Cours d’IAE – Licence 1 - Université Paris X
I – Les opérations économiques
On distingue 3 grands types d’opérations économiques :
-la production
-la formation du revenu
-la consommation et l’épargne
I . 1 – La production et les productivités.
Dès les physiocrates, les économistes s’intéressent à la manière dont se forme la
production. Ils font face à une économie française rurale et donc à une production en
grande partie liée à l’agriculture (en période de déclin alors qu’elle représente 80% du
revenu national), qui est, selon l’école physiocratique, la seule activité réellement
productive : la terre multiplie les biens: une graine semée produit plusieurs graines. Au
final, la terre laisse un produit net ou surplus. L'industrie et le commerce sont considérés
comme des activités stériles car elles se contentent de transformer les matières premières
produites par l'agriculture. Le courant physiocrate naît dans un période de déclin de
l’agriculture alors que 80% du revenu national dépendent de ce secteur.
Ainsi, pour produire, il faut de la terre, du travail, parfois des moyens de production dans
l’artisanat (ex : tonneau pour le vin ou des jarres) mais aussi des grains pour
l’ensemencement.
On distingue différents contributeurs dans ce production et de nature très diverse :
-la terre est immuable
-le travailleur est toujours actif
-les moyens de production s’usent mais peuvent être utilisés pendant un certains
temps
-le grain est quant à lui utilisable qu’une seule fois par cycle de production
Il faut attendre les classiques pour compléter les observations des physiocrates sur le
cycle de production. Ainsi les auteurs classiques anglais observent une société industrielle
et c’est en particulier Adam SMITH qui observera en premier un phénomène.
On voit alors apparaître dans ce type de société, alors en plein développement industriel,
la notion de capital industriel (cad l’ensemble des moyens de production ainsi que les
bâtiments) qui va faire la richesse des nations.
Malgré tout on observe que le fonctionnement de ces nouvelles machines nécessite du
travail et par conséquent de la main d’œuvre.
Adam SMITH différencie bien ces deux facteurs des matières premières à utiliser.
Il distingue alors les facteurs de production, qui survivent au cycle de production (et qui
peuvent être réutilisés), et les matières premières, (consommation intermédiaire) qui sont
incorporés dans les nouveaux produits.
En ce qui concerne l’agriculture, les classiques vont aussi prendre en compte un facteur
particulier : la terre.
Des auteurs comme MARX vont faire alors remarquer que même si l’industrie bénéficie
du développement des techniques (et donc la productivité augmente), la terre ne peut pas
bénéficier de ces mêmes progrès et est donc « mise à part » (en effet, à cette époque, le
machinisme agricole n’a pas été encore intégré, tout comme la chimie).
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