
   
Jean-François SEUL, Chargé de Projets 
30, rue Georges Brassens 11000 CARCASSONNE 
 
 
 
 
 
 
 
Le diagnostic environnemental : 
Botanique, Avifaune et Chiroptère 
 
La  deuxième  réunion  de  l’Atelier  Technique  de  Concertation  avait  pour  objectif 
d’échanger  sur  les  différentes  études  réalisées :  la  botanique,  l’avifaune,  les 
chiroptères (chauves-souris) et le paysage. Ainsi les spécialistes ayant réalisés ces 
études ont pu présenter les résultats obtenus. Des échanges avec les membres de 
l’ATC ont suivi chaque présentation afin de partager une même analyse et vision 
des enjeux dont une synthèse vous est présentée : 
 
 
Botanique 
(ENTOMA)
 
 
L’aire d’étude sous influence atlantique présente peu d’intérêt écologique hormis 
quelques habitats naturels spontanés. Considérant les plantations industrielles de 
conifères, tout  boisement autochtone  constitue un  intérêt  au sens  de  l’équilibre 
écologique local. Ces boisements sont principalement localisés sur les rives du lac 
des  Saint-Peyres  et  aux  abords  des  Gorges  du  Banquet  (hors  ZDE).  De  nombreux 
habitats floristiques éparses ont été défini ces derniers principalement en milieux 
humides  (tourbières,  sagnes)  ou  ne  faisant  pas  cas  d’exploitation  forestière 
constituent  localement  une  sensibilité écologique.  Une  biodiversité  assez  pauvre 
fait de l’aire d’étude une zone à enjeux très faible et donc favorable à l’éolien. 
Toute fois il sera important de prendre en compte les milieux humides lors de la 
construction du projet pour ne pas nuire à leur approvisionnement en eau. 
 
 
Avifaune 
(BIOTOPE)
 
 
Deux thèmes ont été abordés : Nicheurs et Migrations (printemps et automne). 
Les rares enjeux de nidification potentielle  sont  localisés sur la partie centre de 
l’aire d’étude. La nidification sur  ce  site  est peu importante : effectif et intérêt 
des  espèces  observées  faibles.  La  migration  est  également  peu  importante  sur 
l’aire  d’étude.  Les  couloirs  de  migration  majeurs  se  trouvant  assez  loin  du  bois 
communal, aucun axe migratoire bien défini n’est présent sur l’aire d’étude. Seuls 
quelques déplacements erratiques de rares individus, d’espèces peu sensibles aux 
éoliennes sont observables. Ainsi les études ne permettent pas de conclure à une 
incompatibilité  entre  les  éoliennes  et  le  peuplement  avifaunistique.  Un  suivi 
spécifique une fois le parc éolien installé permettra de valider ces études. 
 
 
Chiroptères 
(BIOTOPE)
 
 
L’aire d’étude recèle une diversité d’espèces assez faible comparée à la moyenne 
nationale compte tenu de sa situation géographique. Aucun enjeu de conservation 
fort  n’a  été  révélé.  Considérant  la  distance  des  habitats  connus  (supérieur  à 
15kms)  et  considérant  l’inventaire  des  espèces  chassant  sur  le  bois  communal, 
l’étude ne permette pas de conclure à une incompatibilité entre les éoliennes et 
les chauves-souris. Un suivi spécifique une fois le parc éolien installé permettra de 
valider ces études. 
 
Eol’
Infos
 
Lettre d’information 
Projet de parc éolien de Saint Amans-Valtoret 
 
Bureau  d'étude  spécialisé  dans 
l'expertise,  la  gestion  et  le  conseil  en 
environnement.  Expertise  des  milieux 
naturels  faune  et  flore  spécialisé  en 
Entomologie et en Botanique. 
 
Spécialisée  dans  l’expertise  et  la 
connaissance  des  milieux  naturels,  la 
société  réalise  entre  autre  des 
évaluations  environnementales,  des 
inventaires  de  suivis  de  populations  et 
de  la  cartographie  d’habitats   ainsi  que 
l’élaboration  de  plans  de  gestion  et  la 
réalisation  de  travaux  de  génie 
écologique. http://www.biotope.fr/ 
 
Cabinet  spécialisé  dans  la  réalisation 
d’études paysagères à l’échelle de grand 
territoire  tel  que  les  volets  paysagers 
d’études  d’impacts  pour  des  projets 
éoliens mais aussi dans la mise en valeur 
paysagère d’environnements bâtis. 
 
 
Faune, Flore et éoliennes : 
La  faune  locale  adapte  son 
comportement  à  la  présence  des 
éoliennes.  Comme  les  animaux 
d’élevage,  les  animaux  sauvages 
apprennent à vivre avec elles. 
L’emprise  au  sol  des  éoliennes  est  très 
limitée  (<1500m²/éolienne),  ce  qui 
réduit les effets sur la flore locale. 
 
Avifaune et éoliennes : 
Les impacts sur les oiseaux sont limités. 
Concernant  l’avifaune  migratrice,  de 
nombreuses  espèces  effectuent  leur 
migration  à  des  altitudes  bien 
supérieures  à  celles  des  éoliennes.  La 
plupart  des  espèces  d’oiseaux  ne  sont 
nullement  gênées  par  la  présence 
d’éoliennes et  adaptent leur trajectoire 
de  vol  en  fonction  de  la  disposition  de 
ces dernières. 
 
Chiroptères et éoliennes : 
Nous  savons  que  l’activité  des  chauves-
souris concerne les périodes sans vent ou 
avec  faible  vitesse  de  vent  ;  des 
périodes avec peu ou pas de production 
électrique en provenance des éoliennes. 
De  ce  fait,  le  risque  éolien  reste 
marginal.  
sont disponibles sur le site internet de la Communauté de Communes de la Haute Vallée du Thoré 
http://www.cc-haute-vallee-thore.fr