
L’entretien clinique 3èm partie : Les référentiels théoriques. Cours 2.
13/03/03
C. Le risque interprétatif.
0 Plan :
- Intervention clinique : Intervention idéique.
- Les effets de la sidération.
- Les risques compensatoires.
1. Intervention clinique/idéique.
Il faut se préserver de la violence interprétative, il faut promouvoir la suite des idées.
2. Les effets de sidération.
Il ne faut pas, de la part du clinicien, manifester ses émotions et ses angoisses, c’est-à-dire qu’il faut veiller à ne
pas faire de grimaces par exemple qui informeraient le patient sur notre réaction à son discours (si par exemple il
s’agit d’atrocités comme le viol).
Les risques compensatoires.
L’interprétation risque de créer des effets de sidération si le clinicien s’attache à faire émerger la signification
plutôt que le signifiant, le patient est alors dans une dynamique d’évitement du travail (puisque c’est le clinicien
qui s’en occupe en bagottant des interprétations sauvages).
L’interprétation peut également produire un effet de destruction de la personne, le clinicien, comme tout un
chacun, n’est pas sans connaître les points faibles d’une personne et peut à tout moment, sciemment ou pas, les
utiliser contre lui.
D. La dynamique clinique de l’entretien.
0 Plan :
- Les figures de liaison : Mise en relation.
- Ecouter/Entendre.
- Place de la résistance dans l’entretien.
- Le processus associatif.
1. Les figures de liaison : Mise en relation.
Il ne s’agit pas d’interpréter, ni de donner une signification, on invite une personne à produire, d’elle-même et
sur elle-même, du sens. On peut l’aider dans sa tâche en mettant les éléments en relations afin de tisser une trame
signifiante : « Tisser sa propre chaîne signifiante ».
2. Ecouter/Entendre.
Il ne s’agit pas seulement d’écouter mais aussi d’entendre et de promouvoir ces figures de liaison (toujours) dans
le but de produire du sens et de le pousser à se restaurer. Il faut l’aider dans son processus associatif à
comprendre ce que ça signifie pour lui.
3. Place de la résistance dans l’entretien.
Il faut promouvoir ses mécanismes (au patient) vers quelque chose de moins pathogènes en recrédibilisant sa
confiance et la recréation des relations.
4. Le processus associatif.
Du point de vue technique, il repose sur une analyse de la chaîne signifiante qui repose à son tour sur l’apport
métonymique (association d’idée, contiguïté).
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