nesvolcaniques;
il
traduit
en langue vulgaire les
bel-
les
pages hiéroglyphiques qu'elle renferme ; en un
mot
il réédifie le passé de notre monde.
Celte
science
est aussi ancienne que le monde intel"
lectuel,
ell'on peut dire que l'on en trouve des traces
au milieu des traditions qui se perdent dans la
nuit
des
temps.
Les
Cosmogonies
de tous les peuples, sans
excep-
tion,
qui ont été produites en quelque temps et en
quelque
lieu que ce soit, nous donnent des notions
plus ou moins vraies, plus ou moins bizarres, sur la
formation
de notre planète et sur les divers change-
ments qu'elle a dû subir : ces récits, empreints defa-
bles,
sont les seules annales du monde que
les
généra-
tions primitives nousaient laissées.Néanmoins,parmi
ces
systèmes
mythologiques,
on découvre le génie de
l'homme,né
avecl'ardeur
de
savoir,qui,portant son at-
tention sur les phénomènes qui l'entouraient, voulut
remonter à leur orgine, et chercha à se rendre compte
des
temps qui l'avaient précédé
Les
philosophes
de l'antiquité, pour la plupart, ad-
metiaientque le
mondeétaitincendié,quandleprincip9
du feu
était
dominant, et qu'il
était
submergé par les
eaux, quandle principe deî'eau devenait surabondant.
Les
désastres qui en étaient la conséquence
n'entraî-
naient pas sa destruction totale, et il reprenait une
nouvelle
forme après chaque
état
de conflagration et
d'inondation.
Il
serait
trop long de citer tous les
auteurs
anciens
et modernes qui ont écrit sur ceite matière, et de re-
tracer la plus simple analyse de leurs travaux. Nous
ferons
remarquer seulement que deux systèmes ont
été en présence pendant assez longtemps : celui des
Neptuniens et celui des Plutoniens. Les premiers re-
gardaient l'eau
comme
le générateur de la
terre,
les
seconds
attribuaient
au feu l'œuvre génératrice. Mais
les
uns
comme
les
autres
voulaient qu'à l'origine da