le bon fonctionnement du
service, Rungis Accueil est ainsi devenu plus fonctionnel, plus convivial et plus accessible – le tout dans un
esprit plus corporate avec une forte mise en avant de
la marque.
Vos acheteurs ont d’ailleurs pu apprécier ce nouveau décor autour d’un petit-déjeuner organisé les
mardi 14 et jeudi 16 octobre 2014.
Vous-aussi, venez découvrir nos nouveaux aménagements ! L’équipe Rungis Accueil se fera un plaisir de
vous recevoir et prendre en compte vos différentes
remarques… ◆
EQUIP’HOTEL
Lundi 13 octobre 2014
de 11h à 17h ‐ Tour SEMMARIS
Porte de Versailles
Synthèse Jobdating Rungis 2014
Dans le cadre de la 8e édition des
Entretiens de Rungis 2014, qui
traitait cette année de l'avenir des
métiers du frais, la SEMMARIS,
L'IFOCOP, Pôle Emploi et le
Groupement d'employeurs, se
sont associés pour organiser le 1er
jobdating du Marché de Rungis.
L’association Orly International, qui
a pour vocation de favoriser l'essor
économique du territoire d'Orly
Paris®, a été missionné pour coorganiser cet événement.
Ce Jobdating a permis aux entreprises du Marché de présenter leurs
offres d’emploi et de rencontrer physiquement des candidats, qualifiés
en amont, pour un temps d’échange
précieux.
Cet événement a réuni 30 entreprises du Marché, mobilisé 35
Evénement
organisé par :
2
Entre nous N° 94 - Novembre 2014
recruteurs et proposé plus de 40
offres d’emploi. Au final ce sont
plus de 300 entretiens de prérecrutement qui ont été réalisés.
Les premiers éléments de bilans
sont positifs :
• 90% des entreprises se disent
globalement satisfaites et très
satisfaites ;
• 85% des entreprises estiment
Du 16 au 20 novembre
2014
Le Marché de Rungis
–partenaire du restaurant
gastronomique 2 étoiles –
fournira les produits de qualité
nécessaires à la préparation
des recettes régionales
sélectionnées par les Chefs
(150 couverts et un chef étoilé
par jour). ◆
que le JOB DATING a répondu à
leurs attentes : elles ont retenu
en moyenne 3 candidats pour
poursuivre les démarches de
recrutement soit 1/3 des candidats reçus.
• 90% des entreprises souhaitent
renouveler l’expérience en
2015.◆
Flashez-moi !
Services aux usagers
La SEMMARIS
renforce son dispositif hivernal
La SEMMARIS vient d'acquérir une nouvelle centrale de fabrication de saumure ;
sa mise en place a eu lieu le 16 octobre
2014.
Afin de provoquer la fonte de la glace sur ses
66 kilomètres de chaussées en période hivernale, la SEMMARIS a privilégié, depuis des
années, l'épandage de saumure à l'épandage
de sel. En effet, le traitement par saumure
permet de diviser par 2 les quantités de sel utilisées, limitant ainsi les impacts sur le milieu
naturel.
Maillon essentiel du service hivernal, la
saumure (produit composé d'eau et de sel
dilué à 23 %) est fabriquée sur le Marché, en
continu, afin de couvrir ses besoins. Elle est
utilisée par les 3 épandeuses dédiées au MIN ;
son épandage est asservi hydrauliquement à
la vitesse des camions et réglable depuis le
poste de conduite.
Une astreinte spécifique (hommes et matériels) est mise en place, chaque année, du
15 novembre au 15 mars (24 h/24), afin
d’anticiper la survenance d’épisodes neigeux
ou verglaçants ; en moyenne une quinzaine
d’interventions par an est réalisée.◆
Nouveaux talents
Société ATALIAN - Lutte contre les nuisibles
“Le Veau qui Tête”
Depuis le 1er septembre 2014, la SEMMARIS a confié à la société TFN Propreté / Groupe ATALIAN, la
mission de lutte contre les nuisibles (rongeurs et insectes) sur l'ensemble du MIN de Rungis.
La nouvelle équipe de lutte contre les nuisibles sur le MIN de Rungis
Une lutte permanente pour réguler
les populations de rongeurs…
En parties communes
Sont programmées, 4 interventions préventives
annuelles dans les parties communes de l'ensemble du MIN (intérieures et extérieures). Les bâtiments sous agrément sanitaire sont particulièrement surveillés.
En parties privatives
La SEMMARIS a pris le parti de mutualiser les opérations préventives et curatives dans les secteurs
à forts risques. Ainsi, dans les grands bâtiments des
secteurs Fruits & Légumes et PLA, outre les 4 interventions préventives annuelles, TFN propreté
intervient en curatif, dans un délai de 24 h dans
le cas d'une demande par un opérateur auprès de
son secteur de référence.
…l’affaire de tous
Les rongeurs peuvent occasionner d'importants
dégâts dans les stocks, constituant des réserves
importantes de nourriture sur un espace réduit et
représentant un milieu favorable à leur développement. La présence de nourriture est le premier
facteur conditionnant l'installation d'une colonie
de rongeurs.
La lutte contre les rongeurs passe donc, avant
tout, par l'observation de différents principes de
lutte préventive :
Un nouveau restaurant a ouvert ses
portes à Rungis au cœur du pavillon de
la triperie!
Le Veau qui Tête est l'Adresse à retenir
pour les amateurs de produits tripiers. On
peut notamment y déguster tous les
jours de la tête de veau, plat fétiche de
Rungis de minuit à 15h ! ◆
• étanchéité des murs, cloisons, portes, fenêtres,
banquettes…
• prophylaxie : éviter l'accumulation de déchets ou
de salissures par un balayage soigné, quotidien,
• ne pas coller les palettes de marchandises contre
les murs (1 espace de 50 cm est idéal),
• vérifier les arrivages de marchandises, les rongeurs voyagent eux aussi.
Ces quelques méthodes de lutte préventive contre
les rongeurs sont faciles à mettre en œuvre et nécessitent peu de moyens. Il est moins coûteux de les
appliquer que de lutter contre une infestation.◆
Contacts : M. & Mme BAZAN
Le Veau qui Tête
5 rue des déchargeurs
viande 148
94 525 RUNGIS CEDEX
Tél. : 01 46 75 35 35
E-mail : [email protected]
www.rungisinternational.com
3
Mise à jour de votre fiche entreprise pour l’édition du Qui Fait Quoi 2015 :
Valorisez votre activité auprès de ceux qui vous cherchent!
La mise à jour régulière des informations
commerciales concernant votre entreprise est
fondamentale, et pour la visibilité et pour
l’attractivité de votre société. Ces éléments
sont gratuitement mis à disposition des parties
prenantes du Marché – acheteurs, fournisseurs,
interprofessions, institutionnels… – sur différents supports facilement accessibles : site
Internet, moteur de recherche, appli Apple et
Android et bien sûr Qui Fait Quoi à Rungis.
Nous préparons l’édition 2015 de la version
papier du Qui Fait Quoi ; il est donc important
que vous consacriez quelques instants à
l’actualisation voire à l’enrichissement de votre
fiche entreprise.
Pour ce faire :
• Allez dans la rubrique opérateurs du site
Internet du Marché de Rungis :
www.rungisinternational.com
• Après avoir entré votre code client et mot de
passe, vous accédez à votre fiche entreprise.
• À l’exception du nom de l'entreprise, vous
pouvez modifier ou ajouter des éléments
librement. La fiche entreprise comporte plusieurs étapes qu’il vous faudra valider à
chaque fois afin de passer à l’étape suivante.
N'hésitez pas à remplir l'espace libre de 40 mots
qui vous est donné dans la partie présentation
Prochainement !
afin de mettre en valeur de manière libre et
qualitative les caractéristiques propres de votre
entreprise ou l'offre produits/services que vous
souhaitez valoriser.
En cas de perte de votre login ou mot de passe,
contactez par mail dans les meilleurs délais :
[email protected]
Vous avez jusqu'au 30 novembre pour
mettre à jour les informations de votre
entreprise. Passé cette date, il sera trop tard
pour l'édition papier 2015, mais les autres supports prendront bien sûr en compte ces modifications. Pour rappel, vous pouvez opérer ces
modifications tout au long de l'année.◆
Le 20 août 2014, une consultation a été lancée auprès de plusieurs entreprises pour la réalisation de la décoration du
rond-point des Halles pour les fêtes de fin d'année. A ce titre,
un classement de 5 projets a été établi par un jury émanant
de différents services de la SEMMARIS.
Le thème, proposé par la société EN ATTENDANT, a été retenu
pour la beauté de son décor de jour comme de nuit, la prise
en compte de l'espace disponible, son originalité et l'harmonie dans la conception d'ensemble.◆
Une nouvelle décoration de Noël
pour le rond-point des Halles
Paysage féérique composé d'étoiles de différentes couleurs en taille et en hauteur,
d'un mat avec un habillage type sapin et de guirlandes formant un chapiteau lumineux.
Baromètre d’activité
septembre 2014
09-2014
09-2013
Cumul
au 30-09-2014
au 30-09-2013
Variation
annuelle (%)
FRÉQUENTATION DU MARCHÉ
Nombre de passages des acheteurs
Par groupe d’activité
Acheteurs commerce de détail en magasin
Acheteurs commerce de détail sur marché
Acheteurs commerce de gros
Acheteurs divers
Acheteurs restauration
107 364
100 356
901 135
894 010
+ 0,80
53 549
31 583
10 956
6 147
5 129
50 235
29 546
10 249
5 422
4 904
451 404
264 790
92 850
49 006
43 085
452 165
256 682
92 774
48 391
43 998
- 0,17
+ 3,16
+ 0,08
+ 1,27
- 2,08
93 701
24 371
5 740
3 994
4 672
81 150
23 264
5 757
4 806
4 794
789 238
205 247
48 954
45 966
40 725
730 131
207 209
47 945
44 190
43 243
+ 8,1
- 0,9
+ 2,1
+ 4,0
- 5,8
132 478
15 605 055
1 182 406
119 771
14 171 000
956 083
1 130 129
146 987 270
14 927 198
1 072 718
144 695 291
11 706 683
+ 5,4
+ 1,6
+ 27,5
331
308
2 772
2 794
- 0,79
ARRIVAGES
■ FRUITS & LÉGUMES
■ PRODUITS CARNÉS
■ PRODUITS LAITIERS & AVICOLES
■ PRODUITS TRAITEUR
■ PRODUITS DE LA MER & D’EAU DOUCE
TOTAL
■ FLEURS COUPÉES
■ PLANTES EN POTS
NOUVEAUX ACHETEURS
En tonnes pour les produits alimentaires - En tiges pour les fleurs coupées - En pots pour les plantes en pots
4
Entre nous N° 94 - Novembre 2014
Marché de RUNGIS :
du village local au village Monde
Un acteur économique résolument ouvert vers l’extérieur
Reconnu comme acteur majeur du
commerce de produits frais au
niveau international, le Marché de
Rungis est aujourd’hui moins connu
pour ses contributions économiques et environnementales, son
appui au tissu économique local et
la défense de la production agricole
française (Enquête TNS Sofres 2014).
Longtemps perçu comme un lieu
fonctionnant en économie fermée,
la réalité économique du MIN
Rungis est pourtant toute autre :
pour un chiffre d’affaires de
8,476 milliards € réalisés sur site ce
sont près de 7,5 milliards € qui sont
ré-injectés dans l’économie sous
forme d’achats, de rémunérations
ou de fiscalité. À la croisée des filières
négoce, logistique, tertiaire et agroalimentaires, le MIN Rungis vient
nourrir l’économie française de deux
façons complémentaires :
• à travers la totalité des dépenses
qui font vivre le site (la SEMMARIS
et les 1183 opérateurs qui y sont
implantés)
• à travers l’accès au marché et le
chiffre d’affaires générés pour les
producteurs agricoles et les industries agro-alimentaires
• 5,9 milliards € injectés dans la filière agro-
alimentaire mondiale (agriculture, pêche, IAA),
hors marges commerciales, dont 2,92 milliards €
en France, 2,26 milliards € dans le reste de l’Union
Européenne et 721 millions € hors UE
• 1 milliard € dépensés en France et hors du site
auprès des fournisseurs et prestataires de services
de la SEMMARIS et des opérateurs sur site
dont 850 millions € en Ile-de-France
et 420 millions € dans le Val-de-Marne
• 320 millions € de rémunération nette
et 319 millions € d’impôts et taxes versés par la
SEMMARIS et les opérateurs sur site
Un “effet multiplicateur” incontournable pour l’économie française
Le MIN Rungis ne se limite pas aux
emplois “directs” sur site. Le poids
socio-économique réel est significativement supérieur. Et ce pour
deux raisons.
• Tout d’abord, chaque euro sortant
du MIN de Rungis entraine un surcroit d’activité pour les entreprises
de première ligne (agriculture, IAA,
BTP, matériel, énergie, imprimerie,
commerce de gros non alimentaire, …) qui, elles- mêmes vont
réaliser des achats auprès de leurs
fournisseurs, chaîne de fournisseurs qui sera amenée à reproduire ce schéma jusqu’à ce que
l’effet de vague s’estompe. L’activité
du MIN Rungis se prolonge ainsi de
façon “indirecte” dans l’économie
française.
• Ensuite, parce que le MIN Rungis
est capable de relancer la machine
économique et d’induire de nouveaux impacts : d’une part, en favorisant la consommation des
ménages grâce aux rémunérations
versés sur site et dans la chaine
de fournisseurs; d’autre part, en
finançant des dépenses publiques
par les recettes fiscales collectées
de façon directe ou indirecte.


• 8,5, c’est le coefficient multiplicateur
du MIN Rungis: 1 emploi sur site = 7,5 autres
emplois créés ou maintenus dans le reste de
l’économie française (emplois équivalent temps plein,
salariés ou non salariés)
• Un impact total de près de 102 000 emplois
en France soit 1 actif occupé sur 300 (dont la rémunération est totalement dépendante de la vie du site)
• 58 640 emplois mobilisés de façon indirecte
dans les entreprises de première ligne (31 608)
et la chaîne de fournisseurs (27 032)
• 31 272 emplois induits, par les salaires (10 370)
et les impôts-taxes (20 901)
• Le MIN Rungis pèse au total 0,33% du PIB
de la France c'est à dire autant que la croissance
annuelle du PIB national en 2013
• 23 m2 de surface aménagée permettent
de soutenir 1 emploi en France
www.rungisinternational.com
Marché de RUNGIS : du village local au village Monde
Un pivot de la filière agro-alimentaire française… et internationale
Le MIN Rungis permet de créer ou de
maintenir au total 35 361 emplois dans
la filière agroalimentaire française (agriculture, pêche, IAA) :
• En offrant un débouché régulier pour
la production agricole française 26 719
emplois sont ainsi localisés chez les
producteurs de première ligne dont les
marchandises transitent par le marché
de Rungis
• 7 755 emplois indirects sont localisés
dans les entreprises de l’agroalimentaire intégrant la chaine de fournisseurs des producteurs
des administrations publiques impactées sont localisés dans les entreprises
de l’agroalimentaire
Dans le reste de l’Union européenne, le
Marché de Rungis permet de soutenir
près de 40 000 emplois dans la filière
agroalimentaire dont près de 13 000 en
Espagne, 4 700 en Pologne, 3 800 en
Italie et 3 200 en Allemagne. Sur les
450 000 emplois créés ou maintenus
en 2013 dans le Monde par l’activité du
marché de Rungis près de 350 000
étaient des emplois de la filière agroalimentaire.
• 955 emplois induits par les dépenses
de consommation des ménages et
•
En France, 4% des emplois du secteur
de l’agriculture et de la pêche
et 1,25% des emplois de l’industrie
agro-alimentaire sont dépendants
de l’activité du MIN Rungis
• 42 tonnes de produits alimentaires
transitant par le Marché de Rungis
permettent de soutenir 1 emploi dans
la filière agroalimentaire française
•
Avec 315 000 emplois créés
ou maintenus dans le Monde
dont 13 500 en France,
l’univers Fruits & Légumes reste
de loin le plus impactant sur le Marché
de Rungis

Une valeur sûre du développement local
Avec un total de 28 852 emplois créés
ou maintenus en Ile-de-France le
marché de Rungis représente 1 actif
occupé sur 200 dans la région. Ce poids
dans l’économie régionale est autant
lié à la capacité du marché de Rungis à
utiliser les fournisseurs locaux qu’à alimenter massivement l’économie française dans son ensemble et à travers
elle la région Ile-de-France, poumon
économique du pays.
Les achats versés à des fournisseurs franciliens permettent de générer 4 124
emplois qui, par effet de vague, en génèrent 1 990 de plus dans l’économie
régionale. Or les fournisseurs localisés
dans le reste de la France (la filière agroalimentaire notamment) sont amenés à
utiliser les forces vives de la région Ilede-France, notamment les activités tertiaires et commerciales. Au total ce sont
4 546 emplois (soit 43% des impacts
indirects) qui reviennent par “effet boomerang” dans la région Ile-de-France
alors même que la dépense initiale a
été faite en dehors de la région.
Même si l’importance est moindre, cet
“effet boomerang” est également notable pour les emplois induits puisque
13% des emplois soutenus en Ile-deFrance par la consommation des
ménages sont générés par des ménages
résidant hors Ile-de-France (i.e. salariés
des fournisseurs implantés hors de la
région).

En Ile-de-France
• 28 852 emplois créés ou maintenus
dont 16 866 hors du Marché
• 2,4, c’est le coefficient multiplicateur
du MIN Rungis dans la région :
1 emploi sur site = 1,4 autres emplois créés
ou maintenus dans le reste de l’économie
francilienne
• 81 m2 de surface aménagée permettent
Contrairement à une activité économique reposant uniquement sur des
flux injectés localement, la prise en
compte des effets externes (ce qui
revient de l’extérieur à la région) confère
ainsi au Marché de Rungis une capacité d’impact significativement plus
ample que nombre d’autres acteurs.
Ainsi l’effet multiplicateur du Marché de
Rungis en Ile-de-France est en moyenne
supérieur de 20 à 25% aux autres activités de commerce de gros, de détail ou
d’entreposage-logistique-maintenance.
de soutenir 1 emploi dans la région
• Le supplément d’emplois généré
en 2013 dans en Ile-de-France c’est à dire
hors du Marché de Rungis (16 866 emplois)
équivaut à l’impact-emplois généré sur une
seule année par un projet de construction de
1,2 milliard d’euros (soit l’équivalent de
2 grands stades construits sur 1 an)
Dans le Val-de-Marne
• 18 035 emplois créés ou maintenus
dans le Val-de-Marne
(dont 6 042 hors du marché)
soit plus que le nombre d’emplois du
secteur de l’Hôtellerie–Restauration
dans le département
• 1 emploi sur le site = 0,5 emplois
dans le reste du département
• MIN Rungis = 1 actif occupé sur 25
dans le département
Un catalyseur de la sphère publique locale
Le marché de Rungis permet de structurer durablement la sphère publique
locale :
• de par son fort impact résidentiel entrainant des besoins en dépenses
publiques pour la population résidente
• de part sa capacité à générer de la
richesse localement et donc des impôts
et taxes pour financer ces dépenses
publiques
En maintenant des emplois localement
(qu’ils soient directs, indirects ou induits)
le Marché de Rungis devient “responsable” de besoins locaux en dépenses
publiques (services publics, santé, action
sociale, éducation, services collectifs,…),
liés au nombre d’emplois soutenus, aux
spécificités et à la taille du territoire, et
financés à hauteur des impôts et taxes
collectés auprès du Marché de Rungis,
des opérateurs sur site et de l’ensemble
des entreprises impactées localement.

•
dans le Val-de-Marne
et 1700 en Ile-de-France
• 1,4 % des effectifs des services d’administration publique du Val-de-Marne sont entièrement financés par l’activité engendrée par
le MIN de Rungis
•
et de près de 7700 élèves en Ile-de-France
Des externalités sociales fortes
Soit 144 600 bénéficiaires sur l’année
2013, foyers ou personnes physiques
(sous hypothèse d’absence de doubles
comptes), un révélateur de l’impact social
du Marché de Rungis mais aussi de l’équilibre existant entre les actifs et les non
actifs en France.
Un levier incontournable de l’aide au
développement et de soutien aux partenaires
commerciaux de la France
Avec près de 3 milliards € injectés dans
l’économie internationale (hors de France),
le Marché de Rungis représente à titre de
comparaison près de 40 % du montant
des engagements de l'Agence Française
de Développement. Et constitue ainsi un
puissant levier de l’aide au développement en favorisant l’accès au marché français pour de nombreux pays dépendant
de la filière agro-alimentaire et plus largement de l’export.
Les “pays en développement” peuvent être
impactés de deux manières différentes:
• les pays “producteurs” dont les marchandises transitent par le Marché de
Rungis. C’est le cas du Mexique avec
5 000 emplois localisés chez les producteurs de fruits et légumes qui approvisionnent Rungis
• les pays entrant dans la chaîne de fournisseurs mondiale. C’est le cas de la Chine
avec plus de 21000 emplois qui ne sont
pas directement liés aux approvisionne-
ments de Rungis. Un pays sans aucun
approvisionnement significatif sur le
Marché de Rungis peut très bien présenter un volume d’emplois impactés conséquent simplement par effet de vague :
c’est le cas de l’Indonésie (5500 emplois)
ou de la Russie (4700 emplois)
Au-delà de la filière agro-alimentaire, le
Marché de Rungis est un catalyseur de
l’emploi chez les principaux partenaires
commerciaux de la France: plus de 20000
emplois en Espagne et plus de 8 000 en
Allemagne, plus de 6 000 au RoyaumeUni et même près de 2 800 aux ÉtatsUnis dont le poids est pourtant marginal
dans les approvisionnements.
Cette contribution à la croissance mondiale présente un dernier effet positif sur
l’économie française : près de 1 000
emplois sont soutenus chaque année
dans le pays grâce à l’activité générée
hors de France par les ventes du Marché
de Rungis.
Le Marché de Rungis permet de financer
la scolarité de 1500 élèves dans les
écoles publiques du Val de Marne
•
L’ensemble des rémunérations versées
directement (sur site), indirectement ou
de façon induite permettent de collecter
chaque année près de 2 milliards € de
cotisations sociales soit plus de 1,7 milliard € de prestations sociales effectivement reversés en 2013 en France.
Le Marché de Rungis permet de soutenir
1400 emplois publics (santé, social,
administrations publiques, éducation)
Près d’1 % du budget de la santé et de l’action sociale publique du Val-de-Marne (État,
Sécurité Sociale et collectivités locales) est
dépendant de l’activité du Marché de Rungis

Nombre de bénéficiaires des prestations
sociales versées en France en 2013
grâce aux cotisations sociales directes,
indirectes ou induites par le Marché
de Rungis :
•
2 600 pensions d’invalidité versées
durant 12 mois (moyenne 589€/mois)
•
65 400 pensions de retraites versées
pendant 12 mois (moyenne 1250 €/mois)
•
27 100 familles aidées pendant 12 mois
à hauteur de 554€ par mois
(aides & allocations familiales)
•
10 700 chômeurs indemnisés pendant
12 mois (indemnités journalière de 35€)
•
28 400 foyers bénéficiant d’une aide au
logement durant 12 mois (APL = 229€/mois)
10 400 RSA versés durant 12 mois
(moyenne 444€/mois)
•

•
Les flux ré-injectés dans le Monde
grâce aux ventes sur le Marché de Rungis
ont permis de générer en 2013 un
PIB de 6,6 milliards €
soit l’équivalent du PIB d’un pays
comme le Laos ou 0,012% du PIB mondial
(pour une richesse crée de 8000€
dans le Monde 1€ est lié à l’activité
du marché de Rungis)
•
En 2013, les marchandises vendues
sur le Marché de Rungis ont permis
le soutien, hors de France, de plus
de 3 800 emplois dans la santé
et l’action sociale et 4 000 emplois
dans l’éducation
www.rungisinternational.com
Marché de RUNGIS : du village local au village Monde
Méthodologie
LOCAL FOOTPRINT ® est un modèle
permettant de mesurer les retombées
économiques et sociales d’une entreprise, d’un site ou d’un projet, dans 186
pays du Monde, à l’échelle locale, régionale ou nationale.
LOCAL FOOTPRINT ® évalue dans quelle
mesure une dépense réelle ou hypothétique (un achat, un investissement, un
salaire, un impôt, une dépense d’un visiteur,…) stimule l’économie par “effet de
vague”.
Deux types d’impacts sont calculés :
• Les impacts indirects (“je dépense donc
j’impacte”) : ce sont toutes les entreprises
mobilisées en rang 1, en rang 2, en rang 3,
rang n etc … pour répondre aux besoins de
l’activité (directe) sous analyse.
• Les impacts induits (“je pousse à la
dépense donc j’impacte”) : le versement
de rémunérations (directes et indirectes
dans la chaine de fournisseurs) soutient la
consommation des ménages et donc une
nouvelle ronde de dépenses source d’impacts ; de même, la fiscalité collectée dans
le cycle de production et de consommation
permet des dépenses publiques également
source d’impacts.
LOCAL FOOTPRINT ® se distingue par son
grand réalisme : si le modèle ne décrit pas
exactement la réalité, il tend à s’en approcher en cherchant à reproduire le fonctionnement d’un système économique.
Le moteur du modèle est composé des
tables “entrées-sorties”, pierre angulaire des
comptes de la nation et publiées par les ins-
tituts nationaux de la statistique. Ces tables
retracent tous les échanges économiques
comptabilisés au cours d’une année entre
différents secteurs d’activités (35 secteurs)
ou acteurs (ménages, administrations). C’est
actuellement ce qu’il y a de plus fiable et
exhaustif dans la compréhension d’un système économique. C’est pourquoi ces
tables entrées-sorties sont au cœur des
grands modèles de prévision économique
(Ministère de l’économie, OCDE, FMI, …).
Il est donc possible de comprendre ce
qu’une dépense dans un secteur donné va
entrainer comme répercussions dans d’autres secteurs d’activités. Afin de huiler ce
moteur et de permettre de comptabiliser de
façon automatique les impacts en rang 1,
puis en rang 2, puis en rang n … LOCAL
FOOTPRINT ® utilise un algorithme reconnu,
celui de Wassily LEONTIEF (pour lequel il a
reçu un prix Nobel d’économie en 1976).
Les tables entrées-sorties n’existant pas à
l’échelle locale/régionale, LOCAL FOOTPRINT ® incorpore un puissant module de
calibrage issu des récents travaux de
l’Université de Bristol. La probabilité d’achat
d’un secteur S1 sur un territoire T auprès
d’un secteur S2 sera d’autant plus forte que
le territoire T est économiquement vaste /
dense, économiquement indépendant, que
le secteur S2 est surspécialisé localement et
que la taille relative du secteur S2 est forte
par rapport à la taille relative du secteur S1
(rapport offre/demande).
LOCAL FOOTPRINT ® permet ainsi de suivre
“à la trace” chaque euro dépensé en identifiant à chaque ronde de dépense les secteurs impactés localement et les fuites éco-
nomiques hors du territoire : “si je verse x €
à un fournisseur de rang 1 implanté sur un territoire donné, quels seront tous ses achats
auprès des fournisseurs de rang 2 sur et hors
du territoire, quels seront tous les achats des
fournisseurs de rang 2 auprès des fournisseurs
de rang 3 sur et hors du territoire, etc.”.
Autres atouts de LOCAL FOOTPRINT ® :
• En injectant des flux monétaires, le
modèle édite en premier lieu des impacts
en termes de “production”. En organisant les
résultats par secteur, l’outil permet grâce à
des tables d’équivalence de fournir un
grand nombre d’indicateurs économiques
et sociaux
(ex : 1M€ de production dans le secteur
S1 = x M€ de valeur ajoutée = x M€ d’impôts
et taxes = x M€ de salaires = x Emplois =
x heures de travail = x % de travail hautement qualifié…)
• En cas d’absence d’informations comptables ou de difficulté à les recueillir, le modèle
permet de simuler des comportements économiques à la maille d’un territoire. C’est par
exemple le cas des opérateurs sur le site de
Rungis (grossistes, courtiers, producteurs,
transports, services, accessoiristes, restaurants, …). Sur la base de leur chiffre d’affaires
et des emplois, LOCAL FOOTPRINT ® a été
mobilisé pour modéliser le comportement
économique de ces opérateurs (leurs
dépenses hors site, dans quels secteurs et sur
quels territoires ?) faute de pouvoir les connaître précisément et de manière exhaustive.
Les données utilisées
L’activité de la SEMMARIS
L’impact de la SEMMARIS s’appuie des
données transmises par les services de la
SEMMARIS : rapport annuel, base fournisseurs, dépenses de fonctionnement,
salaires et fiscalité.
L’activité des opérateurs sur site
(grossistes, courtiers, producteurs, transports, services, accessoiristes, restaurants,…)
Les ventes de marchandises
(fruits, légumes, carné, laitier, traiteur,
horticulture, marée)
L’impact des opérateurs sur site s’appuie :
L’impact des ventes de marchandises de
Rungis s’appuie sur les statistiques de vente
de marchandises transmises par la SEMMARIS.
Croisées avec les statistiques moyennes
UN Comtrade, ces informations ont permis
de tracer l’origine pays théorique d’un grand
nombre de produits vendus et de calculer
l’impact correspondant.
• D’une part sur les statistiques de la
SEMMARIS (chiffre d’affaires et emplois des
différents types d’opérateurs)
• D’autre part sur une simulation du
comportement économique de ces opérateurs (dépenses, salaires, fiscalité, …) via
LOCAL FOOTPRINT ®
Des enjeux d’a enir p ur les mét ers du fra s
Emploi, formation : Rungis mobilisé pour développer
l’attractivité du Marché
La capacité à attirer les meilleurs candidats constitue l’un des principaux défis que
le Marché de Rungis aura à relever dans les prochaines années, ont convenu les
participants à la dernière édition des Entretiens de Rungis. A cette occasion, la
SEMMARIS, société gestionnaire du MIN et les acteurs et partenaires du Marché
(entreprises, fédérations, organismes de formation, etc.) ont dévoilé le lancement
d’initiatives innovantes en matière de recrutement et de formation.
e Marché de Rungis représente un gisement d’emplois
directs et indirects qu’il convient de valoriser et de conforter, ont convenu les participants à la 8e édition des Entretiens
de Rungis qui ont eu lieu le 13 octobre dernier au cœur du
marché francilien. “Dans un contexte difficile pour l’économie française, près de 60 % des entreprises de Rungis ont
recruté en 2013, selon une enquête dont nous dévoilons les résultats aujourd’hui”, a résumé Stéphane LAYANI, le président de la
SEMMARIS. “Cela constitue un signe encourageant de bonne
santé et d’état d’esprit entrepreneurial. C’est aussi une responsabilité pour nous”, a-t-il souligné.
L
L’enquête menée par le cabinet Alixio, a en effet fait apparaître une
situation contrastée en termes d'emplois. “Si 58 % des entreprises
ont embauché en 2013 et 52 % envisagent de le faire d’ici trois
à cinq ans, 35 % d’entre elles reconnaissent avoir du mal à
recruter”, a indiqué Laure LAZARD HOLLY, senior manager chez
Alixio, qui a réalisé l’étude. “Les emplois sur lesquelles elles
éprouvent le plus de besoins sont ceux de magasinier, vendeur,
livreur, caissière, assistant administratif”.
D’après les témoignages recueillis par le cabinet Alixio, les difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises de Rungis
seraient liées à l’image que se font les candidats des conditions
de travail sur le Marché (travail de nuit, pénibilité supposée du
travail, accessibilité du site) mais aussi “à l’inadaptation des candidatures, notamment en matière de compétences linguistiques”.
“Il est essentiel de renforcer l’attractivité du MIN pour faciliter les
recrutements et de faire connaitre les améliorations réalisées
aux acteurs du Marché et à leur environnement économique, social
et politique”, a estimé Laure LAZARD HOLLY.
La réalité de l’emploi et des conditions de travail à Rungis diffère
en effet de l’image qu’en ont certains candidats. L’enquête réalisée par Alixio estime ainsi à plus d’un tiers (34 %) la proportion
de femmes salariées sur le MIN. Les emplois, autrefois essentiellement concentrés autour de l’activité du carreau, se sont
“tertiarisés”, estime le cabinet d’étude. La grande majorité des
entreprises, quelle que soit leur taille disposent d’emplois “support” : comptabilité, informatique, responsable qualité, des res-
sources humaines etc. Une bonne partie de ces activités ne
s’exerce plus de nuit. Avec l’évolution du commerce, notamment
la vente sur internet et le développement international, de nouveaux métiers sont apparus dans les entreprises : responsables
marketing, communication, web, acheteurs et vendeurs internationaux, etc.
“L’activité à Rungis a énormément évolué ces dernières années”,
a témoigné Shaoul ABRAMCZYK, le p-dg du groupe Mandar, une
société familiale de distribution d’herbes aromatiques devenue l’un
des leaders du Marché en matière de fruits et légumes avec
plus de 400 collaborateurs permanents. “Nos métiers traditionnels sont devenus des métiers modernes, grâce à la préparation
de commandes mécanisée et à l’informatique. Désormais, on ne
porte plus de lourdes charges. En revanche, on parle désormais
7 langues dans l’entreprise, qui se caractérise par une grande
mixité.”
“Ce décalage entre l’image des métiers et leur réalité est une
difficulté que nous rencontrons aussi, par exemple concernant le
service en salle, peu valorisé aujourd’hui”, a reconnu Christophe
QUANTIN, Directeur technique et pédagogique d’Alain Ducasse
Éducation, l’école de formation du chef de file de la gastronomie
française à l’étranger. “La réalité du métier a cependant beaucoup
changé. La diversité des thèmes de formations que nous proposons, de la cuisine à la direction en passant par la salle en témoignent”.
L’amélioration de l’attractivité du Marché passe par une communication sur les conditions de travail réelles sur le site, a suggéré
Laure LAZARD HOLLY, du cabinet Alixio. La consultante cite les
atouts méconnus que sont l’accessibilité rendue plus aisée grâce
à la mise en ligne de la ligne 7 du tramway, le service médico-social
des halles qui offre un service de santé de proximité de qualité
très apprécié ou encore le comité interentreprises de l’hygiène,
de la sécurité et des conditions de travail (CI-HSCT), qui veille à
l’information et au suivi des salariés et des entreprises du MIN dans
ces domaines. “Il faut mieux nous faire connaître pour mieux
nous faire aimer”, a acquiescé le président de la SEMMARIS,
Stéphane LAYANI.
www.rungisinternational.com
Des enjeux d’avenir pour les métiers du frais
Une pépinière d’entreprises en 2015
Plusieurs projets devraient permettre, dans les années qui viennent, d’attirer des vocations nouvelles sur le Marché. Mi-2015,
ce dernier accueillera dans son enceinte une pépinière d’entreprises innovantes, à la suite d’un appel d’offres emporté par la
Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne. Ensuite,
à l’horizon 2019, ce sera au tour de la Cité de la gastronomie d’ouvrir ses portes, en bordure du Marché. Avec ses sept hectares
et ses 20 000 m2 d’équipements, elle accueillera notamment un
centre de ressources et d’innovations et des formations.
Le gestionnaire du Marché a également souligné sa volonté
d’améliorer l’accueil sur le site, l’environnement qualitatif du personnel et les conditions de travail constituant l’un des volets
importants de “Rungis Green Business”, le programme de développement durable du Marché pour les prochaines années. Le président de la SEMMARIS Stéphane LAYANI a notamment évoqué
des dispositifs d’aide à la garde d’enfants ou l’amélioration de l’accès au Marché en transports en commun avec la prolongation de
la ligne 14 jusqu’à Rungis prévue dans le projet du Grand Paris.
Campagne télévisée, comptes Facebook et jobdating pour recruter
Pour faire face aux difficultés de recrutement, 55 % des entreprises
interrogées par le cabinet Alixio s’appuient sur leurs réseaux, le
bouche à oreille et les connaissances de leurs propres salariés,
devant les candidatures spontanées (29 %) et les cabinets de
recrutement et d’intérim (24 %). “Ce système semble bien fonctionner pour les emplois à basse qualification”, selon Laure
LAZARD HOLLY. “Mais il montre des limites pour les autres catégories”, constate-t-elle.
Pour faire face au développement de leur activité et aux départs
en retraite des années qui viennent, les entreprises et leur environnement professionnel ont conscience qu’elles vont devoir innover.
Elles peuvent d’ores et déjà tirer un meilleur profit d’outils existants,
comme le groupement d’employeurs, a insisté le gestionnaire du
Marché. “Nous travaillons à travers nos différents supports de communication à le faire connaître et nous œuvrons à son développement et à son accompagnement”, a insisté Stéphane LAYANI.
“C’est un outil précieux à la disposition des entreprises.”
Du côté des employeurs, les initiatives foisonnent pour toucher
un public plus large et de façon plus efficace. La confédération
générale interentreprises (CGI), qui réunit toutes les familles du
négoce et du commerce interentreprises (dont celles du commerce
de gros alimentaire) a présenté une campagne de télévision diffusée pendant deux semaines au mois d’octobre sur Canal +, sur
le thème “Le BtoB c'est quoi ?”. “La campagne s’adresse aux
jeunes et vise à faire découvrir la variété des métiers auxquels ils
peuvent avoir accès et méconnaissent le plus souvent”, a précisé
Marc HERVOUET, le président de la CGI. Le spot renvoie à un site
internet (www.mybtob.fr), point de convergence entre étudiants,
établissements de formation et entreprises, sur lequel figurent plus
de 1 500 offres d’emploi.
L’histoire de vente-privee.com fait partie des success story susceptible d’attirer les jeunes vers le commerce interentreprises.
“Nous sommes en effet avant tout des acteurs du btob”, a témoigné Sylvain BOUJU, le directeur commercial new business de
Vente-privee.com. “Nos clients, ce sont les entreprises. Nous leur
offrons la possibilité d’accéder aux 20 millions de consommateurs
que sont nos membres”, explique-t-il. Le leader français de la vente
en ligne, après s’être développé dans le déstockage de prêt-àporter et de voyage, s’est lancé il y a un an dans l’ouverture d’un
portail sur la gastronomie, sous la marque Miam Miam.
Pour toucher les candidats à l’emploi, nous devons explorer de
nouvelles pistes, en déduit Jean-Marc HAMON, directeur général du groupe IFOCOP, spécialiste de la formation professionnelle
pour adultes présent sur le Marché. “Accompagné du Pôle
Emploi, de la SEMMARIS, du groupement d’employeurs et des
syndicats professionnels du Marché de Rungis, nous réfléchissons à une stratégie emploi/formation, avec pour objectif de
réduire le nombre d’emplois non pourvus sur le Marché de
Rungis”, a-t-il indiqué. Cette réflexion a abouti à l’organisation d’un
“jobdating” spécial pour les métiers du Marché de Rungis, ce
même jour le 13 octobre. L’opération a permis de mettre en
relations environ 300 candidats avec une trentaine d’entreprises
proposant des offres (50 offres au total), avec l’organisation de
rendez-vous personnalisés dans la journée.
“Nous avons changé de paradigme”, a expliqué Jean-Marc
HAMON d’IFOCOP. “Pour faire se rencontrer la demande en
emploi avec les besoins spécifiques du Marché, nous avons
embauché une personne dédiée à cette interface. En six mois,
l’initiative a déjà permis de créer des emplois pérennes et de placer
des demandeurs d’emploi dans les domaines des ressources
humaines, de la gestion de paie, des achats, du développement
web, etc.”
Le recrutement nécessite d’utiliser d’autres voies que les canaux
traditionnels pour toucher les jeunes générations. “Pour intéresser à nos métiers, il faut disposer de temps,” a expliqué Eric LARGUIER, Développeur de l'alternance au CFA de la poissonnerie
de Rungis. “Nous formons 90 apprenant sur deux ans, avec un
renouvellement d’environ 50 nouveaux candidats chaque année.
Pour les recruter, nous estimons qu’il faut avoir eu un contact avec
500 jeunes en face-à-face.” Le besoin de communication et
d’explication explique que le CFA multiplie désormais sa présence
sur les salons et exhibitions. “Il ne faut pas négliger non plus les
réseaux sociaux pour toucher de nouveaux publics”, complète
David BAZERGUE, le délégué général des Fromagers de France,
la fédération des crémiers-fromagers détaillants. “Nous utilisons
Facebook pour communiquer sur nos métiers auprès du grand
public. Et ça marche !”
Si les fédérations et les entreprises innovent en matière de recrutement, certaines entreprises elles-mêmes ne sont pas en reste.
“Autrefois, on s’adressait essentiellement à nous pour du travail
en intérim qui, souvent aboutit à des contrats de longue durée”,
illustre Mathieu CHARBON, directeur de zone Grand Paris de
l’agence Adecco. “Mais aujourd’hui, nombre d’entreprises s’adressent directement à nous pour du travail en CDI. Ce qui n’était
qu’anecdotique il y a quelques années représente désormais
15 % de notre activité”.
“Pour recruter, l’entreprise doit aussi être séduisante”, a insisté
Shaoul ABRAMCZYK. Le patron du groupe Mandar utilise les différents canaux à sa disposition pour recruter: “les annonces, Pôle
emploi, parfois les chasseurs de tête”. “Mais nos meilleurs ambassadeurs, ce sont nos 400 collaborateurs”, explique-t-il. “S’ils se
sentent bien dans l’entreprise, nous n’aurons pas de mal à faire
venir des gens nouveaux vers nous.”
“La formation, pas un impôt, un investissement”
Pour mieux recruter, les entreprises de Rungis ont besoin d’améliorer la formation de leurs employés, actuels et futurs, en s’investissant dans la formation professionnelle et initiale, ont convenu
les participants aux Entretiens de Rungis. Là encore, les professionnels du Marché peuvent s’appuyer sur l’existant. 56 % d’entre elles déclarent avoir réalisé des actions de formation, même
si une proportion limitée déclare avoir également une politique en
la matière. “Les entreprises du secteur recrutent souvent des collaborateurs sans qualification précise et les forment sur le terrain”,
constate Laure LAZARD HOLLY, du cabinet Alixio. “Les thèmes
des actions de formation les plus fréquemment citées sont transverses: bureautique, comptabilité, commerce marketing et langues
vivantes.”
La réforme de la formation professionnelle, en accordant une plus
grande autonomie aux entreprises en matière de formation va
cependant demander de leur part qu’elles s’emparent beaucoup plus nettement des enjeux de la formation et les insèrent dans
leur stratégie à moyen et long terme, a prévenu Laure LAZARD
HOLLY. Les entreprises de Rungis et leurs organismes partenaires
en ont pris conscience. “C’est une bonne chose, car elle va tous
nous amener à raisonner autrement”, s’est félicité Jean-Marc
HAMON, le directeur général d’IFOCOP. “La formation professionnelle ne sera plus un impôt, mais un investissement. Cela va nous
demander de construire ensemble avec les entreprises des plans
de formation dynamique. Je pense que les offres de formation sur
catalogue n’ont plus lieu d’être aujourd’hui”.
Le cabinet Alixio, qui rappelle que la mutualisation sera maintenue pour les entreprises de moins de 10 salariés, a invité les entreprises du Marché à prendre conscience de l’importance de l’investissement dans les ressources humaines, en parallèle des
investissements dans les infrastructures. “Il faut d’ores et déjà
penser à intégrer dans les programmes de formation l’évolution
rapide que le Marché de Rungis connaît et va connaître dans les
prochaines années”, a indiqué Laure LAZARD HOLLY.
Écoles internes et académie de cuisine
Certaines entreprises ont choisi de mobiliser autour de cette
question d’importants moyens en interne. “Nous avons décidé
de prendre le taureau par les cornes en créant notre académie
des métiers”, a témoigné Shaoul ABRAMCZYK, le p-dg de
Mandar. La totalité du personnel profite ainsi de formations de 3
mois à un an qui leur permettent de devenir de véritables spécialistes des produits. “C’est un choix d’avenir pour l’entreprise et
le meilleur moyen que nous avons trouvé pour développer le savoirfaire interne”.
La compétence des cadres et employés est un atout stratégique
sur lequel le leader français de la vente en ligne vente-privee.com
n’hésite pas à mettre les moyens. “Nous dépensons trois fois les
moyens légaux en formation”, explique Sylvain BOUJU, de Venteprivee.com qui recrute près de 400 personnes par an. “Malgré notre
forte croissance, nous avons conservé un esprit start-up qui veut
que nous comptions d’abord sur l’adhésion des nouveaux entrants
au projet, plus que sur leurs compétences techniques. Nous
nous appuyons ensuite beaucoup sur le management pour transmettre la culture d’entreprise”, a-t-il expliqué.
La formation, c’est une préoccupation ancienne d’Alain Ducasse,
qui a créé dès 1999 un premier centre de formation à Argenteuil,
né de la volonté de transmettre du grand Chef français. “Aujourd’hui,
Alain Ducasse Éducation dispense 600 formations courtes et 90
formations longues”, a expliqué Christophe QUANTIN, le directeur
technique et pédagogique de cette structure de formation. “Ce que
nous recherchons, c’est de rendre directement opérationnelles les
personnes que l’on forme. Ces formations sont largement ouvertes,
y compris aux publics en reconversion professionnelle”.
Cette dernière population constitue selon David BAZERGUE, de
Fromagers de France, des recrues de choix pour les métiers de
bouche. “Elles viennent souvent plus par goût et même par passion que par héritage familial ou par une orientation scolaire”,
assure-t-il. “Certaines viennent à nous avec un véritable projet professionnel en tête.”
Les entreprises du commerce de gros ne doivent pas s’interdire
non plus de s’intéresser à la formation initiale. La CGI, qui forme
2500 personnes et mène 82000 actions de formation par an, travaille en collaboration avec l’Éducation nationale depuis une
quinzaine d’années et organise tous les deux ans, des réunions
d’information ensuite avec des enseignants. “Le milieu enseignant
est très demandeur”, constate Marc HERVOUET. Fromagers de
France et le CFA de la poissonnerie de Rungis ont fait part de leurs
intentions de contribuer à la création de formations adaptées aux
besoins des professions d’aujourd’hui.
Les pouvoirs publics entendent prendre toute leur part à la promotion des emplois que les entreprises ont du mal à pourvoir
aujourd’hui. “Le ministère de l’Économie accueillera le 27 octobre prochain les 1ères assises de la fonction commerciale”, a indiqué Jean-Philippe ESPIC, conseiller chargé du commerce et
www.rungisinternational.com
Des enjeux d’avenir pour les métiers du frais
des réseaux consulaires de la secrétaire d’État Carole Delga.
“L’ambition des trois organisations professionnelles partenaires
est de réunir les acteurs politiques, institutionnels, économiques,
associatifs et académiques pour faire des métiers commerciaux
une priorité nationale.” Le gouvernement partage également la
préoccupation des professionnels en matière d’adéquation des
formations avec les attentes du monde économique. “Il y a un an
a été installé le Conseil national éducation économie (CNEE)”, a
rappelé Jean-Philippe ESPIC. “Son rôle est d'animer une réflexion
prospective sur l'articulation entre le système éducatif et les
besoins du monde économique, ainsi qu'un dialogue permanent
entre leurs représentants sur la relation entre l'éducation, l'économie et l'emploi.”
Un impact de 102 000 emplois
“L’enjeu de l’attractivité, du recrutement et de la formation à nos
métiers dépasse très largement le seul périmètre de Rungis”, a
conclu Stéphane LAYANI, le président de la SEMMARIS. “Une
étude réalisée par le cabinet Utopies a fait apparaître l’ampleur
de l’empreinte économique du Marché. Si 12 000 personnes
travaillent sur le MIN, l’impact total de Rungis s’élève à près de
102 000 emplois en France (soit 1 actif occupé sur 300) dont la
rémunération est totalement dépendante de la vie du Marché.
L’ampleur de l’enjeu mérite que toutes les forces vives en charge
de l’emploi et de la formation se mobilisent.”
Économie : “l’effet multiplicateur” de Rungis
Selon une étude sur l’empreinte économique du
Marché, celui-ci contribue à l’économie et à
l’emploi bien au-delà du seul site de Rungis. Chaque
euro injecté par le MIN dans l’économie a un effet
multiplicateur.
L’activité de Rungis a un effet multiplicateur sur l’économie
dans laquelle elle s’insère qui bénéfice à la France en général et à l’emploi en particulier, selon une étude d’empreinte
économique réalisée pour la SEMMARIS dont les résultats
ont été dévoilés le 13 octobre dernier. L’étude, qui s’appuie
sur la méthode Local Footprint ®, a permis de mesurer l’impact considérable du site sur l’activité économique locale,
régionale, nationale et internationale et sur le nombre d’emplois créés, préservés ou maintenus.
“Sur un chiffre d’affaires de 8,476 milliards € réalisés sur site,
ce sont près de 7,5 milliards € qui sont réinjectés dans l’économie sous forme d’achats, de rémunérations ou de fiscalité”,
explique Arnaud FLORENTIN, manager du pôle “Empreinte
économique” au cabinet Utopies. “La majorité de cette somme
(5,9 milliards €) est investie dans la filière agroalimentaire mais
les filières françaises sont les premières à en profiter, avec
2,92 milliards injectés dans le secteur sur une année, devant
le secteur agroalimentaire européen (2,26 milliards €) et celui
des pays-tiers (721 millions €).”
Outre l’agroalimentaire, le site de Rungis dépense 1 milliard €
en France et hors du site auprès des fournisseurs et prestataires de la SEMMARIS et des opérateurs sur site, dont
850 millions € en Ile-de-France et 420 millions € dans le Valde-Marne. Enfin la SEMMARIS et les opérateurs du site génèrent 320 millions € de rémunération nette et 319 millions €
d’impôts et taxes. Selon Utopies, le MIN de Rungis pèse au
total 0,33 % du PIB de la France, c’est-à-dire autant que la
croissance annuelle du PIB national en 2013.
Un emploi à Rungis =
7,5 emplois créés ou maintenus
Cet impact économique a pour corollaire une empreinte
considérable sur l’emploi, au niveau local et régional mais aussi
national et international. Le cabinet Utopies a estimé que
chaque emploi sur le site du Marché permettait de créer ou
maintenir 7,5 emplois équivalent temps plein dans l’économie française, soit un impact total de près de 102000 emplois
en France, soit un actif occupé sur 300 dont la rémunération
est totalement dépendante de la vie du site.
“Le MIN de Rungis ne se limite pas aux emplois “directs” sur
site car son poids socio-économique réel est significativement
supérieur”, explique Arnaud FLORENTIN. “D’abord parce que
chaque euro sortant de Rungis génère un surcroît d’activité pour
les entreprises de première ligne (agriculture, IAA, BTP, matériel, énergie, imprimerie, commerce de gros non alimentaire, …)
qui, elles-mêmes vont réaliser des achats auprès de leurs fournisseurs. Ensuite, parce que le MIN est capable de relancer la
machine économique et d’induire de nouveaux impacts sur la
consommation des ménages et dans la chaîne de fournisseurs et en finançant des dépenses publiques par les recettes
fiscales collectées de façon directe ou indirecte.”
Selon les calculs d’Utopies, le MIN de Rungis permet de
créer ou de maintenir au total 35 361 emplois dans la filière
agroalimentaire française (agriculture, pêche, IAA), soit 4 % des
emplois du secteur de l’agriculture et de la pêche et 1,25 %
des emplois de l’industrie agro-alimentaire dépendent de
l’activité du Marché International de Rungis.
Dans le reste de l’Union européenne, le Marché de Rungis
permet de soutenir près de 40 000 emplois dans la filière
agroalimentaire dont près de 13 000 en Espagne, 4 700 en
Pologne, 3 800 en Italie et 3 200 en Allemagne.
 Plus d’informations sur www.rungisinternational.com
Téléchargement