Risque-pays - Bibliographie thématique n° 7 - RGS/AGC - A. Lopez-Portzert / B. NORA - mai 2003
Recherche et Gestion des Savoirs
RGS/AGC/ALP/BN/Fgi
Mai 2003
APPROCHES DU RISQUE-PAYS
Avant-Propos p. 2
Ouvrages p. 4
Etudes et rapports p. 7
Revues et périodiques
! Généralités p. 10
! Zones géographiques et pays p. 15
Mémoria (notes et publications internes)
! Généralités p. 21
! Etudes géographiques p. 24
BIBLIOGRAPHIE THEMATIQUE
N°7
Risque-pays - Bibliographie thématique n° 7 - RGS/AGC - A. Lopez-Portzert / B. NORA - mai 2003
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Avant-Propos
Selon le professeur Bernard Marois, le « risque-pays » n'est pas un concept nouveau. Sa naissance
peut être fixée avec la nationalisation par Nasser, en 1956, du canal de Suez. Au cours des années
60-70, il s'est identifié au « risque politique » et a concerné essentiellement les nationalisations
intervenues dans l'industrie pétrolière, au Moyen-Orient ou en Algérie (expropriation d'Elf, par
exemple). Ensuite, les années 80 l'ont confondu avec le «risque souverain», à savoir la possibili
que des Etats emprunteurs tels que le Brésil ou l'Argentine soient en défaut sur le paiement de
leur dette externe. Dans les années 90, il s'est transformé en «crise des pays émergents» (crise
mexicaine de 1994, crise asiatique en 1997, crise russe en 1998), sans oublier les retombées des
conflits armés, toujours plus nombreux en cette fin de siècle (Koweït, guerres civiles africaines,
Kosovo, etc.).
De nombreux essais de définition ont été proposés. Pour sa part, Bernard Marois retient celle-ci :
«Le risque-pays peut être défini comme le risque de matérialisation d'un sinistre, résultant du
contexte économique et politique d'un Etat étranger, dans lequel une entreprise effectue une partie
de ses activités» . Le «sinistre» peut, selon lui, être causé par l'immobilisation d'actifs, pour une
entreprise multinationale (par exemple, la confiscation de biens détenus à l'étranger) ; une
répudiation de dettes par un Etat souverain, pour une banque ; la perte d'un marché commercial,
pour une entreprise exportatrice ; une atteinte à la sécurité des personnes (rapt d'un expatrié).
De ce fait, le risque-pays peut englober deux composantes principales : une composante «risque
politique», résultant soit d'actes ou de mesures prises par les autorités publiques locales ou du
pays d'origine, soit d'événements internes (émeutes) ou externes (guerre) ; une composante
«risque économique et financier», qui recouvre aussi bien une dépréciation monétaire qu'une
absence de devises se traduisant, par exemple, par un défaut de paiement. De plus en plus, ces
deux sources de risque sont interdépendantes, ainsi que l'ont montré les crises asiatique et russe.
Compte tenu de la croissance du commerce mondial et des investissements internationaux, les
enjeux liés à l’appréciation du risque-pays tendent à prendre une place primordiale dans les
préoccupations des banques, des entreprises et des institutions financières. Cette préoccupation
devrait s’accroître avec la mise en œuvre du ratio Mc Donough à partir de 2006. Le souci majeur
pour les différents acteurs de plus en plus confrontés au risque, est de savoir comment le prévenir
et de pouvoir s’en prémunir grâce à la souscription d’assurances et de garanties de plus en plus
efficaces.
Cette bibliographie thématique présente une sélection d'ouvrages et d'analyses sur le risque-pays,
classée par ordre chronologique.
Elle comprend deux catégories de références :
- des ouvrages de connaissance générale ou d'analyse spécifique et des études
ou articles publiés depuis 1998 et référencés dans la base de données du
centre de documentation,
- des documents internes (notes d'orientation, études sectorielles) rédigés par
les départements de l'AFD et référencés dans la base de données Mémoria
depuis 1984.
ALP
Risque-pays - Bibliographie thématique n° 7 - RGS/AGC - A. Lopez-Portzert / B. NORA - mai 2003
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Ouvrages, Etudes et Rapports,
Revues et Périodiques
Risque-pays - Bibliographie thématique n° 7 - RGS/AGC - A. Lopez-Portzert / B. NORA - mai 2003
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Ouvrages
Le risque pays 2003, Le Moci, 2003, 418 p. - COT MON
Après un aperçu des perspectives mondiales, la présentation de @rating, instrument de notation
pays de la Coface et le rôle des missions économiques, l'édition 2002 de ce rapport examine la
conjoncture sectorielle et analyse la situation ainsi que les perspectives économiques de 141 pays
en Europe, aux Amériques, en Asie, en Afrique du Nord, Moyen-Orient et en Afrique
subsaharienne. Cette analyse est étayée par une fiche pays qui comporte les principaux
indicateurs économiques, l'appréciation des risques à court et moyen terme, la mesure des
opportunités des marchés et les conditions d'accès au marché, un récapitulatif des conditions de
paiement et de recouvrement et une appréciation de défaut de paiement, un panorama sectoriel
des pays industrialisés.
Gautrieaud, Stéphanie, Le risque pays : approche conceptuelle et approche pratique, ATER -
Centre d'économie du développement, Université Montesquieu Bordeaux IV, 2002, 31 p. –
COT E5.204
Déjà évoqué dans les années 1970 par des économistes américains tels que Sargen, le concept de
risque pays est revenu au devant de la scène économique suite aux crises financières des années
1990. La notion de risque pays n'est pas nouvelle dans la mesure où elle est inhérente aux
échanges financiers entre deux entités économiques de pays différents. Le risque pays se
manifeste dès lors que le remboursement normal de la créance étrangère est contrarié du fait des
conditions économiques, politiques, sociales et financières sévissant dans le pays débiteur.
Cependant, comme aucune théorie du risque pays n'existe réellement, il est apparu nécessaire de
mettre en relief l'ensemble des dimensions inhérentes à ce concept. Pour ce faire, il est opportun
de dégager les diverses composantes, classées selon trois angles d'approche complémentaires. Le
type de crise fait référence à la nature de l'entité qui subit le risque pays avec la détermination du
risque bancaire, du risque financier et industriel et, enfin, du risque commercial. La seconde
approche s'intéresse à la nature du risque, aux caractéristiques de l'entité débitrice. Il s'agit là du
risque souverain, du risque de non-transfert et du risque systémique. Enfin, le troisième angle
d'analyse s'attache au type de crise, à l'origine des faits générateurs de crise et ce, grâce à la mise
en exergue du risque politique et du risque économico-financier.
Risque pays 2002, Rapport annuel, Le Moci, Coface, 2002, 416 p. - COT MON
Après un aperçu des perspectives mondiales, la présentation de @rating, instrument de notation
pays de la Coface et le rôle des missions économiques, l'édition 2002 de ce rapport examine la
conjoncture sectorielle et analyse la situation ainsi que les perspectives économiques de 140 pays
en Europe, aux Amériques, en Asie, en Afrique du Nord, Moyen-Orient et en Afrique
subsaharienne. Cette analyse est étayée par une fiche pays qui comporte les principaux
indicateurs économiques, l'appréciation du risque, les conditions d'accès au marché ou un
récapitulatif des conditions de paiement et de recouvrement selon les pays.
Sgard, Jérôme, L'économie de la panique : faire face aux crises financières, Textes à l'appui,
La Découverte, 2002, 304 p. – COT E4.316
les crises financières récentes au Mexique, en Asie, en Russie ou en Argentine ont été les plus
violentes connues par l'économie mondiale depuis les années trente. Mettant régulièrement en
échec le FMI et les institutions de régulation nationales, elles ont imposé des coûts sociaux
énormes, tandis que les marchés de capitaux internationaux étaient exposés à des vagues de
contagion dangereuses. Comment analyser ces crises d'un nouveau type, produites par la
Risque-pays - Bibliographie thématique n° 7 - RGS/AGC - A. Lopez-Portzert / B. NORA - mai 2003
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globalisation financière? Quelles ruptures successives expliquent leur amplification démesurée et
la paralysie des régulateurs publics? Quelles stratégies ont été adoptées pour y répondre et
comment s'explique leur relatif échec ? L'auteur analyse la dynamique des principales crises
survenues depuis 1995, et identifie ainsi les mécanisme de l'"économie de la panique".
Balencie, Jean-Marc ; de La Grange, Arnaud, Mondes rebelles : guérillas, milices, groupes
terroristes, Michalon, 2001, 200p. – COT H9.060
Mouvements de guérillas, milices ethniques ou partisanes, groupes terroristes, formations
paramilitaires ou mafieuses se croisent, s'allient ou s'affrontent sur la scène insurrectionnelle
mondiale. Des révolutionnaires mexicains du Chiapas au génocide rwandais, des luttes armées
régionales au terrorisme internationalisé, ces situations de guerre montrent toute la variété des
conflits qui agitent la planète. Ces acteurs prennent aujourd'hui le pouvoir, font plier les grandes
puissances ou portent la violence au-delà de leurs propres frontières, comme les événements du
11 septembre 2001 en ont fait la tragique démonstration. Les "guerres oubliées" se rappellent
toujours à nous. Dans le contexte, les auteurs se sont attachés à connaître les déterminants
historiques et géographiques qui favorisent l'émergence de ces mouvements armés, reconstituer le
parcours des leaders qui fédèrent ces rébellions, comprendre le fonctionnement politique des Etats
qu'ils prennent pour cible et de ceux qui les soutiennent.
Chaigneau, Pascal, Gestion des risques internationaux, Economica, 2001, 323 p. – E4.288
La crise asiatique aura au moins eu le mérite de contribuer à la modestie des prospectivistes. Elle
aura de surcroît permis de réfléchir sur les inter-relations entre crises monétaires, crises de
solvabilité, crise de marchés, crises sociales et crises politiques. Ce phénomène prend en effet tout
son sens face à l'émergence d'un nouveau système international, à la mutation du concept même
de risque et à la transformation de la nature des crises. Dans ce contexte, cet ouvrage se veut un
outil de travail sur les différents aspects du risque international et sur les techniques de couverture
et de management y afférentes.
Les grandes banques françaises - Volume 1 : Analyse et conclusions - Volume 2 : Faits et
commentaires , Perspectives stratégiques et financières, EUROSTAF, 2001, 24 p. et 321 p. –
T2.132
Cette étude analyse dans un premier volume la structure du secteur bancaire français et
notamment la consolidation au profit des banques coopératives et mutualistes, leur portefeuille
d'activité ainsi que l'environnement concurrentiel. Elle examine ensuite l'activité des banques de
détail et d'investissement, leurs résultats, et établit une configuration des risques domestiques et
pays. Sont aussi mis en lumière les enjeux, perspectives, performances et stratégies financières.
Un deuxième volume exclusivement consacré à l'étude des grandes banques françaises présente
l'organisation, la stratégie, les performances et les résultats des Banques Populaires, BNP Paribas,
Caisses d'épargne, Crédit Agricole, Crédit Commercial de France, Crédit Lyonnais, Crédit
Mutuel, Crédit Industriel et Commercial, Dexia, La Poste et la Société Générale.
Mathis, Jean, Marchés internationaux des capitaux , Economica, 2000 – COT E4.274
Les marchés internationaux des capitaux ne peuvent être ignorés des investisseurs, des
emprunteurs ou des émetteurs de titres à la recherche d'une rentabilité supérieure ou d'un coût de
financement moindre. Ils sont indissociables des financements de grande taille. Cet ouvrage
présente les différentes approches nécessaires à la compréhension du sujet : aspects
institutionnels, organisation des mouvements de fonds et titres, techniques de gestion, évaluation
des actifs. La première partie de ce livre traite des caractéristiques des actifs de la finance
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