DOSSIER SPÉCIAL LA COMMUNICATION POLITIQUE
LE STORYTELLING DANS LES PUBS TV
RENCONTRE LISA GERMANEAU, INFLUENCEUSE
DOSSIER SPÉCIAL LES  CHATBOTS 
TABAC, ENTRE TENTATION ET ENGRENAGE
CARTE BLANCHE
TENDANCE
LES JEUNES ET LA POLITIQUE
ENQUÊTE
Rédacteur en chef
Lionel CLEMENT
SUP'DE COM Mag
#07
1ER SEMESTRE 2017
COMMUNITY MANAGEMENT INSTAGRAM : CES MARQUES QUI ONT LA COTE
PAGE 02  ÉDITO
Édito
Il y a encore à peine quelques années, raconter une histoire pour vendre, bref, faire
du storytelling, semblait presque impensable, hormis pour de grandes entreprises
qui n’hésitaient pas à jouer de la narration, mais en toute confidentialité.
Ce qui était une pratique courante aux États-Unis, et dans les pays anglo-saxons
en général, paraissait comme entaché de suspicion aux yeux du public français.
Sauf qu’en 2017, et sous l’influence de plus en plus prégnante de l’économie
digitale, la demande en storytelling explose, littéralement. Si les inégalités entre
les différentes régions du monde n’ont jamais été si importantes, nous vivons,
nous, pays occidentaux, au cœur d’une offre de produits et de services pléthorique,
au bord de l’overdose. Quels que soient les produits ou services dont nous avons
besoin, la question n’est plus d’avoir le choix, mais bien de nous sortir de l’embarras
induit par ce choix.
La grande question que doivent aujourd’hui se poser les entreprises n’est plus celle
de l’opportunité de communiquer, mais « comment se différencier ? » Car lorsqu’il
y a trop d’offre, le produit ou le service en lui-même ne permet plus de faire la
différence : ce qui va faire la différence, c’est le discours que l’entreprise va créer
autour du produit ou du service.
À ce jeu, car c’en est un, le storytelling se révèle la meilleure manière de valoriser
un produit ou un service. Pourquoi ? Parce que le storytelling, loin de s’étendre sur
ce que le client final va acheter, va développer autour toute une narration qui va
prendre en compte l’ensemble de l’entreprise, dans toutes ses dimensions.
Grâce aux techniques narratives, le storytelling est aujourd’hui la seule technique
susceptible de donner à une entreprise cette aura de merveilleux, de ré-enchanter
son image aux yeux d’un public de plus en plus exigeant.
Plus que jamais, la storyteller se révèle être un partenaire incontournable pour
l’entreprise, et l’imagination une compétence positive qu’il devient pour tout
communicant et jeune diplômé indispensable de valoriser.
A la télévision, de plus en plus de marques de grande consommation utilisent
le storytelling dans leurs publicités.
ÉDITEUR
SUP’DE COM AIPF
Association loi 1901
47 rue sergent Michel Berthet
69009 LYON.
Établissements d’enseignement
supérieur technique privés.
CONCEPTION GRAPHIQUE
Neon — Agence de communica-
tion graphique à Cannes
IMPRIMEUR
JF Impression
296 rue Patrice Lumumba
34075 MONTPELLIER
TYPOGRAPHIES
Famille Averta
par Kostas Bartsokas
DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION
ET DE LA RÉDACTION
Henri Rivollier
DÉPOT LÉGAL
1er trismestre 2017
ISSN N° 22735852
CRÉDIT PHOTO
SUP’DE COM
et sources web citées.
Sommaire
P.04 → DOSSIER SPÉCIAL : LA COMMUNICATION POLITIQUE
P.12 → TENDANCE : LE STORYTELLING DANS LES PUBS TV
p.16 → DOSSIER SPÉCIAL : LES  CHATBOTS 
P.20 → COMMUNITY MANAGEMENT : INSTAGRAM :
CES MARQUES QUI ONT LA COTE
P.24 → CARTE BLANCHE :
TABAC, ENTRE TENTATION ET ENGRENAGE
P.28 → ENQUÊTE : LES JEUNES ET LA POLITIQUE
P.30 → RENCONTRE AVEC LISA GERMANEAU
ÉDITO ET INTERVIEW
PAR LIONEL CLÉMENT
EXPERT DU STORYTELLING EN FRANCE, FONDATEUR DE L’AGENCE
STORYTELLING.FR ET DE L’AGENCE DE COMMUNICATION ADOPTE
TA COM SITUÉE À GRENOBLE.
RÉDACTEUR EN CHEF POUR CE NUMÉRO
PAGE 03  INTERVIEW
Pour moi, un bon storytelling, un storytelling qui marche, c’est avant tout
un storytelling qui vend. On résume souvent le storytelling au simple fait de
raconter des histoires mais c’est bien plus que cela. Le storytelling reste une
stratégie marketing qui d’une part permet d’atteindre émotionnellement ses
consommateurs mais qui permet également de vendre. Alors, pour avoir un bon
storytelling, il s’agit d’avoir une stratégie pertinente en fonction de sa cible et
bien évidemment, d’avoir des actions qui correspondent à des objectifs précis !
Les erreurs les plus courantes que je rencontre c’est de ne pas penser
suffisamment sa stratégie en amont. Beaucoup de personnes pensent pouvoir
raconter une histoire sympa à leurs clients et imaginent déjà gagner des
millions. Mais ça n’est pas aussi simple… Pour commencer il est essentiel
d’avoir une bonne histoire, quelque chose de vraiment intéressant pour vos
clients. Ensuite, il faut définir votre héros : qui est-il ? Est-ce vos clients, vous,
votre entreprise ? Et pour répondre à cette question, il faut savoir à qui vous
parlez, qui va bénéficier de vos produits ou prestations… Un autre point qui me
semble bien trop souvent négligé, c’est que la plupart des professionnels et des
entreprises capitalisent uniquement sur leurs réussites. Et pourtant, capitaliser
sur ses échecs, c’est aussi montrer qu’on est humain. C’est même parfois
un levier plus puissant que de capitaliser uniquement sur ses réussites.
Pour terminer, je dirais qu’il faut arrêter de penser offre. On n’a pas envie
de savoir sur quels procédés techniques repose la création de votre produit,
on a envie de savoir ce qu’il va permettre, ce qu’il va procurer. Il est vraiment
temps de penser « client » plutôt que détailler son offre !
Le storytelling permet à une marque de se différencier pour une raison
évidente : il repose sur l’histoire même de l’entreprise et de ses clients.
Pour susciter l’émotion de son audience, pour que le client puisse s’identifier
dans votre histoire, il faut que votre discours de marque soit authentique.
C’est là tout l’intérêt du storytelling ! Aujourd’hui, votre produit est peut-être
le meilleur du marché, et demain vos concurrents ajouteront une fonctionnalité
qui fera que leur produit détrônera le vôtre. La seule chose qui ne changera
jamais, c’est votre histoire et votre passion. C’est ce qui vous rend unique.
Alors, pourquoi continuer à produire une communication dépersonnalisée ?
Il y a des tas d’entreprises qui manient le storytelling avec brio et d’autres qui le
font beaucoup moins bien ! Apple pour présenter la qualité de l’appareil photo
de l’Iphone 7 a lancé une campagne « Shot on Iphone 7 ». C’est un exemple très
frappant : entre une photo magnifique qui nous fait rêver et une fiche produit où le
nombre de pixels est listé dans un tableau, l’impact sur l’utilisateur est clairement
différent ! Dans un autre registre, j’apprécie fortement la communication de la
moutarde Maille. Leur positionnement s’articule autour de l’art de la table, de
la gastronomie française, mais surtout sur l’histoire de leur produit. Je le cite car
souvent, des clients me disent « je n’ai rien à raconter » et c’est faux. Du storytelling,
on peut en faire sur tout ! Et enfin, j’aime vraiment beaucoup les campagnes
publicitaires d’Amnesty International de manière générale. Ce sont souvent de
véritables courts-métrages : en tant qu’organisation, Amnesty souhaite prévenir,
dénoncer, alerter. Grâce à l’impact des images, nous sommes touchés, nous voyons
la réalité du quotidien des personnes que l’association aide et accompagne.
Ce sont toujours des spots publicitaires très forts…
QUELLES SONT POUR
VOUS LES CLÉS D’UN
BON STORYTELLING ?
A L’INVERSE, QUELLES
SONT LES ERREURS À
NE PAS COMMETTRE ?
EN QUOI CETTE
PRATIQUE PERMET
ELLE À LA MARQUE
DE SE DIFFÉRENCIER ?
QUELS SONT POUR
VOUS AUJOURD’HUI
LES EXEMPLES À
SUIVRE EN MATIÈRE
DE STORYTELLING ?
Interview de Lionel Clément,
expert du storytelling.
INTERVIEW
PAGE 04  NOM DE LA RUBRIQUE : SOUS RUBRIQUE
DOSSIER SPÉCIAL
Élections -
La communication
politique
DOSSIER SPÉCIAL
© Unsplash
PAGE 05  DOSSIER SPÉCIAL : ÉLECTION  LA COMMUNICATION POLITIQUE
LES RÉSEAUX SOCIAUX : MÉDIA DE
L’INSTANTANÉ ET DE LA PROXIMITÉ
Depuis quelques années, l’essor des réseaux
sociaux mais également des chaînes d’informations
en continu a entrainé une accélération de la
temporalité médiatique. Les informations vont
plus vite, plus loin. Cette tendance n’a pas échappé
à la politique. Afin d’être visibles, les politiques
doivent être partout et tout le temps.
Pour répondre à cette demande, les réseaux
sociaux sont devenus un élément clé.
À travers un « tweet » ou une publication sur
Facebook, les candidats peuvent réagir rapidement
à n’importe quel sujet. Cette première utilisation
des réseaux sociaux est essentielle afin de faire
entendre sa voix.
Outre la nécessité d’omniprésence des candidats,
un des éléments permettant de capter l’audience
est la proximité. Dans un contexte où l’écart entre
la classe politique et le peuple est de plus en plus
décrié, les prétendants au pouvoir doivent montrer
qu’ils sont proches de leur électorat. Les réseaux
sociaux vont, encore une fois, se révéler efficaces
dans cet objectif.
Les candidats vont pouvoir s’adresser directement
aux électeurs et même répondre à leurs questions
via les publications et commentaires.
Les réseaux sociaux permettent également
de mettre en scène la vie des candidats,
de partager des instants du quotidien, ce qui
va donner une image de proximité aux hommes
politiques. Cette tendance a d’ailleurs atteint la
télévision, en particulier au travers d’une émission
proposée sur M6 : « Une ambition intime » présentée
par Karine Le Marchand. Cette émission invite les
différents candidats à s’exprimer sur des sujets
personnels, un registre dans lequel nous n’avons
pas l’habitude de les voir.
Enfin, les réseaux sociaux permettent aux candidats
de faire parler d’eux sans attendre que les grands
médias « classiques » comme la télévision ou la radio
ne s’en chargent.
Ce point est essentiel, en particulier pour les petits
candidats, très peu médiatisés. En effet, une bonne
utilisation des réseaux sociaux va leur permettre
d’attirer l’attention des différents internautes.
Dès lors, plus l’attention sera forte plus les médias
traditionnels s’intéresseront à ces candidats
et leur ouvriront leurs portes.
Les réseaux sociaux permettent donc aux candidats
de répondre à de nouvelles attentes de la part de
l’électorat. Mais leur seule présence sur les réseaux
ne suffit pas, il faut également une stratégie afin
d’optimiser l’utilisation de ces supports.
DOSSIER SPÉCIAL
Les réseaux sociaux au cœur de
la campagne présidentielle 2017
Alors que l’élection présidentielle est belle
et bien lancée en France, je me suis intéressé
au dessous de cette lutte pour le pouvoir que
vont se livrer les différents candidats dans les
mois à venir. C’est un secret de polichinelle,
dans ce combat de personnalités et d’idées,
la communication est une arme essentielle
qu’il faut savoir manier. Cette maîtrise passe
notamment par l’utilisation d’un media
devenu essentiel : les réseaux sociaux.
ÉCRIT PAR
MIGUEL CARUSSO,
BACHELOR 3E ANNÉE
CAMPUS DE GRENOBLE
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