Points clés 3C - Collège Jules Ferry de Tours

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Points clés
3C
Une élève se rend à l’infirmerie du collège car elle a eu un rapport sexuel non protégé et elle est inquiète.
Expliquer précisément le contenu de l’entretien entre l’infirmière et l’élève.
Point clé 1 : les risques de MST ou de grossesse
Les Maladies Sexuellement Transmissibles sont causées par des micro-organismes (bactéries ou virus) pathogènes
transmis lors de rapports sexuels quelque soit leur mode : génital, oro-génital ou ano-génital. Pour la plupart des MST,
il existe un traitement qui, s’il est pris à temps, permet de guérir sans séquelle. En revanche si l’on tarde à consulter
un médecin, de graves complications peuvent survenir (stérilité, cancer). Il n’existe pas de traitement pour le SIDA :
on ne peut pas en guérir, on peut contenir l’infection mais les traitements sont lourds et les effets secondaires
nombreux.
Sans moyen de contraception, un rapport sexuel peut provoquer une grossesse : le spermatozoïde pénètre dans
l’ovule (c’est la fécondation) et la cellule-œuf formée se multiplie puis s’implante dans l’utérus de la femme (c’est la
nidation et le début de la grossesse).
Point clé 2 : comment agir après un rapport sexuel non protégé ?
Un dépistage des MST est nécessaire (prise de sang et/ou prélèvement génital). Pour pouvoir dépister le SIDA, un
délai de 3 mois doit être respecté après le rapport sexuel à risque.
La contraception d’urgence ou pilule du lendemain peut bloquer temporairement ou retarder l’ovulation
suffisamment pour que toute grossesse soit impossible. Elle empêche également la nidation. Elle est efficace dans
95% des cas si elle prise moins de 24h après le rapport sexuel, mais prise entre 49h et 72h, elle n’est efficace
qu’à 68%.
Si l’on tarde et que la grossesse a débuté, il est possible de l’interrompre volontairement : c’est l’IVG (Interruption
Volontaire de Grossesse), pratiquée chez un médecin habilité ou à l’hôpital au plus tard 12 semaines après le début
de grossesse ou 14 semaines après le début des dernières règles.
Point clé 3 : Plutôt prévenir que guérir
Une seule méthode pour se protéger des MST : l’utilisation systématique d’un préservatif lors de tout rapport sexuel.
Une seule méthode pour éviter une grossesse : l’utilisation d’un moyen de contraception, dont l’effet est réversible
et temporaire Les moyens sont nombreux : pilule, anneau vaginal, patch, implants, stérilet... Il n’y a que le préservatif
qui protège à la fois des MST et du risque de grossesse.
A l’infirmerie se trouvent les coordonnées du Planning Familial à Tours qui propose un dépistage gratuit et anonyme
du SIDA et la délivrance d’un moyen de contraception adapté. Il offre aussi un accompagnement si l’on a besoin de
recourir à une IVG.
Le Val de Loire a été inscrit sur le Liste du Patrimoine Mondial en 2000 comme paysage culturel évolutif et
vivant. La notion de paysage culturel, « œuvre combinée de l’homme et de la nature », a été introduite en
1996 à l’UNESCO.
Expliquer pourquoi le Val de Loire est qualifié de paysage culturel, évolutif et vivant par l’UNESCO.
On s’intéressera également aux moyens mis en œuvre pour préserver la fragile harmonie entre les
activités humaines et la nature des bords de Loire.
Point clé 1 : le Val de Loire, patrimoine mondial de l’UNESCO
Le Val de Loire est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour
l’Education, la Science et la Culture) depuis le 30 novembre 2000. L’UNESCO encourage l’identification, la protection
et la préservation du patrimoine culturel et naturel à travers le monde considéré comme ayant une valeur
exceptionnelle pour l’humanité.
L’inscription concerne spécifiquement le Val de Loire et le périmètre situé entre les deux coteaux le bordant de Sullysur-Loire (45) à Chalonnes-sur-Loire (49) sur une longueur de 280 km et près de 800 km². Il accueille une population
de plus d’un million d’habitants.
Point clé 2 : la Val de Loire, paysage culturel
ème
ème
Le Val de Loire porte le témoignage de l’Histoire : aux 15
et 16
siècles, le Val de Loire a constitué une aire
culturelle majeure de rencontres et d’influences entre la Méditerranée italienne, la France et les Flandres, et a
participé au développement de l’art des jardins et à l’émergence de l’intérêt pour le paysage. Les châteaux du Val de
Loire en ont fait la célébrité.
Point clé 3 : le Val de Loire, paysage évolutif et vivant
Le Val de Loire est un paysage évolutif, fruit d’une constante interaction entre la nature et les besoins humains. Il a
été choisi car il constitue un paysage culturel façonné par des siècles d'interaction entre le fleuve, les terres
qu’il irrigue, et les populations qui s’y sont établies tout au long de l’histoire. C’est une œuvre combinée de
l’Homme et de la Nature. L’architecture en tuffeau ou l’habitat troglodytique en sont l’illustration. Les domaines
viticoles de renommée mondiale également. C’est pour cela qu’il est qualifié d’évolutif.
Le fait de figurer sur la liste du Patrimoine Mondial ne fige pas le site : les hommes continuent d’y vivre, d’y travailler
et donc de le transformer. Le Val de Loire joue un rôle social et économique actif. C’est un paysage vivant.
Paysage vivant car c’est également un paysage riche d’une grande biodiversité : de très nombreuses espèces
faunistiques et floristiques le peuplent. Certaines sont rares et protégées, comme les Sternes ou les Castors.
Point clé 4 : l’enjeu du site Val de Loire
L’inscription du site au Patrimoine Mondial suppose qu’il faut le protéger et préserver ses richesses naturelles et
culturelles. Néanmoins ce paysage est vivant : il ne faut pas entraver son développement économique. Pour cela,
deux aspects sont privilégiés :
- l’éducation
Il a été choisi d’attirer l’attention de l’ensemble des habitants du site mais plus particulièrement celle des jeunes sur
l’intérêt et les composantes de ce paysage de façon à ce qu’ils contribuent, à l’avenir, au développement de leur
territoire dans le respect de ses caractéristiques géographiques, patrimoniales et culturelles.
- l’aménagement du territoire
Le Plan Loire Grandeur Nature a pour objectif de favoriser le développement des activités humaines dans une
perspective de développement durable, respectueuse de la Nature et de ses êtres vivants. Par exemple, l’agriculture
raisonnée est favorisée (voir exposé à ce sujet) ou des espaces protégés sont aménagés de manière à faciliter la
survie et reproduction des espèces les plus sensibles.
On s'intéresse à un patient souffrant d'insuffisance cardiaque et dans l'attente d'une transplantation de
cœur. On l'appelle soudain car un cœur est disponible pour une greffe immédiate.
Expliquer comment se déroule une transplantation cardiaque. On s'intéressera également au suivi
du patient après l'opération chirurgicale.
Point clé 1 : le receveur
Transplanter un cœur signifie remplacer un cœur déficient par un nouveau cœur prélevé chez un donneur. La
transplantation cardiaque est envisagée lorsqu’aucun traitement ne fonctionne plus : le patient est en danger de mort
à court ou moyen terme. Le malade est alors inscrit sur la liste nationale d’attente de greffe.
Point clé 2 : le donneur
Le donneur potentiel est en état de mort cérébrale : pas de respiration, pupille qui ne réagit pas à la lumière, aucune
activité du cerveau. L’état de mort cérébrale doit être constaté par deux médecins différents. Si le donneur potentiel
n’a pas fait savoir son choix avant sa mort, les proches sont sollicités pour accorder le prélèvement d’organes. Il s’agit
de dons : tous les organes sont donnés gratuitement.
Point clé 3 : le choix du receveur
Le choix du receveur fait intervenir des règles médicales et éthiques précises. Les groupes sanguins du donneur et du
receveur doivent être compatibles. Des contraintes géographiques entrent en jeu car les organes se détériorent
rapidement.
Point clé 4 : l’immunosuppression
Le système immunitaire du receveur se défend contre le nouveau cœur qui est considéré comme étranger. Le rejet
est prévenu et combattu en bloquant partiellement le fonctionnement du système de défense immunitaire. On utilise
pour cela des médicaments dit « immunosuppresseurs ».
Une nouvelle loi a été voté au moins d’octobre 2012 : l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) est
désormais remboursée à 100% par la Sécurité Sociale.
Expliquer ce qu’est une IVG. On expliquera notamment comment l’IVG est encadrée par la loi en
France et comment elle se pratique à l’hôpital.
Point clé 1 : définitions
Lors de la fécondation, un spermatozoïde pénètre dans l’ovule à l’intérieur de l’appareil génital de la femme. La
cellule-œuf formée se multiplie et forme un embryon qui vient s’implanter dans l’utérus entre 5 et 8 jours après la
fécondation : c’est la nidation et le début de la grossesse.
Une IVG (ou un avortement) est une interruption volontaire d’une grossesse non désirée. Pour cela, on a recours à
des procédés abortifs : ils agissent après la nidation.
Point clé 2 : en pratique...
ème
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Le délai légal d'avortement est fixé en France à la fin de la 12
semaine de grossesse, soit 14 semaines après le 1
jour des dernières règles. L’IVG se pratique chez un médecin habilité ou à l’hôpital suivant une procédure strictement
encadrée par la loi. Deux méthodes existent : l’IVG médicamenteuse et l’IVG chirurgicale. Depuis octobre 2012, les
frais de soin de l’IVG sont intégralement remboursés.
Point clé 3 : le suivi de la patiente
Quelle que soit la méthode, une consultation de contrôle et de vérification de l’IVG est réalisée. Le médecin ou la
sage-femme envisage également avec la patiente un moyen de contraception adapté à sa situation : il s’agit de
choisir une méthode qui permettra d’éviter (de façon réversible et temporaire) une nouvelle grossesse.
Expliquer comment la commune de Tours est approvisionnée en eau potable.
Pour cela, on suivra le parcours de l’eau depuis sa source jusqu’au robinet !
Point clé 1 : le parcours de l’eau de sa source au robinet
1. L’eau est captée dans la Loire au niveau de deux sites : l’île Aucard et l’île de Rochecorbon.
2. L’eau brute est transformée en eau potable c’est-à-dire propre à la consommation humaine. Pour cela elle
doit répondre à des normes de qualité établies par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé. Les différentes phases
de traitement permettent d’éliminer les déchets contenus dans l’eau, des plus gros (feuilles, macro-déchets) aux plus
petits (petites particules, poussières), de détecter et d’éliminer les éventuels polluants, d’éliminer les microorganismes pathogènes, de préserver la qualité de l’eau grâce à l’ajout de chlore. L’eau brute est globalement de
bonne qualité. Le traitement consiste essentiellement à éliminer le fer et le manganèse, qui ne présentent pas de
risque pour la santé mais qui peuvent colorer l’eau et la rendre jaunâtre.
3. L’eau est ensuite stockée dans des réservoirs enterrés avant d’être distribuée.
Point clé 2 : respecter les normes de qualité
L’eau distribuée ne doit pas contenir de micro-organismes pathogènes. L’eau brute peut contenir des substances
toxiques c’est-à-dire dangereuses pour la santé. Pour chaque substance, il existe un seuil de concentration qui ne
doit pas être dépassé. Si le seuil est dépassé, l’eau est polluée et doit être traitée spécifiquement. Le Laboratoire
Départemental d’Analyse, agréé par le Ministère de l’environnement et indépendant de la ville de Tours, s’assure que
les normes sont bien respectées tout au long du parcours de l’eau.
Point clé 3 : les risques pour la santé
La présence de micro-organismes pathogènes dans l’eau est un risque immédiat pour la santé.
En revanche, la présence de substances polluantes dans l’eau fait courir un risque plus difficile à définir : certaines
substances sont nocives même en très faibles quantités, d’autres seulement à partir d’un seuil. Dans certains cas, les
risques sont importants seulement lorsque l’on est exposé longtemps à une substance toxique en faible quantité.
Point clé 4 : les difficultés à mesurer les risques
Il est difficile d’évaluer les risques réels encourus par une population : les études s’appuient sur de nombreuses
hypothèses sur la nature de l’exposition (combien de temps la population a-t-elle été exposée ? en quelle quantité ?)
et sur les personnes touchées.
Les maladies incriminées sont souvent des maladies répandues dans la population (cancers, maladies respiratoires
ou digestives) dont la cause est difficile à identifier.
Point clé 5 : limiter les sources de pollution de l’eau brute
Des règlementations protègent les zones de prélèvement de l’eau brute. Le développement d’une agriculture
raisonnée est encouragé. L’objectif est chaque fois de conjuguer le développement économique d’une région avec la
prise en compte de l’environnement et de la santé humaine.
Une personne consulte en urgence son dermatologue à la fin de l'été. En effet, elle a constaté que l'un de
ses nombreux grains de beauté avait brusquement changé de forme et d'aspect. Cette personne revient
d'un séjour de deux mois à la Réunion, où elle a beaucoup pris le soleil.
Vous êtes le dermatologue. Expliquer avec précision comment se déroule la consultation avec cette
personne.
Point clé 1 : les causes
Le soleil ou les lampes à bronzer émettent des rayons non visibles, les rayons Ultra-Violets (UV) qui peuvent causer
des dommages irréversibles de la peau : l’ADN des cellules de la peau est modifié et les cellules se divisent alors de
manière incontrôlée. Cela forme des amas : c’est un cancer de la peau. Les plus graves, les mélanomes peuvent se
généraliser à tout le corps, on en meurt.
Point clé 2 : déceler un risque, guérir
Un grain de beauté dont la couleur ou la forme changent ou dont l’aspect n’est pas homogène doit alerter. S’il est
suspect, il sera retiré par le dermatologue et le cancer restera sans conséquence. Par contre, si on réagit trop tard, les
chances de guérison diminuent fortement.
Point clé 3 : se protéger
Protéger et surveiller sa peau, consulter régulièrement un dermatologue permettent de limiter les risques. Pour les
peaux claires, les précautions doivent être renforcées car elles sont les plus sensibles au soleil.
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