Journal des Sciences
M. Belem Ouedraogo et al / J. Sci. Vol. 4, N° 2 (2004) - 31 -
CLE DE DETERMINATION PRATIQUE DE TREIZE (13) ASTERACEAE
ADVENTICES COMMUNES A LA COTE D’IVOIRE ET AU BURKINA
FASO.
A PRACTICAL KEY TO IDENTIFY THIRTEEN SPECIES OF
ASTERACEAE, WEEDS OF IVORY COAST AND BURKINA FASO.
Mamounata BELEM/OUEDRAOGO1, Laurent AKE ASSI2
1Botaniste/Ethnobotaniste au Département Productions Forestières de l’INERA, 03 BP 7047
Ouagadougou 03 Burkina Faso
2Botaniste Systématicien au Centre National de Floristique d’Abidjan, 22 BP 582 Abidjan 22, RCI
Abstract:
This work is a monographic study on the Asteraceae family.
Our last studies carried out at «Campus Universitaire
d’Abidjan , (Côte d’Ivoire) » permitted to count 17 Asteraceae
species whose fifteen common in Côte d’Ivoire and Burkina
Faso. Among these fifteen species, thirteen being part of
thirteen different genus are considered in this present work.
These are : Acanthospermum Schrank, Ageratum Linn, Aspilia
Thouars, Bidens Linn, Eclipta Linn, Emilia Cass, Enydra
Lour., Acmelia Jacq, Mikania Willd, Struchium P. Br,
Synedrella Gaertn, Tridax Linn, Vernonia Linn.
This study aims to establish a dichotomous key of the 13
ruderalous species from the comparative study of vegetative,
reproductive and ecological characters
The study reveals that the capitule, the leaves and the stems
characters are sufficiently discriminating to permit a practical
identification of the studied species.
Résumé:
Ce travail fait suite à une étude monographique qui a été
menée sur la famille des Asteraceae. Nos études précédentes
effectuées sur le Campus Universitaire d’Abidjan ont permis
de recenser 17 espèces d’Asteraceae dont quinze espèces
communes à la Côte-d’Ivoire et au Burkina Faso. Parmi ces
quinze espèces, treize appartenant à treize genres différents
sont pris en compte dans le présent travail. Ce sont :
Acanthospermum Schrank, Ageratum Linn, Aspilia Thouars,
Bidens Linn, Eclipta Linn, Emilia Cass, Enydra Lour.,
Acmelia Jacq, Mikania Willd, Struchium P. Br, Synedrella
Gaertn, Tridax Linn, Vernonia Linn.
Ce travail a pour but d’établir une clé dichotomique de
détermination des 13 Asteraceae rudérales à partir de l’étude
comparée des caractères végétatifs et reproducteurs et des
caractères écologiques.
L’étude révèle que les caractères du capitule, de la feuille et
de la tige sont suffisamment discriminants pour permettre une
identification pratique des espèces étudiées.
Keywords : Key of identification – Weeds – Asteraceae
Systematic botanic – Flora
Mots clés : Clé - Détermination- Adventices – Asteraceae
Botanique systématique – Flore
INTRODUCTION
La conservation de la biodiversité végétale passe
essentiellement par sa connaissance à travers des
inventaires, des études monographiques et des
investigations sur les différents usages. Plusieurs
études concernant des espèces adventices en Afrique
de l’Ouest ont été conduites. On peut citer les
travaux réalisés sur les genres, Sida (VIAROUGE et
al, 1995), Cassia (FIGUIERE et al, 1998) et
Tephrosia (CARRARA et al, 1998) et sur les
Rubiaceae (FIGUIERE et al, 1996),
La présente étude concerne treize espèces
d’Asteraceae, adventices de la Côte d’Ivoire et du
Burkina Faso.
Les Asteraceae, cosmopolites, constituent la plus
grande de toutes les familles d’Angiospermes ; elles
renferment plus de 20 000 espèces, réparties en
1100 genres, comprenant environ 13 tribus (BELEM
1988).
En Côte d’Ivoire, la famille est représentée par 48
genres et 110 espèces dont la plupart sont rudérales.
C’est le cas de la majorité des espèces étudiées sur le
Campus Universitaire d’Abidjan où l’étude
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monographique effectuée a permis de recenser 17
espèces réparties dans 15 genres ( BELEM 1988).
Au Burkina Faso, les Asteraceae sont représentées
par 24 genres et 37 espèces selon l’inventaire de
GUINKO (1984), et par 33 genres et 56 espèces
selon LEBRUN et al (1991).
Il existe des flores qui traitent des espèces tropicales.
Mais ces flores ne sont pas toujours accessibles aux
étudiants ou au public intéressé par la systématique.
En plus, les plus usuelles sont rédigées en anglais, ce
qui n’est pas facile d’usage pour les botanistes
débutants. Il apparaît donc nécessaire de rédiger des
florules pour aider à l’identification des espèces.
C’est pourquoi ce travail veut apporter une
contribution dans la connaissance d’un groupe
systématique.
Il s’agit précisément de proposer une clé de
détermination pratique des 13 espèces d’Asteraceae
étudiées à partir de l’étude comparée des caractères
végétatifs et reproducteurs de la plante adulte et des
caractères écologiques.
METHODES D’ETUDE
Notre matériel d’étude est composé de 17
Asteraceae recensées sur le campus universitaire
d’Abidjan. Ce sont : Acanthospermum hispidum
DC, Acmelia uliginosa SW, Ageratum conyzoides
Linn, Aspilia africana Thouars, Bidens pilosa Linn,
Eclipta prostrata (Linn) Linn, Emilia sonchifolia
(Linn) DC, Enydra fluctuans Lour, Eupatorium
odoratum Linn, Mikania cordata (Burm.F) B.L,
Synedrella nodiflora. Gaertn,, Struchium
sparganophora (Linn.) O.Ktze, Tithonia diversifolia
A. Gray, Tridax procumbens Linn, Vernonia
amygdalina Del, Vernonia cinerea Linn. Et
Vernonia colorata (Wild) Drake.
Le travail de recensement des espèces communes au
Burkina Faso et à la Côte d’Ivoire a consisté à
confronter la liste de ces 17 espèces avec la liste
floristique du Burkina Faso. Quinze espèces sont
communes à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.
Les deux espèces qui font la différence sont :
Eupatorium odoratum Linn et Tithonia diversifolia
A. Gray.
La présente clé concerne les treize espèces
rudérales ; Vernonia amygdalina Del, et Vernonia
colorata (Wild) Drake qui sont des arbustes ont fait
l’objet d’une autre clé BELEM (2001 sous presse).
La clé a été réalisée à partir d’observations de
terrain, de l’étude de différentes flores comme : la
flore du Sénégal (BERHAUT, 1967), la « Flora of
West Tropical Africa » (HUTCHINSON et al.,
1958), le catalogue des plantes vasculaires du
Burkina Faso (LEBRUN et al., 1991),
l’énumération des plantes à fleurs d’Afrique
Tropicale II (LEBRUN et al., 1992) et à partir
d’échantillons d’Herbier du Centre National de
Floristique d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et de l’Herbier
National de l’INERA (Burkina Faso).
Les synonymies utilisées sont de LEBRUN et al.,
(1992). Dix caractères végétatifs partant du capitule,
de la tige et de la feuille ont été retenus pour
l’élaboration de la clé. Ce sont :
- pour le capitule : la disposition, la
position, la présence ou non de pédoncule, la taille ,
la structure et la couleur des fleurs ;
- pour la tige : la forme ;
- pour la feuille : la phyllotaxie, la forme
du limbe et la marge.
Le procédé qui a consisté à opposer toujours les
caractères deux à deux nous a permis de dresser une
clé dichotomique
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
Le tableau I résume les caractères écologiques et
morphologiques des 13 Asteraceae étudiées
3.1. Les caractères écologiques des 13 Asteraceae
étudiées
Le spectre biologique des 13 espèces montre 6
Thérophytes, c’est à dire des plantes passant la
mauvaise saison à l’état de graines, 1 Hydrophyte,
c’est à dire des plantes qui vivent dans l’eau, 2
Microphanérophytes, c’est à dire des phanérogames
dont la hauteur est comprise entre 2 m et 8 m, 2
Nanophanérophytes c’est à dire des phanérogames
dont la hauteur est comprise entre 0,50 m et 2 m, et
1 Chaméphyte, plante dont l’organe pérennant est
situé à une hauteur de 0, 5 m ( tableau I).
Légende : nP=nanophanérophyte ;
Th =Thérophytes ; mp =microphanérophyte ;
Ch=Chaméphyte
3.2. Caractères distinctifs des capitules des
espèces étudiées
En partant de la disposition du capitule, les 13
espèces étudiées sont séparées en 2 catégories Les
espèces à capitules solitaires (61%) et celles dont
les capitules sont groupés (39%) en panicules, en
grappes ou en corymbes.
Dans chacun des deux groupes, nous avons
poursuivi l’opposition en considérant soit la
présence de pédoncule sur les capitules, soit la
position axillaire ou terminale du capitule, soit la
structure du capitule, homogame (fleurs extérieures
et intérieures de même sexe) ou hétérogame (fleurs
extérieures et intérieures de différents sexes), soit la
taille du capitule.
Pour chaque paramètre considéré, les 13 espèces
sont discriminées en deux groupes en fonction d’un
caractère et de son contraire. Ainsi on a 46 % de
capitules axillaires contre 54 % terminaux, 69 % de
capitules homogames contre 31 % d’hétérogames,
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61 % de capitules pédonculés contre 39 % de
sessiles.
3.2.1. Espèces à capitules solitaires
Il y a huit espèces à capitules solitaires. Ce sont :
S.sparganophora, T. procumbens, A.africana
var.africana, A.hispidum, A.uliginosa ,B. pilosa
E. fluctans , E.prostrata
Toutes ces espèces ont une tige dressée. Dans ce
groupe, seule A. hispidum présente une tige à
ramification dichotomique.
Sur les huit espèces, quatre ont une position
terminale ( A.hispidum, B. pilosa, E.prostrata, T.
procumbens) et quatre une position axillaire
(S.sparganophora, A.africana var.africana,
A.uliginosa ,E. fluctans)
L’analyse de la phyllotaxie du premier groupe
montre que A.hispidum, E.prostrata, T. procumbens
ont des feuilles opposées tandis que B. pilosa a des
feuilles alternes subtrifoliolées. Parmi les feuilles
opposées, on distingue des variantes dans la forme
des feuilles. Ainsi, A.hispidum a des feuilles ovales,
E.prostrata des feuilles lancéolées et T. procumbens
des feuilles ovales rhomboides.
Quant au deuxième groupe des capitules axillaires,
l’analyse de la phyllotaxie montre , trois variantes :
des feuilles alternes de forme obovales avec
S.sparganophora, des feuilles opposées loncéolées
avec A.uliginosa et des feuilles opposées décussées
avec deux espèces. Parmi ces deux espèces,
A.africana var.africana présente des feuilles ovées
lancéolées tandis que les feuilles de E. fluctuans sont
de forme linéaires ou lancéolées.
3.2.2 Espèces à capitules groupés
Parmi les cinq espèces à capitules groupés, la
comparaison de la morphologie de la tige, donne
deux catégories : les tiges volubiles représentées par
Mikania cordata et les tiges dressées qui
constituent la forme commune de Ageratum
conyzoides, Emilia sonchifolia, Vernonia cinerea et
Synedrella nodiflora.
Dans ce dernier groupe, seule Synedrella nodiflora
présente des capitules en glomérules axillaires
sessiles. Les trois autres espèces présentent des
capitules en cymes ou panicules terminales. Ces
trois espèces se distinguent par les caractères de la
feuille. L’analyse de la phyllotaxie laisse apparaître
qu’à l’exception de Ageratum conyzoides qui
présente des feuilles opposées, les feuilles sont
alternes chez les deux autres espèces. Entre ces deux
dernières espèces, la feuille est sessile et
pennatilobée à pennatifide chez E. sonchifolia, alors
qu’elle est pédonculée et elliptique spatulée à
linéaire lancéolée chez V. cinerea
3.3.. Clé de détermination des 13 espèces
d’Asteraceae étudiées
A. Capitules solitaires
B. Capitules sessiles axillaires ou terminaux
C. Tiges sans ramifications dichotomiques
D. Feuilles alternes, subsessiles, ovales : Struchium
sparganophora
D’ Feuilles opposées décussées, sessiles, linéaires ou
lancéolées : Enydra flucutuans
C’. Tige à ramification dichotomique :
Acanthospermum hispidum
B’. Capitules pédonculés, axillaires ou terminaux
E. Capitules terminaux
F. Capitules gros avec des ligules étalées
horizontalement.
G. Capitule hétérogame ( fleurs ligulées et fleurs
tubulaires) à 2 couleurs ; externes ligulées blanc-
jaunâtre et ; centrales tubulaires jaunes : Tridax
procumbens
G’. Capitules hétérogames (fleurs ligulées et fleurs
tubulaires) à une couleur ; ligulées externes et
centrales tubulaires jaunes : Aspilia africana var.
africana
F’. Capitules petits, ovoïdes, hétérogames (fleurs
ligulées et fleurs tubulaires) ligulées externes
blanches et fleurs centrales jaunes : Bidens pilosa
E’. Capitules axillaires
H. Capitule vert, fleurs blanches. Tiges peu
ramifiées, assez robustes : Eclipta prostrata
H’. Capitule jaune, fleurs jaunes. Tiges assez
ramifiées, grêles : Acmelia uliginosa
A’. Capitules groupées en panicules, en grappes ou
en corymbes
J. Tiges volubiles : Mikania cordata var.cordata
J’. Tiges non volubiles, dressées atteignant jusqu’à
60 cm de hauteur :
K. Capitules formant des cymes ou des panicules
terminales :
L. Feuilles opposées Ageratum conyzoides
L’. Feuilles alternes :
M. Feuilles sessiles, allongées, irrégulièrement
dentées, pennatilobées ou pennatifides : Emilia
sonchifolia
M’. Feuilles pédonculées, elliptiques, spatulées ou
linéaires lancéolées : Vernonia cinerea
K’. Capitules en glomérules axillaires sessiles :
Synedrella nodifolia.
Certains auteurs ont utilisé uniquement les
caractères végétatifs (CARRARA et al., 1998,
FIGUIERE et al,. 1996, FIGUIERE et al, 1998
VIAROUGE N, 1995 ) parce qu’ils estiment qu’il
faut apprendre à identifier les plantes dès leur stade
juvénile car ce n’est pas à tout moment que la
plante porte son appareil reproducteur.
D’autres comme HUTCHINSON& DALZIEL ont
utilisés à la fois les caractères végétatifs et
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reproducteurs. Nous, nous estimons que le capitule
des Asteraceae est un important caractère distinctif.
Ce qui nous a motivé à considérer à la fois les
caractères végétatifs et les caractères reproducteurs
comme le capitule .
CONCLUSION
Ce travail a permis de reconnaître que seulement à
partir des capitules, on peut arriver à discriminer un
certain nombre d’espèces d’Asteraceae et faciliter
ainsi leur identification.
En partant de la disposition des capitules, groupés ou
solitaires et prenant en compte les différents
caractères morphologiques comme la phyllotaxie et
la composition du capitule on arrive à élaborer une
clé dichotomique. Il ressort de ce travail que les
caractères écologiques ne sont pas pertinents dans
l’élaboration de la clé.
La clé de détermination présentée peut servir d’outil
d’aide à l’identification de 13 espèces d’Asteraceae
les plus communes qui sont pour la plupart des
mauvaises herbes.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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BELEM O. M. , BOGNOUNOU O., 1998 –
Vernonia amygdalina Del. et Vernonia colorata
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pp.119-130
BELEM O. M., 2001 – Clé de détermination de
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Edition plus complète. Editions Clairafrique, 485 p.
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du genre Sida L.Agriculture et Développement, n°8
pp. 43-50.
M. Belem/Ouedraogo et al / J. Sci. Vol. 4, N° 2 (2004) - 35 -
Caractères végétatifs Caractères reproducteurs
Capitule Fleurs
Espèces
Ramification tige Phyllotaxie Forme
Disposition Position Pédoncule Structure Externe Centrale
Types biologiques
A.africana
var.africana
Dressée NR Décussé Ovées lancéolée Solitaires Axillaires oui Hétérogame Ligulée Tubulaire nP
A.conyzoides Dressée NR Opposée Lancéolée Groupés Terminale oui Homogame Tubulaire Tubulaire Th
A.hispidum Ramifiédichotomique Opposée Ovales Solitaires Terminale non Hétérogame Ligulée Tubulaire Th
A.uliginosa Dressée
dichotomique
Opposée Ovales Solitaires Axillaire oui Homogame Tubulaire Tubulaire Th
B. pilosa Dressée Alterne Subtrifoliolée Solitaires Terminal non Hétérogame Ligulée Tubulaire Th
E. fluctans Dressée Décussée linéaire Solitaires Axillaire oui Hétérogame Ligulée Tubulaire Hy
E. sonchifolia Dressée Alterne Pennatifide Groupés Terminal non Hétérogame Ligulée Tubulaire Th
E.prostrata Dressée Opposée Lancéolée Groupés Terminal oui Hétérogame Ligulée Tubulaire Th
M.cordata.
var
cordata
Volubile Opposée Cordée Groupés Axillaire oui Homogame Tubulaire Tubulaire Mp
S.nodiflora Dressée Alterne Ovale elliptique Solitaires Terminal non Hétérogame Ligulée Tubulaire Th
S.spargano
phora
Dressée Alterne Obovale Solitaires Axillaire oui Hétérogame Ligulée Tubulaire Th
T. procumbens Dressée Opposée Ovale rhomboide Solitaires Terminal oui Hétérogame Ligulée Tubulaire Ch
V. cinerea Dressée Alterne Elliptique Groupés Terminal oui Homogame Tubulaire Tubulaire Mp
Tableau I : Tableau synthétique des caractères morphologiques et écologiques des Asteraceae étudiées
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