le petit resistant - Réseau des Musées de la Résistance du Massif

LE PETIT RESISTANT
Petit journal éphémère du musée de la Résistance de Limoges Février 2013
INTRODUCTION
A la suite de la visite du musée de
la Résistance, nous avons voulu
illustrer différents exemples qui
nous ont marqués. Certains se
sont demandé comment était la
vie sous l'occupation. D'autres se
sont intéressés à des personnages :
le Général de Gaulle, Jean Moulin
et Georges Guingouin. Enfin,
d'autres ont décrit des containers
ou la bataille du Mont Gargan.
L'équipe de rédaction
COMMENT VIVAIT-ON SOUS
L'OCCUPATION ALLEMANDE ?
A l'époque, vivre bien était dur !
La photo ci-contre :
une publicité de l'époque où
on nous explique comment ne
pas jeter et garder un morceau
dans le porc. La soie de porc
doit être récupérée. L'affiche
le dit : la soie de porc, c'est de
l'or.
Blaise et Aurélien
La fête des mères
Le maréchal Pétain a créé la fête des
mères pour rendre hommage aux
mères qui se séparent de leurs maris
qui partent à la guerre.
Blaise et Aurélien
Les tickets de rationnement
Au temps de la guerre, on a mis en place un système de
tickets de rationnement. Ces coupons ont été créés pour la
famille et chaque personne de la famille. Ce système de
coupons servait à se nourrir et à acheter des vêtements. Il
fallait les renouveler tous les mois. Blaise et Aurélien
SOMMAIRE : 1 Introduction - Comment vivait-on sous l'occupation allemande ?- 2 Charles de Gaulle
« Vive la France » - 3 Georges Guingouin son histoire - Jean Moulin - 4 Les containers parachutés - La
bataille du Mont-Gargan Eté 1944.
Les tickets de rationnement
Les années noires durent quatre ans. Pendant ce temps des « tickets de ravitaillement » sont mis en
place. Ces tickets servent à acheter des vêtements, des vivres et des outils. Il y a aussi le « marché
noir ». Ce sont des gens qui vendent des produits rares très, très chers, illégalement.
Nathan

Quelques personnages marquants de la seconde Guerre Mondiale :
Charles, Georges, Jean,...
Charles de Gaulle « Vive la France ! »
(Témoignage de Charles de Gaulle par Garance Bourdin)
G.B. : Où et quand êtes-vous
né ?
C.D .G. : Je suis né le 22
novembre 1890 à Lille.
G.B. : En 1905, vous avez
décidé de devenir officier,
pourquoi ?
C.D.G. : Ma date de naissance,
le milieu familial, mon
éducation, mon caractère, tout
cela m’a donné le courage pour
devenir officier à 22 ans puis
général à 40 ans !
G.B. : Parlons de la deuxième
guerre… Pour nous et vous le
18 juin 1940 est une date
célèbre. ..
C.D.G. : En effet, car ce jour-
là, j’ai lancé mon appel à tous
les français pour venir se battre
en France et lutter contre le
gouvernement de Vichy lancé
par le maréchal Pétain.
G.B. : Vous avez accueilli un
résistant célèbre en 1940…
C.D.G. : Il s’agit en effet de
Jean Moulin que j’ai nommé
parmi les nôtres, ce brave
homme a accompli de grandes
choses, le malheureux est mort
maintenant.
G.B. : Lorsque Paris a été
libéré, le 26 août 1944
qu’avez-vous ressenti ?
C.D.G. : Une immense fierté
pour la France et la Patrie.
Garance
CHARLES DE GAULLE
en quelques dates
Charles de Gaulle est né le 22
novembre 1890 à Lille. Nommé
en mai 1940, général à titre
temporaire, il fut appelé le 6
juin 1940 au sous-secrétariat
d'état à la Défense Nationale. Il
lança à la radio de Londres, le
18 juin 1940 son appel « A tous
les français » : « La France a
perdu une bataille ! Mais la
France n'a pas perdu la
guerre ! ». Chef de la France
combattante puis co-président
du gouvernement provisoire de
la République Française en juin
1944. Il se retira le 20 juin 1946
à Colombey-les-Deux-Eglises.
Il fut élu comme premier
président de la cinquième
République le 21 décembre
1958.
Léane

Jusqu'en 1952,
Georges Guingouin
fut un militant du
Parti communiste
français.
Jean Moulin
Né le 20 juin 1889 à
Béziers
Mort le 8 juillet 1943
En 1930 il fut le plus jeune
sous-préfet de France et,
en 1937, le plus jeune
préfet lorsqu’il fut nommé
à Chartres. C’est à ce poste
qu’il refusa, en juin 1940,
de signer un document
présenté par les
Allemands, qui accusait
d’atrocités les troupes
françaises de couleur. Il
réussit à former le Conseil
national de la Résistance
en mai 1943 dont il fut le
premier président. A la
suite d’une trahison, il fut
capturé par la Gestapo le
27 mai 1943 à Calluire et
mourut pendant son
transfert en Allemagne, le
8 juillet 1943.
La dépouille de
« l’Unificateur de la
Résistance » fut déposée
en 1964 au Panthéon.
Clara et Léane
Georges Guingouin, né le 2 février 1913 en
Haute-Vienne, joua un rôle très important
dans la Résistance française.
Georges Guingouin est d'abord élève à l'école
primaire supérieure de Bellac (Haute-Vienne),
puis il est admis à l'Ecole normale
d'instituteurs à Limoges. Après avoir fait son
service militaire, il est nommé instituteur à
Saint-Gilles-des-Forêts en octobre 1935.
Paloma
A la tête des
maquis de la
montagne
limousine, il fut
surnommé « le
Grand » et le
« Préfet du
Maquis ».
Georges Guingouin est mort
le 27 octobre 2005 à Troyes.
Georges GUINGOUIN, son histoire

UN COMBAT QUI MARQUE LE LIMOUSIN :
La Bataille du Mont Gargan Eté 1944
Petit journal réalisé le 1er mars 2013 dans le cadre de
l'atelier « La Résistance à la Une » proposé par le service
pédagogique du musée de la Résistance de Limoges.
Rédaction et photographies : Aurélien, Blaise, Clara,
Cyriane, Garance, Léane, Marie-Alix, Nathan, Paloma,
Timothée
UN OBJET DE LA GUERRE
Les containers Parachutés
Les britanniques parachutent des
containers à l'attention des résistants. Ces
containers contiennent des postes
émetteurs, des armes, des munitions ou des
cigarettes. Ils sont largués sur des terrains
balisés par des résistants.
Nathan
Le Mont Gargan, situé à proximité du
maquis de Guingouin, devient un objectif
des allemands nazis. Georges Guingouin,
chef résistant, ne veut pas que son maquis
tombe aux mains de ses ennemis, car il
possède de nombreuses armes qu’il n’a pas
encore utilisées. Trois colonnes allemandes
bien équipées encerclent le Mont Gargan.
L’attaque dure 8 jours, du 17 au 24 juillet.
Guingouin décide alors de les affronter de
face, au lieu de disperser ses troupes,
comme il le fait d’habitude en ces cas-là. Le
soir du 24, l’opération allemande prend donc
fin. Le Mont Gargan était « bien peuplé »,
vu le bilan de morts, 342 tués, dont 7
officiers. Les résistants, malgré leurs pertes,
restent les maîtres du Mont.
Marie-Alix et Cyriane