
COUTS D’OPPORTUNITE DES CELLULAIRES ET DU VIN
Que racontent ces chiffres sur les coûts d’opportunité ?
Au Canada, une unité de cellulaire coûte 2 fois moins cher qu’une unité de vin;
puisqu’il est possible d’en produire 2 fois plus (80 contre 40) avec la même quantité de
ressources. Le coût d’opportunité des cellulaires (par rapport au vin) est de 0,5 vin;
autrement dit, le coût d’opportunité d’une unité de vin est 2 cellulaires. On note aussi
dans le tableau ci-dessus que la colonne de droite équivaut à l’inverse de la colonne de
gauche.
b. La spécialisation selon la théorie des avantages comparatifs (David Ricardo)
Voir le théorème dans le manuel.
En comparant les différentes valeurs obtenues sur les coûts d’opportunité entre les
deux pays, on voit bien que le cellulaire coûte moins cher au Canada qu’au Brésil et
que le vin coûte moins cher au Brésil qu’au Canada. Il est donc préférable que chaque
pays concentre toutes ses ressources dans la production du bien dans lequel il détient
un avantage comparatif évident. Les ressources ainsi concentrées seront utilisées
efficacement (= à moindres coûts mais avec un volume de production important).
Chaque pays s’étant spécialisé dans son domaine, l’économie mondiale (les pays
engagés dans le commerce international) s’en sortirait ragaillardie.
CHAPITRE 3 : EXERCICE # 11 (PAGE 56) : ANALYSE DES EFFETS DU PROTECTIONNISME
a. Résolution des équations (pas matière à examen)
Courbe de demande : l’équation exprime la loi de la demande : relation négative entre
P et Q
Si P = 0; Q = 120
Si Q = 0; P = 120 etc. (on prendra comme unité : 10)
Courbe de l’offre en économie fermée : l’équation exprime la loi de l’offre : relation
directe entre P et Q
Si P = 0; Q = 0
Si Q = 120; P = 120
Courbe de l’offre en économie ouverte (prix international = 30$/unité): elle est
parfaitement élastique [= horizontal à l’axe des abscisses; une des particularités propre
au modèle de la concurrence pure et parfaite appliqué au commerce international].
NB. La concurrence pure et parfaite est un modèle est fondé sur des hypothèses irréalistes. Ses
conclusions sont donc sujettes à controverses : voir notions de microéconomie.