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Le site est localisé en limite des bassins
versants de la Vilaine et de l’estuaire de la
Loire.
Le projet de desserte routière comme celui
d’aéroport, sont soit dans un bassin versant,
soit dans l’autre.
Cinq têtes de bassin versant sont
interceptées côté Vilaine et cinq autres côté
estuaire de la Loire.
La présentation offre une vision complète.
L’emprise de la desserte routière représente
190 hectares (trait violet), celle concédée
pour l’aéroport est de 1239 ha (trait noir).
L’emprise de la concession prévoit une zone
constructible « UF aéro » de 959 hectares à
vocation aéroportuaire (zones ro
uges et
jaunes). La Déclaration d’utilité publique
(DUP) comprend également deux zones non
constructibles (zone verte) pour la réalisation
de
environnementales.
A l’intérieur de la zone « UF aéro », la zone rouge représente l’emprise de l’aéroport à la mise en
service soit 550 ha. Cette emprise artificialisée s’ajoute donc aux 190 ha de l’emprise routière.
La surface imperméabilisée par l’aéroport s’élève à 150 hectares. Un aéroport c’est beaucoup de
zones enherbées prévues au titre de la sécurité aéronautique des pistes. Une piste, c’est 3 kilomètres
de long, 60 mètres de large et des bandes dégagées de 300 mètres de chaque côté. Nous allons
vérifier sur l’aéroport actuel comment valoriser ces zones délaissées qui représentent des surfaces
considérables pour les mettre au profit de l’environnement.
Les extensions futures sont prévues dans un schéma de composition générale. Elles apparaissent en
jaune et représentent une centaine d’hectares. Outre l’extension de la piste Nord, ces espaces
auront vocation à être occupés par des activités tertiaires.
Enfin, AGO a pris le parti de mettre à profit les surfaces apparaissant en blanc et dont la vocation
n’est pas déterminée, pour la mise en œuvre de mesures compensatoires. Ainsi, un peu plus de 500
ha pourraient faire l’objet de mesures compensatoires.
Monsieur Vincent BETTINGER : Au titre du Code de l’environnement, il sera présenté trois dossiers.
Un dossier loi sur l’eau pour la desserte routière, un pour la plateforme aéroportuaire et
l’aménagement des voiries locales que nous allons réaliser au titre des engagements de l’État. Le
troisième dossier interviendra plus tard. Il s’agira du contournement de Notre-Dame des Landes ;
interventions et travaux sont prévus au moment de l’ouverture en 2017.