THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5 CH-1007 LAUSANNE DOSSIER DE PRESSE MASSIMO FURLAN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE Un jour 1.10. – 12.10.2014 Salle Charles Apothéloz © DR Presse et communication Sarah Turin / Coralie Rochat T +41 (0)21 619 45 21/74 [email protected] [email protected] www.vidy.ch MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE : MASSIMO FURLAN DRAMATURGIE : CLAIRE DE RIBAUPIERRE ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE : LAURENT GACHOUD LUMIÈRE : ANTOINE FRIDERICI MUSIQUE : STÉPHANE VECCHIONE SON : PHILIPPE DE RHAM VIDÉO : BASTIEN GENOUX COSTUMES : SEVERINE BESSON MAQUILLAGE : JULIE MONOT CONSTRUCTION DU DÉCOR : ATELIERS THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE RÉGIE PLATEAU : HERVÉ JABVENEAU ADMINISTRATION : CLAUDINE GENELETTI STAGIAIRES : CLAIRE VIONNET PASCALE RENARD DIFFUSION : AURÉLIE MARTIN AVEC : DIANE DECKER ANNE DELAHAYE PIERRE-OLIVIER DITTMAR MASSIMO FURLAN SUN-HYE HUR GIANFRANCO PODDIGHE STÉPHANE VECCHIONE PRODUCTION : NUMERO23PROD COPRODUCTION : THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE LES THÉÂTRES DE LA VILLE DE LUXEMBOURG AVEC LE SOUTIEN DE : VILLE DE LAUSANNE PRO HELVETIA – FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE ÉTAT DE VAUD LOTERIE ROMANDE FONDATION ERNST GÖHNER MERCI À MARC AUGÉ, JANE BIRKIN, VINCIANE DESPRET, DANIEL FABRE, MARTY FRERIKSEN, SERGE MARGEL DURÉE : 1H10 AGE : DÈS 12 ANS RÉPÉTITIONS ET CRÉATION À VIDY ET AUX THÉÂTRES DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 2 MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR PRÉSENTATION 3 MASSIMO FURLAN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE Un jour L’iconographie du fantôme est immense, omniprésente: corps évanescents, ombres, luminescences, souffles, traces blanches. S’il est ce qu’on ne voit pas, ce qui échappe mais dont la présence est tout de même révélée, le spectre dispose de tout un éventail de représentations, selon les époques, selon les cultures. Dont la plus simple et la plus canonique est le drap blanc troué pour le regard, celle du gentil fantôme en somme. Le projet de Massimo Furlan et Claire de Ribaupierre, «Un jour», pose la question de la croyance en l’invisible, des échanges possibles entre les morts et les vivants, de la porosité de ces deux mondes, des émotions qui s’échangent au-delà de la fin. Sur le plateau, six personnages aux prises avec des réalités macabres ou légères, burlesques ou poétiques, dans une esthétique très performative et complètement hybride. Sans que l’on sache toujours qui est mort, qui est vivant. S’il est ce qu’on ne voit pas, ce qui échappe mais dont la présence est tout de même révélée, le spectre dispose de tout un éventail de représentations, selon les époques, selon les cultures. Furlan établit à l’avance un script, des séquences, des enchaînements visuels qu’il dessine pour ensuite les mettre à l’épreuve des répétitions. Il développe souvent ce qu’il appelle des images longues, soit des moments arrêtés qui distinguent son art scénique à la fois du théâtre et du cinéma, qui aspirent le spectateur dans un temps de contemplation et de réception étrange, distendu, troublant. Ici, il s’agit de laisser venir des images, des voix, des corps, sans les figer dans une parole. D’évoquer le lien, la peur, les larmes, la séparation, la souffrance, le coeur, le rêve, l’apparition. Pour se demander si les absents, qui nous hantent au quotidien, nous permettent d’inventer de nouvelles communications, de renouveler nos systèmes de signes. 1.10. – 12.10. Salle Charles Apothéloz Mercredi 1.10. 20h Jeudi 2.10. 19h Vendredi 3.10. 20h Samedi 4.10. 19h Dimanche 5.10. Relâche Lundi 6.10. Relâche Mardi 7.10. 20h Mercredi 8.10. 20h Jeudi 9.10. 19h Vendredi 10.10. 20h Samedi 11.10. 19h Dimanche 12.10. 15h UN JOUR EN TOURNÉE 2014 Théâtre Vidy-Lausanne 1.10. – 12.10. Théâtre de la Cité Internationale, Paris, FR 16.10. – 18.10 Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Luxembourg, L 12.11. – 13.11 Comédie de ClermontFerrand, FR 3.12. – 4.12 Et aussi à Vidy: EXPOSITION Plusieurs œuvres vidéo de Massimo Furlan seront présentées dans le foyer du Théâtre de Vidy 1.10. – 12.10. © DR MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR NOTE D’INTENTION L’origine du projet Le projet «Les corps malades» ou «A spectral day» est né lors d’une rencontre avec Jane Birkin, suite à une semaine passée à discuter avec elle, dans sa cuisine, et à faire revenir les fantômes de nos passés respectifs. A parler de la maladie et de la mort, de la proximité avec ceux qui sont partis mais qui affirment leur présence dans des archives, des lettres, des dessins, des photos, des chansons, des films, des objets. Les absents hantent nos mémoires, nos habitations : ils sont là au quotidien, dans la pensée, la conversation, et nous forcent à inventer de nouvelles formes de communication, un nouveau système de signes. La question du fantôme nous est par ailleurs familière autant à l’un qu’à l’autre: Massimo Furlan, déjà dans ses premières séries de dessins et de peintures, travaillait sur la question des morts et de leur présence dans l’image, procédant par collage ou surimpression de photographies de disparus, et Claire de Ribaupierre a écrit sa thèse de doctorat sur la question des fantômes, de la présence des ancêtres et du roman généalogique dans les oeuvres de Claude Simon et Georges Perec (Le roman généalogique, Bruxelles, La Part de l’oeil, 2002). Anthropologues, historiens, philosophes s’interrogent aujourd’hui sur les différents modes de conversation que les vivants entretiennent avec les morts, renonçant à affirmer une séparation nette et définitive entre les deux mondes. Les artistes et écrivains ont depuis longtemps mis en scène des formes fantômes qui nous permettent d’essayer de penser le vivant et le mort dans un même espace, et de relever le défi de «penser à partir du mort». C‘est ce que nous essayons de faire avec «Un jour»: rendre une perméabilité aux corps et aux apparitions, laisser venir les images, les voix, les corps et les questionner, sous toutes leurs formes. Ne pas les enfermer dans des mots, laisser apparaître des gestes et des mouvements qui disent la séparation, la souffrance, les larmes, le désir de l‘autre. Le corps fantôme Nous avons donc décidé de penser un projet scénique autour du corps fantôme, de la présence des disparus, de leurs différentes formes de retour et d’apparition, du lien qu’ils entretiennent avec les vivants. De penser aussi la question de la maladie, du corps blessé, souffrant, et de ses représentations: les écorchés, les sculptures de cire, les planches anatomiques. Nous avons envie d’explorer dans ce travail la situation de porosité entre les morts et les vivants, leur réunion dans des interstices – les espaces moins éclairés des songes, des rêveries. Nous aimerions les faire surgir à la manière des ombres: parfois de manière poétique ou énigmatique et parfois en pleine lumière, de façon un peu grandguignolesque, macabre et burlesque. A l’anglaise, dans un esprit léger et cinglant. Dispositif Le projet pose la question de la croyance en l’invisible, du désir de l’autre, de l’impuissance ou du miracle. Il sera conçu comme une suite de gestes, de regards, de murmures, de frôlements, et il sera soudainement interrompu, de manière parfois brutale et burlesque, par des chorégraphies macabres, convoquant toute une imagerie populaire et carnavalesque . Il s’agit donc de jouer sur l’iconographie du fantôme: corps évanescent, lueur, ombre, blancheur, apparition énigmatique, mais aussi squelette, mort vivant, cadavre. Et de mettre en scène le corps malade, la chair. S’instaurera un jeu entre le mannequin, la poupée, le drap blanc, et le corps réel. A travers cela le rire, l’humour noir, le burlesque, comme ruse pour désamorcer le tragique mais aussi pour le rendre possible. 4 MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR Les lignes La première étape du projet «Un jour» s’est déroulée au Château de Vaulx à Charolles (F), avec tous les interprètes de la compagnie, avec Jane Birkin, et avec deux anthropologues, Marc Augé et Daniel Fabre, un historien de Moyen-Age, Pierre-Olivier Dittmar, et deux philosophes, Vinciane Despret et Serge Margel. Les discussions et les échanges ont porté sur la question des morts et de leur retour sous différentes formes au Moyen Age, mais aussi dans notre monde contemporain, et dans d’autres cultures, en Afrique, en Asie. L’intensité de l’échange et la qualité des interventions nous ont donné de très belles impulsions pour le projet. Suite à ces rencontres, nous retenons plusieurs lignes. - La ligne de la relation à l’autre: qu’il soit vivant ou mort: l’autre visible et l’autre invisible, l’autre humain et l’autre fantôme, l’autre élément du monde (pluie, nuages, lumière) ... Cette relation se construit par le biais du geste, du regard, de l’adresse, de la prière parfois, du chant ou de la lamentation. L’intensité de ces liens nous révèle comment on pense au disparu, comment on le reconstruit, comment on communique avec lui alors qu’il n’est plus là. Cet autre, depuis le lieu de sa disparition, adresse un appel, une demande, une question: il sollicite un échange. Cette relation implique évidemment la question du corps de l’autre, vivant ou mort: comment on le touche, quelle est sa présence, quelle est sa forme. Comment il reste ou disparaît, comment il traverse l’espace, de quoi il est constitué. Il s’agirait de considérer que chaque partie du corps a en quelque sorte une vie propre et exprime un état: le bras, la main, la joue, le pied, le torse, etc. Chaque membre a sa propre force, autonome, possède une âme, si on veut. Si le corps n’est plus vivant, alors il faut le reconstituer, l’assembler par la voix, le souvenir, l’image: souffler pour qu’il renaisse sous une forme ou une autre. - La ligne de la peur: face à la mort, nous avons peur. Nous avons peur du corps sans vie, le cadavre suscite l’effroi. La disparition laisse le survivant sans voix. Il ne peut pas parler, aucun mot ne peut exprimer sa douleur. D’un seul coup la réalité bascule et il n’y a plus de langage. Les représentations des cadavres sont multiples: les écorchés, dont l’intérieur du corps devient visible, derrière la peau, sous la chair, les morts vivants, les zombies, les squelettes. On ne sait pas où va le mort, et ce qui est indéterminé fait peur. L’angoisse est ce qui n’a pas d’objet, ce qui ne peut être représenté. Il faut chercher à apprivoiser le mort, à apprivoiser sa disparition. Dresser l’oreille: le fantôme appelle, il s’adresse au survivant, lui parle à la deuxième personne. Lorsqu’il s’identifie comme fantôme, il fait moins peur, il trouve une forme. - La ligne des larmes et du coeur: la question des larmes, des lamentations et de la désolation sont très liées à la tradition judéo-chrétienne et aux représentations de la Déposition du Christ, de la Pièta. Le corps entier participe à la tristesse, à l’expression de la perte. Les larmes coulent sur les visages peints, gravés, du Moyen Age et de la Renaissance. Les larmes sont l’expression d’une intériorité. C’est Saint-Augustin, qui, à la mort de son ami, et à la mort de sa mère, parle dans ses «Aveux» avec une immense justesse des larmes et de leur nécessité: «j’ai pleuré avec bonheur sous tes yeux, sur elle, sur moi et pour moi. J’ai laissé couler mes larmes que je retenais, couler autant qu’elles voulaient, et mon coeur s’y vautrer. Y trouver son corps.» «Seuls les pleurs m’étaient doux et avaient pris la place de mon ami dans les plaisirs de mon coeur». Le visage est le lieu des larmes, il est l’expression du coeur, de l’intériorité. Le regard est la porte de l’âme, par laquelle on aperçoit l’être dans sa complexité et son mystère. Lorsqu’on se souvient du mort, on se souvient avant tout de son visage, qui est le lieu de l’expression de l’amour. Le portrait photographique, le portrait peint, sont essentiels au souvenir, à la mémoire. Ces images du visage sont des images qui font agir, qui capturent, qui motivent et mettent en mouvement et en action celui qui est encore en vie. Le coeur est le lieu de l’intériorité, de l’être singulier, unique. Il apparait dans les religions monothéistes comme le lieu où l’individu entretient un lien privilégié avec Dieu. 5 MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR - La ligne du rêve et des apparitions: le mort vient visiter ses proches par l’intermédiaire du rêve. Dans la réalité onirique, l’autre est là et il n’est pas là en même temps. Lorsqu’il apparait dans les songes, le disparu se fait voir sous son apparence de vivant. Il cherche à maintenir les liens, il oblige à la communication, il s’adresse au vivant et lui fait faire des choses. Dans la tradition judéo-chrétienne, l’âme, après la mort, se détache du corps, elle devient souffle. Transparente, elle s’envole. Dans d’autres religions, l’âme se réincarne sous la forme d’un animal, ou d’une plante. En Afrique, elle se glisse dans le corps du descendant, du nouveau-né. Le Moyen Age invente un espace intermédiaire, le Purgatoire, qui se situe entre l’Enfer où se trouvent les âmes des damnés et le Paradis qui est le lieu des âmes pures. Ce lieu accueille les morts «ordinaires», qui attendent le jugement dernier, proche de la surface de la terre. Depuis le Purgatoire, les revenants viennent donner de leurs nouvelles aux vivants. Ils errent, comme des âmes en peine, ils attendent, ils passent le temps, ils déambulent, dessinent des trajectoires, des lignes d’erre. Chaque corps suit son propre chemin, et cherche à maintenir les liens, à faire signe. Ainsi la mort signifie une séparation du sujet avec la vie de la communauté, mais elle implique aussi une réintégration de celui-ci, sous une forme nouvelle. Méthode Travailler sur la question des morts et de leur retour, sur la souffrance, la disparition et les modes de réapparition, exige un certain état d’esprit, qui envisage tous les possibles: les fantômes existent tout en n’existant pas, ils sont là et pas là, dans le même temps. Toutes les hypothèses restent ouvertes, il s’agit de suspendre la croyance et de ne pas décider. L’incertitude est maintenue par les fantômes: c’est réel et par réel, le «et» remplace le «ou». La mort met à l’épreuve le sens de la réalité, toute la fonction du réel est ébranlée. On se trouve dans un autre espace temps, où les dés sont rejoués. L’imaginaire fructifie, c’est un besoin, une nécessité. Un jour fera coexister différents modes de présences. Textes de recherche - références Marc Augé et Claudine Herzig, Le sens du mal : anthropologie, histoire, sociologie de la maladie, Paris, éd des archives contemporaines, 1983. — Pouvoirs de vie, pouvoir de mort, Paris, Flammarion, 1991/ L’anthropologie de la maladie. Barbara Cassin, Avec le plus petit et le plus inapparent des corps, Paris, Fayard, 2007. — Voir Hélène en toute femme, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond, 2000. — La nostalgie : quand donc est-on chez soi ? Ulysse, Enée, Arendt, Paris, Autrement, 2013. Vinciane Despret, «Penser par les effets. Des morts équivoques», Etude sur les morts, Thanatologie, no 142, 2012/2. — «Etre ou ne pas spectre», Libération, 13 novembre 2008. — «Penser par le milieu, cultiver l’équivocation», février 2013 — «Fabuler (avec) les yeux fermés», conférence, séminaire annuel de l’erg, sur le site: http://www.vincianedespret.be, étude de terrain. Pierre-Olivier Dittmar, «La mort dans les exempla d’après les exemples du Livre des abeilles», sous la direction de Michel Parisse, 2000, maîtrise d’Histoire à l’université Paris I (Panthéon-Sorbonne). — «Faire l’anthropologie historique du Moyen Âge», avec E. Brilli et B. Dufal, L’Atelier du Centre de Recherche Historique 7, 2010, (http://acrh.revues.org/index1911.html). Daniel Fabre, «Le retour des morts», Etudes rurales 1987 «Le retour des morts», n° spécial d’Etudes rurales, dir. D.Fabre, Paris, EHESS, 1993. — Les lieux de mémoire, dir. P. Nora, Paris, Gallimard, t.III, vol. II, deux chapitres, 2010. — Les Monuments sont habités, Paris, M.S.H., coll. «Ethnologie de la France», (dir. D. Fabre avec Anna Luso), 2009. Serge Margel, Aliénation : Antonin Artaud, les généalogies hybrides, Paris, Galilée, 2008. — Les archives fantômes : recherches anthropologiques sur les institutions de la culture, Paris, Lignes, 2013. — La société du spectral, Paris, Lignes, 2012. Magali Molinié, Soigner les morts pour guérir les vivants, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond, 2006. — «La vie tangible des bébés morts», Etudes sur la mort, 2012/2, no 142. — «Le tabou des morts, entre passé et présent», Etudes sur la mort, 2006/1, no 129. 6 MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR 7 CLAIRE DE RIBAUPIERRE Dramaturgie © Numero23Prod. MASSIMO FURLAN Mise en scène et scénographie Après une formation à l’Ecole des Beaux-Arts de Lausanne, Massimo Furlan initie un cycle de travaux axés sur la thématique de la mémoire et de l’oubli. Depuis 1987, il expose régulièrement son travail dans des galeries d’art ou des musées en Suisse et en Europe. Le développement de sa réflexion artistique l’amène à s’intéresser à la représentation scénique et à collaborer avec plusieurs compagnies de danse et de théâtre. En 2003, il fonde sa propre compagnie, Numero23Prod, qui met l’accent sur les arts vivants. Le fil conducteur des différents projets de Massimo Furlan est la biographie. Une histoire simple et banale, celle d’un enfant de parents italiens, né en Suisse, celle d’un adolescent comme un autre. Ne se posant pas la question des limites entre les genres, ses projets sont constitués «d’images longues». Ce sont des images immobiles ou presque. Avec des actions très simples (un geste, un mouvement, un regard) qui restent longtemps devant le spectateur et l’oblige à entrer, à s’activer, et à mettre du sens : à construire son propre récit. Massimo Furlan questionne l’acte de la représentation: il revisite les icônes, aborde la question de l’échec et de l’écart entre le modèle et le vivant, produisant par là un effet burlesque et poétique Il s’est engagé dans le champ de la performance, comme lorsqu’il rejoue seul et sans ballon des parties mythiques de l’histoire du football dans des stades, ou lorsqu’il incarne tous les concurrents de l’édition 1973 du concours Eurovision de la chanson. Dans ses projets scéniques il invite sur scène danseurs et autres interprètes pour réaliser ce qu’il nomme les images longues, plans séquences proches du cinéma et de l’installation. Il invente également des protocoles et des dispositifs de paroles singuliers, dans le cadre de projets in situ comme Madre, Blue tired Heroes ou Les Héros de la pensée. Claire de Ribaupierre est dramaturge et interprète dans les créations de Massimo Furlan depuis 2003. Docteur es Lettres, elle mène des recherches dans les domaines de l’anthropologie, de l’image et de la littérature contemporaines. Elle a publié «Le roman généalogique. Claude Simon et Georges Perec», Bruxelles, La Part de l’œil, 2002, et dirigé de nombreux ouvrages collectifs sur la question du deuil et du fantôme («Le corps évanoui, les images subites», Paris, Hazan, 1999), sur la figure de l’idiot (Paris, Léo Scheer, 2004) et sur l’anecdote (Zurich, JRP, 2007). Elle a édité en octobre 2012 avec le CAN «Les Héros de la pensée», ouvrage retraçant les 26 heures de la performance montée à Neuchâtel. Elle a été collaboratrice scientifique et enseignante à l’Ecole cantonale d’art du Valais. Depuis 2009, elle enseigne l’anthropologie culturelle à la HEAD (Haute Ecole d’art et de design, Genève), où elle poursuit ses recherches sur la question de la mémoire, de l’oralité, du corps et des archives limites. Elle a organisé plusieurs rencontres dans des lieux d’art, à l’Arsenic entre autres, réunissant artistes et théoriciens autour d’une problématique spécifique (anecdote, archives, animal, accident, excès…). Elle a travaillé comme chercheur soutenue par le FNS de 2008 à 2010 sur les pratiques artistiques de l’archive, avec Serge Margel, Christophe Kihm et Marie Sacconi. Actuellement, elle monte un projet de recherché, avec plusieurs écoles d’art et la Manufacture autour de la question de l’improvisation. Actuellement, elle monte un projet de recherche, avec plusieurs écoles d’art et la Manufacture à Lausanne, autour de la question de l’improvisation. Depuis 2014, elle accompagne les étudiants du Bachelor théâtre de la Manufacture pour leur travail théorique et réflexif sur leur projet de solo. MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR 8 ANTOINE FRIDERICI STÉPHANE VECCHIONE Création lumière Création musique et interprétation Antoine Friderici entame sa collaboration avec Numéro23Prod. en 2006 en tant que créateur lumière. Il signe les lumières de Palo Alto (2006), «Les Filles et les Garçons» (2007), «Sono qui per Amore» (2009). Dès cette date il devient également Directeur Technique pour la Compagnie et co-signe les scénographies des productions avec Massimo Furlan. Il collabore en tant que créateur lumière et scénographe pour les spectacles «You can speak you are an animal» (2009), «1973» (2010), «Shiller Triller» (2011). Parallèlement il participe au travail d’autres structures et artistes en suisse: Muriel Imbach, Young Soon Choo, (créations lumière et direction technique), Festival Les Urbaines (Directeur Technique de 2007 à 2010), régisseur au Théâtre de l’Arsenic à Lausanne de 2005 à 2009. Diplômé du Conservatoire de Lausanne en 1999. Il fonde en 2000 le groupe Velma avec Christian Garcia et Christophe Jaquet. Ils créent entre autre les spectacles suivants: Cyclique, Rondo, Velma Superstar, Requiem. Il compose de la musique pour plusieurs compagnies: Théâtre en flammes, Cie AC Moser, Stefan Kaegi, Young-Soon Cho, Philippe Saire, Nicole Seiler).Depuis 2003, il travaille avec Massimo Furlan, en tant que performer et créateur de musiques. PHILIPPE DE RHAM Technicien du son Philippe de Rham possède une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine de l’utilisation du son et des techniques sonores associées au spectacle vivant et aux enregistrements musicaux. Il a collaboré avec le Théâtre en flammes (Denis Maillefer) pour «Le Charme obscur d’un continent», «Looking for Marilyn (and me)», «L’enfant éternel», «La première fois», «Gène 01», «Nature morte dans un fossé», «Tendre et Cruel», «On liquide», «Le voyage en suisse», «La jeune fille le diable et le moulin», «La descente d’Orphée», «FlonFlon et Musette», «Je suis le mari de..» , «La Supplication», «Bérénice, Laurel et Hardy vont au paradis», «La Cerisaie», «Léonce et Léna», «Roberto Zucco». Avec Numero23Prod. et Massimo Furlan il travaille sur les projets «Schiller Thriller», 1973, «it’ s all forgotten», «Make noise», «You can speak you are an animal», «Sujets à Vif», «Das Wunder von Cordoba», «Sono qui per l’amore», «No 10», «Les Filles et Les garçons», «No 23», «Palo Alto», «Love Story Superman», «Girls Change Places», «Grand Canyon Solitude», «Live me- Love me». Il collabore aussi avec de nombreux créateurs en Suisse et à l’étranger, dont Bernard Meister, Jean-Pierre Goss, Pascal Francfort, Andréa Novikov, Estelle Héritier, Philippe Saire, Fabienne Berger et également avec des musiciens comme Stéphane Blok, Arthur Besson, ou le groupe Silent Majorty. DIANE DECKER Interprète Elle débute la danse par le ballet classique puis découvre la danse contemporaine en 1974 aux USA et se forme chez Martha Graham, Merce Cunningham et Alvin Ailey. De retour en Suisse, elle crée plusieurs chorégraphies avec Dominique Genton (primées au concours de chorégraphie de Nyon). Elle collabore et participe à la création de nombreux spectacles dans différents domaines (danse, théâtre, opéra…) Dès 1978, elle crée ses propres chorégraphies, contribue à la création du Collectif Danse et des Mardis de la Danse à Lausanne. Elle travaille avec plusieurs chorégraphes (Philippe Saire, Laura Tanner, Marianne Briod, MarieJane Otth…). En 1988 elle reçoit le prix «Jeunes créateurs» de la Fondation Vaudoise pour la Promotion et la Création artistique. En 1989, elle «co-fonde» la Compagnie Vertical Danse au sein de laquelle elle est chorégraphe, et interprète pour Noemi Lapzeson et Yann Marussich. Elle préside l’Association Vaudoise de Danse Contemporaine de 93 à 99. En 95, elle crée le «Flon-Flon» avec Pascal Auberson et développe avec lui une recherche sur le rythme et le mouvement, travaillant régulièrement avec un groupe d’amateurs. Parallèlement elle poursuit ses activités dans le domaine artistique, met en scène «Didon et Ené » de Purcell (Opéra Off), travaille avec le groupe «Velma» (Velma Superstar), avec Pascal Auberson (Kelomès), et depuis 2004 elle collabore régulièrement avec le performer Massimo Furlan. Elle enseigne la danse et le mouvement dans divers lieux et différents contextes (écoles publiques et privées, IPGL (Institut Pédagogique Lausanne), Conservatoire de Lausanne…). Elle est également diplômée en Psychomotricité (Ecole de Genève). MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR 9 ANNE DELAHAYE SUN-HYE HUR Interprète Interprète Diplômée de l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) après Anne Delahaye se forme au Conservatoire National Supérieur de lyon (CSNM) en danse contemporaine. Elle participe à de nombreuses créations pour les Compagnies Philippe Saire, Alias, Nicole Seiler (Suisse), Sylvie Girond, Annabelle Bonnery (France), Marco-Berretini (SuisseFrance), Isabelle Shad (Allemagne). Avec Massimo Furlan (Numero23Prod.), elle a participé en tant qu’interprète aux projets suivants «Live me / Love me» (2001), «Gran Canyon Solitude» (2004), «Girls Change Places» (2004), «Palo Alto» (2006), «Les filles et les garçons» (2007), «Sono qui per l’amore» (2008), «Make noise, be a girl» (2009), «Concerto pour un violon et cinq chaises» (2009), «We are the world» (2009), «You can speak, you are an animal» (2009), «1973» (2010), «Schiller Thriller» (2011) «Giacomo» (2013). En 2008, elle crée et interprète avec Nicolas Leresche (la compagnie de Genève) le spectacle «Magica Melodia», au Festival de la Bâtie, Genève. Avec ce projet, ils ont été les lauréats des Jeunes talents Cirque Europe 2008. Sun-Hye Hur, née en Corée, débute sa formation en 1986 par des cours de danse classique, contemporaine et traditionnelle coréenne. De 1991 à 1996, elle est engagée par la Cie Jéong-Ho Nam, participant aux créations et tournées en Asie et aux Etats-Unis. En 1994, elle obtient le 1er Prix au Concours national de danse contemporaine de Pusan, pour un solo qu’elle a elle-même chorégraphié. En 1996, elle arrive en France et entre dans le Cie de J. Taffanel. En 1999, elle prend part à des créations de Philippe Jamet et de Luc Petton. En 1999, elle rejoint la Cie Philippe Saire à Lausanne. Elle a participé en tant qu’interprète à une dizaine de projets de Numero23Prod. depuis 2001. PIERRE-OLIVIER DITTMAR Interprète Pierre-Olivier Dittmar, historien de formation, est chargé de cours à l’EHESS au sein du laboratoire «Groupement d’anthropologie historique de l’occident médiéval» (GAHOM). Dans ses recherches, il utilise les méthodes et outils de l’anthropologie et s’intéresse particulièrement à la façon dont évoluent les cultures. En se fondant sur un problème ou une question d’aujourd’hui, il essaie de comprendre les réponses propres au Moyen Age. Il étudie ainsi les relations entre hommes et animaux, la notion d’animalité et de bestialité d’hier et d’aujourd’hui. Son autre thème de recherche porte sur l’image: les représentations sur les chapiteaux d’églises romanes en Auvergne et les images présentes dans l’univers domestique comme celles du plafond peint du château de Capestang en Languedoc-Roussillon. Il rapproche ces images qui mettent en scène les individus et leurs familles des pratiques en cours sur les réseaux sociaux actuels. Il a déjà collaboré à plusieurs reprises avec Claire de Ribaupierre et Massimo Furlan, notamment dans «Chanteur plutôt qu’acteur» au Festival d’Avignon en 2008, et dans «Les Héros de la pensée» en 2012 à Neuchâtel et à Paris, et a participé, à leur invitation, à des journées de travail et de rencontre avec des artistes ou des acteurs. En 2005, Pierre-Olivier Dittmar co-organise le colloque «Adam et l’astragale. Autour de l’anthropologie médiévale». En 2008, il co-organise le colloque «Faire l’anthropologie Historique du Moyen Âge». En 2010, il soutient sa thèse de doctorat (sous la direction de Jean-Claude Schmitt): «L’invention de la bestialité. Une anthropologie du rapport homme-animal dans les années 1300.» GIANFRANCO PODDHIGE Interprète Après avoir étudié la danse en Italie et pratiqué les arts martiaux en Inde et en France, il est l’interprète de Raffaella Giordano, puis de Francesca Lattuada pendant huit ans; il rejoins ensuite la Cie de Josef Nadj, François Verret et Christophe Haleb. De 1998 au 2008 collabore et cosigne toutes les pièces de la compagnie *Melk Prod (Marco Berretini) Il entame une carrière de comédien sous la direction de Jan Lauwers (Needcompany), Simon Abkarian, Lukas Hamleb, François Wastiaux, Fabrice Gorgerat, Gwenaël Morin. Au cinéma, Claire Denis le dirigera dans deux de ses films (Beau travail et vendredi soir), ainsi que Pascal Chaumeil( L’arnacoeur), Stéphane Giusti (Made in Italy), Judith Caen (ADN) et Alain Nahum (le voyage organisé). Il participe également aux projets filmés du plasticien Jan Kopp (Monstres, Le procès, Le jugement et Retour) et Tamara Erde dans le film Jericho. En 2003, il réalise le film B’nal world dans le cadre de la création «New mouvements for old bodies», puis «… et après je me sens bien» pour Pôle Sud de Strasbourg. Dernièrement est dans la création de Michel Schweizer «Fauves» (festival Anticode, Paris, Brest et Lyon), «Cassette» de David Wampach Rencontre chorégraphiques), et «Introspection» (Peter Handke) sous la direction de Gwenaël Morin. Il a travaillé avec Loic Touzé pour la pièce «Sous les yeux de la jument nocturne» (titre provisoire, création 2013). Il interprète «Giacomo» en 2013, dans la dernière création de Massimo Furlan. MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR 10 EXTRAIT DE PRESSE Circo Massimo Photos de répétitions DR © Numero23Prod S’il sort des beaux-arts, Massimo Furlan sort surtout des cadres : chorégraphe ? plasticien performeur ? Peu importe. Qu’il organise un face-à-face entre Bernard Stiegler et Hervé Vilar, qu’il incarne Michel Platini, Superman ou le chanteur Killing Joke, cet expert ès décalages excelle à croquer la mémoire de notre époque. (...) Tout le génie de Massimo Furlan est là, dans cette capacité à surligner les signaux révélateurs du monde tel qu’il tourne, en les replaçant dans le contexte de nos drôles de mythologies modernes. Revivals de dribbles géniaux qu’un gamin rejoue dans sa chambre, virées du dimanche à l’aéroport pour aller regarder les avions décoller, épidémie de téléphagie internationale un soir d’Eurovision… Les performances visuelles, musico-théâtrales et savamment chorégraphiées du Suisse Furlan remettent en scène des tranches de vie à portée universelle, avec un apparent premier degré qui nous laisse reconstruire à l’envi des couches de sous-textes superposées. CATY BLISSON, «MOUVEMENT» Photos de répétitions © Numero23Prod Photos de répétitions © Numero23Prod MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR 11 LES CRÉATIONS DE VIDY EN TOURNÉE SAISON 14-15 VINCENT MACAIGNE SÉVERINE CHAVRIER IDIOT! PARCE QUE NOUS LES PALMIERS AURIONS DÛ NOUS AIMER SAUVAGES EN TOURNÉE EN TOURNÉE 2014 2014 Théâtre Vidy-Lausanne 11.9. – 21.9. Théâtre Vidy-Lausanne 25.9. – 12.10. Théâtre de la Ville, Festival d’Automne, Paris, FR 1.10. – 12.10. Nouveau théâtre de Montreuil, Montreuil, FR 1.12. – 12.12. La Criée – Théâtre National de Marseille, FR 17.10. – 19.10. HEINER GOEBBELS STIFTERS DINGE Nanterre-Amandiers, Centre dramatique national, Festival d’Automne, Paris, FR 4.11. – 14.11. le lieu unique, Nantes, FR 19.11. – 21.11. Bonlieu Scène nationale, Annecy, FR 26.11. – 27.11. EN TOURNÉE 2014 Festival Musica en partenariat avec le TJP, Centre Dramatique National d’Alsace-Strasbourg, Théâtre de Hautepierre, FR 25.9. – 26.9. MATHIEU BERTHOLET DERBORENCE EN TOURNÉE 2014 Le Godey, Derborence 15.8. – 17.8. Maurice Zermatten, Sion 21.8. – 14.9. Théâtre du Crochetan, Monthey 21.8. – 14.9. Théâtre Nuithonie, Villarssur-Glâne 15.10. – 16.10. 2015 Théâtre Vidy-Lausanne 7.5. – 13.5. Théâtre du Galpon, Genève 1.6. – 7.6. MATTHIAS LANGHOFF CINÉMA APOLLO STANISLAS NORDEY AFFABULATION MAX BLACK EN TOURNÉE 2015 EN TOURNÉE 2014 2015 Théâtre Vidy-Lausanne 17.1. – 7.2. National Drama Theater, Vilnius, LT 9.11. Théâtre Vidy-Lausanne 3.3. – 13.3. Théâtre National de Bretagne, Rennes, FR 17.3. – 21.3. La Comédie de SaintEtienne, Saint-Etienne, FR 27.04. – 29.04. La Colline - théâtre nationale, Paris, FR 12.5. – 6.6. EN TOURNÉE Comédie de Genève 13.2. – 22.2. L’Hippodrome, Douai 11.3. – 13.3 MITEM, Budapest 14.4. Espace Jean Legendre, Compiègne 21.4. – 22.4. L’apostrophe, Cergy 5.5. – 6.5. Le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées 28.5. – 30.5. CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ÎLE FLOTTANTE) EN TOURNÉE 2015 Théâtre Vidy-Lausanne 28.11. – 17.12. Le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, Toulouse, FR 6.1. – 9.1. Le Parvis Scène nationale Midi-Pyrénées, Tarbes, FR 14.1. – 15.1. La Comédie de Reims, Reims, FR 21.1. – 24.1. De Singel Campus des Arts International, Anvers, BE 4.2. – 6.2. Onassis Cultural Centre, Athènes, GR 13.2. – 15.2. Bonlieu Scène Nationale, Annecy, FR 25.2. – 27.2. Odéon Théâtre de l’Europe, Paris, FR 11.3. – 29.3. MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR 12 PARTENAIRES CULTURELS REMERCIE TOUT PARTICULI ÈREMENT THÉÂTRE KLÉBER-MÉLEAU ASSOCIATION DES AMIS DU THÉÂTRE ARSENIC CHUV – CENTRE HOSPITALIER LA GRANGE DE DORIGNY UNIVERSITAIRE VAUDOIS SÉVELIN 36 CINÉTOILE MALLEY THÉÂTRE DU JORAT CITYCABLE FORUM MEYRIN EPFL – ÉCOLE POLYTECHNIQUE AVDC FÉDÉRALE DE LAUSANNE ADC DE RAHM IMMOBILIER RESO – RÉSEAU DANSE SUISSE FELDSCHLÖSSCHEN MUSÉE DE L’ÉLYSÉE FERRING PHARMACEUTICALS COLLECTION DE L’ART BRUT FIGEAS ASSURA CINÉMATHÈQUE SUISSE FILOFAX/MGB SA LA BÂTIE–FESTIVAL DE GENÈVE FORUM ÉCOUTE FESTIVAL DE LA CITÉ GÉNÉRATIONS PLUS LUFF GROUPE MUTUEL ÉLECTROSANNE HERMÈS EST SUBVENTIONNÉ PAR : LES DOCKS HERTZ VILLE DE LAUSANNE LE ROMANDIE HÔTEL AULAC CANTON DE VAUD LES URBAINES HÔTEL BEAU-RIVAGE PALACE LA MANUFACTURE – HETSR HÔTEL D’ANGLETERRE LES TEINTURERIES IRL PLUS SA ECAL JEAN GENOUD SA CONTACTS PRESSE & COMMUNICATION : SARAH TURIN / CORALIE ROCHAT AVENUE E.-H. 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