Une nouvelle loi a été voté au moins d’octobre 2012 : l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) est
désormais remboursée à 100% par la Sécurité Sociale.
Expliquer ce qu’est une IVG. On expliquera notamment comment l’IVG est encadrée par la loi en
France et comment elle se pratique à l’hôpital.
Point clé 1 : définitions
Lors de la fécondation, un spermatozoïde pénètre dans l’ovule à l’intérieur de l’appareil génital de la femme. La
cellule-œuf formée se multiplie et forme un embryon qui vient s’implanter dans l’utérus entre 5 et 8 jours après la
fécondation : c’est la nidation et le début de la grossesse.
Une IVG (ou un avortement) est une interruption volontaire d’une grossesse non désirée. Pour cela, on a recours à
des procédés abortifs : ils agissent après la nidation.
Point clé 2 : en pratique...
Le délai légal d'avortement est fixé en France à la fin de la 12ème semaine de grossesse, soit 14 semaines après le 1er
jour des dernières règles. L’IVG se pratique chez un médecin habilité ou à l’hôpital suivant une procédure strictement
encadrée par la loi. Deux méthodes existent : l’IVG médicamenteuse et l’IVG chirurgicale. Depuis octobre 2012, les
frais de soin de l’IVG sont intégralement remboursés.
Point clé 3 : le suivi de la patiente
Quelle que soit la méthode, une consultation de contrôle et de vérification de l’IVG est réalisée. Le médecin ou la
sage-femme envisage également avec la patiente un moyen de contraception adapté à sa situation : il s’agit de
choisir une méthode qui permettra d’éviter (de façon réversible et temporaire) une nouvelle grossesse.
Expliquer comment la commune de Tours est approvisionnée en eau potable.
Pour cela, on suivra le parcours de l’eau depuis sa source jusqu’au robinet !
Point clé 1 : le parcours de l’eau de sa source au robinet
1. L’eau est captée dans la Loire au niveau de deux sites : l’île Aucard et l’île de Rochecorbon.
2. L’eau brute est transformée en eau potable c’est-à-dire propre à la consommation humaine. Pour cela elle
doit répondre à des normes de qualité établies par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé. Les différentes phases
de traitement permettent d’éliminer les déchets contenus dans l’eau, des plus gros (feuilles, macro-déchets) aux plus
petits (petites particules, poussières), de détecter et d’éliminer les éventuels polluants, d’éliminer les micro-
organismes pathogènes, de préserver la qualité de l’eau grâce à l’ajout de chlore. L’eau brute est globalement de
bonne qualité. Le traitement consiste essentiellement à éliminer le fer et le manganèse, qui ne présentent pas de
risque pour la santé mais qui peuvent colorer l’eau et la rendre jaunâtre.
3. L’eau est ensuite stockée dans des réservoirs enterrés avant d’être distribuée.
Point clé 2 : respecter les normes de qualité
L’eau distribuée ne doit pas contenir de micro-organismes pathogènes. L’eau brute peut contenir des substances
toxiques c’est-à-dire dangereuses pour la santé. Pour chaque substance, il existe un seuil de concentration qui ne
doit pas être dépassé. Si le seuil est dépassé, l’eau est polluée et doit être traitée spécifiquement. Le Laboratoire
Départemental d’Analyse, agréé par le Ministère de l’environnement et indépendant de la ville de Tours, s’assure que
les normes sont bien respectées tout au long du parcours de l’eau.
Point clé 3 : les risques pour la santé
La présence de micro-organismes pathogènes dans l’eau est un risque immédiat pour la santé.
En revanche, la présence de substances polluantes dans l’eau fait courir un risque plus difficile à définir : certaines
substances sont nocives même en très faibles quantités, d’autres seulement à partir d’un seuil. Dans certains cas, les
risques sont importants seulement lorsque l’on est exposé longtemps à une substance toxique en faible quantité.
Point clé 4 : les difficultés à mesurer les risques
Il est difficile d’évaluer les risques réels encourus par une population : les études s’appuient sur de nombreuses
hypothèses sur la nature de l’exposition (combien de temps la population a-t-elle été exposée ? en quelle quantité ?)
et sur les personnes touchées.
Les maladies incriminées sont souvent des maladies répandues dans la population (cancers, maladies respiratoires
ou digestives) dont la cause est difficile à identifier.
Point clé 5 : limiter les sources de pollution de l’eau brute
Des règlementations protègent les zones de prélèvement de l’eau brute. Le développement d’une agriculture
raisonnée est encouragé. L’objectif est chaque fois de conjuguer le développement économique d’une région avec la
prise en compte de l’environnement et de la santé humaine.