6 - Le 5 vendémiaire, la Section Le Pelletier présentait à la Convention une pétition signée par
vingt-deux autres sections contre ces décrets
7 - Le 10 vendémiaire (2 octobre), la Section Le Pelletier convoque ses électeurs et les autres
sections pour le 11
8 - Le 11 vendémiaire (3 octobre), elle reçoit les délégués de 15 sections mais rien n’est décidé
9 - Le 11 vendémiaire au soir, en réaction la Convention décide
- de rappeler les officiers jacobins destitués
- de libérer d’anciens terroristes pour former trois bataillons des «patriotes de 89»
- La création d’une commission exécutive extraordinaire composée de
Letourneur, Daunou, Merlin de Douai, Colombel et surtout Barras
10 - Le 12 vendémiaire au matin (4 octobre), la section Le Pelletier prend les armes contre le retour
de la Terreur et appelle les autres sections à prendre les armes
11 - Le général Menou parlemente avec la section Le pelletier sans intervenir militairement
12 - Le 12 vendémiaire (4 octobre), la Convention rapporte les décrets sur le désarmement des
«terroristes»
13 - Au soir, plusieurs sections se déclarent en insurrection et s’organisent avec un comité
d’insurrection dirigé par le royaliste Richer Serizy
14 - Dans la nuit du 12 au 13 vendémiaire, les tambours des sections insurgées appellent aux armes
15 - Menou ordonne seulement à la cavalerie du général Thiébault de chasser les tambours de
certaines rues
16 - Dans la nuit du 12 au 13 vendémiaire, la Convention destitue Menou et nomme Barras au
commandement des troupes de Paris
17 - Barras s’entoure de généraux jacobins, dont Bonaparte suspecté de jacobinisme et alors en
disponibilité à Paris
18 - Bonaparte prend alors la tête des opérations grâce à son énergie et son impérativité
19 - Il ordonne à Murat de s’emparer des canons des sections au camp des sablons et de les mettre
en batterie aux extrémités des rues menant à la convention
20 - Au matin du 13 vendémiaire, la Convention dispose alors d’environ 5000 soldats, les 1500
hommes des «patriotes de 89» et de 40 canons
ACTE 3 : L’INSURRECTION PEUT COMMENCER
1 - Ainsi commence le 13 vendémiaire, une journée grise, pluvieuse et venteuse
2 - La section Le Pelletier est le noyau central de l’insurrection
3 - Une partie des Gardes nationaux dirigés par le général Danican se joignent aux sections
4 - Près de 25 000 insurgés prennent le Pont-Neuf et marchent sur les Tuileries, siège de la
Convention
5 - Vers 15H, ils cernent la Convention et tentent de rallier les soldats à eux mais sans succès
6 - Vers 16H30, la bataille s’engage lorsque les colonnes de Danican tentent de passer en force
7 - Les Tuileries sont transformées en hôpital de campagne
8 - Point d’orgue de cet affrontement, les marches de l’église Saint-Roch où 300 insurgés périront
sous le feu des canons de Bonaparte
9 - Vers 22H, la ville est sous contrôle des troupes de la Convention
ACTE 4 : LES CONSÉQUENCES IMMÉDIATES
1 - Une répression modérée contre les insurgés (pour éviter une réaction terroriste), notamment
menée par le comité militaire de la Convention
2 - Il prononcera 64 condamnations à mort, mais seuls Lebois et Lafond de Soulé seront exécutés
3 - Le général Danican réussira à s’enfuir et rejoindra les émigrés en Allemagne
4 - Les conventionnels thermidoriens accusent les députés monarchiens d’avoir couvert l’insurrection
5 - Le 18 vendémiaire (10 octobre), sur proposition de Barras, Bonaparte est nommé commandant en
second de l’armée de l’intérieur et général de division
6 - Le démantèlement des sections parisiennes par la loi du 19 vendémiaire an IV (11 octobre 1795),
remplacées par des arrondissements
7 - Les élections législatives du 20 vendémiaire pourront se dérouler selon la volonté de la Convention,
même si les résultats politiques seront désastreux
8 - Barras sera nommé Directeur, laissant la place de l’armée de l’intérieur à Bonaparte
Association ALDÉRAN © - Cycle 1507 3015 : La Révolution française V : Le Directoire et la fin de la République - 11/09/2014 - page 122