Zone humide
définition
Dans les milieux humides, l’eau est le facteur déterminant tant pour le fonctionnement de ces
zones naturelles que pour la vie animale et végétale. La submersion des terres, la salinité de
l’eau (douce, saumâtre ou salée) et la composition en matières nutritives de ces territoires
subissent des fluctuations journalières, saisonnières ou annuelles. Ces variations dépendent à
la fois des conditions climatiques, de la localisation de la zone au sein du bassin
hydrographique et du contexte géomorphologique (géographie, topographie).
Ces fluctuations sont à l’origine de la formation de sols particuliers ainsi que d’une végétation
et d’une faune spécifiques. L’abondance des algues, de poissons, d’oiseaux d’eau, et d’autres
espèces sauvages, peut ainsi varier dans un même milieu selon la période de l’année
Définition d’une zone humide
Une zone humide est une régionl’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel
et la vie animale et végétale associée. Elle apparaît la nappe phréatique arrive près de la
surface ou affleure ou encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres.
Au sens juridique, la loi sur l'eau définit les zones humides comme «les terrains, exploités ou
non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente
ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles
pendant au moins une partie de l'année». Article L211-1 du code de l’environnement.
Les critères juridiques de définition et de délimitation d’une zone humide ont été explicités
(article R211-108 du code de l’environnement).
"I. - Les critères à retenir pour la définition des zones humides mentionnées au du I de
l'article L. 211-1 sont relatifs à la morphologie des sols liée à la présence prolongée d'eau
d'origine naturelle et à la présence éventuelle de plantes hygrophiles. Celles-ci sont définies à
partir de listes établies par région biogéographique.
En l'absence de végétation hygrophile, la morphologie des sols suffit à définir une zone
humide.
II. - La délimitation des zones humides est effectuée à l'aide des cotes de crue ou de niveau
phréatique, ou des fréquences et amplitudes des marées, pertinentes au regard des critères
relatifs à la morphologie des sols et à la végétation définis au I.
III. - Un arrêté des ministres chargés de l'environnement et de l'agriculture précise, en tant
que de besoin, les modalités d'application du présent article et établit notamment les listes
des types de sols et des plantes mentionnés au I".
Dans le cas du Limousin, elles se basent essentiellement sur la présence de plantes
hygrophiles.
Zone humide définition – 10/06/2011
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La convention de Ramsar a adopté une optique plus large pour déterminer quelles zones
humides peuvent être placées sous son égide. Les zones humides sont «des étendues de
marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou
temporaires, l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des
étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres».
Les différents types de zones humides
Les zones humides recouvrent différentes situations résumées par le schéma ci-
après ( source : http://www.stats.environnement.developpement-
durable.gouv.fr/zoneshumides/pages/medd_divgeo.htm) :
Le cas du Limousin
Dans le cas du Limousin, on rencontre surtout :
-Les tourbières. Ces milieux résultent de l’accumulation de matière végétale non
décomposée constituant la tourbe. Les tourbières se forment lorsque le sol est
constamment engorgé d’eau, sous un climat frais et humide. Elles se caractérisent par
leurs formations végétales dominent des végétaux hygrophiles (mousses,
sphaignes, hypnacées, carex, roseaux, joncs...) dont la croissance engendre une
accumulation importante de matière organique. Ce sont des milieux fragiles dont
l’édification se réalise sur une période de 2 000 à 5 000 ans. L’intérêt écologique des
tourbières réside notamment dans la présence d’espèces végétales et animales
originales et spécifiques, témoins des périodes climatiques froides passées.
-Les zones humides de bas-fond en tête de bassin. Ces milieux linéaires (ripisylves)
ou en taches (petites prairies et tourbières) bordent de manière plus ou moins continue
le chevelu des réseaux hydrographiques. Ils interviennent de manière prépondérante
dans l’épuration de l’eau dans les bassins versants largement voués à l’agriculture.
Voir aussi :
Zone humide définition – 10/06/2011
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-principes généraux de gestion
-les critères d’identification des zones humides ,
-définition des critères des zones humides
-Cas des rivières domaniales ,
-gestion des ripisylves ,
-franchissement des cours d’eau ,
Retour à :
-Réglementation liée à l'eau et outils de planification
-Droit forestier - Généralités
Zone humide définition – 10/06/2011
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