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PORTAL 18
PORTAL 18
Les écoles
Projets de Lederer + Ragnarsdóttir + Oei ;
agn Ludwigsburg ; Hahn Helten Architekten ;
Donnig + Unterstab
L’INFORMATION POUR LES ARCHITECTES
DE HÖRMANN
PORTAL 18
L’INFORMATION POUR LES ARCHITECTES DE HÖRMANN
SOMMAIRE 3
EDITORIAL
4 / 5 / 6 / 7
Des professeurs sympathiques
Quelle influence les réformes scolaires exercent-elles sur l’architecture ?
Texte : Gert Kähler
8 / 9
Entretien PORTAL
L’architecte Meinhard von Gerkan s’entretient avec PORTAL des raisons de l’extension
de l’école allemande de Pékin en Chine.
10 / 11 / 12 / 13 / 14 / 15
Ecole Waldorf a Fribourg
Créées en 1918, les écoles Waldorf prônent une approche anthroposophique globale et rejettent
catégoriquement les angles droits de leur architecture.
Conception : Lederer + Ragnarsdóttir + Oei
16 / 17 / 18 / 19
Extension d’un lycee a Ludwigsbourg
Malgré la multiplicité des améliorations possibles, une nouvelle construction de l’aile réservée aux
classes spécialisées des lycées Friedrich Schiller et Mörike de Ludwigsbourg s’est révélée plus
économique qu’une rénovation.
Conception : agn Ludwigsburg GmbH
20 / 21 / 22 / 23 / 24 / 25
Science College de Juliers
Depuis l’été 2009, le nouveau centre de Juliers-Barmen pour la jeunesse et l’éducation dédié à la
communication des sciences et à l’innovation propose un enseignement de qualité.
Conception : Hahn Helten Architekten
26 / 27 / 28 / 29
Complexe scolaire a Neckargemünd
Suite à un incendie, il a fallu entièrement reconstruire le centre de formation qui peut désormais se
targuer d’être la plus grande école d’Allemagne conforme aux normes d’une maison passive.
Conception : Donnig + Unterstab
30 / 31
Nouvelles de l’entreprise Hörmann
32 / 33
Architecture et art
Manfred Hamm : photographies
34 / 35
PROGRAMME / MENTIONS LEGALES / HÖRMANN
A VOTRE ECOUTE
Photo de couverture :
Science College, Juliers
Photo : Jörg Hempel, Aix-la-Chapelle
EDITORIAL
Christoph Hörmann, Martin J. Hörmann et Thomas J. Hörmann
Sociétaires en nom propre
Chères lectrices, chers lecteurs,
Depuis l’annonce des résultats de l’étude PISA voici trois
ans, la République fédérale d’Allemagne se voit contrainte
de réorganiser son système scolaire. Cependant, les
tentatives de réforme s’enlisent jusqu’à présent en
débats d’ordre structurel. En effet, avec leurs facultés
individuelles, les enfants ne se laissent pas enfermer dans
un moule. Si l’Allemagne souhaite maintenir son niveau
d’éducation face à la concurrence internationale, elle
doit différencier davantage son système scolaire afin que
chaque enfant ait une chance d’accéder à l’éducation.
Dans ce domaine, l’architecture joue un rôle non
négligeable. Elle peut contribuer de manière importante à
développer l’imagination grâce à une conception créative.
PORTAL vous présente quatre écoles répondant non
seulement à de hautes exigences architecturales, mais
s‘affranchissant également du système scolaire à trois
niveaux traditionnel. Les écoles Waldorf ne sont certes
pas une nouveauté, mais ne cessent de convaincre des
parents en quête d’une approche d’enseignement globale.
A Fribourg, le bureau d’architectes Lederer + Ragnarsdóttir
+ Oei a élaboré – avec une sensibilité particulière pour
le langage des formes existant – les plans de l’extension
d’une école Waldorf. Conçu par les architectes Hahn
Helten + Assoziierte, le Science College de Juliers
accueille, quant à lui, des élèves surdoués s’intéressant
principalement aux sciences. Au travers de ses couleurs
vives et de ses espaces ouverts, cette construction
est bien loin de l’austérité habituelle des écoles d’élite.
Reposant sur une pédagogie davantage ancrée dans la
Martin J. Hörmann
tradition, le complexe scolaire de Neckargemünd mise
avant tout sur l’écologie. L’annexe érigée par le bureau
d’architectes Donnig + Unterstab est l’une des seules
écoles conforme aux normes d’une maison passive. A
Ludwigsbourg près de Stuttgart, le lycée Schiller s’est
enrichi d’une aile réservée aux classes spécialisées
s’harmonisant à merveille avec l’ancien bâtiment
datant du XIXe siècle. Opérant dans toute l’Allemagne,
les architectes du bureau agn sont particulièrement
sensibles aux frais d’entretien des bâtiments scolaires. La
compétence internationale de Hörmann a, quant à elle,
de nouveau été mise à l’épreuve lors de l’extension d’une
école allemande à Pékin. Dans son interview, Meinhard
von Gerkan, co-fondateur du célèbre bureau hambourgeois
gmp, fait le point sur la situation actuelle en Chine. Enfin,
l’auteur Gert Kähler évoquera l’importante transformation
de l’école au cours des décennies passées. Parmi tant de
sujets intéressants, vous découvrirez également au fil de
votre lecture que cette année sera placée sous le signe
de la fête pour la société Hörmann. A l’occasion de son
75ème anniversaire, Hörmann dévoilera tout au long de
l’année des collections exclusives de portes de garage, de
motorisations et de portes d’entrée à des prix irrésistibles.
Découvrez plus de détails sur l’anniversaire dans la
prochaine édition.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir au fil de votre
lecture...
Thomas J. Hörmann
Christoph Hörmann
3
Des professeurs sympathiques
L’influence des reformes scolaires
sur l’architecture
L’école est et sera toujours associée à l’obligation d’apprendre. Cependant, le
cadre d’apprentissage actuel des élèves a considérablement évolué. Outre le fait
que les professeurs ne cherchent plus à imposer l’ordre et la discipline au moyen
de réglettes, les bâtiments eux-mêmes sont devenus des unités d’enseignement
lumineuses aux couleurs gaies, où les jeunes gens demeurent avec plaisir. Le long
chemin de l’apprentissage aboutissant aux formes scolaires actuelles a été et sera
toujours semé de maints débats et de nombreuses influences politiques.
Bien que demeurée à l’état d’ébauche, l’école
« Petersschule », dessinée par Hannes Meyer en 1926
pour la ville de Bâle, incarne toujours à l’heure actuelle
la forme d’école la plus moderne : une structure compacte
au cœur de la ville, ponctuée de cours de récréation et se
libérant d’une architecture de plain-pied au profit d’une
répartition sur plusieurs étages à la manière de « jardins
suspendus » ainsi que sur un toit aménagé en terrasse
(quoique, désormais, ce dernier serait certainement
réservé aux panneaux solaires). Il est cependant étrange
de constater que l’austérité des salles de cours de la
Petersschule se retrouve de nos jours dans la plupart des
nouvelles constructions. On en vient alors
à se demander si la structure basée sur un enseignement
frontal est réellement adaptée à cet adage souvent cité :
« La salle est le troisième pédagogue ». Si cet adage
est vrai – et les autorités responsables sont les mieux
placées pour le savoir – ordre et sévérité seraient-ils
toujours des objectifs pédagogiques ? Le mot « école »
vient du grec signifiant « loisir ». Par « loisir », les grecs
de l’antiquité n’entendaient pas une sorte de « flânerie »,
mais une confrontation sans but défini et néanmoins active
avec les choses de l’esprit, réservée à une rare élite.
Durant les premières années, l’éducation était avant tout
consacrée aux sports et aux arts. La lecture, l’écriture et
l’arithmétique étaient cependant les conditions préalables
à une formation aux « sept arts libéraux », voire à une
éducation par l’un des grands philosophes de ce temps.
A cette époque déjà, l’école n’était pas au service du
plaisir individuel ou du divertissement intellectuel, mais
bien l’apanage de l’Etat. C’est pourquoi seuls les hommes
et les citoyens libres jouissaient des plaisirs de l’éducation
– un privilège réservé à un petit nombre. L’éducation en
4
tant qu’instrument du développement de l’être humain,
représentant les idéaux de celui-ci et qui a donné le jour à
l’établissement culturel – cette définition est valable pour
toutes les institutions à vocation scolaire, des cloîtres du
Moyen-Âge aux écoles actuelles. Le proverbe « Qui paye,
décide » prévaut encore à l’heure actuelle, en particulier
dans le système éducatif. L’éducation par l’Etat était et
demeure au service de l’Etat. Il est sans doute exagéré
de prétendre que l’obligation scolaire imposée au XIXe
siècle, ayant pour but d’apprendre à chacun à lire et à
écrire, reposait uniquement sur la peur que les futurs
soldats ne puissent lire les instructions d’utilisation de
leur fusil d’assaut. Toutefois, il serait tout aussi faux de
supposer que l’obligation scolaire soit le résultat purement
désintéressé d’une assistance étatique. Prenons l’exemple
des écoles rurales du milieu du XIXe siècle : elles ne sont
entrées dans l’histoire qu’en tant qu’écoles « miniatures »
puisqu’elles rassemblaient des élèves de tous âges
dans une même pièce où les filles étaient assises en
périphérie, privées de pupitres. L’instituteur ne savait
manifestement pas s’imposer sans l’aide de sa badine et
l’intelligence n’était pas son point fort. Il ignorait tout de
la pédagogie, tandis que la discipline militaire semblait
être son seul exemple. Il sut également tirer avantage du
fossé creusé entre le professeur de lycée et le professeur
des écoles, lorsqu’en 1826, on prescrit à ces premiers des
études universitaires tandis qu’il suffisait à ces derniers
de suivre quelques séminaires. Dans les villes, il y avait
toutefois un système d’études secondaires avec des
écoles élémentaires assurant une préparation adaptée,
diverses écoles privées ainsi que des académies de
chevaliers (Ritterakademie) dévolues à l’éducation des
jeunes nobles. Les classes sociales les plus défavorisées
Gert Kähler
Né en 1942 à Hambourg
1962 – 69
1981 1985 Depuis 1988
Etudes d’architecture à l’université technique de Berlin
Doctorat
Doctorat d’Etat
Journaliste et scientifique indépendant
Nombreuses publications sur les thèmes
de la ville et de l’architecture du XXe siècle,
notamment dans les journaux allemands
« Zeit », « Frankfurter Allgemeine Zeitung »
et « Süddeutsche Zeitung » ainsi que dans des
revues spécialisées. Coéditeur et auteur de
nombreux ouvrages parmi lesquels une œuvre
en cinq volumes intitulée « Geschichte des
Wohnens » (Histoire de l’habitat) et « Schulen
in Deutschland » (Les Ecoles en Allemagne)
pouvaient fréquenter l’école réservée aux pauvres qui leur
transmettait un savoir minimum. Cependant, les jeunes
filles n’avaient pas droit à une éducation plus poussée.
Il fallut attendre la fondation de l’Empire allemand en 1871
pour connaître des transformations fondamentales. La
notion d’école « wilhelmienne » est encore courante de
nos jours, tant pour désigner l’édifice que l’institution (voir
« Les Buddenbrook » de Thomas Mann). La séparation de
l’Eglise et de l’Etat, opérée en Prusse en 1872, a ensuite
renforcé l’éducation dans les écoles élémentaires et
les collèges. La campagne et la ville durent uniformiser
leur niveau scolaire. En 1888, on accorda la gratuité de
l’enseignement pour les écoles élémentaires – ce qui ne
fut pas encore le cas pour les écoles du secondaire. Le
principe apparemment logique selon lequel une bonne
éducation requérait beaucoup d’argent a irrémédiablement
mené à une éducation davantage basée sur les revenus
que sur les capacités. L’accroissement que connut la
population à cette époque a entraîné la construction de
nombreuses écoles dans le pays – cependant celles-ci
furent réalisées avec une différentiation architecturale
très marquée selon les classes sociales. Les écoles
élémentaires furent caractérisées par une conception
spartiate, tandis que les lycées furent richement
décorés. L’homme ne semblait alors acquérir une réelle
importance qu’après l’obtention du brevet. Toutefois,
l’industrialisation croissante a exigé le développement
de compétences fondamentales telles que la lecture,
l’écriture et l’arithmétique. Ce phénomène a certes permis
d’améliorer le niveau des écoles élémentaires, mais pas
l’égalité des chances d’un point de vue social. Le système
ne prévoyait pas l’abolition des classes : les bourgeois et
les ouvriers étaient considérés comme des êtres différents,
devant être séparés. De nos jours, la limite se situe plutôt
entre revenus élevés et revenus faibles. A l’époque,
l’architecture, en particulier pour les écoles élémentaires,
s’apparentait davantage à celle de casernes. Dans ces
écoles, ordre, discipline, rigueur et propreté étaient les
mots d’ordre de l’enseignement – et ce pour des classes
pouvant rassembler jusqu’à 70 élèves. Ces derniers
étaient principalement issus des classes prolétaires,
c’est-à-dire d’un milieu aux conditions de vie et d’hygiène
catastrophiques. L’école faisait figure d’établissement pour
l’éducation de citoyens fidèles à l’Etat. En 1889, Guillaume
II lui confia la mission « d’enrayer l’expansion des idées
socialistes et communistes » (citation d’E. Inckemann :
Die Rolle der Schule im sozialen Wandel (Le Rôle de
Photo : Schweger Architects, Hambourg
Par sa forme d’expression architecturale, l’école de Mümmelmannsberg
à Hambourg représente un édifice scolaire typique des années 60.
5
Photo : plus + bauplanung, Neckartenzlingen
Des professeurs sympathiques
L’influence des reformes scolaires
sur l’architecture
Sous la direction de l’architecte Peter Hübner, des élèves ont participé
à la planification de l’établissement d’enseignement secondaire
évangélique de Gelsenkirchen.
l’école dans les mutations sociales). Bad Heilbrunn, 1997,
p. 187). Conformément aux aspirations républicaines et
(socio-)démocratiques de la république de Weimar, le
système éducatif fut également adapté aux nouveaux
idéaux sociaux : pour la première fois, il y eut une
école élémentaire ouverte à tous – une première étape
vers l’abolition des barrières sociales. Cette pensée
réformatrice se fit également jour dans la construction de
nouvelles écoles. La modernité architecturale apparaît
par exemple au travers de l’école réformée de Ernst May
située sur le Bornheimer Hang à Francfort-sur-le-Main
(1930) ou, plus modérément, au travers des nombreuses
écoles de Hambourg conçues par Fritz Schumacher en
tant qu’instruments urbanistiques de l’ordre. Le mouvement
de réforme des modes de vie déjà en marche en 1900 et
6
s’intéressant principalement à l’éducation des jeunes
gens se faisait jour, bien que celui-ci ne fut pas encore
très répandu. Pour la première fois naquit un système
scolaire basé sur une école unique en quatre ans, fixant
une obligation scolaire de huit années et permettant un
suivi scolaire jusqu’à l’âge de 18 ans. Les collèges et
lycées faisaient partie intégrante du système, tandis que
les écoles privées devaient être approuvées par l’Etat. En
théorie, le système éducatif qui déterminait les chances
d’existence selon que l’enfant était bien né ou non, était
aboli. Il était cependant clair que l’ouverture formelle de
l’école à tous devait encore s’établir en tant que réalité
sociale. Après 1945, le système éducatif de l’Allemagne
de l’Ouest s’appuya sur les structures fondamentales de
la république de Weimar, c’est-à-dire sur la suprématie
des länder en matière d’éducation, un système éducatif
à trois niveaux avec une école élémentaire de quatre
ans ainsi qu’une fonctionnarisation des professeurs.
Bien que les discussions et projets de réforme furent
poursuivis, les formes scolaires alors considérées comme
surannées furent de nouveau progressivement introduites
parallèlement à la phase de restauration de la République :
les anciens professeurs retrouvèrent leur statut d’employé
et les vieux manuels scolaires constituèrent à nouveau
la matière première de l’enseignement. Le fait que le
thème du national-socialisme ait souvent été évité
dans l’enseignement, comme peuvent en témoigner les
générations d’âge moyen, atteste du refoulement profond
de cette époque – d’ailleurs largement consenti par la
société. Avec l’instauration d’une école décennale unique,
la RDA a, en revanche, pris un chemin bien différent.
Malgré tout, les possibilités d’évolution et de mélange des
classes sociales entre les diverses structures scolaires
ont été considérablement améliorées. L’affectation par
le professeur et l’examen d’entrée au collège ont été
remplacés par une période de remise à niveau au sortir
de l’école élémentaire. A cela s’ajoute le changement de
mentalité de la population, ne considérant plus l’éducation
comme un privilège réservé à une certaine classe sociale
ou dû à l’argent, mais comme un droit naturel pour tous.
Au milieu des années 60, le débat sur le système éducatif
fut relancé en raison de l’émergence de faiblesses.
En employant, en 1964, la notion de « catastrophe de
l’éducation », le chargé de planification éducative, Georg
Picht, a clairement cerné la critique. Il entendait par là que
le nombre réduit d’académiciens pourrait conduire à un
retard de la République fédérale en matière de standard
scientifique par rapport aux autres nations industrielles
et, à long terme, à une compétitivité économique en berne
– une discussion plus actuelle que jamais. Jusqu’à la fin
des années 60, en RFA, les études demeurèrent, dans une
large mesure, le privilège de la « bourgeoisie cultivée ».
Le pourcentage d’étudiants issus de familles d’ouvriers
était extrêmement faible. L’établissement d’enseignement
secondaire devait être le moteur du bouleversement
politico-éducatif. Il incarna alors une pédagogie
progressiste et les architectes devinrent ses prophètes.
Toutefois, ce qui était encore possible avec « l’école
wilhelmienne », à savoir une expression unique de la
pédagogie visée au travers d’une architecture minimaliste,
cessa de l’être. D’une part, on distinguait les écoles de
grande envergure nées des réflexions pédagogiques et
souvent situées en périphérie de la ville : elles devaient
être flexibles et polyvalentes, permettre un enseignement
collectif, tout en étant dotées de laboratoires de langues
– en somme, de véritables machines techniques. D’autre
part, des écoles telle celle construite par Günter Behnisch
à Lorch virent également le jour : des bâtiments endossant
le rôle de « professeurs sympathiques ». A l’heure
actuelle, cette contradiction a en majeure partie survécu :
l’établissement d’enseignement secondaire de Peter Hübner
de Gelsenkirchen (2004), réalisé principalement selon les
préconisations d’élèves, est aux antipodes du lycée Marie
Curie de Dallgow-Döberitz (2005) conçu par les architectes
berlinois Grüntuch & Ernst. Ces deux édifices sont le reflet
d’une société pluricentriste qu’on ne peut figer dans un seul
style. Comme nous l’avons déjà dit : « L’éducation par l’Etat
était et demeure au service de l’Etat et ainsi de la société ».
Cet aspect confère à la diversité actuelle toute sa qualité.
Photo : Werner Huthmacher, Berlin
Cour de récréation du lycée Marie Curie à Dallgow-Döberitz réalisé par les
architectes berlinois Grüntuch & Ernst en 2005.
7
Entretien PORTAL AVEC Meinhard von Gerkan
Le bureau hambourgeois gmp de Gerkan Marg und Partner fut l’un des premiers
bureaux allemands à réaliser des projets de construction en Chine, voilà dix ans.
L’école allemande de Pékin a marqué le début de toute une série de projets et
de réalisations sur le continent asiatique. Depuis lors, l’édifice a dû être agrandi
afin de répondre au besoin de place croissant dans les écoles – une conséquence
du boom gigantesque de la construction des dernières années auquel un nombre
toujours plus important d’entreprises allemandes prirent part. Active depuis onze
ans en Chine, la société Hörmann a également collaboré à l’extension de l’école
allemande.
Portal : Comment ce projet pour le moins inhabituel à
cette époque a-t-il vu le jour ?
Meinhard von Gerkan : En 1998, l’Office fédéral des
constructions avait lancé un concours à l’intention de
bureaux d’architectes de certains pays européens dont
l’Allemagne. Tous les participants furent conviés à la
cérémonie d’ouverture du concours à Pékin afin qu’ils
puissent se familiariser avec le terrain de construction et
la situation locale. Notre projet nous a permis de remporter
le premier prix et, par conséquent, le contrat pour sa
réalisation.
Portal : L’agencement spatial d’une école allemande à
l’étranger, et plus spécialement en Chine, ressemble-t-il à
celui des écoles publiques de la République fédérale ?
Meinhard von Gerkan : Dans son ensemble,
l’agencement spatial, et ainsi le plan de l’école allemande
de Pékin, correspond aux exigences posées pour les
lycées et les écoles d’enseignement général en Allemagne.
Portal : Pouvez-vous nous décrire, en quelques mots,
l’importance que revêt l’éducation en Chine ?
Meinhard von Gerkan : Dans ce pays, le système
éducatif joue un rôle primordial puisque le succès d’une
carrière professionnelle dépend majoritairement des
performances scolaires et universitaires d’un candidat.
En outre, il s’agit d’une tradition millénaire en Chine : au
temps des dynasties impériales, les postes à responsabilité
8
étaient assignés exclusivement selon l’éducation et
après des examens approfondis et non en fonction de la
naissance ou du statut social.
Portal : Les édifices scolaires en Chine ont-ils une
quelconque prétention architecturale ?
Meinhard von Gerkan : La plupart des écoles
construites jusqu’à aujourd’hui en Chine ne se démarquent
pas par l’excellence de leur exigence architecturale.
Cependant, pour la République fédérale d’Allemagne,
une école à l’étranger se doit en quelque sorte d’être une
vitrine, d’autant plus que de nombreuses manifestations à
caractère social y sont organisées. Ce bâtiment est un lieu
de rencontre privilégié, en particulier pour les Allemands
vivant à Pékin.
Portal : L’année prochaine, l’école allemande fêtera ses
dix ans et devra déjà être agrandie. Quelles en sont les
raisons ?
Meinhard von Gerkan : L’extension de l’école
s’est avérée nécessaire en raison de l’accroissement
considérable de la demande de places dû à une présence
allemande toujours plus importante en Chine. Les espaces
disponibles étaient tout simplement devenus insuffisants.
Portal : Quelle signification la Chine accorde-t-elle à
la qualité de construction allemande et est-elle prête à
consentir des investissements plus conséquents à cette
fin ?
Etudes d’architecture à l’UT de Brunswick, diplôme
Architecte indépendant avec Volkwin Marg
Création du bureau von Gerkan Marg und
Partner à Hambourg puis, plus tard,
à Berlin avec réalisation de projets
internationaux, en particulier en Chine
Professeur à l’UT de Brunswick
Diverse chaires en tant que professeur
invité ou émérite, nombreuses distinctions
Création de la fondation gmp pour la
promotion de la formation d’architecte
Remise de la croix fédérale du mérite de
première classe
Meinhard von Gerkan : Notre vif succès en Chine
s’explique certainement par le fait que nous accordons
une grande importance à la qualité lors de la planification
et de la supervision de la construction et non uniquement
à l’esthétisme. Ce principe s’applique à tous les projets de
construction que nous encadrons en Chine.
Portal : Quelles sont, selon vous, les conditions
architecturales essentielles que doivent remplir les écoles
en Allemagne ?
Meinhard von Gerkan : La condition primordiale pour
la construction d’écoles de qualité en Allemagne est avant
tout, outre la fonctionnalité des salles, l’atmosphère se
dégageant de l‘organisation de l‘espace. Les perceptions
et sensations des élèves et des enseignants dans un
bâtiment sont décisives pour un cours de qualité. Dans
ce domaine, l’architecture peut apporter une grande
contribution. Elle peut engendrer une école de cadets,
tout autant qu’être un foyer où enseignants et élèves se
retrouvent avec plaisir.
Photos : Jang Chaoying
1964
Depuis 1965
1972
1972
2007
2009
Photo : © wilfried-dechau.de
Meinhard von Gerkan
Né en 1935 à Riga, en Lettonie
L’école allemande de Pékin est située dans le troisième quartier
diplomatique de la capitale chinoise (en haut).
Se détachant à l’extérieur d’un environnement hétérogène par des arêtes
vives, l’édifice crée, à l’intérieur, un jeu d’espaces libres (au centre).
Hall d’entrée de l’école (en bas à droite) Porte coupe-feu dans l’extension
(en bas à gauche)
9
Ecole Waldorf à Fribourg
Face à la particularité architecturale des écoles Waldorf consistant à éviter le
plus possible les angles droits, le bureau d’architectes de Stuttgart Lederer +
Ragnarsdóttir + Oei a montré tout son savoir-faire. A Fribourg, au sud du Pays
de Bade, il ajouta à l’édifice construit dans les années 80, un polygone blanc
abritant des salles de classe ainsi qu’une salle de spectacle.
La publication des études PISA entre 2001 et 2006 a
largement ébranlé la confiance placée par de nombreux
parents dans le système scolaire publique. Chez les
parents de la classe moyenne principalement, on
observe un fort accroissement de la demande auprès
d’établissements d’enseignement privés. Parmi les
écoles alternatives dont les programmes scolaires sont
adaptés à ceux des écoles publiques figurent les écoles
Waldorf. Elles virent le jour dès le début du XXe siècle
sous l’impulsion de l’autrichien Rudolf Steiner. L’idéologie
sur laquelle elle repose est, aujourd’hui encore, sujette à
controverse. Cependant, cette approche anthroposophique
globale séduit toujours de nombreux parents et les écoles
« Waldorf » n’ont jamais eu à se plaindre d’un quelconque
manque d’élèves.
Dans le quartier fribourgeois de Sankt Georgen, l’école
Waldorf construite dans les années 80 et 90 s’est enrichie,
en 2009, d’une nouvelle construction. Cette dernière
vient compléter l’agencement spatial d’une « boucle » de
trois étages, abritant onze salles de classe ainsi qu’une
vaste salle de spectacle. Selon Steiner, les édifices
scolaires se doivent eux aussi d’exprimer la théorie de
quête d’harmonie rapportée à l’individu et au monde. Bien
qu’aucun langage architectural défini ne soit imposé, les
angles droits sont à proscrire au profit de formes fluides.
A l’initiative de l’association des écoles Waldorf de
Brisgau, les architectes de Stuttgart LRO, Lederer +
Ragnarsdóttir + Oei, ont conçu un bâtiment polygonal crépi
en blanc, dont la façade nord est structurée par des baies
vitrées différentes à chaque étage. De ce côté, les salles
10
de classe peuvent profiter de la douce lumière du Nord.
Les murs de la salle orientée au sud sont quant à eux
parcourus à intervalles irréguliers de petites fenêtres qui,
avec leurs verres colorés placés en retrait sur la façade,
créent à l’intérieur une atmosphère détendue. Imitant la
course du soleil, les ilots de couleur projetés à l’intérieur
se déplacent sur le sol et le long des parois.
Suivant les multiples inclinaisons de la charpente, les
poutres confèrent à la salle une perspective aux allures
changeantes. A l’extérieur, elles trouvent leur pendant
dans les larmiers voûtés du toit. Les surfaces ondoyantes
de la toiture donnent à l’édifice plus de caractère, tout en
facilitant l’évacuation de l’eau de pluie par des chéneaux.
Entre cet espace et l’aile réservée aux salles de classe
se trouvent encore deux salles d’eurythmie dont les
coupoles sont la principale source de lumière. Forme d’art
mêlant danse et gestuelle, l’eurythmie est une matière
obligatoire figurant au programme des écoles Waldorf
au même titre que les mathématiques ou l’allemand.
Les deux salles sont reliées par une petite cour vitrée
offrant à chacune d’elle un accès à l’extérieur. Murs
crépis, escaliers en béton apparent et sols en parquet
de chêne verni incarnent la matérialité intérieure de
cette nouvelle construction. Contrairement à l’ancien
bâtiment semblant se recroqueviller, cet édifice d’un blanc
éclatant se matérialise comme un carrefour, replaçant
l’établissement scolaire au centre de l’intérêt public. Cet
habile positionnement a donné naissance à un espace à la
fois vaste et dégagé, orienté vers les salles de classe du
nouveau bâtiment.
11
Ecole Waldorf a Fribourg
L’extension s’ouvre sur la rue d’un geste accueillant (en haut).
Plan d’ensemble (en bas)
12
La vaste salle de spectacle dispose d’un accès direct à l’extérieur
(en haut à gauche).
Les salles de classe orientées au nord sont baignées d’une lumière
naturelle intense grâce aux généreuses fenêtres (en haut à droite).
Plan du rez-de-chaussée (en bas à gauche) et du premier étage
(en bas au milieu) ainsi que coupes longitudinale et transversale
(en bas à droite)
13
Ecole Waldorf a Fribourg
La forme ondoyante du toit de l’extension se retrouve au plafond de
la salle intérieure. Les vitres de couleur placées en retrait à l’extérieur
créent une atmosphère détendue à l’intérieur.
14
Maitre d’ouvrage
Waldorfschulverein Breisgau e.V.
Produits Schörghuber
Portes coupe-feu T30 en bois, portes
coupe-feu T90 en bois
Conception
LRO – Lederer + Ragnarsdóttir + Oei,
Stuttgart, D
Planification de la charpente
Büro für Baurealisierung, D
Site
Fribourg-en-Brisgau, D
Photos
Zooey Braun, Stuttgart
Le hall d’entrée sert également de foyer à la salle dotée d’une porte
Schörghuber spéciale assurant une protection coupe-feu (en haut).
Vue de la salle de spectacle à deux étages avec scène et fosse
d’orchestre (en bas).
15
Extension d’un lycée à Ludwigsbourg
Ces dernières années, le besoin de rénovation des édifices publics a augmenté de
façon drastique, en particulier en ce qui concerne l’architecture des années 60 et 70.
Les écoles de cette époque, entre autres, disposent souvent d’un important potentiel
d’améliorations. Cependant, dans certains cas, une nouvelle construction s’avère
plus rentable, comme l’illustre l’aile réservée aux classes spécialisées des lycées
Friedrich Schiller et Mörike à Ludwigsbourg.
Dès son premier rapport d’expertise, le bureau agn
chargé par la ville de Ludwigsbourg de la rénovation
de l’école avait établi que la structure surannée de
l’aile existante, jusqu’alors utilisée par les deux écoles,
excluait toute rénovation rentable. Des issues de secours
problématiques, une répartition des salles inadaptée et un
manque d’espace ne représentaient qu’une part infime des
problèmes auxquels étaient confrontés les concepteurs.
Afin d’éviter des compromis trop onéreux et de mettre au
point une solution adaptée aux exigences actuelles, l’école
s’est enrichie d’une nouvelle construction tandis que le
gymnase de Feuersee classé au patrimoine historique a
été transformé en restaurant scolaire.
La nouvelle construction de trois étages est située au
sud de la piscine municipale, sur le terrain de l’ancien
lac de Feuersee. Crépi en gris foncé et muni d’un toit plat
richement orné de verdure, cet édifice angulaire en béton
armé jouxte le gymnase plain-pied de Feuersee érigé en
1910. Malgré le contraste avec le toit en croupe pentu et
la façade historique crépie de couleur claire, l’ancien et le
nouveau bâtiment forment un ensemble harmonieux en U,
dont le centre est devenu une cour de récréation protégée.
La pièce occupant l’interstice entre les bâtiments sert
d’entrée principale et de foyer commun. Le long de la
cour de récréation, les divers couloirs entièrement vitrés
de la nouvelle construction convergent vers une même
cage d’escalier. La circulation pour personnes à mobilité
réduite est assurée par un ascenseur situé au nœud de
communication des deux ailes. Un avantage décisif de la
nouvelle construction fut la possibilité d’optimisation du
rapport entre surface de déplacement et surface utile :
comparées à l’ancien bâtiment, les salles de classe
sont plus grandes, tandis que les parois les séparant
des couloirs intègrent casiers, vestiaires et lavabos. Un
16
habile renfoncement des portes au niveau de la zone
séparatrice des casiers permet une meilleure exploitation
des couloirs. Néanmoins, afin que ces derniers ne soient
pas assimilés à de simples espaces de circulation, les
radiateurs et rebords de fenêtre orientés vers la cour
ont été transformés en bancs. Le soin évident apporté à
l’ameublement s’applique également à d’autres aspects
tels que la rentabilité et la longévité. C’est ainsi que, lors de
la sélection des matériaux par exemple, la longévité et la
facilité d’entretien des surfaces ont été prises en compte
afin de diminuer les frais d’entretien et d’exploitation : les surfaces en béton apparent et en pierre de taille
des couloirs ont subi un traitement laser antigraffitis,
tandis que le sol des salles de classe est constitué d’un
revêtement en linoleum résistant. L’austérité des salles est
adoucie par un concept chromatique intense. Des couleurs
soutenues dans un camaïeu décliné du bleu au turquoise
apportent des touches de gaieté à la façade vitrée à
montants et traverses, aux renfoncements des portes, au
spectre chromatique des sols en linoleum des salles de
classe ainsi qu’aux sièges et aux lambris du restaurant
scolaire. L’édification du restaurant scolaire a répondu au
souhait de la ville d’offrir un encadrement qualifié durant
toute la journée. Affluant des sept écoles
du « campus scolaire du centre-ville », quelque 4000 élèves
s’y restaurent chaque midi. En outre, des salles de travail
calmes sont également accessibles toute la journée. Doté
d’une scène mobile, le restaurant scolaire est fréquemment
utilisé par les habitants de la ville de Ludwigsbourg
à l’occasion d’événements culturels. Les lames de parquet
foncées contrastant avec les murs blancs et les sièges
variant du bleu au turquoise forment, à cet effet, un cadre
idéal.
17
Extension d’un LYCEE a Ludwigsbourg
La nouvelle aile réservée aux classes spécialisées des lycées
Schiller et Mörike jouxte le restaurant scolaire de Feuersee
classé au patrimoine historique (en haut).
Le vaste vitrage des couloirs de la nouvelle construction offre
un vue dégagée sur la cour de récréation (en bas à gauche).
Une porte coupe-feu en acier protège la réserve de chaises
(en bas à droite).
18
Maitre d’ouvrage
Stadt Ludwigsburg
Dezernat 3, Technik + Bauen
Hochbau und Gebäudewirtschaft
Produits Hörmann
Portes coupe-feu T30 en tôle d’acier,
à un et deux vantaux, H3 et H3D
Conception
agn Ludwigsburg GmbH
architekten | ingenieure |
generalplaner
SITE
Ludwigsbourg
Plan d’ensemble (en haut à gauche)
Plan du rez-de-chaussée (en haut à droite)
Vue sur le restaurant scolaire central (en bas)
Photos
Dietmar Strauß,
Bietigheim-Bissingen
baubild / Stephan Falk / Hörmann KG
19
Science College de Juliers
« Seule une personne ayant les pieds sur terre peut décrocher la lune » – Un dicton
on ne peut plus adapté au Science College de Juliers-Barmen réalisé par le bureau
d’architectes Hahn Helten. Les jeunes gens y reçoivent une solide formation dans
diverses sciences parmi lesquelles la biologie, la physique, la chimie, sans oublier
l’astronomie.
Depuis 1918, les frères de l’ordre des Oblats fondé par
Saint François de Sales entretiennent dans la ville de
Juliers-Barmen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie non
seulement un cloître, mais aussi une école. Cela n’a rien
d’étonnant puisque, outre la mission consistant à faire
connaître la vie, l’idéologie, l’œuvre et la spiritualité de
leur fondateur, les oblats de Saint François de Sales
accordent une grande valeur à l’école et à l’éducation.
C’est ainsi qu’au fil des ans naquit le centre de formation
« Haus Overbach », qui outre l’école et le cloître, rassemble
également un lycée reconnu par l’Etat, une institution
éducative pour la jeunesse ayant pour matière principale
la musique ainsi qu’un internat. Les choses ne devaient
cependant pas en rester là : en 2006, un appel d’offres pour
la réalisation d’un centre pour la jeunesse et l’éducation
dédié à la communication des sciences et à l’innovation
fut lancé et remporté par le bureau d’Aix-la-Chapelle Hahn
Helten.
Malgré un financement tout d’abord incertain, de jeunes
gens talentueux venus d’Europe, d’Afrique et d’Asie de
l’Est peuvent, depuis l’été 2009, profiter d’un enseignement
de haut niveau en sciences naturelles, mathématiques,
informatique et technique au sein de l’établissement
baptisé « Science College ». Grâce à une coopération
entre école, école supérieure, économie et science, il est
également possible pour l’institution éducative de suivre
l’avancée scientifique actuelle.
Tel un solitaire, le College est situé dans la cour de l’aile
en forme de U sur la propriété des oblats, autrefois utilisée
à des fins agricoles et dispose d’une vaste perspective
sur une réserve naturelle protégée plus au sud. Par son
extérieur sobre, le Science College s’intègre au cadre
historique et forme, conjointement aux bâtiments de
20
l’ancienne ferme et à la maison d’hôtes, un vaste campus.
Une entrée couverte mène par une contre-porte au cœur
de cet édifice concentrique. Il abrite le forum, un espace
de rencontre et de communication, pouvant également être
utilisé pour des expositions, concerts et conférences grâce
à ses quelque 150 places assises. Solution raffinée, les
héliostats placés sur le toit permettent d’orienter la lumière
naturelle à la manière de puits de lumière. Les salles de
classe se répartissent autour du forum tel un hélix, jusqu’au
point le plus haut : partant des salles de biologie et de
chimie et longeant tour à tour la station d’apprentissage, le
laboratoire et la salle des ordinateurs, pour arriver aux salles
de physique et d’astronomie, le visiteur parvient sur le toit
à une terrasse, d’où la future génération de scientifiques
peut explorer l’astronomie céleste. Les axes de circulation
suivent eux aussi le mouvement de spirale s’articulant autour
du forum. A l’instar des salles de classe très ouvertes, ils
donnent naissance aux perspectives les plus variées. Un
ascenseur assure un accès handicapé au Science College
conçu comme « école écologique ». Avec son concept
énergétique, il fait non seulement référence en matière de
construction à forte efficience énergétique, mais sera aussi
soumis, pour les deux années à venir, à une observation
scientifique ayant déjà fait l’objet de tests préliminaires.
Le College devient ainsi à son tour un sujet d’étude.
Construite dans le prolongement de l’aile Est et reprenant
les dimensions historiques de l’ancien bâtiment, une maison
d’hôtes accueillant 12 élèves a vu le jour tout près du centre
de formation. Trois chambres doubles et six chambres
simples ainsi qu’un séjour avec cuisine exposé au sud sont
répartis sur deux étages.
21
Science College de Juliers
Espace de séjour aux heures d’enseignement ou salle somptueuse lors
d’expositions et de concerts, le vaste forum central convient à maintes
utilisations.
22
Plans du rez-de-chaussée, des 1er et 2ème étages (de haut en bas).
23
Science College de Juliers
Les baies vitrées périphériques du Science College reproduisent
à l’extérieur la structure hélicoïdale du bâtiment (en haut).
Le forum est également un site de conférences idéal (en bas à gauche).
Porte Schörghuber spéciale pour protection insonorisante, anti-fumée
et coupe-feu (en bas à droite)
24
Maitre d’ouvrage
Ordensgemeinschaft der Oblaten
des hl. Franz von Sales (OSFS) e.V.
Provinzialat Haus Overbach, Jülich
Conception
Hahn Helten + Assoziierte
Generalplaner GmbH,
Aix-la-Chapelle
PRODUITS HÖRMANN
Portes coupe-feu T30 en acier,
à un et deux vantaux HE 310,
HE 320 ; trappes coupe-feu T30
en tôle d’acier, à un vantail H3
Produits Schörghuber
Portes insonorisantes, anti-fumée
et coupe-feu T30 en bois
Site
Juliers-Barmen
Photos
Jörg Hempel, Aix-la-Chapelle
La pièce commune de la maison d’hôtes est lumineuse et accueillante
(en haut).
Les formes et dimensions de la maison d’hôtes s’harmonisent aux autres
bâtiments de l’ancienne cour carrée (en bas).
25
Complexe scolaire à Neckargemünd
Au début de l’été 2003, le centre scolaire de Neckargemünd fut à tel point dévasté par les
flammes que la commune décida de démolir le complexe devenu inutilisable. C’est ainsi
que fut lancé un appel d’offres pour la nouvelle construction en 2005. Cette situation
offrit l’occasion de développer un concept architectural pérenne qui donna lieu, trois
ans plus tard, à la réalisation de la plus grande école d’Allemagne conforme aux normes
appliquées aux maisons passives.
Comptant à peine 15 000 habitants, la petite ville de
Neckargemünd située à l’ouest de Heidelberg dispose,
compte tenu de sa taille, d’un large éventail de possibilités
scolaires. Comme autrefois, le centre scolaire réunit
le collège et le lycée au sein d’un seul complexe
architectural. Le centre-ville reprend la topographie
typique de la vallée du Neckar dont les versants
descendent jusqu’au fleuve. Pour le terrain de l’école
situé à mi-coteau, il en résulta que les deux ailes arrière
parallèles durent être intégrées au versant, tandis que le
rez-de-chaussée de l’aile transversale les reliant demeura
au niveau inférieur de la rue « An der Münzenbach ».
Ce cadre offrait les conditions idéales pour une mise en
valeur. Les entrées principales de chaque école saluent les
arrivants de gestes emphatiques. Entre celles-ci, une aula
conçue de façon à pouvoir accueillir des manifestations
extra-scolaires affirme tout son caractère. Suivant le
contour curviligne de la façade, les espaces intérieur et
extérieur sont suffisamment vastes pour conférer une
entrée de caractère à l’ensemble du centre scolaire.
L’enseignement proprement dit ne commence qu’au
premier étage où se rejoignent les salles de classe du
lycée et du collège. De là, les élèves peuvent également
accéder à la cour de récréation.
Le complexe en U suivant la topographie naturelle du
terrain, le campus se trouve par conséquent un étage plus
haut que l’entrée. Dotée de terrasses et d’un atrium retiré,
la cour de récréation offre de généreux espaces lors des
pauses, des activités sportives et de l’enseignement en
plein air. L’extrémité sud est, quant à elle, délimitée par le
gymnase situé au même niveau. L’utilisation commune de
l’aula, de la cour de récréation et du gymnase présente,
26
outre l’exigence énergétique, un avantage économique
supplémentaire. A l’exception des entrées adoptant
une structure à montants et traverses, la construction
à ossature métallique constitue une façade ajourée
classique dont le revêtement ventilé à la face arrière
est réalisé à partir de plaques colorées. Le souhait d’un
standard énergétique de pointe fut un défi d’envergure
pour l’architecture et plus encore pour l’exécution des
travaux. Le standard d’isolation de l’enveloppe extérieure
devait à tout prix être atteint. Tout pont thermique
devait alors être exclu afin d’assurer l’étanchéité à
l’air de l’édifice. A ce défi s’ajouta l’installation d’une
ventilation contrôlée. Seule une réalisation pleine et
entière de ces conditions permit de réduire les pertes
de chaleur dues aux besoins thermiques liés à l’aération
et à la transmission de manière telle que tout chauffage
indépendant soit superflu. Cependant, toutes les
précautions ont été prises pour faire face à des situations
météorologiques extrêmes. Combinées à l’énergie
géothermique, seuls deux chaudières à granules de bois
suffisent à l’ensemble du complexe. Grâce à un système
de récupération de la chaleur très efficace, la récupération
thermique de sources d’énergie passives provenant de
l’intérieur du bâtiment – telles que personnes, appareils
ou rayonnement solaire – peut également être exploitée.
En plus de l’alimentation thermique par récupération,
l’installation d’aération contribue considérablement à
l’amélioration de l’air intérieur en réduisant le taux de
CO2. De surcroît, près de 1000 mètres carrés de panneaux
photovoltaïques disposés sur les toits ornés de verdure
assurent une réduction des émissions de CO2. Dans cette
école, économie d’énergie et amélioration du confort
cheminent main dans la main.
27
Complexe scolaire a Neckargemünd
L’utilisation commune d’une aile transversale permet de réunir les
deux bâtiments, abritant respectivement le lycée et le collège, en une
installation en U (en haut).
En raison du relief vallonné de la région du Neckar, les bâtiments ont dus
être partiellement intégrés au versant (en bas).
28
Maitre d’ouvrage
Stadt Neckargemünd
Conception
Donnig + Unterstab, Rastatt
PRODUITS HÖRMANN
Portes coupe-feu T30 en acier,
à un et deux vantaux, avec châssis
tubulaires ligne S, HE 310 S, HE 320 S
Planification de la charpente
Lydia Thisemann, CBP
Site
Alter Postweg 10, Neckargemünd
Achèvement
Mai 2008
Plan du rez-de-chaussée avec l’aula centrale et le forum attenant situé
un étage plus bas, ainsi que plan des premier et second étages
(à gauche, de haut en bas)
Vue d’une des salles de classe (en haut à droite)
Une porte à châssis tubulaires en acier dans le foyer (en bas à droite)
Photos
Klaus Meyer, Heidelberg ;
Irene Heermann, Neckargemünd
Boris Golz, Arnsberg ;
baubild / Stephan Falk / Hörmann KG
29
Nouvelles de
l’entreprise
1
2
1. Hörmann
celebre ses 75 ans
d’existence
d’une seconde usine Hörmann en Chine.
Cette usine de 16 000 mètres carrés située
dans la zone industrielle de Baodi – un
district de la ville de Tianjin au Nord du
pays – produit des portes sectionnelles
industrielles, portes rapides, rideaux à
lames ainsi que des rampes modulables
et des sas d’étanchéité réservés au seul
marché chinois. L’installation planifiée
par le bureau d’architectes de Bielefeld
Wannenmacher + Möller se compose d’un
vaste hall de production avec réception
et sortie des marchandises, d’une aile de
locaux sociaux et techniques ainsi que
d’un bâtiment de bureaux avec salle
d’exposition attenante. L’édifice a été
agencé sur un terrain de 90 000 mètres
carrés de façon à pouvoir permettre une
extension du hall de 60 000 mètres
carrés en six étapes de construction.
La conception architecturale du
complexe se veut principalement
sobre et a été déterminée selon les
exigences fonctionnelles des différentes
zones d’utilisation. Pour les bureaux,
la planification architecturale s’est
concentrée sur une répartition flexible
de l’espace et sur une optimisation de la
lumière naturelle. Utilisé pour la majorité
des 22 usines, le choix des couleurs bleu
pour l’usine et orange pour les bureaux
avec espaces sociaux et techniques
représentent les couleurs de l’entreprise
familiale de Westphalie orientale.
d’angle, tubulaires, complémentaires ou
huisseries enveloppantes en une pièce.
Cette nouvelle huisserie offre une solution
adaptée aux bâtiments existants ainsi qu’à
une pose ultérieure, tout en répondant
aux plus hautes exigences esthétiques. La
nouvelle huisserie enveloppante à double
paroi permet un montage de l’huisserie
sans points de fixation visibles. Les deux
profils de l’huisserie sont assemblés par
la feuillure, tandis que les têtes de vis
sont recouvertes ultérieurement par le
joint d’huisserie. La nouvelle huisserie
offre ainsi un aspect uni. Elle convient
aux portes coupe-feu (*) et universelles
ainsi qu’aux portes de sécurité jusqu’à la
classe de résistance WK2 (*) et peut être
posée sur maçonnerie, béton apparent ou
cloisons sèches en acier F90-A (*).
Cette année, le groupe Hörmann fête son
75ème anniversaire. A cette occasion,
l’entreprise familiale organise une
importante campagne promotionnelle. A
l’intention des particuliers, Hörmann a
revisité neuf produits dotés d’équipements
phare et proposés à prix réduit. Pour les
distributeurs participants, cette campagne
est l’occasion d’une réorganisation de leur
marché local. A cet effet, les distributeurs
bénéficient du soutien de Hörmann,
qui met à leur disposition des packs
publicitaires personnalisables. En outre,
ces offres promotionnelles sont une action
marketing d’envergure, comprenant de la
panneautique lors de matchs de football,
une campagne d’affiches publicitaires
grand format, des annonces dans divers
journaux et revues ainsi qu’une page
promotionnelle sur son site Internet.
2. Lancement de la
production dans la
deuxieme usine
chinoise Hörmann
Le développement du marché en ExtrêmeOrient a nécessité la création l’an passé
30
3. Fixation invisible
Pour ses portes multifonctionnelles,
Hörmann KG propose une nouvelle
huisserie enveloppante à double paroi.
Jusqu’à présent, les portes pleines en
acier étaient disponibles avec huisseries
(*) Sous réserve de disponibilité des certifications nationales.
2
4. Investissements
pour sortie de crise
Afin d’améliorer sans cesse la qualité de
ses produits et ses délais de livraison,
Hörmann a continué, en 2009, à investir
dans ses usines allemandes, malgré la
crise. Les dix millions d’euros consacrés
ont avant tout profité aux productions
de portes d’entrée en aluminium et
de portes sectionnelles de garage.
Hörmann a doté son site d’Ichtershausen
d’un nouveau hall de production, pour
fabriquer essentiellement les portillons
incorporés pour portes sectionnelles de
garage. En raison de leur construction
à seuil plat permettant de minimiser le
risque de chute, leur production requiert
un vaste espace ainsi qu’un personnel
nombreux. Avec un investissement de
près de deux millions d’euros dans cette
usine située dans l’est de l’Allemagne,
la septième étape de construction vient
d’être achevée et la surface totale s’est
agrandie de plus de 69 000 mètres carrés.
L’usine d’Eckelhausen en Sarre a, quant à
elle, bénéficié d’un investissement de six
millions d’euros consacrés aux bureaux
et locaux sociaux ainsi qu’à une nouvelle
chaîne de laquage. Le traitement de la
couleur de l’ensemble des profilés en
aluminium ainsi que des panneaux de
remplissage pour portes d’entrée sera
désormais effectué dans l’usine même.
5. Protection coupefeu automatique (*)
La porte coulissante automatique T30
Hörmann est toujours la seule porte au
monde de sa catégorie à être équipée
5
d’une protection coupe-feu et antifumée (*). Elle représente une fermeture
d’espaces coupe-feu idéale pour cliniques,
hôpitaux et hospices puisque l’ouverture
de la porte est déclenchée par un
détecteur de mouvements. Elle garantit
ainsi un transport des lits rapide et sans
encombre. Contrairement aux portes
pivotantes, elle laisse libre l’espace situé
devant la porte et est adaptée à d’autres
applications. En outre, les vantaux vitrés
ne sont pas guidés dans un rail de sol,
laissant ainsi le passage libre de tout
seuil. Du point de vue de la construction,
la porte coulissante est dotée d’éléments
à châssis tubulaires particulièrement fins
et d’une motorisation de seulement sept
centimètres de hauteur. Autant d’éléments
conférant à la porte une allure à la fois
gracile et élégante. Elle est disponible en
un ou deux vantaux et peut être montée
par Hörmann devant la paroi, sur des
parois en construction sèche ainsi que sur
des parois coupe-feu vitrées (*).
durcissement. Les travaux annexes tels que la
peinture et les réglages peuvent être réalisés
sans délai. En outre, l’huisserie garantit
une protection coupe-feu immédiate (*). Le
nouveau montage par chevilles réduit lui aussi
le temps de pose. Aussitôt après l’ajustement
de l’huisserie dans la baie, les perçages
peuvent être réalisés et l’huisserie reliée à la
maçonnerie, au béton ou à la cloison sèche à
ossature bois par les ouvertures en feuillure.
Les têtes de vis peuvent être recouvertes d’un
capuchon affleurant, les rendant pratiquement
invisibles après une application de peinture.
L’huisserie DryFix convient à une pose sur
maçonnerie, béton ou cloisons sèches en bois
F90-B (*).
(*) Sous réserve de disponibilité des certifications nationales.
(*) Sous réserve de disponibilité des certifications nationales.
6. Nouvelle huisserie
avec garniture
interieure en laine
minerale
Une nouvelle huisserie d’angle facilite
la pose des portes coupe-feu en acier
Hörmann (*). La garniture intérieure de
l’huisserie DryFix effectuée en usine à
l’aide de bandes en laine minérale permet
de supprimer tout remplissage au mortier
fastidieux sur le chantier. Le montage sans
mortier est plus propre et rapide puisqu’il
n’est plus nécessaire d’attendre son
31
Architecture et art
Manfred Hamm : PHOTOGRAPHIES
Armé de son gigantesque appareil photo à plaques,
Manfred Hamm suit les traces de l’architecture
depuis les années 70. Alors photographe de presse
de passage à Berlin, il immortalisa en clichés noir et
blanc les témoins de pierre de la ville qu’il rassembla
dans de grands volumes illustrés. Plus tard, il se
spécialisa dans des sujets de son choix tels que les
cafés, les édifices boursiers, les salles de théâtre et
les bibliothèques. La technique photographique de
Manfred Hamm est exigeante. En effet, il travaille
exclusivement à la lumière naturelle afin que ses
clichés soient le plus réaliste possible. Ses œuvres
ont déjà été publiées dans plus de 20 ouvrages
photographiques. Ses tirages à l’aura fascinante
sont présents dans nombre de musées et maintes
collections internationales. Il a consacré sa dernière
série aux bâtiments de l’ère industrielle. Outre les
grandes gares européennes et les mines désaffectées,
il a posé un regard particulier sur les halles souvent
situées en centre-ville et qui nous sont si familières.
Un nombre croissant de ces constructions graciles
doivent s’effacer au profit de plans de développement
urbains modernes. L’exemple le plus illustre fut
certainement la démolition des Halles de Paris dans
les années 60. La présentation unique de Manfred
Hamm des halles européennes des XVIIIe et XXe
siècles symbolise l’œuvre (in)complète d’un type
d’édifice qui a accompagné de façon marquante la vie
quotidienne de l’ère industrielle et qui est sur le point
de perdre sa fonction originelle. Le prochain projet
auquel s’attellera Manfred Hamm sera les édifices
boursiers, un autre lieu significatif du commerce.
Halles Fréry, Belfort / F 2003, Edition III, Format 24 x 30 cm Ilford
Gallery Paper (en haut à gauche)
32
Manfred Hamm
Né en 1944 à Zwickau
Photographe
Depuis 1984 Membre professionnel de la Deutschen
Gesellschaft für Photographie e.V.
(DGPh) (Société allemande de
photographie) Nombreuses expositions
exclusives en République fédérale
d’Allemagne, en France (Lyon) et en
Italie (Milan)
Galerie Hubert Schwarz
Markt 15 – 18
D-17489 Greifswald
www.galerie-schwarz.de
Photo : Esko Männikkö
1961 – 63Formation de photographe
à Ulm et Munich
1965 – 67Tour du monde avec séjours
prolongés en Australie et dans
les mers du Sud
1967 – 70Collaborateur de la Galerie S,
Ben Wargin de Berlin
Depuis 1970Activité en tant que photographe
de presse à Berlin
Depuis 1976Expositions photographiques
et publications d’ouvrages
parmi lesquels le volume
« Markthallen » (« Les Halles ») paru en 2008 aux éditions Nicolai de Berlin
33
PROGRAMME / MENTIONS LEGALES
Thème de la prochaine édition de PORTAL :
Edifices du futur
Il y a 75 ans, la société Hörmann fut fondée en tant que
petite entreprise de traitement de l’acier. Aujourd’hui,
comptant plus de 6000 collaborateurs, le groupe a
acquis une ampleur internationale. Au sortir de l’année
de crise 2009, la société est toujours solidement
établie. Les investissements ne se sont pas cantonnés
à l’Allemagne. La 23ème usine du groupe a en effet
vu le jour en Chine. Pour PORTAL, l’anniversaire
de la société est l’occasion de tirer un bilan et de
contempler l’œuvre accomplie, mais aussi de porter
un regard sur l’avenir. A l’aide de projets pilotes,
PORTAL dévoile les visions de bâtiments industriels et
de bureaux, ainsi que d’édifices de distribution et de
communication.
Photo : Adam Mørk, Copenhague
La coque vitrée du bâtiment d’Unilever à Hambourg compense les variations climatiques. Pour un édifice conçu pour l‘avenir, l’efficience énergétique
va de soi.
34
Hörmann A VOTRE ECOUTE
Construire avec Hörmann —
Votre projet dans PORTAL
Edité tous les quatre mois, PORTAL traite de l’architecture
actuelle et des conditions dans lesquelles elle voit le
jour. Si vous le désirez, vos projets pourraient également
figurer dans le prochain PORTAL ! Envoyez-nous les
constructions que vous avez déjà réalisées et pour
lesquelles vous avez utilisé des produits de la gamme
Hörmann – sous forme de synthèse accompagnée de
plans et de photographies représentatives, au format A3
maximum, par courrier postal ou électronique à :
Hörmann KG Verkaufsgesellschaft, z. Hd. Alexander
Rosenhäger, Upheider Weg 94–98, D–33803 Steinhagen
[email protected]
EDITEUR
Hörmann KG Verkaufsgesellschaft
Postfach 1261
D–33792 Steinhagen
Upheider Weg 94–98
D–33803 Steinhagen
Téléphone : (05204) 915-521
Téléfax : (05204) 915-341
Internet : www.hoermann.com
REDACTION
Alexander Rosenhäger, M.A.
Dr.-Ing. Dietmar Danner
Dipl.-Ing. Cornelia Krause
Dipl.-Ing. Marina Schiemenz
IMPRESSION
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Paul-Schneider-Straße 12
D–08252 Plauen
Tout droit de reproduction et d’auteur
réservé concernant ce magazine et tous les
articles et illustrations qu’il contient. L’édition
et la rédaction ne se portent pas garantes
des illustrations et manuscrits envoyés non
réclamés. Printed in Belgium – Imprimé en
Belgique.
Photo : baubild / Stephan Falk / Hörmann AG
EDITION
Gesellschaft für Knowhow-Transfer
in Architektur und Bauwesen mbH
Fasanenweg 18
D–70771 Leinfelden-Echterdingen
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Mise à jour 01.2010 / Date d’impression 02.2010 /
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