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IX. Résumé non technique
Quelques notions sur les études dimpact...
Les études d’impact ont é instituées par la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature.
Elles ont pour objet d’informer le public sur les incidences environnementales des projets
d’aménagement et sur la manière dont ces projets intègrent les préoccupations d’environnement.
Leur cadre juridique est précisé par le cret du 29.12.2011, qui indique que l’étude d’impact
doit comporter les parties suivantes :
1. Description du projet
2. Analyse de l’état initial de l’environnement du projet
3. Analyse des effets négatifs ou positifs, directs et indirects, permanents et temporaires du projet
sur l’environnement et en particulier sur les sites et paysages, la faune et la flore, les milieux
naturels et les équilibres biologiques, la consommation énergétique, la commodité du voisinage,
ou sur l’hygiène, la san et la salubrité publiques
4. Analyse des effets cumus du projet avec d’autres projets connus
5. Esquisse des solutions de substitution examies par le pétitionnaire
6. Compatibilité du projet avec les documents d’urbanisme ainsi que les plans, schémas et
programmes
7. Les mesures envisaes par le titionnaire pour éviter, duire ou compenser les conquences
dommageables du projet sur l’environnement
8. Une analyse des thodes utilisées
9. Une description des difficuls éventuellement rencontes.
Une des éoliennes qui existent déjà sur le site.
0 500 m
éoliennes existantes
éoliennes projetées par VSB
éoliennes projetées par IEL
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Milieu physique
Géologie, dologie, hydroologie
Le projet se situe dans un massif granitique, donnant des sols acides et de profondeur variable,
qui ne sont pas toujours favorables à l’agriculture. Il n’existe aucun ément de patrimoine
ologique ou minéralogique sur le site.
Aucune faille notable n’est mentione par la carte ologique. La carte nationale du zonage
sismique place l’ensemble de la Bretagne en zone d’aa faible.
Au plan dologique, on trouve essentiellement des sols bruns humires, pourvus
d’affleurements rocheux. Des sols argileux hydromorphes s’observent dans des zones plates mal
drainées et des bas-fonds humides au niveau des têtes de cours d’eau.
Les sources et cours d’eau sont relativement rares dans le périmètre rapproché de l’aire d’étude,
et il n’y existe pas de captage d’eaux souterraines.
Relief
Le site se trouve au coeur d’un plateau d’une hauteur moyenne de 135 à 140 m, avec une ligne
de points hauts axée NE / SO et passant par le site d’implantation du projet. Le plateau est
entaillé par trois petites têtes de vales.
La zone d’étude rapprochée se présente pour l’essentiel comme une coupole granitique quasi
plate, dominant légèrement les territoires environnants.
Climat
On retiendra le caracre relativement faible des pcipitations (719 mm), une faible amplitude
thermique typique d’un climat oanique mais avec un ger effet de continentali par rapport
aux stations côtres, une large prédominance des vents de sud-ouest, qui sont également les
plus forts, ainsi qu’une ts faible densité de foudroiement (0,22 impacts par km² et par an).
Hydrographie
Le site se trouve entrement dans le bassin de l’Oust. Il est drainé par trois ruisseaux dont le
ruisseau de Sainte-Anne, affluent de la Claie, et deux petits affluents du Sedon, qui se jette dans
l’Oust en aval de Josselin.
Dans le périmètre d’étude rapproc n’existent que des têtes de ruisseaux le plus souvent
temporaires, au bord desquels s’observent des franges de zones humides, friches humides ou
saulaies hygrophiles.
1. Présentation du projet
Le projet est constitué par la construction de six éoliennes destinés à la production d’énergie
électrique, ainsi que par la réalisation des aménagements et ouvrages qui leur sont liés, sur les
communes de Bignan, Buléon et Guéhenno. Ce projet jouxte un parc de trois éoliennes déjà
en fonctionnement (voir carte page ci-contre) ainsi qu’un parc en projet ayant fait l’objet d’une
autorisation.
Les éoliennes, d’une puissance unitaire de 2 mégawatts (MW), auront une hauteur totale de
150 m (100 m de t et 50 m de diamètre de rotor).
Les aménagements et équipements annexes sont :
un poste de livraison d’une emprise au sol d’environ 50 .
les accès, avec cation ou élargissement de chemins d’exploitation existants
l’aménagement d’aires de grutage.
Les raccordements électriques seront effects en souterrain et les postes de transformation
incorpos à l’inrieur à la nacelle de chaque éolienne.
2. Analyse de létat initial de lenvironnement
Localisation géographique
Le ritre défini en vue de l’implantation du projet est situé sur un territoire partagé entre
les communes de Bignan, Buon et Guéhenno. Ces petites communes du Morbihan intérieur
se trouvent au coeur d’un plateau s’étendant entre les landes de Lanvaux, au sud, et la vallée de
l’Oust, affluent de la Vilaine. Elles font partie de la communau de communes de Saint-Jean-
Brévelay.
Par ailleurs, 32 communes sont incluses dans le périmètre de l’aire d’étude éloignée du projet.
Aire détude
Pour les besoins de l’étude et une meilleure adaptation aux difrents thèmes analys, plusieurs
rimètres ont été définis :
Un périmètre d’implantation (voir page 12), qui enveloppe l’ensemble des terrains susceptibles
d’être physiquement concers par les ouvrages et aménagements liés au projet.
Unritre rapproc (voir page 12), qui englobe les secteurs habités les plus proches.
Un péritre éloig(voir page 13), fini par une formule matmatique aboutissant à
terminer un rayon qui est ici de 15,9 km pour 6 éoliennes d’une hauteur de 150 m.
La zone de visibilité (ZVI), établie par procédé informatique en tenant compte du relief.
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Milieu biologique
Inventaires existants
Il n’existe pas de zone naturelle d’int écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dans
le périmètre d’étude rapproché ni dans le voisinage proche. Deux ZNIEFF de type 1 (sites
ponctuels) et une ZNIEFF de type 2 (grand ensemble géographique, en l’occurrence les landes
de Lanvaux) sont signalées dans le péritre d’étude éloig. Les ZNIEFF de type 1 sont des
petites landes tourbeuses dont la plus proche est à 7 km au sud.
Végétation
La prédominance de l’agriculture laisse ici une place assez importante aux espaces naturels ou
semi-naturels tels que bois, landes boisées, fours ou prairies permanentes, qui occupent près
de la moitié de la superficie du rimètre d’implantation.
Les boisements présentent pour la plupart un caractère pionnier et traduisent une reconqte
volontaire ou spontanée de la végétation forestière sur les anciennes landes. Le boisement
caractéristique associe ici le bouleau et le chêne pédonculé au pin maritime et plus localement
au pin sylvestre. Ces bois ne sont pas gérés pour la plupart. Les landes au sens strict ne couvrent
que de très petites superficies mais elles constituent une «toile de fon de la tation
forestière et présentent un inrêt écologique non négligeable. Des fours sont présents çà et
, il existe aussi quelques prairies permanentes pâtues qui jouent un rôle important dans la
biodiversité locale. Les zones humides sont rares, il a été no essentiellement une ancienne
prairie devenue marécageuse, par ailleurs certaines portions de boisements peuvent présenter
un caractère humide par la présence de la molinie, du saule roux...
Le bocage a été démante par le remembrement, mais il reste quelques haies sur talus, qui sont
recensées par l’étude.
Enfin, il n’a été rele dans la zone d’étude rapproce aucune espèce végétale présentant un
inrêt patrimonial à un titre quelconque.
Faune
Les mammires : les esces obseres sont caractéristiques d’un territoire agricole
moyennement boisé et peu bocager en Bretagne intérieure, sans psenter d’originalité
particulière. Les effectifs de chiroptères (chauves-souris) sont très faibles.
Les oiseaux : on relève la richesse des populations nicheuses de passereaux dans les secteurs
bocagers et boisés, l’absence de l’engoulevent d’Europe (espèce peu commune en France mais
bien représene en Morbihan inrieur) dans les landes boisées, et la nidification des espèces
courantes de rapaces diurnes et nocturnes.
Aucune des espèces nicheuses de l’aire d’étude rapprochée n’est inscrite à l’annexe 1
de la directive «Oiseau (CEE 79 / 409), listant les 175 espèces menacées de l’Union
européenne.
Les espèces de passage et hivernantes ont également été recherchées. Il apparaît que le site ne se
trouve pas sur une voie migratoire et ne posde pas de potentialités d’accueil particulrement
élevées pour une ou plusieurs esces migratrices. Pour les espèces hivernantes, il faut mentionner
la présence d’un important stationnement de vanneaux hups et de pluviers dorés dans un
champ durant l’hiver 2009-2010, hors du périmètre d’implantation du projet.
Enfin, il a é constaté que l’aire d’étude n’est pas site sur un axe de déplacements journaliers
d’oiseaux, et que les oiseaux susceptibles de se déplacer à la hauteur des pales d’éoliennes sont
peu nombreux.
Synthèse de l’intérêt écologique du site
Le périmètre d’étude rapproc ne comporte aucune formation tale de nature à présenter
un intét patrimonial.
Il n’existe aucune espèce tale protégée ou rare.
L’int faunistique est caractéristique d’un territoire agricole faiblement bocager et
moyennement boisé. L’avifaune ne comporte pas d’éléments particulrement remarquables,
hormis un stationnement hivernal de limicoles ps de Sainte-Anne en 2009/2010.
Les valeurs écologiques sont représentées par les boisements, les prairies permanentes, les
landes, les fourrés, les zones humides et les haies bocares.
Milieu humain
Population et habitat
Les communes de Bignan, Buléon et Ghenno ont connu globalement une situation économi-
que difficile dans les années 1980 / 90, mais une amélioration est apparue à partir des années
2000, vraisemblablement en relation avec le développement des activités agro-alimentaires et
une meilleure desserte routière.
Habitat et urbanisme
L’habitat de la zone d’étude rapproce se caractérise par une zone centrale vide de toute
population, et en périphérie, un habitat très atomisé, organisé en écarts et hameaux formés autour
dune de plusieurs anciennes fermes, dont certaines sont toujours en activité. Les hameaux mêlent
fermes en activité, anciens bâtiments agricoles rénovés ou à labandon, et habitations récentes. Le
hameau le plus important est celui de Sainte-Anne.
Les trois communes sont dotées de documents d’urbanisme opposables (PLU pour Bignan,
cartes communales pour Buléon et Guéhenno). Une seule zone constructible, à Sainte-Anne, est
prévue dans le rimètre d’étude rapproché et prise en compte par le projet.
Economie
La zone d’étude est à la fois dans les zones d’influence économique de Pontivy, de Vannes et
de Josselin / Ploërmel. Le secteur se caracrise par une forte prépondérante de la filre agro-
alimentaire, avec d’importants abattoirs (Josselin, Saint-Jean-Brévelay) et plusieurs usines de
transformation qui ont créé plusieurs centaines d’emplois dans les dernières décennies. Dans
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les communes études, l’agriculture demeure la principale source d’emplois. Une dizaines de
sièges d’exploitation sont sits dans le périmètre d’étude rapproc ou à proximi.
Tourisme et loisirs
Le secteur détude se trouve au coeur dun territoire qui na pas de réelle image touristique. Les
sites les plus fréquentés se trouvent sur la vallée de l’Oust, distante de plusieurs kilomètres, et les
éléments majeurs de patrimoine, comme le calvaire de Guéhenno ou le château de Kerguéhennec,
sont clairsemés.
La capacité dhébergement touristique des communes concernées est faible (un petit terrain de
camping, un hôtel et des tes ruraux).
Équipements publics, servitudes, risques
Les principaux équipements publics présents sur le site sont le réseau de voies communales et
de chemins d’exploitation.
Il n’existe aucune activité industrielle classée à risque au titre des «directives Seveso» dans le
rimètre d’étude éloigné.
Il est rappelé l’existence d’un parc de trois éoliennes en fonctionnement à proximité du projet.
Patrimoine bâti et historique
Le périmètre d’étude rapproché est concer par le ritre de protection de deux monuments
historiques (chapelle et fontaine Sainte-Anne).
Le périmètre d’étude éloig englobe 9 monuments historiques class et plus de 67 monuments
historiques inscrits à l’inventaire (maisons d’habitation, châteaux et manoirs, édifices religieux,
etc), dont beaucoup se trouvent à Josselin.
Archéologie
Il n’existe pas de site archéologique connu dans le ritre d’implantation.
Paysage
Considé dans son contexte régional, le site présente des paysages caracristiques des bocages
ouverts de Basse-Bretagne, avec un mélange de grandes parcelles remembrées, de vallonnements
plus bocagers et de boisements établis sur d’anciennes landes, pouvant occuper des surfaces
importantes. Ce territoire se distingue du plateau de Rohan situé un peu plus au nord et marqué
par une agriculture intensive à grandes parcelles ouvertes. L’habitat est constitué d’une multitude
de fermes assez petites, isoes ou agrégées en hameaux.
Dans l’aire d’étude éloige, les éments d’héroité par rapport à l’horizon général de
ces plateaux sont les vallées de l’Oust et de la Claie, qui présentent des ambiances relativement
fermées et plus naturelles, ainsi que, tout au sud, le massif forestier des landes de Lanvaux. La
vallée encaise du Sedon est également un élément de diversité paysare.
Le paysage de l’aire d’étude rapprochée est relativement différencié. On y trouve une ellipse
centrale, pratiquement vide d’habitat, correspondant à d’anciennes landes reboisées ou mises
en culture, sur des terrains très plats, présentant un aspect de «mosque» entre bois, prés et
cultures. Elle est entoue d’une part de grands espaces agricoles très ouverts, et d’autre part de
vallons relativement encaissés qui tendant à rayonner dans différentes directions et se distinguent
par une ambiance très «vert. Il n’existe aucun point de vue notable sur le site, mais seulement
quelques vues sur le site depuis de rares points hauts péripriques.
Synthèse des contraintes environnementales
Les contraintes recensées dans la zone d’étude rapprochée sont les secteurs identifiés comme
présentant un intérêt écologique à l’échelon local (bois, zones humides, cours d’eau).
Les contraintes recensées dans le péritre rapproché sont très peu nombreuses. On relève en
particulier une absence :
de zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique ou floristique (ZNIEFF)
d’escetale progée
de site classé ou inscrit
de protection environnementale instite par un document d’urbanisme (espace boi classé,
élément paysager proté...)
de périmètre de protection de captage d’eau potable
de boisement soumis au régime forestier...
Il n’a pas été relevé de contraintes environnementales fortes dans le péritre éloig du fait
de l’absence d’interaction probmatique concevable entre le projet éolien et les éléments
remarquables identifiés.
3. E󰮏ets du projet sur lenvironnement
Impacts sur le milieu physique
L’oration n’aura pas d’impact sur la géologie profonde du fait des caractéristiques des
fondations alisées (2,5 m de profondeur maximum).
En ce qui concerne les sols : lopération aura pour effet dartificialiser les terres arables d’origine
sur une supercie totale de lordre de 1,8 ha, pour la création daccès et la réalisation des aires de
grutage. Le sol naturel enle sera stocké puis réutilisé sur place pour l’essentiel.
Il n’y aura pas d’impact sur l’hydrogéologie compte tenu de l’implantation des éoliennes sur
des points hauts. L’acs à l’éolienne E5 nécessite un passage sur une tête de ruisseau ; ce point a
fait l’objet d’une étude spécifique au titre de la loi sur l’Eau (voir récépissé de dépôt du dossier
de déclaration en Annexes).
Le projet ne cessite pas de modifications de la topographie susceptibles d’avoir une incidence
sur la morphologie du relief.
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Impacts sur le climat
Les aménagements projetés ne sont pas de nature à avoir une incidence négative quelconque
sur le climat local. Les risques pour la sécuri liés à des événements météorologiques (foudre,
tempêtes) sont extmement faibles compte tenu à la fois du contexte local et des dispositifs
techniques de pvention.
Impacts sur lhydrographie
Les surfaces étanchéifiées seront insignifiantes à l’échelle du site (50 correspondant à l’emprise
du poste de livraison). L’impact de l’accès à l’éolienne E5 a fait l’objet d’une étude spécifique au
titre de la loi sur l’Eau.
Impacts sur le milieu biologique
La ressource en eau et le milieu aquatique
En période de travaux, il peut exister des risques limités de pollution par des boues ou des rejets
de chantier pour les éoliennes E2, E4 et E5 ; des pcautions particulières seront donc prises en
riode de travaux (voir «Mesures d’évitement, de réduction ou de compensation des effets
gatifs »). En période de fonctionnement, le parc éolien ne sera pas susceptible d’avoir un
impact quelconque sur la ressource en eau et le milieu aquatique.
Les autres milieux, la végétation et la faune
Le projet affecte exclusivement des espaces agricoles cultivés ainsi que des prairies permanentes.
Il n’est por atteinte à aucune formation végétale spontae. En revanche le projet cessite
d’aménager des acs à travers deux haies bocagères. Environ 8 arbres devront être détruits.
Aucune espèce tale protégée ou présentant un caracre patrimonial n’a é observée sur le
site et ne sera donc affece par le projet.
Impacts sur la faune volante
Des mortalités élevées d’oiseaux du fait de collisions avec les pales d’éoliennes ont ésignalées
dans le monde entier dans certains cas d’implantation d’éoliennes, notamment sur des voies
migratoires ou à proximi d’importantes concentrations saisonnières. Dans le secteur étudié,
l’analyse de l’état initial a mont:
que le site d’implantation ne se trouve sur aucune voie migratoire ni sur aucun axe emprun
par les oiseaux durant leurs déplacements quotidiens.
que le secteur n’héberge en riode de nidification aucune esce d’int patrimonial.
Les principaux impacts du projet de parc éolien sur l’avifaune concerneraient des espèces
communes susceptibles de voler haut et en vol pla(buse variable).
En ce qui concerne les chiroptères, qui peuvent également être victimes des éoliennes dans
certaines situations, il a été constaté que le péritre d’étude rapproc n’est fréquen que
par un très petit nombre d’individus, que les habitats présents dans le ritre d’étude sont
favorables à la reproduction de ces espèces, et qu’il n’existe pas de colonie importante signae
à moins de 10 km. L’impact du projet sur les chiroptères devrait donc être extrêmement faible.
Impacts sur le milieu humain
Habitat et voisinage
Ombres portées
L’ombre portée des pales d’éoliennes en rotation peut parfois atteindre des habitations
riveraines d’un site et créer une ne visuelle («effet stroboscopique»). Une carte indique la
due probable d’exposition à ce phénomène. Il apparaît que des habitations de plusieurs lieux-
dits sont sites à l’intérieur de la tranche des 5 à 15 heures annuelles et qu’en général, la durée
théorique de la gêne possible pour une habitation déterminée peut varier de quelques dizaines
de minutes à quelques heures par an. En cas de gêne signae au maître d’ouvrage, celui-ci peut y
redier en arrêtant temporairement les éoliennes en cause (cf. Mesures d’évitement, de duction
ou de compensation des effets gatifs).
Réception de la télévision
La présence de parcs éoliens entre un émetteur de télévision et les foyers cepteurs peut poser
des probmes de réception. En cas de gêne signae au maître d’ouvrage, celui-ci a l’obligation
d’y redier par un dispositif technique approprié, plusieurs solutions étant envisageables (cf.
Mesures d’évitement, de duction ou de compensation des effets négatifs).
Urbanisme
Le projet de parc éolien est compatible avec les dispositions des documents d’urbanisme des
trois communes concernées.
Déplacements
Non seulement le projet ne nalisera pas les conditions actuelles de déplacement sur le site,
mais il est pvu de renforcer des chemins d’exploitation agricoles.
Des contraintes temporaires pour les exploitants agricoles sont toutefois à prévoir durant les
travaux.
Autres usages
La chasse pourra continuer à être pratiqe à l’intérieur du parc éolien, ainsi que la promenade
dans les conditions actuelles.
Economie
Le projet de parc éolien consommera environ 1,8 ha de terres à vocation agricole. Les emplacements
des éoliennes ont été terminés en concertation avec les exploitants et placés dans la mesure
du possible à proximité de voies de circulation ou contre des limites de parcelles.
Patrimoine bâti et historique, arcologie
Le projet aura essentiellement une incidence sur la perception de la chapelle Sainte-Anne à
partir du village du me nom. Cette incidence sera renfore par le récent abattage du rideau
d’arbres qui existait à l’arrière-plan de la chapelle et qui permettait de masquer en partie les
éoliennes. En revanche il n’y aura pas de co-visibilité entre les éoliennes d’une part et le château
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