COLLECTIF MASQUE dans le cadre de TRANS MISSION RESEARCH (TMR) présente de SARA STRIDSBERG MARIANNE SÉGOL-SAMOY traduction mise en scène MARIANA ARAOZ avec HARALD LEANDER FRANÇOIS KERGOURLAY MARCELA OBREGON AXEL PETERSEN 1 GENÈSE DU PROJET L’IDÉE D’UNE TRILOGIE L’idée de mettre en scène les trois œuvres de l’autrice suédoise, Sara Stridsberg, m’a été suggérée par Marta Cicionesi, scénographe italienne, avec laquelle je collabore depuis 2007 entre la Suède, la France et les Etats Unis. Quand elle m’a présenté l’œuvre de Sara Stridsberg, j’ai été comme envoûtée par son univers. J’ai dévoré son roman et ses pièces de théâtre. Sara Stridsberg a su mettre en lumière des femmes méconnues aux destins exceptionnels et tragiques. Elle est intéressée par les thèmes de la destruction et de l’aliénation et son écriture mélange poésie et obscénité, beauté et horreur, pureté et crasse en défiant la limite des frontières. Après ma lecture de Valérie Jean Solanas va devenir présidente de l’Amérique, sa première pièce de théâtre, d’après son roman La faculté des Rêves, j’ai immédiatement proposé à « l’Ecole du Jeu » de la mettre en scène comme spectacle de fin d’année de mes étudiants. Je voulais décortiquer, disséquer, parcourir cet univers rempli de paradoxes. Depuis des années je cherche des auteurs qui font écho aux histoires de mon enfance, en Amérique Latine, où le réalisme et la magie sont extrêmement présents. Je rêve d’un théâtre où l’irréel et la réalité puissent se confondre, où les rêves et les fantasmes fassent partie du quotidien. Je cherche un univers Baroque et Fantastique en lien direct avec le monde des masques, des spectres ; où les vivants et les morts se côtoient, où l’on donne une réalité aux songes. Mon attirance pour la Suède, entre autre, vient de ce lien magique. La Suède et L’Amérique Latine ont un rapport très puissant au magique ! Sara Stridsberg nous plonge dans ce monde avec un naturel écrasant. 2 Mais dans son œuvre, Sara Stridsberg plonge aussi dans la thématique du féminin, du masculin et du genre. Elle se questionne aussi sur le regard que nous portons sur l’autre. Les conséquences de l’attention que nous offrons à un individu et les conséquences de l’attention dont nous le privons ; elle décortique le comportement de celui qui domine, et de celui qui est dominé et comment l’un et l’autre se confrontent. Tout comme Sara Stridsberg, je m’intéresse à tous ces sujets. Je travaille le théâtre masqué depuis plus de 20 ans, en tant que comédienne, metteuse en scène et pédagogue. La qualité du regard que nous portons sur l’autre est au centre de cet Art. Depuis 8 ans j’oriente tout mon travail de recherche autour du thème de l’équilibre, entre les femmes et les hommes, plus spécifiquement, mais entre les êtres en général. Ma rencontre avec Sara Stridsberg, intense et intime, marque un tournant dans ma vie artistique. LES TROIS ŒUVRES Dissection d’une chute de Neige La pièce met en lumière le personnage de la Reine Kristina de Suède. Après la mort prématurée de son père, elle est nommée « Roi ». Elle est éduquée comme un homme. Arrivée à l’âge adulte Le Pouvoir lui demande de se marier et surtout d’enfanter. On lui demande aussi de continuer à conquérir des territoires. Elle décide de ne pas enfanter, de ne pas se marier et de ne pas faire la Guerre ; elle abdique et refuse son rôle pour pouvoir enfin retrouver son identité. Valérie Jean Solanas va devenir présidente de l’Amérique Inspirée du personnage Valérie Solanas, extrémiste féministe, autrice du Manifeste SCUM dans lequel, elle proclame haut et fort qu’il faut éliminer les hommes. Elle est surtout célèbre pour avoir tenté d’assassiner Andy Warhol. Valérie… est aussi le cri de Stridsberg face au carcan, au formatage que la société impose à chaque individu. Medealand Cette pièce est inspirée du mythe de Médée. Médea, une femme immigrée, est abandonnée par Jason. Elle n’est plus personne. Elle n’est plus rien. Elle n’a plus d’identité culturelle, elle n’a plus de document d’identité, elle n’a plus de pays. Elle décide d’assassiner ses enfants. Sans un homme, une femme serait-elle dépossédée de son existence ? Le désir de se libérer des entraves, des interdits, de la domination que nous subissons tous, est au cœur de la problématique de Sara Stridsberg. Les trois pièces racontent une quête d’identité, qui se manifeste aussi par la difficulté d’aimer et d’être aimé. L’humour, l’autodérision, la mise en lumière de destins hors normes, la monstruosité des personnages, leurs désirs insatiables de reconnaissance et d’amour caractérisent l’œuvre de la dramaturge suédoise. Dans ces trois pièces, l’autrice met en valeur le thème de la responsabilité de chacun vis à vis de sa propre existence. Est-ce toujours l’autre qui est responsable de ce que nous subissons? Jusqu’à quel point sommes nous les auteurs de notre destinée ? DÉROULEMENT DU PROJET Ce projet se déroulera sur trois ans Dans l’ordre de création: 1) Dissection d’une chute de Neige Avec une équipe franco-suédoise 2) Valérie Jean Solanas va devenir présidente de l’Amérique en préparation avec l’« Ecole du Jeu » 3) Medealand avec une équipe internationale DISSECTION D’UNE CHUTE DE NEIGE DISSECTION D’UNE CHUTE DE NEIGE de Sara Stridsberg traduction Marianne Ségol-Samoy mise en scène Mariana Araoz avec François Kergourlay Harald Leander Marcela Obregon Axel Petersen scénographie Marta Cicionesi costumes Sylvie Berthou masques Etienne Champion lumière Illka Haikio chorégraphie Yumi Fujitani musique Mats Johansson (IB) images Musée Röhsska, Götteborg. Exposition Vivianne Westwood graphisme Manuel Gonzalez Ruiz Co-production : Teater Skillinge (Suède) Ville de Colombes Figuier Blanc-Argenteuil Institut Suédois CG92 DRAC Europe La Cave à Théâtre L’Avant Seine 3 La pièce s’inspire de l’histoire de la Reine Kristina de Suède, enfant unique de Gustave II Adolphe. De petite taille, au physique ingrat, elle a gommé toute féminité dans sa façon de s’habiller et dans son comportement. Sara Stridsberg donne la parole à cette femme qui a été éduquée pour devenir Roi de son pays et qui refusera de se marier et d’avoir des enfants. Elle abdiquera le trône. La pièce se déroule après le couronnement de la Fille Roi, Kristina, au moment où elle se trouve en face du dilemme qui la conduira à abdiquer. inspirée du Médée d’Euripide, qui est créée au théâtre Royal dramatique de Stockholm en 2009 dans une mise en scène de Ingela Olsson. En 2011 paraît son troisième roman Darling River (publié en France aux éditions Stock, 2011) et en 2012 sa troisième pièce Dissekering av ett snöfall (Dissection d’une chute de neige), inspirée de la vie de la Reine Kristina, créée au Theâtre Royal Dramatique dans une mise en scène de Tatu Hämäläinen. La pièce s’ouvre sur l’entrée en scène du personnage du Pouvoir. Il fait part des règles du jeu à Kristina, celles qu’elle doit suivre pour être « Reine» : se marier et avoir des enfants pour continuer à gouverner. Elle refuse. Elle est contre ce dictat qui lui impose d’avoir un mari, d’avoir des enfants, et elle conteste tout ce qui peut entraver son libre arbitre. Elle est toujours hantée par la présence de son père, mort sur le champ de bataille. Le fantôme de son père sera présent tout au long de la pièce. Il est fier d’avoir pour fille « un Roi ». Il l’éduque comme « un Homme » : Il lui apprend à chasser, à être forte, à prendre des décisions, à être « masculin », il l’initie à l’Art de la Guerre. « Inspirée par Marguerite Duras, Sara Kane, Elfriede Jelinek, Sara Stridberg travaille sur les thèmes de la destruction et de l’aliénation. Son écriture est à la fois violente, trash, poétique et joue avec les contrastes ombre/lumière, pureté/ obscénité. La sexualité, le rapport au pouvoir, la provocation, le féminisme, la question du genre, la solitude incurable de l’âme constituent autant de thèmes que son écriture dissèque. » Marianne Ségol Les personnages : La fille-Roi (La Reine Kristina), Maria Eleonora (La Reine Mère), Le Roi Mort (Gustave II Adolphe), Belle, Le Philosophe (Descartes), Le Pouvoir, Love SARA STRIDSBERG Née en 1972 à Solna, dans la région de Stockholm en Suède, Sara Stridberg est une autrice très reconnue en Scandinavie. Elle commence sa carrière littéraire en tant que romancière et publie son premier roman, Happy Sally, à 22 ans, dans lequel elle retrace l’histoire de la première suédoise à traverser la Manche à la nage. Son second roman Drömfakultet (La faculté des rêves), paru en France en 2009 (éditions Stock) est une biographie-fiction autour de Valerie Solanas, pamphlet de la féministe américaine et auteure du SCUM Manifesto, que Sara Stridsberg avait traduit en suédois. Ce roman reçoit le Grand Prix de littérature du Conseil nordique. Elle adaptera ensuite le livre au théâtre sous le titre Valerie Jean Solanas va devenir Présidente de l’Amérique (publié en France aux éditions Stock, 2010) crée au Théâtre Royal Dramatique de Stockholm en 2006 dans une mise en scène de Klaus Hoffmeyer. En 2009, elle écrit sa deuxième pièce Medealand (publiée chez L’Arche, 2011) LA TRADUCTRICE : Marianne SÉGOL-SAMOY Marianne Ségol-Samoy est comédienne et traductrice de pièces de théâtre et de Littérature suédoise. Elle a une double maîtrise de Français langue étrangère et de Lettres Scandinaves. Passionnée par l’écriture dramatique contemporaine, elle se rend régulièrement en Suède pour découvrir des créations, rencontrer des auteurs, des directeurs de théâtre et des agents. L’intérêt de ces va-et-vient entre deux pays, entre deux langues, est de permettre la rencontre de deux cultures et de deux traditions théâtrales aussi riches que complémentaires. Membre fondatrice de Labo/07 (Réseau d’écritures théâtrales internationales d’aujourd’hui), elle traduit des auteurs de théâtre comme Sara Stridsberg, Jonas Hassen Khemiri, Suzanne Osten, Staffan Göthe, Rasmus Lindberg, Erik Uddenberg, Ann-Sofie Bárány, Malin Axelsson… et des auteurs de romans comme Henning Mankell, Håkan Nesser, P.O Enquist, Katarina Mazetti, Astrid Lingren, Stefan Casta, Mats Wahl, Annika Thor. Depuis 2013, elle coordonne le comité nordique de la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale. Notes de Mise en scène « On ne naît pas femme, on le devient », de même on ne naît pas homme, on le devient. On nous éduque au féminin, on nous éduque au masculin, et le regard qui est porté sur nous, dès la naissance est complètement différent selon. On n’apprend pas aux petites filles à prendre le pouvoir, on n’apprend pas aux petit garçons à le refuser. Voici l’histoire d’une fille qui est devenue « Roi », une fille-Roi. LE POUVOIR ET LE FEMININ Dans la pièce je veux explorer le thème du « Féminin et le pouvoir » ou le « Pouvoir au féminin ». Kristina (ou comme la nomme Sara Stridsberg : la Fille-Roi) est élevée comme un «Roi», comme un Homme. Sa Toute-puissance s’affirme dès l’instant où son père la nomme «Roi». Comme pour son père, cette appellation est essentielle pour elle, si elle avait été nommée «Reine», comme sa mère, cela lui aurait ôté toute possibilité d’accéder au trône. Si, lors de sa naissance, on ne peut longtemps cacher sa véritable identité sexuelle, le Roi, son père, profite d’une méprise pour enraciner la légende et se servir de la rumeur qui l’identifie à « un Homme », de cette façon elle a des chances de régner comme il le souhaite. Il importe donc de l’éduquer comme un «Roi». Etude des sciences, de la philosophie, de la littérature, exercice de la chasse, de la stratégie, lui sont dispensés. Sa croissance «de petit Roi» se déroule sans heurt en dépits de la mort brutale de son père l’année de ses 6 ans. A l’âge de 24 ans, pour continuer à exercer le pouvoir, elle doit se marier et enfanter. Elle prend conscience qu’elle va perdre l’image qu’elle incarne aux yeux du peuple : celle d’«Un roi», celle d’«un Homme», pour celle d’ « une femme », celle d’ « une Reine »; image qu’elle refuse et qui remet en cause l’influence qu’elle entend exercer sur le monde. EROTISME ET POUVOIR L’Ambivalence de sa personnalité lui permet néanmoins de prendre conscience et d’user du pouvoir de l’érotisme. A la fois ART et ARME elle s’en sert comme d’une épée pour déstabiliser, manipuler, voire humilier ou abattre ses partenaires ou ses adversaires. POUVOIR ET PHILOSOPHIE 4 Dans la pièce les discussions avec le « Philosophe » (inspiré de Descartes, qu’elle a réellement rencontré), jouent un rôle essentiel. Elle essaie de comprendre quel est son devoir et son identité. Le philosophe la met en face de son ambivalence et de ses contradictions. Pour être Roi elle doit faire la guerre, mais elle ne veut pas ; pour être Reine, elle doit enfanter, mais elle ne veut pas. Que veut-elle être? Qui est-elle ? Un Roi, une Reine ? Ni l’un, ni l’autre ? Pour elle, il n’y a pas de dichotomie des sexes. Elle se voit comme un Tout qui n’est perçu comme «anormal» qu’au regard des normes sociales et religieuses, c’est dans la culture, dans le savoir, qu’elle puise la force d’être singulière et libre. GUERRE ET PAIX Un « homme » est éduqué pour être en « pointe », pour diriger, pour mener l’action, pour être à la tête d’une famille, d’une entreprise, et pour « un Roi » à la tête d’un état. Pour une femme son éducation est à l’opposé, en « creux », elle subit, elle suit, elle est unificatrice, réconciliatrice. En cas de conflit, c’est par la puissance que l’homme va s’exprimer, en machine armée, en guerrier. La Fille-Roi, ayant pourtant reçu une éducation masculine et virile elle refuse de faire la guerre. Elle entend exercer le pouvoir dans un contexte de paix. Au conflit armé elle préfère la diplomatie. Son agressivité, elle l’exprime dans ses parties de chasse. Elle refuse tout recours à la guerre pour conquérir un territoire ou unifier une nation. L’Histoire s’écrit en faisant la Guerre, pas la Paix, lui rappelle le personnage du Pouvoir. Sa part « féminine » s’exprime de cette manière. LE POUVOIR MACHINE Ne pouvant échapper à la condition Humaine, la femme, tout comme l’homme, investie d’un excès de regard, d’un excès de Pouvoir, devient toute puissante et sans scrupule. Elle devient la proie de désirs, de passions, lesquels la menacent de sombrer dans la folie. La surabondance de Pouvoir risque d’engendrer chez elle la régression, la perte de son Humanité. Pour éviter ce naufrage Kristina abdique. Se retrouver, s’affranchir de cette identité masculine, voulue par le père et la Société, pour exorciser ce qui la possède et recouvrer liberté d’être soi, telle est sa quête. Esthetique L’esthétique que je veux utiliser est à la fois celle du Rock-Punk, à la fois celle du théâtre Nô. Chaque ligne, chaque symbole a son sens, pur et stylisé, un monde de formes découpées telles des origamis avec une certaine mobilité. Le Baroque, comme le Punk, seront présents dans les ornements des costumes. 5 LUMIERES/SCENOGRAPHIE Jeu d’ombre et de lumière, le pouvoir est illusion. Il s’incarne dans la machinerie, les effets spéciaux. Fascinés par le spectacle, nous succombons à la Magie. Reste derrière ces jeux d’ombre et de lumière, une petite fille qui joue avec ses poupées comme aux échecs. Jeu qu’elle seule maîtrise, tout est truquage faux semblants, quiproquos lesquels s’effondrent lors du dénouement pour que se révèle la Vérité. Nous travaillerons sur une diversité de matières et d’espaces. Souvent emprisonnée dans son château, souvent libre parmi les astres, elle est l’héroïne d’une vie qui se joue entre enfermement et besoin de liberté. Esthetique COSTUMES Musée Röhsska, Götteborg. Exposition Vivianne Westwood L’influence Rock-Punk s’incarne dans le costume, ce monde souvent androgyne. Costumes dessinés, aux lignes pures, à la façon du décor. La Fille-Roi aura toujours une arme. Arme essentielle à l’exercice de son pouvoir, qu’elle exerce habillée en homme ou travestie en femme. Dans la recherche sur les corps obsessionnels, menée en collaboration avec Sylvie Berthou, costumière, nous avons créé une « femme muscle », allégorie de la femme à laquelle seule la virilisation permet de survivre. Le costume de Kristina sera une déclinaison de ce costume-sculpture. Les costumes sont d’un extrême érotisme, ils dévoilent les chairs, la peau, l’intime. Les corps ne sont couverts qu’en partie. Espaces de nudité se marient avec les lignes claires, nettes, style origamis. Tous les corps doivent être suggérés sans jamais être totalement visibles du public. Seule Kristina sera dénudée à la fin de la pièce débarrassée des oripeaux de pouvoir. Nous nous inspirons du monde Baroque-Punk de Vivienne Westwood. « L’écriture de Sara Stridsberg me fait penser au film « Trainspotting » de Danny Boyle, où la décadence se mêle à la poésie. On ne distingue dans son œuvre aucune limite entre le bien et le mal, entre le rêve et la réalité. Ses personnages répondent à une urgence, laquelle renvoie à des stars de Rock, Syd Vicious, Kurt Coban... « No futur ». Vivre tout, tout de suite, pas d’éternité après la mort. » Sylvie Berthou. MASQUES Le masque sera la prolongation de l’acteur, son ombre. Chaque personnage en aura un qui le représente. Le masque sera sur scène, sur un piédestal comme une couronne, ou par terre piétiné. Chaque fois que les comédiens le porteront, ils pourront éprouver l’intensité du personnage, tant le masque sublime nos moyens d’expressions. Il sera magnifié, mis en lumière par les instants de poésie et les métamorphoses successives. Pas de banalisation. Le masque est le reflet de l’intériorité de chacun qui se libère et essaie de se frayer un chemin dans le Palais. Il est notre autre moi, celui que l’on séquestre, et qui parfois s’échappe et nous révèle à nous-même et aux autres. 6 EQUIPE ARTISTIQUE POUR DISSECTION D’UNE CHUTE DE NEIGE MARIANA ARAOZ metteuse en scène Née en Argentine, Mariana Araoz arrive en France pour finir ses études de Biologie (Maîtrise à l’Université de Rennes I). Elle suit une formation théâtrale à l’Ecole « Théâtre en Actes » dirigée par Lucien Marchal ( formateurs : Mario Gonzalez, Christophe Patty, Christian Rist, Elisabeth Chailloux ). Elle obtient une Licence à l’Institut d’Etudes Théâtrales de Paris III (Sorbonne Nouvelle). Elle crée, avec Marcela Obregon, la Compagnie « Les Turpials », avec laquelle elle joue et produit une dizaine de spectacles du répertoire Latino-américain. Passionnée par le théâtre masqué, elle joue sous la direction de Christophe Patty, Kamel Basli et Mario Gonzalez. Elle a de plus joué sous la direction de Jean Luc Paliès, Yamina Hachemi, Alicia Bustamente, François Kergourlay, Gérard Audax, Yves Javault. En 1998 elle dirige deux contes musicaux au sein de la compagnie «Les Turpials», ensuite Scapin au Kelsey Theater (St Olaf College) à Minneapolis (U.S.A.) en 2005, La Rose de la Boca de K. Elmhadi en 2006, L’Opéra de quat’sous au Théâtre Régional Halland (Suède) en 2007, Grand Peur et Misère du III Reich en 2007 à La Cave à Théâtre de Colombes, Nadia ROZ de 2008 à 2012. En 2008 Twelf Night 7 à l’Atheneum et Building Theatre de Chicago et Le Songe d’Une Nuit d’été au Théâtre Le Colombier à Bagnolet, Parades avec la Cie Le Carrosse d’Or en 2009, Vénus Machina à l’Avant Seine de Colombes en 2009, Antigone au Skillinge Teater en Suède en 2010 et Mère Courage au DCA de Chicago et au LAB de Minnéapollis. En 2011 The Eye of the Wolf au Teater Sagohuset à Malmö et Lund. En 2012, en Suède, Edward Tulane au Thales Teater et Les Bonnes au Skillinge Teater. En 2013 Venus Museum au Théâtre 95 et en 2014 La Mouette au Skillinge Teater. En 2006, elle crée le projet “Trans Mission Research: la femme, l’homme, le genre et le masque” entre la Suède, La France et les Etats Unis. Elle enseigne la méthode de Mario Gonzalez à L’Ecole du jeu depuis 2009, au Conservatoire Supérieur d’Art Dramatique (2009, 2010), à l’université St. Olaf de Minneapolis depuis 2002, mais aussi des Master Class à l’université de Columbia de New York (2005 et 2007), à l’Institut Boris Schoukin de Moscou (2010, 2011, 2012) et au Carlton College (2012). MARTA CICIONESI scénographie D´origine Italienne, elle a grandit en Inde et vie actuellement en Suède. Diplômée à L´institut d´Art de Florence (Italie) en 1985, elle se dédie à la scénographie depuis 1987. Elle a réalisée une centaine de productions de théâtre, de danse et d´opéra, en Suède, Italie, France, Inde, Etats Unis et Finlande. Elle est aussi librettiste et scénariste. Elle s´est spécialisée dans la création de scénographie très suggestive, souvent par l’utilisation de grandes toiles peintes éclairées de telle façon qu’elles apportent une large palette de variations et de d’atmosphères. Depuis 2007 elle collabore avec Mariana Araoz avec laquelle elle partage son intérêt pour le théâtre masqué, avec une fascination particulière pour le théâtre Nô qui l´inspire aussi pour la force de la simplicité scénographique. ETIENNE CHAMPION masques elle a inventé des personnages avec des protubérances et des difformités, des bouffons. Elle a crée les costumes de « Battuta » pour « Zingaro ». Son travail est pictural. Elle est la fidèle créatrice des costumes de la compagnie « Annibal et ses éléphants ». Elle est la complice depuis plusieurs années de Régine Achille Fould, Yamina Hachemi avec laquelle, elle partira au Théâtre National de Péquin pour créer « L’homme qui rit ». Elle a travaillé pour Doriane Morétus, Jean Luc Palliès, Etienne Guichard, François Roy, Hervé Germain, Les Désaxés, Décor Sonore. MATS JOHANSSON compositeur Sculpteur de masque depuis 1982, il décide en 1987 de se consacrer exclusivement à la création de masques en bois de culture occidentale et décline dans cette matière tous les types de masques possibles. Il collabore particulièrement avec Mario Gonzalez (depuis 1984), Christophe Patty (depuis 1991) et Mariana Araoz (depuis 1994). SYLVIE BERTHOU costumes Depuis quinze ans, Sylvie Berthou collabore avec Mariana Araoz , Mario Gonzalez, Christophe Patty et Etienne Champion. Elle est la spécialiste du costume aux formes grotesques et du théâtre masqué. Elle a développé des techniques de constructions de volumes et de changements rapides. Elle a travaillé pendant plusieurs années avec Kamel Basli. Sur les « Gnunn’s », Il est co-fondateur du groupe Isildurs Bane. Si la réputation de la scène progressive suédoise n’est plus à faire, évoquer le cas particulier d’Isildurs Bane et son “Mouvement Perpétuel” s’impose. La naissance de ce groupe remonte à 1976 dont les cinq premières années d’existence ne laisseront pas de trace discographique, si ce n’est quelques enregistrements regroupés en 1993 (avec d’autres plus récents) sur la compilation Lost Eggs. Le groupe consacre ces années à l’élaboration d’un style personnel, d’abord nourri de l’influence exclusive du rock symphonique (Genesis en tête), puis enrichi d’apports plus divers : jazz-fusion, musique classique ou encore folklore scandinave. « Mind », « Cheval », parmi les titres les plus connu. YUMI FUJITANI chorégraphe Elle est née en 1962 à Kobé au Japon. Sa première expérience en France, le spectacle de Ko Murobshi et Carlotta Ikeda “Himé” en 1985. Elle s’installe à Paris en 1996. Danseuse de la troisième génération du butô, elle développe sur cet art une réflexion et une approche personnelles. Elle expérimente alors de nouvelles formes d’expressions corporelles, à travers la danse contemporaine, de la voix, l’art du clown, les arts plastiques et la vidéo. Improvisatrice, la transversalité des arts lui apporte un souffle et un regard minimaliste, fantaisiste, antinomique sur l’art butô en particulier. ILKKA HÄIKIÖ créateur lumière Il est né à Kemi en Finlande du Nord le jour le plus sombre. Il a travaillé la lumière de théâtre depuis 1997 et a été le régisseur générale et créateur lumière au Théâtre Sagohuset ( à Lund, en Suède) depuis 1998. Il a aussi travaillé avec Théâtre des Variétés Barbes, Théâtre InSite, Malmö Music Theatre, Daylight joueurs, Kaléidoscope Théâtre Bava, Inkonst, KB, Bodoni, Oban Théâtre et Skillinge Teater. De plus, il joue de la guitare dans la bande présumée « physique instrumental Punk » Salma Gandhi et Retard Riot, depuis 1990. ACTRICES / ACTEURS POUR DISSECTION D’UNE CHUTE DE NEIGE 8 François KERGOURLAY Harald LEANDER Marcela OBREGON Axel PETERSEN Comédien et metteur en scène. Il est issu du Conservatoire National Supérieur d’ Art Dramatique. Il a dirigé pendant cinq ans le Théâtre Firmin Gémier de la ville d’Antony (92). Il a une trentaine de mise en scènes à son actif et autant de rôles au théâtre sous les directions de Mariana Araoz, Carolina Pecheny, Guy-Pierre Couleau, Mickaël Dusautoy, Paul Golub, François Leclère, Gwenhaël De Gouvello, Julia Zimina, Frédéric Maragnani, Stuart Seide, Christophe Rauck, Carmelo Agnello, Francesco Agnello, Agathe Alexis, Jean Le Scouarnec, Bernard Lotti, Gilbert Langlois, Christian Schiaretti, Philippe Adrien, Lucio Mad, Michel Boédec, Stéphane Vérité, Catherine Dasté, Daniel Mesguich, Pierre Debauche, Gilles Gleize et Jean-Pierre Miquel. Il a tourné avec Francis Girod, Olivier Lorelle, Renan Delaroche, Alain Choquard et Bertrand Van Effanterre et enregistre fréquemment à RadioFrance sous la direction de Michel Sidoroff. Ses auteurs de prédilection comme metteur en scène sont Charlotte Rey, Molière, Feydeau, De Filippo, Kohout, Prévert, Goldoni, Gogol, Andréiev, Maerterlinck, Marivaux, Harms, Potocki, Yeats, Valle-inclàn, Romero, Tchekhov, Haïm, Atay et Bergman, sans oublier Labiche, Levin, Galine, Nicole Gros et Aristophane. Il enseigne fréquemment (CNSAD, ESAD, Théâtre en actes, TQI et LE COURS). Comédien et metteur en scène d’origine suédoise. Il s’est formé au Conservatoire d’Art dramatique de Malmö, Suède, où il à rencontré Mario Gonzalez en 1991. Entre autres, il a joué en 1999 le rôle titre dans Dom Juan de Molière, dans la mise en scène que M. Gonzalez a faite en Suède. En 2001, il a invité celui-ci pour faire la création suédoise de Jekyll & Hyde au Théâtre 23, où pendant six ans il a été le directeur artistique. Depuis 2003, il travaille comme artiste indépendant. Parmi les mises en scènes où il a joué, on peut noter Le Canard Sauvage d’Ibsen, Connaissezvous la Voie lactée? de Wittlinger et The Ends of the World de Panych. En 2012, il a reçu le prix Thalia pour sa mise en scène de La légende de Sally Jones, de Wagelius, dans sa propre adaptation du livre. En France il a joué avec la Compagnie Zéfiro Théâtre dans la pièce Lysistrata (créée en 2005) et avec la Compagnie Stratégie du Poisson dans le spectacle Un très vieux monsieur avec des ailes immenses (créé en 2004). Dans Antigone de Sophocle, mis en scène par Mariana Araoz, il a joué le roi Créon d’abord en Suède (créé en 2011) et par la suite en France. En Suède, il travaille aussi comme traducteur et écrivain. D’origine chilienne, elle s’est formée au Conservatoire régional de Rennes et à l’Ecole Internationale Jacques Lecoq. Elle pratique la technique du masque avec Christophe Patty et de la voix avec Nadine George. Elle est co-fondatrice de la Compagnie Les Turpials où elle joue dans plusieurs pièces latino-américaines : Jeu de dames de Mariela Romero, Soirée Culturelle de José Ignacio Cabrujas, Loup Rouge de Marcos Purroy. Elle est co-fondatrice avec le musicien Marcelo Milchberg de la Compagnie Les Contes Du Turpial où ils explorent les rapports entre le conte, la narration et la musique, de cette recherche et de la collaboration avec trois metteurs en scène (Mariana Araoz, Alicia Bustamante et Christophe Patty) sont nées quatre spectacles : Le voleur du soleil, Contes Caraïbes, Flor de Bahia et L’Arbre aux Mille Fruits. Elle a travaillé avec des metteurs en scène tel que : J.C. Cotillard, R. Angebaud, F. Kergourlay, Alan Boone, J.L. Paliès, A. Bustamante, Mario Gonzalez, Mariana Araoz et Christophe Patty. Elle enseigne le théâtre depuis 1996 à l’Ecole Claude Mathieu (Paris). Elle écrit et met en scène pour la comédienne Marité Blot le spectacle de Café-Théâtre A la recherche du sexe perdu. Elle a traduit une dizaine de pièces de théâtre dont Yerma de Garcia Lorca pour le metteur en scène Jean Bellorini. Après une formation à l’Ecole Perimony puis à l’ENSATT elle se perfectionne avec A.Hakim, Ph.Adrien puis à l’Actor Studio chez J.Strasberg, B.Salland, P.Weaver. Elle joue les auteurs J.Racine, H.Kleist, B.Brecht, M. de Montaigne, Homère, J.Anouilh, Molière, F.G.Lorca, T. de Molina, G.Feydeau, P.Claudel, Th.Bernhard, Sophocle, W.Shakespeare, J.Soyfer, D.Loher. Elle est mise en scène par M.Bozonnet, J.Kraemer, M.Ulusoy, JP.Andréani, S.Lemarié, J.Boeuf, E.Weisz, JL.Palies, J.Dacqmine, JP.Nortel, D.Thuann, Ph.Boronad, V.Vidocq, O.Comte, Ch.Patty, M.Araoz . Elle découvre le clown avec V.Rouch, le masque avec M.Gonzales, le cabaret avec S.Maurice, le théâtre de Rue avec la Cie Annibal et ses éléphants, la Cie Art tout chaud. Elle monte un spectacle avec des adultes en difficulté de Lille Roubaix Tourcoing Elle crée un atelier de théâtre pour alcooliques à l’hôpital de St.Cloud, Elle enseigne en classes préparatoires aux Grandes Ecoles, à Versailles et Franklin à Paris. Elle met en scène Antigone de Anouilh au Théâtre du Nord-Ouest, “Alice et la maison des merveilles” de MJ.Guers dans les châteaux du Bordelais Elle est membre de “A mots découverts”: association d’aide à l’écriture théâtrale contemporaine. Elle fait partie de la Cie “Les souffleurs, commando poétique” COLLECTIF MASQUE 2011 En décembre 2004, après avoir travaillé ensemble sur une vingtaine de spectacles utilisant des masques, pour diverses compagnies, Mariana Araoz, Etienne Champion et Christophe Patty, décident de créer une structure dont l’axe central serait le masque : Collectif Masque est né. Création, diffusion, fabrication et pédagogie, deviennent les lignes directrices de la compagnie. -Boire et Déboire, mise en scène : Etienne Champion 2006 -Mai des Masques, événement au Théâtre de l’Epée de Bois. -La Leçon de Mr. Pantalone. d’après une idée originale de Mario Gonzalez, mise en scène : Christophe Patty, avec Mario Gonzalez, Mariana Araoz, Muriel Mayette, Peggy Dias. -Rockn’roll Attitude, déambulatoire, mise en scène : Christophe Patty (Lille) Rencontre autour du masque. C.N.A.C. (Châlons en Champagne) Stage A.F.D.AS. jeu et fabrication. (Isère). 2007 -George Dandin mise en scène : Mario Gonzalez. (Théâtre 95, Théâtre 13) -L’Opéra de Quat’Sous, , mise en scène : Mariana Araoz (Co-réalisation Tearter Halland, Varberg, Suède) -Projet Tans-Mission : La Femme, le masque et l’Europe. 2008 -Tournée George Dandin -Twelfthnight Coproduction Bricklayers, (Chicago). 2009 -Vénus Machina mise en scène : Mariana Araoz (L’Avant Seine, Colombes) 9 -Antigone, mis en scène : M. Araoz, coproduction Skilinge Teater (Suède). 2010 -Mother Courage, Coproduction Bricklayers, (Chicago). -Le Tour de Chant de Mr. Pantalone, avec Mario Gonzalez. -Antigone, création en version française au théâtre Le Hublot en 2011 2012 -Tartuffe, mise en scène : M. Gonzalez, coproduction Théâtre-95, compagnie Clin d’œil. -Antigone, Festival d’Avignon Depuis 2008 la compagnie est subventionnée par la ville de Colombes. Dans le cadre de Trans-Mission, par le Conseil Général, le Conseil Régional et l’Europe. 2013 -Venus Museum, mise en scène : M. Araoz et C.Patty, Théâtre 95, CSC FossésJean à Colombes, Festival Teater Halland (Château de Tjoloholm, Suède). -Conférences dans le cadre de Trans Mission : Malmö, Lyon, Cadix, Avignon. 2014 -Les 10 ans du Collectif Masque (L’Avant Seine, La Cave à Théâtre, La MJCThéâtre de Colombes, Le Hublot) -Venus Museum à Lund (Suède) -Tartuffe au Festival d’Avignon Projet Trans-mission PROJET TMR : TRANS MISISON RESEARCH L’OBJECTIF: Trans Mission Research (TMR) a comme objectif de questionner, de se positionner sur le thème de la femme, de promouvoir l’équilibre femme/homme et d’avancer sur l’étude du genre dans le domaine du théâtre en utilisant le masque comme vecteur d’expérimentation. TMR se développe dans un cadre international permettant une mise en lumière et de nouvelles perspectives à chaque déplacement. LES OUTILS: création de spectacles, ateliers, conférences, actions sociales et sensibilisations. L’HISTORIQUE: dès 2002, la Suède a commencé à mettre en œuvre une politique ambitieuse visant à promouvoir l’équilibre entre les sexes dans le Théâtre, le monde de l’Art et la société en général En mars 2006, Stefan Ridell, directeur du Théâtre Régional Halland, en Suède et Etienne Champion, sculpteur de masque (co-directeur du Collectif Masque) ont proposé à Mariana Araoz (metteuse en scène) un atelier de recherche: « le masque féminin ». Suite à cette rencontre le projet TMR s’est crée. D’autres rencontres ont suivi: en Allemagne (Theaterhause Berlin Mitte), en Suède (Skillinge Teater, Thales Teater, Sagohuset, Teater Lacrimosa),en France L’Avant seine/Théâtre de Colombes, le CSC des Fossés-Jean,La Cave à Théâtre, Le Hublot, Théâtre 95), Roumanie (ICUrgent) et aux Etats Unis (Bricklayers, Saint Olaf College). 10 LA RECHERCHE : TRANS MISSION RESEARCH (TMR) Le théâtre est un reflet de notre société, c’est aussi un moyen de communication qui peut véhiculer des concepts sexistes. Trans Mission Research tente de modifier où de réactualiser notre vision de la société d’un point de vue plus équitable, sans les clichés et les stéréotypes transmis par les médias, la publicité, l’éducation, la religion, la politique. -Ce que l’acteur transmet sur scène. Quelle représentation physique et psychique le théâtre attends de lui? Le travail sur les rôles dit en « pointe ». Le plaisir et l’intérêt à jouer des rôles en « creux » pour les hommes et des rôles en « pointe » pour les femmes. - Les personnages principaux féminins dans nos classiques et nos pièces modernes. Comment équilibrer les répertoires, les redistribuer. Le Théâtre masqué, comme il se définit, permet de transcender sa personnalité, son genre, de devenir « L’Autre », d’être universel. 3. Les femmes célèbres et les femmes anonymes: - Ce qu’elles ont apporté à l’histoire et à l’humanité, leur place et leur influence. LES AXES D’ACTION DE TMR: 4. Les femmes et les hommes mythiques : - En quoi les femmes et les hommes mythiques construisent notre identité, influencent notre pensée. - L’étude des contes mythologiques, les contes de fées. Analyse et étude, revisiter. 1. Le personnage féminin et le personnage masculin: - Leur représentation à travers les œuvres théâtrales. - Des propositions de changement et d’adaptation (rôles inversés, équilibre du répertoire, différentes façons de représenter le corps et le visage des femmes, des hommes.) -Les questions liées au genre. 2. Le jeu et les rôles dits « féminin » et les rôles dits « masculin »: - Ce que l’actrice transmet sur scène. Quelle représentation physique et psychique le théâtre attends d’elle ? Le travail sur les rôles dit en « creux ». 5. Travail sur le genre, le transgenre, l’équilibre du répertoire, en respectant la dramaturgie. Architecte du Projet : Mariana Araoz Chercheurs : Stefan Ridell et Marcela Obregon Projet Trans-mission ESUEDE JUIN 2007 Création du spectacle L’opéra des Quat’ sous de B. Brecht au Théâtre Régional : Teater Halland (Suède), mis en scène par Mariana Araoz en collaboration avec Isildurs Bane, masques créés par Etienne Champion, Costumes Sylvie Berthou. L’originalité de ce spectacle était portée sur le changement de genre de LES CREATIONS certains personnages (Mr. Peachum devient Mme. Peachum) dans une vision plus égalitaire de la distribution des rôles féminins et masculins. (constat : il existe un grand déséquilibre dans les oeuvres de théâtre). Rencontre avec la scénographe Marta Cicionesi. JUIN 2010 Création du spectacle Antigone de Sophocles, mis en scène par M. Araoz, en version suédoise (en Suède au Théâtre Skillinge et en France au théâtre le Hublot en novembre 2010) et en version française (au Théâtre Le Hublot en janvier 2011 et à la MJC de Colombes en décembre 2011 et au Essaion-Avignon et 2012.) JUIN 2012 Création du spectacle Les Bonnes de Jean Genet, mis en scène par M.Araoz au Skilinge Teater. JUIN 2014 Création du spectacle La Mouette d’ Anton Tchekhov, mis en scène par M.Araoz au Skilinge Teater. EFRANCE MAI 2009 Création du spectacle Vénus Machina mise en scène de Mariana Araoz , chorégraphie de Doriane Moretus au Théâtre l’Avant-Seine de Colombes, spectacle crée avec des comédiennes européennes. MARS 2013 création du spectacle Vénus Museum de Marcela Obregon, mis en scène par M. Araoz et Christophe Patty au Thétre 95 de Cergy, au CSC des Fossés-Jean,et au festival Teater Halland au Château de Tjoloholm en Suède. EUSA SEPTEMBRE 2008 création aux USA de Twelfnight (La Nuits des Rois) de W. Shakespeare (étude sur le genre) avec les Bricklayers au Théâtre Ateneum (2008) et au Building Theater de Chicago (2009). Rencontre avec Kyle Cadotte et Matt Trucano. AOUT 2010 Création du spectacle Mother Courage de B. Brecht, traduction de Tony Kushner, mis en scène de M. Araoz, avec Barbara Berlovitz (du théâtre de La Jeune Lune) dans le rôle de mère courage et les Bricklayers. Au DCA (Centre Culturel de la Ville de 11 Chicago), à l’Université de Chicago et en février 2011 au LAB-Guthrie theater, de Minneapolis. Compagnie Collectif Masque C/Soudière 49, rue Youri Gagarine. 92700 Colombes. Tél. : 01 47 84 64 37 ou 06 08 89 75 89 Contact : Mariana Araoz : [email protected]