445 Nod'ordre : 1198 THÈSE présentée A L'UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LILLG, pour obtenir LE GRADE D E DOCTEUR DE ~ È M E CYCLE Spécialité : MATHEMATIQUES PURES DJAHANBANI Mohammad HOMOTOPIE RATIONNELLE PACE NILPOTENT ET MODELE MINIMAL Président Rapporteur Membres du Jury : D. LEHMANN J.C. THOMAS B. CALLENAERE t Examinateurs Soutenue le 23 octobre 1984 Soit X un espace nilpotent avec les groupes d'homologie sont rang fini. Ces conditions entraînent que les groupes d'homotopie de rang fini, ce qui signifie que pour .rrn(X) C3 Q n 3 2 de les espaces vectoriels n = 1, le groupe a ( X ) 1 sont de dimension finie et pour donne une suite finie d'extension centrale : où al(X) = G1 3 G 2 3... . 3.. Gr 3Gr+l = {O} Ga 3 8Q = A suite centrale descendante. Les rang fini : dim(Aa Notons 8 8Q sont abéliens et de . 0) < + grad(nl (X)) a 8 Ip = A,- 8 Q. La restriction du crochet de Whitehead à nl(x) une filtration sur .rr (x) n désigne la (a (X) 1 X nn(x) définit opère d'une façon nilpotente sur nn(x)). Notons à cette filtration grad(ax(X)) 8 q = B grad(ai(X)) iB1 B P le gradué associé. Le crochet de Whitehead habituel induit alors un crochet de façon naturelle (cf. Proposition 11.3). de X et on note par : ax(X) B 9 = nX(Xg). On désigne par X Q le rationalisé Soit f ) r = AV homogène {valwS le modèle minimal de X. de V = @ V i2l i . Il existe une base L'algèbre symétrique V 8 V en tant qu'espace vectoriel gradué, 2 la sous-algèbre de m] est isomorphe engendrée par les mots de longueur deux. La partie quadratique de la différentielle d, par dualité définit une application bilinéaire Ceci définit une structure d'algèbre de Lie graduée sur Hom(V,Q) (graduation sur les degrés des générateurs). Classiquement, on définit un isomorphisme en tant qu'espaces vectoriels gradués (voir [L,]). Le but de ce travail est de démontrer est un isomorphisme d'algèbres de Lie graduées. Les deux structures grad grad r*(X) 8 Q et 1 Hom(V ,Q)-module T 1 (X) 8 Q-module sur M sur Hom(V ,(R) sont isomorphes. Ce résultat généralise au cas non 1-connexe, le résultat de Plus précisément, nous établissons le théorème suivant : ThéonErne 1 . Le diagramme suivant commute dans la catégorie des espaces vectoriels 1 gradués : Tly B ly 1 B Q) T,(X> où @ 1 Iwh < m, (XIsü)>e(~, (x)sq) est l'isomorphisme canonique défini par Dans le chapitre 1, nous donnons quelques rappels sur l'espace X nilpotent et son modèle minimal. Au chapitre II, nous construisons la structure de al(X) B ü)-module sur grad (IT~(X) 8 ü). Nous démontrons un résultat équivalent du théorème 1 dans le cas universel, en construisant le n-ième étage tronqué de la tour de Postnikov de 1 S V sn au chapitre III. Le chapitre IV sera consacré à la démonstration du théorème 1 : l'application S 1 v sn lVf2 3 X induit un unique morphisme dlA.D.G.C. O au niveau des modèles minimaux, rendant le diagramme suivant commutatif lorsque F 1 et F2 sont des morphismes induits par fl et f2. Bien sûr, le résultat de ce travail se généralise pour les produits de Whitehead itérés, (Voir Dans le cas X fini voir [l3] et [ l4]. [lg et b2] = K(G,l) où G dans le cas 1-connexe) . est un groupe nilpotent de type P L A N 1 - RAPPELSSURLESESPACES X NILPOTENTSETLEURSMODELES MINIMAUX. II - ETUDE DE L A STRUCTURE DE grad (nl (~)@@-moduee SUR I N D U I T PAR LE PRODUIT DE WHITEHEAD. III - ETUDE DANS LE CAS U N I V E R S E L DE L ' E S P A C E REFERENCES S V s". CHAPITRE 2 RAPPELS SUR LA LOCALISATION DES ESPACES NI LPOTEMS. ---------- 2.1.- GROUPES NILPOTENTS. Soient IT et G deux groupes. On dit que s'il existe un homomorphisme de groupes IT abélien, un +- est un T-groupe, Si G, est un groupe IT-groupe est classiquement appelé un IT-module. Dans la suite G opère sur lui-même par automorphisme intérieur. Une suite centrale descendante d'un de Aut G. G IT-groupe G est une suite sous-groupes normaux - telle que : a) Tous les sous-groupes sont invariants par l'action de IT. b) L'action de Si un Gs+ 1 = 1 , pour un Le plus petit de s IT sur IT-groupe G Gi/~i+i possède une suite centrale telle que s, on dit que tel que Gr = est triviale. O, IT opère d'une façon nilpotente sur pour r 2 s est l'ordre de nilpotence G. Si IT = G, on dit que G G. est nilpotent. Dé~&iaXan.- et si T1(X) e s t nilpotent s i X Un espace topologique opere d'une f a ç o n n i l p o t e n t e s u r T nn(x), (X) 1 pour e s t nilpotent n > 1. LÙCAL7SATlON DES GROUPES ET DES ESPACES NlLPOTENTS. 1.2.- Dé ~ivU;tian.C Une c a t é g o r i e (avec une sous-catégorie p l e i n e c a t é g o r i e avec l o c a l i s a t i o n , s i pour t o u s l e s o b j e t s L un o b j e t X (y L e t l e morphisme L E L E e t un morphisme f :X + X L, + Xe X E L) C il e s t une existe universel par rapport il e x i s t e un unique a g : XL L + L t e l que l e diagramme s u i v a n t commute L'objet X L + X, e s t a p p e l é l a l o c a l i s a t i o n de xL X, l e morphisme e s t normé l e morphisme d e l o c a l i s a t i o n e t l e s o b j e t s d e L, l e s o b j e t s locaux, Dédiaon. G Dans l a c a t é g o r i e des groupes, un groupe tout g E: G e t tout n i~ N, il e x i s t e un unique x E e s t l o c a l s i pour G t e l que n x = g. 1.3.- LEMME Ci'].- Soit une extension centrale L . O -+ A I avec A et H locaux, alors G soit G = G~ 3 G~ -+ Les G i/Gi+ Notons -4 H -4 O est aussi local. ... 2 G~ 3 G la suite descendante de G, où Gi+ 1 -1 -1 xyx y avec x € Go, Y ê Gia La suite {Gi} G ~ 2+ ~ Gs 3 Gs+l = est engendré par les éléments induit une suite finie d'extensions centrales sont appellés les facteurs de la suite centrale. grad G B Q = B Q. Rappelons que la catégorie i+1 des groupes nilpotents est une catégorie avec localisation. * Soit G CI la localisation d'un groupe nilpotent G le morphisme de localisation (le complété de Malcev), et J :G+ Ç .- - LEMME Cs] J induit un isomorphisme d'algebre de Lie graduée sur 4 La structure d'algèbre de Lie sur grad G B @ est donnée par le lemme suivant : 1-77.-LEMME pl.Sur grad G B Q, il existe une structure d'algèbre de Lie graduée définie par : - - . THEUREME - BaubïjieLd-Kan . Tout espace X nilpotent admet une localisation l?# 7.7.- : n*(X) + l? : X -t x', nii(xt) est un morphisme de localisation. Notons A.D.G.C. la catégorie des K-algèbres différentielles. N-graduées, associatives et commutatives (au sens de gradué). On dit qu'une A.D.G.C. (Koszul-Sullivan) si : ,d) est minimale ou K.S.-minimale 1) vectoriel 7 est vn V = : il e x i s t e un l i b r e en t a n t que A.G.C. t e l que K-espace y =AV. n3 1 2) I l e x i s t e une base homogène ensemble b i e n ordonné par l e s x B avec 3) z .s .- T f f E U R E M E ( C2-l ;K PA Si a a p p a r t i e n t à l ' a l g è b r e engendrée dx a dim x + a e s t une a p p l i c a t i o n c r o i s s a n t e . connexe. Alors il e x i s t e une A.D.G.C. une A.D.G.C. e t un homomorphisme e s t un isomorphisme. p i : (~b.6;) + (A,dA) il e x i s t e un isomorphisme m e s t une a u t r e s o l u t i o n du problème, - : (Mi, GA) unique à homotopie p r è s t e l que 1.9. indexée p a r un , r9'1 - - ) .- (A,dA) minimale (M , 6 ) A A V f3 < a. L'application Soit t e l que S t e l l e que de {xaLEs PA O @ % (MA, PA. - REMARQUE. Larestrictionde d à 1 V , d : VI + V 1 p a r d u a l i t é , donne une a p p l i c a t i o n b i l i n é a i r e a l t e r n é e 1 B V , (VI)" B C*l - (vl)* 1 rc (V ) , et la condition d 2 = O exprime que le crochet vérifie l'identité de Jacobi. D'une façon analogue, la partie quadratique de la différentielle définit une application bilinéaire. Il suffit de la définir sur les générateurs. Soient HO~(V' yQ) Soit de {Xi}, {Y.}, {Zt} J et Hom(V 1 a:yBx = (3.6 i+j-1 ,Q) et un système de générateurs de Hom(V {xi}, {Y.}y {zk} J i et j . 1 X1 les générateurs duaux. ; on définit = 1a ' v z On va vérifier que s S 1-i v d'un produit de Whitehead ordina?re. soient ,Q), a A yg + F où F ne contient pas les produits des couples de dimension donc i E (vm)*, X2 c (vn)" aiors [ , 1 possède les propriétés [Zl>X2] = - (-1) (m-1) (n-1) CG2 ,xll est évident. y;2) de (3) (vm+n-l X Soient x E (vq)*, yi !l) 3 ) Y Y, (p+q-l r 1 , on a dyi(3) -- P i1,2x 1 A x 2 + f i ' où terme multiple de x1 AI?, donc <<pl yy!3)>> ("qfn-1 1* Y fi ne contient pas = 192 pi . dYj('1 = r7s3 x2 J (2) dyS multiples de A x +y O -- A x1 + hs où hS ne contient pas des termes de x 1 A x 2 3'1 qs x3 et où Xl X3 Soit z R j 3 yj ne contient pas des multiples de <<[X- 3' X 1] = un générateur de degré a A x 3' qi's. m + n + q est la somme de termes dont dR X2 "3 - 2 ne contient pas les multiples Ona i 1'2 ={Cap i + (-l)mn+mq Par conséquent 1 d'où l'identité de Jacobi. bar j 2'3 + (-l)qn+mq J i 1,2 aapi 1 caq s 3'1 hlA x2 A x3 + . .. s + (-l)mn+mq j 2,3+ 1 barj j (-l)qn+mq s3,i b0qs '0. s 1.70.- TUEORTE DE SULLIVAN. Soit X un espace topologique connexe nilpotent, C*(X,Q) l'ensemble simplicial des chaînes rationnelles sur X. Aq 1'espace vectoriel de q-formes polynomiales P rationnels sur l'espace A P I (to,. . .,tp) = E qP+' à coefficients 1 zti-l 1 . A* est une A.D.G.C. aqm est l'espace vectoriel simplicial des q-formes rationnelles P avec la différentielle extérieur. sur l'ensemble simplicial Am. Une P.L. forme rationnelle de degré tion simpliciale w : C*(X,q) q-forme w O sur Notons extérieur (dula = (w A: qui à tout sur X est une applica- r-simplexe O associe une Ar. PL A dDeO, +- q = * cet espace de ces P .L. formes. (X) APL (X) wu A w;l Avec le pr~duit et la différentielle extérieure devient une Q-A.D.G.C. L' intégration fournit une application d'espaces vectoriels différentiels gradués m % ApL(X) + C (X,q) induisant un isomorphisme d'algèbres graduées Réciproquement, étant donné une k-A.D.G.C corps de caractéristique zéro), un ensemble simplicial <A> phisme d1A.D.G.C. naturelle A , (k désigne un on associe à cette algèbre et on démontre l'existence d'un homomor- A qui induit un isomorphisme en cohomologie lorsque l'algèbre A En particulier, si l'algèbre le modèle minimal de A est nilpotente. est minimale, on démontre que (A,CA) est m (<A>). PL 1.77.- Rappelons enfin le lermne de Hirsch qui donne la construction du modèle minimal et 1 'isomorphisme d'espaces vectoriels gradués entre H ~ ~ ( v ~ , Q )et grad TT n (X) 8 Q qu'on va définir : Soit r (x) N N N G1 D G 2 = > ... 3 G Ni 3 G iNt l ... 3 G rN 3 G rN+ * = la suite descendante centrale de rn(X), - engendré par les éléments hWy N tout y c G. 1 sur . h W : rrn(X) + pour tout w Q rrl(x) et est l'opération canonique de n l (x) rrn(X). GYAN Les facteurs sont abéliens, même pour i+ 1 note où Gi+l est le sous-module y = b,y], rrn(X) O grad IT (X) B Q n L'espace = @ GYLN 1 8 - N = 1 on - 4. i+ 1 X nilpotent et de type fini est obtenu par une suite des fibrations principales induit par une application classifiante Xa ka K(A,,na+l) n +1 détermine un élément de H a (Xa,Aa) = ~x~,K(A ,na+l )] a sont les facteurs de rr (X). n ka a ; où les Aa Notons -LEMME - 1.12.- V a a' a . r4].- La fibration K(Aa,n) I n H a ( ~ ( ~n ) ,O) qui est isomorphe à Hom (A ,Q) Z a = + a+I + est une fibration totalement Xa transgressive. Il existe un isomorphisme naturel l d'espace vectoriel, tel que l'application composé : H~(K(A ,n),~) a Hn+l 7 (K(Aor,n+l) ,QI a - Hn+ I (0 QI, soit la transgression. I I l I On a le modèle minimal de X a+1 un quasi-isomorphisme = y a 8 A(V a L. A~~(x~+~) est le foncteur de de Rham simplicial et minimal de X a est le modèle . Soit {x.) une base de l'espace vectoriel 1 % forme ai E: et p' ya+i où APL avec une différentielle d A (X ) PL a+l 1 -+ - on peut choisir a. 1 Bi et il existe une forme <:p 2i il existe une dont la restriction à, la fibre est une forme fermée représentant x. dai=ApL(qa)(Bi). vas APL (Xa) E A (X ) PL a telle que étant un quasi-isomorphisme, en cohomologie tel que Bi = <(ai). Alors, on définit on définit la dualité entre < ,> = IT (X) n 8 Q et Aa en posant : H"(K(A~,~),P) X Hn(K(Aa,m),Q) est la dualité de Kronecker. et Va Cette dualité et on a l'isomorphisme ç -+ Ip 'étend par linéarité à vn CHAPITRE I I STRUCTURE DE grad(irl (XI) B ~rnuduleAWL grad(rrx (XI 1 8 Q. ----------- 11.1.- PROPOSITION.- Le produit de Whitehead induit une application D é m u ~ :~ n On démontre cette proposition par récurrence sur pour [a,£] et E i = 1, [a,w] soient E . : G a et w 5 G: et f E Gn j ' i : on a Par l'identité de Jacobi habituelle de nous avons : Les deux éléments du côté droit appartiennent à n Gj+:! donc nx(X) et l'application est bien définie pour Supposons que c'est vrai pour et démontrons pour i - i = 1. 1 i. 1 Soient ~ E G ,, .CG: et f CGn, j ona [u,f] CÇ;+~, par hypothèse de récurrence dans l'identité de Jacobi ] . * a [ *f] = [[u*fJ [lf*.] ,.3 9 . 3 Les éléments du côte droit appartiennent à n Gi+j+l d'où le résultat. O - 1 I 11.3. - PROPOSITION. Il existe une structure d'algèbre de Lie graduée sur ( a = a - 1 , la1 avec le crochet de Samelson = degré de a CHAPITRE 111 s1 ETüûE VANS LE CAS UN1VERSEL DE L'ESPACE sn. ---- -------- SI V sn n'est pas un espace niipotent, car a(S 1 V sn) n'est pas de dimension finie. Construisons le n-ième étage tronqué de la tour de Postnikav de cet espace. 111.1 .- Notons T = S1 x O sn et construisons l'espace du fibré universel de base ci E O [SI X et l'application classifiante correspondant à la classe fondamentale de sn,~((,n+l)] Soient w K(q,n+l) Tl, image réciproque E TI 1 (SI x sn) et fo E r (S n 1 X sn). La fibration principale est une fibration totalement transgressive et on a le diagranme commutatif suivant : n désigne le produit de Whitehead universel. w relèvent en w' T O 1 l et ,fa et f'. O [w,fJ et f O se est la classe d'homotopie nulle dans représente un élément de rn(T1). LEMME I I I . ! . La classe de f l Supposons que à travers To : = b'yfd est non nulle dans £3 dans 'L O T l , donc elle se factorise il existe une application s : T O + T 1 tel que s o (w v f ) = w f "f;. O Ona p oso(wvf)=wvf 1 O une section. Donc la fibration T + T 1 O . a O ' c'est-à-dire que s est est triviale. Par çonsSquent, est homotope à zéro, ce qui est absurde. 1 LEMME 111.2.- I La classe de [w' ,f 0érnom;Dtakian : est nulle dans La suite exacte d'homotopie de la fibration est une suite exacte de r 1 (T 1 )-modules f puisque n (K(q,n)) n 1 E n (T ) n 1 (cf. [7] ) est un élément qui provient de TI,(K(Q,o)), r1 (T 1 ) pl # (fl) = O. = n (T ) 1 O donc opère trivialement sur est n (T )-module donc 1 1 p,f ?. O. 0 opère trivialement sur Im J#, P est {x,y, et f nu1 dans T P P- 1 T en utilisant les deux P-1 et nn(Tp) = {fo,fl,. ,f 1 P -t .. lemmes III. 1 et 111.2 et on a n (T ) = {w} 1 P f = [w,fp-J P car la suite exacte .- On continue la construction de T avec . . Le modèle minimal de To dx = O, dy = 0) et le modèle minimal de T est 1 {x,y,tl,dx = O, dy = O, dt ;I; m m ~ ( t ~= )X Xy 0Ù = XY}, d'après le lemme 1.14, on a a est la transgression dans la fibration standard qui correspond au connectant de la suite exacte d'homotopie de cette fibration. V é m o ~ ; D t ~: n On a le diagramme commutatif suivant : La classe de p 1 O b',fd = [w,fJ est nul dans par conséquent homotope à une application constante. S 1 x sn, pt, Donc on peut envoyer S 1 v sn sur le point base de 1 S xsn et considérer l'application suivante : 1 : (en+l,sn) En+ 1 + 5 O TI est la composée a . K(û!,n+l) application qui envoie * (K(@,n+l),*) sn le bord de E"*' où 5 TI est une sur le point base de s1 x sn et envoie l'intérieur d'une façon identique. L'application H définit la classe fondamentale de 1 TI n+ 1 (K(û),p+l)). Dans la suite exacte d'homotopie de la fibration standard L'application connectant envoie H l sur la classe de - élément de rn(K(q,n)), donc la classe de £1' f l est la classe fondamentale - 5 5 Par conséquent, on a rm(xsxyX) = h ( Lf pression en homologie et l] ) où rx est la f rans- est la classe fondamentale de xixy* = X % <-rt 1' xXx ym> 11 nt.1 (SI x sn,g) d'où l e lemme. O LEMME 7 7 7 . 4 . Ona ti 'L <<t £>>=O, i' 1 i >1 et 2i <<y,f > > = O . 1 e s t l e nouveau g é n é r a t e u r de q u i p r o v i e n t de l a f i b r e d e Ti et fl = 7(Ti-l) y Ati n e s e r e l è v e pas à c e t t e f i b r e ( c f . Lemme 111.2). De même, @ ne p r o v i e n t p a s de l a f i b r e d e Tl. 0 DEMONSTRATlON DU TH EOREME Soit 7le modèle minimal de Il existe une base homogène ordonné S tel que dv C1 {va},s X. de V AV. ? indexée par un ensemble bien 4 = appartient à l'algèbre engendrée par avec B < a. le système de générateurs donné où n Notons désigne le degré des générateurs. Le théorème énoncé dans l'introduction est équivalent au théorème suivant par dualité. Hom IT%(X) 8 Q,Q) est un espace vectoriel gradué avec la graduation, des degrés des groupes d'homotopie et V = tB n> 1 vn est un espace vectoriel gradué avec les degrés des générateurs. THEOREME 1 . Le diagramme suivant commute dans la catégorie des espaces gradués. Dans l'énoncé du théorème 1 , l'application dg est la partie quadratique de la différentielle d. On note V B V, l'algèbre symétrique, qui est isomorphe, en tant qu'espace vectoriel gradué à la sous-algèbre de par les mots de longueur deux l'idéal de W)= AV ou égale à : F ~ () engendré par les mots en V où 7 engendrée ('F 3) désigne de longueur supérieure p. est l'isomorphisme canonique définit par Démann&a.iion Soient et v fl E : grad r (X) B (Q 1 un générateur de degré Y n. et f2 s grad rn (X) B Q On démontre que On a le diagramme commutatif suivant : Il suffit de construire où F l et fl et f2. F2 O tel que le diagramme sont les morphismes au niveau des modèles associés à DE CUNSTRUCTZUN Soit I( n. del = et )an avec den O :V 1 O(v)=ae a 1 On construit O B E S, = avec I( 7sl v sn 1 a a = tel qug 1 0, 1 1 <<v ,fl>>. 0(vq) = O. par récurrence. Supposons que l'on a construit n @a+ 1 (va+ 1 ), a+l(~a+l)) n -+ = 1 l'ensemble d'indice de base de V. Pour définir d( 1 l < q < n B' , e t1,,t , P n' Pour v4 ( est engendré par 1 < a < n et On définit Par ) P = o , pour Z = {e est engendré par l'espace vectoriel des générateurs de degré I(Tsl I( 1") : 7sl ,sn On remarque que O 8 n a(d~~+~). on remarque qu'il faut avoir autre part, O a+1 peut s'exprimer comme suit : A. n @a+ 1 (va+ 1 ) = i O t. + a i= 1 est parfaitement déterminé si on connait les a i O . a+ 1 et aa+l* or d ~ (v:+~)~ f i += ~ aa+i i=1 ti-i et on a Pour que le diagramme 1 comute, on définit aO a+1 Ainsi a+ = <<vn a+l yf2>>' est bien défini. 2 ' ) O en somme fini pour étant un morphisme d'algèbre. On a l'écriture de O(v ) v de degré n : Calculons le côte gauche de l'égalité (1) On remarque que No tons V(A?:~) où A"" 1 ,n l'expression du côte droit de l'égalité (2) est la matrice on a donc Donc pour avoir l'égalité (l), il faut démontrer que Y d On remarque que Ici f l E r1(X) et f2 E ,f2] f[ rn(X), = (f v f2) p1,i3 [il, i a O le produit de Whitehead universel, Donc l'égalité (4) est équivalente à 3") (5) On se propose d'tablir l'égalité = a e + a t + a.t. O n l 1 i>l 1 1 Ov <<@IIY y [ilyiJ>> = ao<<en,[ilyiJ>> + a <<tly[il,iJ>> 1 + 1 aa<<ta, [il,iJ>>. i>l a après les lemmes 111.3 et 111.4, on a <<Ov t [il ,iJ>> = On va calculer le coefficient a dOv Y = a e e l n + (-l)na Y' 1 i>l a e t i 1 i-1 1' 1 dans les expressions Les seuls termes qui risquent de contenir le ggnérateur est 1 1,n @(valI Ka,B a, B<y n 8(v B) . J * Le diagramme I &tant c o m u t a t d , on a et, par conséquent En comparant avec l'égalité ( 3 ) , on a la commutativit6 de diagramme du théorème 1 : e e 1 n R E F E R E N C E S 1 ]l[ DELIGNE P., GRIFFITHS P. , MORGAN J. , SULLIVAN D. , Real homotopy theory of Kahler manifolds, Inventions. Math. 29, 245-274 (1975). s [2] HALPERIN S. , Lectures on Minimal Models, Publication Interne de ~'u.E.R.de Mathématiques Pures et Appliquées, N O 1 1 1 . [3] LAZARD M. , Sur les groupes nilpotents et les anneaux de Lie, Ann. Ec. Norm. Sup. 71 (1954), 101-190. [ 4 ] LEHMANN D , Théorie homotopique des formes différentielles (d'après D. Sullivan), ~stérisqueN O 45 ( 1 9 7 7 ) . ] 5 [ MEYER J .P., Whitehead products and Postnikov systems, 6 NEISENWRFER J. , Lie algebras, coalgebra and rational hornotopy theory for nilpotent spaces, Pacific Journal of Mathematics, Vol. 71 (1978). 7 POSTNIKOV M.M. 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