
ISIT  Examen d’admission en deuxième année  Juin 2013 – Sujet 1 
Exercice 1 
Correction-révision de texte : Vous soulignerez sur le texte dactylographié et 
reporterez sur votre copie les fautes d’orthographe et de grammaire, mais aussi 
les impropriétés. Ce sont des fautes ponctuelles, isolées. Vous proposerez une 
correction. 
INUTILE DE RECOPIER LE TEXTE ! 
 
Exemple : 
Ligne 1 : enquêtent.  Il faut écrire : enquêtes. 
 
 
Idées reçues sur l’optimisme 
 
Les Français sont les champions du monde du pessimisme, confirment les enquêtent 
d’opinion et les sondages. Et notre niveau record de consommation d’antidépresseurs et 
de tranquillisants ne dément pas leurs conclusions. Pourtant, l’enquête menée fin 2011 
par la Fondation pour l’innovation politique révèle dans le même temps que 53% des 
français de moins de trente ans ont confiance dans leur avenir. Comment un pays peut il 
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être globalement pessimiste alors que sa jeunesse est optimiste ? De fait, la réalité est 
plus ambivalente. « Les deux sentiments peuvent très bien cohabiter, explique un expert 
en psychologie positive. Un étudiant peut-être à la fois persuadé qu’il va rater son 
examen et convaincu qu’il réussira ses études. » Comme on le voit, les idées reçues sur 
l’optimisme, cet état d’esprit qui nous rend apte à percevoir la vie du bon côté, sont 
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tenaces. Petite mise au point. 
Ceux qui voient la vie en rose ne sont pas des imbéciles heureux. En France, il est de bon 
ton d’être pessimiste. C’est la faute à Voltaire, affirme un écrivain. Le philosophe a 
marqué nos esprits avec la fable de Pangloss qui s’entête à expliquer que tout va bien 
dans le meilleur des mondes malgré les guerres, les épidémies et les secousses 
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sismiques. Or l’optimiste ne nie pas l’injustice, le mal, ou la souffrance, mais il ne limite 
pas sa vision du monde à ces seuls aspects. » Il fait le pari qu’il existe toujours une 
solution des problèmes. Pour la trouver, il agit, s’engage, guette les occasions, fait des 
choix en anticipant un avenir désirable. Selon Martin Seligman, le pionnier de la 
psychologie positive, l’individu se définit par l’interprétation qu’il fait des épreuves de la 
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vie. Ainsi, pour l’optimiste, l’échec est isolé, provisoire, se limite au seul domaine où il 
s’est produit (travail, etc…) et découle d’un manque de chance. Le pessimiste, au 
contraire, estime que l’échec est permanent, universel et de sa faute. Toutefois, 
optimisme et pessimisme ne s’excluent pas tout à fait : les deux sentiments vont souvent 
de paire, le second permettant d’atténuer les excès du premier, notamment lorsqu’il 
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conduit à faire fil des dangers. On parle alors de pessimisme « défensif », résumé par 
cette formule : « Je réussirais mais je m’attends à de grosses difficultés. »