La prévention active
La politique de prévention des maladies en général et du cancer en
particulier, par la suppression des facteurs de risques, au travail, dans
les villes, des produits de la vie quotidienne, le changement des
comportements, bref ce qui est désigné classiquement sous le nom de
causes, peut être appelé par prévention passive. C’est ce que proposait
André Gernez (23 janvier 1923 – 8 janvier 2013).
Ceci par opposition à la notion de PREVENTION ACTIVE, qui elle
consiste à intervenir médicalement pour empêcher une maladie
d’advenir. La mise en place de ce type de prévention, implique que les
mécanismes qui conduisent à la maladie soit connu : et pas
simplement les causes favorisant sa survenue.
Depuis un siècle, la recherche biologique et médicale est centrée sur le
gène. Tout est attribué à un gène ou un groupe de gène depuis nos
caractéristiques physiques, jusqu’à notre longévité et nos risques de
maladies en passant par la fidélité (si, si, on trouvé le gène de la
fidélité !). Cette voie de recherche et d’explication a permis de
comprendre de nombreux mécanisme mais a eu en dehors de son
utilisation par la police peu de retombées.
Concernant le cancer, une autre voie a été ouverte par le biologiste
allemand : Otto Warburg au début des années 20 du siècle passé. Mais
n’a pas été suivie du fait que la radiothérapie se développait puis la
chimiothérapie. Elle connaît depuis peu d’années, un remarquable
renouveau. Elle offre la perspective de thérapeutiques efficaces et sans
contre-indication contrairement aux thérapeutiques classiques.
La voie des cellules souches et de la cinétique cellulaire ouverte par
André Gernez fin des années 60 et début des années 70, propose un
mécanisme, de la carcinogenèse et de la cancérisation, très
convaincant. De nombreux travaux de recherches fondamentales,
d’observation sur les populations vont tout à fait dans le sens de cette
voie : la VOIE GERNEZ.