Lapsana communis L Lampsane commune Wattré Pauli I/Classification Classification classique : Classification phylogénique : Règne : Plantae Clade Angiospermes Division : Magnoliophyta Clade Dicotylédones vraies Classe : Magnoliopsida Clade Astéridées Ordre : Asterales Clade Campanulidées Famille : Asteraceae Ordre Asterales Genre : Lapsana Famille Asteraceae Espece : communis Sous famille Cichorioideae Etymologie du nom latin : Lapsana communis Du grec lapadzein, purger en référence à ses propriétés médicinales. Généralités sur la famille :Asteraceae La famille des Asteraceae (Astéracées ou Composées) est une importante famille de plantes dicotylédones qui comprend près de 13000 espèces en 1 500 genres.Ce sont essentiellement des plantes herbacées meme s’il peut exister des arbres , arbustes ou des lianes dans cette famille Les Astéracées ont en commun des fleurs réunies en capitules, c'est-à-dire serrées les unes à côté des autres, sans pédoncules, placées sur l'extrémité d'une tige et entourées d'une structure formée par des bractées florales La fleur des astéracées est très particulière: les étamines sont soudées par leurs anthères déhiscentes vers l'intérieur II/ Description De l’appareil végétatif Lapsana communis est une plante herbacée annuelle très rameuse, d’aspect grele, mesurant de 20 à 120 cm sans latex ni aigrette. Elle est considérée comme une mauvaise herbe. La tige est pleine, cylindrique, raide feuillée souvent hispides surtout vers le bas à suc laiteux. Elle se ramifie dans sa partie supérieure en branches ascendantes. De plus elle possède une pilosité sur cette partie supérieure. Les feuilles ont une disposition qui se fait de façon alternes, opposées ou en rosette basilaire pour les feuilles inférieurs. A la base les feuilles sont ovales- aigues, dentées, souvent pennatilobées, à lobes petits et étroites, pétiole ailé. Les nervures sont pennées, réticulées. Feuilles alternes glabres ou à poils rares, les premières à long pétiole violacé avec de nombreux poils, limbe denté au contour polygonal et muni de poils épars. Feuilles ultérieures divisées avec un segment terminal de plus grande taille que les segments latéraux. La racine est pivotante typique des dicotylédones L’appareil reproducteur : Les fleurs sont euanthiales et sont réunies en petits capitules jaunes groupés en corymbes lâches .L’inflorescence des Astéracées est un capitule qui comprend un réceptacle sur lequel sont insérées de la base au sommet en ordre spiralé - Bractées stériles vertes formant un involucre - Petites bractées fertiles non vertes en paillettes Axillant chacune une fleur de type régulière ou actinomorphe. L’ensemble formant une fleur composée. Fleurs sessiles, pétales 5 soudées en une corolle qui se présente comme un tube symétrique. Les capitules sont ligulés de la périphérie et se courbent au dessus des fleurs tubuleuses centrales. Chaque fleur individuelle a 5 étamines soudées en tube par les anthères et un stigmate à 2 lobes. La fleur est de type floral 5552. Fleurs sont soudées, gamopétales au nombre de 8 à 12 et ont une ligule à 5 dents. La forme du tépale est bifide ou échancré. L’ovaire est infère uniloculaire et est adhérent à une loge. Le calice très réduit, est représenté par un simple bourrelet annulaire, des écailles ou des soies. Mais après fécondation les soies s’allongent en forme d’aigrettes. L’androcée : 5 étamines soudées : à la corolle par la base de leur filet ;d’autre par entre elles par leurs anthères Leurs fentes de déhiscence sont tournées vers l’intérieur Le gynécée : style se termine par 2 stigmates qui portent une brosse de poils sur leur sommet Le fruit est un akène sans aigrette marqué de 20 stries dans la longueur, se détachant facilement a maturité .La graine est triaperturée Le mode de dissémination est entomophile, zoochore on les trouve dans les bois, friches, haies Elles sont originaires des régions tempérées d’Europe et d’Asie occidentale. La floraison se fait de Mai à Septembre III / Usage en pharmacopée La plante jeune peut être consommée en salade. C’est une plante amère et rafraichissante, utilisée pour guérir les gerçures des seins d’où son nom populaire : l’herbe aux mamelles. La plante est utilisée en médecine populaire pour désengorger les seins des femmes qui cessent d’allaiter. Pour cette usage on emploi en pommade en mélangeant le suc avec un corps gras. La plante est utilisée en extrait fluide pour faire baisser le taux de sucre sanguin. Il agit sur le foie et les constipations, contre le diabète, il fait baisser le taux de sucre dans les urines, calme les démangeaisons courantes des diabétiques C’est aussi utilisé dans les constipations, le foie, diabète, allaitement Les parties utilisées sont : le suc et les feuilles Propriétés : antidiabétique, émolliente, laxative, rafraichissante Utilisation : - interne utilisé comme diurétique extrait fluide lapsana Externe avec d’autres plantes comme millefolium Chimie : renferme du tannin, inuline et principe hypoglycémiant L'acide tannique est utilisé en médecine externe comme astringent anti diarrhéique. Les tanins sont des substances poly phénoliques qui s'associent aux protéines ainsi qu'à certains polyols .C’est un polymère non glucidiques L'inuline est un fructane, un polysaccharide de fructose d’origine végétale, se terminant par une liaison (2->1) reliant un α-D-glucose à cette chaine. Ce polymère de fructose est particulièrement abondant dans la racine de chicorée dont il est extrait industriellement de formule brute C6nH10n+2O5n+1 L'inuline n’est pas digestible par les enzymes de l'intestin humain et est considérée comme une fibre alimentaire soluble. L'inuline atteint le colon où elle est utilisée par la flore microbienne De manière préférée selon l'invention l'acide chicorique ou l'un de ses métabolites est d'origine naturelle ou synthétique. De manière encore plus préférée selon l'invention, l'acide chicorique ou l'un de ses métabolites est d'origine végétale. Avantageusement, l'acide chicorique ou l'un de ses métabolites est obtenu à partir de plantes appartenant à la famille des Asteraceae, des Lamiaceae, des Fabaceae, d'Equisetaceae ou de Potamogetonaceae avantageusement les chicorées sauvages (ex : Cichorium intybus) ou cultivées (ex : le chicon ou endive).